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3,8

sur 2571 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Après «Salem» tout récemment, je me suis fait «Cujo» sur les conseils avisés d'un mec pas trop con qui se fout souvent de ta gueule, qui aime se palucher sur des mots alambiqués en jouissant d'un complexe de supériorité justifié par une culture incontestable gâchée par un comportement «d'enculé»...

qui est ce ?

Qui ne connait pas «Cujo» se doit de lire les critiques précédentes, et comme j'ai déjà fait le coup de la chauve souris enragée, je suis «niqué»...

Enfin bref, Bernard qui fut un saint se fait mordre pas une souris «calvitienne», du coup il a un peu la rage, c'est la merde partout sur lui, sa vengeance sera sanglante...

Les personnages de Stephanou sont criant d'humanité, attachants, bourrés de problèmes, et finalement Bernard le saint devient secondaire, peu d'action beaucoup de descriptions, une écriture très plaisante, une histoire un pète de chouille ennuyeuse mais King est talentueux et surprenant donc bon...

Sinon je pars bientôt en vacances, bonne nouvelle les filles j'aurai une connexion internet, avec un décalage horaire de +6 heures (juste pour me l'a raconte)....

Pour l'évènement j'organise un concours perso : «Miss Babelio en Bikini», pas de limite, évitez quand même le yaourt sur les seins, c'est vulgaire...

Pour celles qui n'auraient pas d'idée, rendez vous sur «BONJOUR MADAME» (le premier sur google), un des mes sites d'art contemporain favoris, j'aime la culture que voulez vous... ne pas hésiter pour visiter les archives, c'est gratos et c'est magnifique...

Voili, voilou,

A plus les copains
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Cujo… Un roman du King que je n’avais jamais osé lire. Pourquoi ? Parce que c’était un chien qui devenait enragé et qui terrorisait tout le monde.

Et moi, je n’avais pas envie de regarder de travers les chiens de la maison.

Bien que j’ai aimé ce roman et que, durant quelques temps je risque de faire pipi dans ma culotte au moindre chihuahua qui va grogner dans le sac à main de sa mèmère, j’avais trouvé Simetierre et ÇA plus prenant.

Dans ces deux autres romans du King, je m’étais attachée très vite aux personnages alors qu’ici, il m’a fallu un peu plus de temps pour entrer dans leur vie.

Le début du roman avait même quelques longueurs je trouve. Les premières lignes m’avaient emballées et ensuite, le soufflé était un peu retombé avec la lecture des morceaux de vie familiale.

Alors, à ma droite, Vic et Brenda Trenton ainsi que Tate, leur gamin de 4 ans et à ma gauche, la famille Camber, avec Charity « j’aurais pas dû épouser ce con », son mari alcoolo brutal et bouseux Joe « le mécano » (et pas Joe le Taxi), Brett, le gamin et Cujo, un gros sein… Saint-Bernard (sans le tonnelet d’alcool).

Quelle était la probabilité que ce gros Nanard tout doux se fasse mordre par une chauve-souris enragée ?? Oui, monsieur Bigard… Une chance sur dix millions, merci pour la statistique.

Et bien, le couillon sur 10 millions qui se fit mordre par cette salope de chauve-souris enragée, ce fut Cujo. Pas de bol, c’est tombé sur le gros chien de 100 kg et pas sur le caniche grabataire de la mère Michel. Mais bon, le caniche, ça l’aurait pas fait non plus. Le King n’est pas un imbécile tout de même.

Ce qui est assez récurent chez le King, c’est de nous offrir un paternel qui tète la bouteille aussi souvent qu’un veau au pis et qui, l’abus d’alcool aidant, se transforme en monstre de brutalité et d’imbécilité. Bien que même sobre, Joe le Mécano est un bouseux puissance 10. Et son gamin l’adore, c’est ça qui est le plus grave.

Voilà un petit morceau de l’Amérique que le King nous montre par le petit bout de la lorgnette, tout en préparant le terrain avec notre Cujo qui commence à ressentir les effets de la rage (pas la taxatoire) et à changer de caractère, le ch’ti père.

Le suspense prend son temps, il monte crescendo, tout est tendu (ça vous excite, hein !!) et vos muscles se font durs lorsque vous lisez certains passages angoissants au possible.

Le King est un salaud parce que les moments les plus éprouvants sont entrecoupés, non pas d’une page de pub, mais presque : des passages plus calmes ou parlant de tout autre chose que de la bave dégoulinante des babines retroussées du chien Bernard.

Le final est éprouvant, horrible, rempli de tension et mon cœur n’en pouvait plus. J’avais envie de hurler à tous « mais putain, magnez-vous à la ferme des Camber, nom d’un chien ! ».

Si le début avait été un peu lent, la suite m’a enchanté et j’ai passé un bon moment d’angoisse avec ce roman qui me donne encore des frissons.

Prochain roman du King : un percepteur des contributions enragé… Je ne sais pas si vous avez déjà entendu ululer un percepteur dans la nuit ? C’est sinistre ! Inhumain !

Ne vous fiez pas à mon air humoristique dans cette critique, je ris pour faire baisser la pression et faire taire le monstre dans le placard. Le King restera toujours le King… lui, il ne chante pas, mais il m’enchante !

3,85/5

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Je crois qu'après plusieurs lectures de Stephen King je ne peux pas dire que j'adore ces récits mais je ne peux pas dire que je déteste non plus.

Ce qui est sûr c'est que c'est un des auteurs pour lequel ma lecture dure plus longtemps que la moyenne (entre 3/4 jours pour un livre en moyenne contre entre 6 et 10 jours pour le King).

Ici j'ai plutôt aimé l'ambiance, l'atmosphère, ce huis clos dans une voiture entre une mère et son fils et puis Cujo ce chien.

Je trouve le récit un peu longuet par moment et l'édition de 1984 de mon bouquin étant écrit tellement petit que cela n'a pas du aidé.

Et pourtant j'ai beaucoup aimé les personnages de Cujo mais je n'ai pas ressenti une grand angoisse durant ma lecture ce qui est plutôt dommage.

Mais je pense que la vraie claque est vraiment la fin de ce livre et rien que pour cela cette lecture mérite ces 3 étoiles.
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L'auteur de mon adolescence. Stephen King était à mes yeux le maître des angoisses (avant que je ne me penche sur l'intégrale de Lovecraft). A cette époque, je lisais sur base du nom de l'auteur. Et un Stephen King ne pouvait qu'être bon.
Comment un gentil chien pantouflard pourra t il bien me donner des frissons? (telle était la question avant de commencer cette lecture). Je me souviens que je n'ai pas été déçu.
Bien sûr, un S. King souffre souvent de longueurs, et celui ci ne fait pas exception.
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Et voilà encore un King de dévoré, on reste toujours dans le même style de l'auteur, mais l'histoire est pour le coup complètement originale, puisque nous avons à faire à un gentil Saint-Bernard qui à la suite d'une morsure de chauve-souris, se retrouve infecté par le virus de la rage. Alors qu'il était d'une gentillesse incroyable, le voici pris d'une envie de tuer dépassant tout ce qui est imaginable.
Le début est un peu long à démarrer, la présentation des personnages, de leurs situations maritales, professionnelles, de leurs quotidiens prend un peu près un tiers du livre, alors que le lecteur que je suis, veut voir les crocs sortis, les babines retroussées, l'envie de tuer prendre le dessus, mais dès que Cujo s'attaque à la première personne qu'il rencontre, c'est parti, l'angoisse arrive, et l'envie de connaître le dénouement prend le dessus.
Pas d'originalité pour les lecteurs qui connaissent le style de Stephen King, sa plume est facilement reconnaissable, mais Cujo est un livre vraiment très plaisant que je vous recommande volontiers.
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Un chien énorme tout juste infecté par la rage, une voiture récalcitrante qui tombe définitivement en panne dans le garage du propriétaire dudit chien, une canicule qui s'annonce : C'est tout ce dont a eu besoin Stephen King pour ce livre. Même s'il y a de temps en temps une petite touche de fantastique, la situation est très réaliste, et c'est finalement ce qui fait peur dans cette histoire : voir qu'une vie normale peut vite se transformer en cauchemard à cause de quelques décisions a priori anodines.
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Il n'était pas si horrible ce toutou. le pire dans un roman d'horreur c'est de ne pas avoir la phobie du monstre décrit, comme pour Ca ou Christine (je n'ai vu que le film), je n'ai pas eu peur ni frissonner. Je préfère de loin le livre de King un peu moins basés sur la science-fiction comme Misery ou Marche ou crève.

Je l'ai lu en anglais, il est accessible, c'est de l'anglais courant. N'étant pas non plus bilingue, je mets plus de temps pour lire dans cette langue, comme il y a peu de temps mort et l'intrigue qui démarre rapidement, ne posent aucun problème de lecture ou pour entrer dans le récit comme j'ai déjà pu le vivre avec d'autres bouquins.
Pour finir je l'ai trouvé moyen, l'histoire est bonne sans être horrifique, les personnages ne se démarquent pas … sauf Cujo. C'est original, ça au moins c'est une valeur sûre chez Stephen King.
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D'abord je dois avouer que « je suis plus chat que chien », je préfère les câlins félins (même si je sais qu'il y a des griffes !) aux léchouilles baveuses d'un clébard. Ensuite je vous dirai que j'ai lu ce roman dans le cadre d'un challenge « Sortir de sa zone de confort ». Ordinairement je ne suis pas enclin à relever les défis de lecture, considérant celle-ci comme un plaisir, ou en tous les cas comme une activité agréable, et non comme une performance. Mais souvent dans l'idée du challenge il y a aussi l'esprit du jeu ... Et là c'est plus dur pour moi de résister ! Or donc je me suis lancé dans ce roman du « King » de l'horreur & du thriller. Je n'ai pas été déçu par l'écriture*, la description psychologique des personnages et de leurs vies - l'American way of life - ... Pas non plus déçu par la construction du scénario ; La montée crescendo de l'angoisse (relative), bien qu'il y ait des longueurs au début et que le roman soit sans chapitre, comme un bloc. le dernier tiers du bouquin est de bien meilleure facture*, mais j'ai peut-être été long à rentrer dans l'histoire. Paradoxalement, se sont les scènes horrifiques qui m'ont déçu, pas assez dynamiques, pas suffisamment « prenantes », trop prévisibles, bref je m'attendais à mieux sur cet aspect là ; un doberman enragé, ça, ça aurait eu de la gueule, au lieu de ce lourdaud de Saint-Bernard ! Finalement je n'ai pas eu d'effroi. Mes deux grandes questions étaient ; Pourquoi les amateurs du genre aiment tant se faire peur ? Et est-ce que j'arriverai à m'endormir tranquillement ? Pour la seconde, pas de problème, pour la première je n'ai toujours pas de réponse satisfaisante. Lirais-je d'autres titres de Stephen King ? Possible, mais pas tout de suite. Allez, salut.
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Cujo, un classique du grand Stephen KING qui faisait partie de ma pal depuis un certain temps. Je me décide enfin à me replonger dans cet auteur que j'ai découvert et m'a procuré bien des frissons à l'adolescence. Malheureusement, Cujo m'a un peu déçue... seul le dernier tiers du roman m'a incitée à accélérer ma lecture. il y a beaucoup de longueurs et on se demande où notre cher S.KING veut en venir. Les personnages sont peu attachants, voire même agaçants. Dommage car l'idée est bonne, j'aurai aimé plus d'intrigue, être tenue davantage en haleine... Cela ne m'empêchera pas de continuer à découvrir les autres oeuvres de cet auteur que j'apprécie beaucoup.
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Cujo ne fait pas partie des livres de Stephen King que je relirai non pas parce qu'il est mauvais, mais parce qu'il joue beaucoup sur le suspense et qu'une fois que l'on connaît le fin mot de l'histoire, difficile de la relire sans voir la tension qui m'habitait lors de la première lecture souffrir d'une baisse.
Cujo, donc. On suit une femme, dont le mari vient de découvrir la liaison, qui, à la suite de divers événements, se retrouve bloquée dans sa voiture avec son jeune fils, assaillie par un Saint-Bernard enragé.
Comme d'habitude chez Stephen King, la psychologie des personnages (le couple, l'enfant) est très fouillée, très bien rendue par son écriture si fluide et qui va au coeur des choses. le récit est d'un suspense haletant : tout au long du récit, à partir du moment où les deux personnages sont prisonniers de la voiture et attaqués par le chien, on se demande comment l'histoire va tourner. On sent même venir le drame d'avance, avec la description du vagabondage du chien au cours duquel il est mordu par une chauve-souris enragée, puis l'avancée des symptômes chez lui.
L'angoisse de la mère est très bien rendue, la tension est forte, d'autant plus que dans ce roman, le surnaturel est absent. Cujo (le chien) est atteint de la rage. le romancier a peut-être exagéré ses symptômes mais la rage existe et qu'un animal de cette taille et de ce poids soit atteint peut donner la base d'un bon roman de terreur - ce qu'a fait Stephen King, avec talent.
C'est pourquoi, si je ne classe pas Cujo dans les meilleurs King, j'ai tout de même passé une bonne lecture.
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