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sur 1439 notes
Mon troisième recueil de nouvelles signé Stephen King, les deux premiers étaient constitués de titres longs voire de novellas pour certaines (Brume et Différentes saisons).
Ici il s'agit de vingt courtes nouvelles, toutes nettement orientées horreur ou épouvante et plus où moins scénarisées, du bon et du moins bon. J'ai pour ma part préféré les histoires thriller/épouvante avec des titres comme : "La corniche", "L'homme qu'il vous faut" ou encore "Le dernier barreau de l'échelle" qui est probablement la plus touchante du lot.
J'ai bien aimé aussi certains titres plus orientés horreur comme : "La presseuse", "Petits soldats", "Poids lourds" et "Cours Jimmy, cours".
Quant aux autres nouvelles ma foi, je les aies déjà à peu près oubliées, ce recueil se révélant assez inégal au final, ce qui est logique avec autant de titres proposés.
Notons qu'une fois encore, le King nous offre un petit bonus en introduction avec une préface instructive, une façon de créer une connivence avec le lecteur que j'ai bien aimée.
J'ai lu ce recueil en quatre mois, à raison d'une nouvelle intercalée entre deux titres longs, une habitude désormais, j'ai toujours un recueil en cours.
Il me reste à dire que j'ai bien aimé, même si j'ai nettement préféré les deux premiers recueils lus et leurs textes plus longs et plus travaillés.
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Danse Macabre , en anglais Night Shift (que l'on pourrait traduire par Ronde de Nuit) est un recueil de nouvelles paru en 1978 (1980, en France). La première « Celui qui garde le ver» nous replonge dans l'environnement de Salem, mais dans un style très XIXe siècle, assez amusant et plus inhabituel chez SK : « le 2 octobre 1850.
Cher Bones,
Comme il fut bon, en entrant dans le salon réfrigéré par les courants d'air de Chapelwaite, les os brisés par cette abominable carriole, la vessie dilatée par un besoin pressant, d'apercevoir sur l'obscène petite table de merisier, près de la porte, une enveloppe griffonnée à ta façon inimitable...»
Dans la 3ème nouvelle -quasi prémonitoire- « Une Sale Grippe »- un virus A.6 venu de Chine (!!!) a fait disparaître la majeure partie de la population. Comment survivre en échappant à la contagion mortelle et inéluctable…?
La suivante, « Comme une Passerelle » me fait vraiment penser à certaines nouvelles d'Edgar Allan Poe à qui d'ailleurs SK rendait un hommage discret dans Shining ( cf le Masque de la Mort Rouge )
Vingt récits courts bien sûr, découpés avec une grande maitrise et une précision diabolique, des nouvelles haletantes et captivantes dans le sens où l'auteur nous tient captifs dans l'attente d'un dénouement salvateur ( ou pas…)! Une très belle lecture qui nous secoue et nous transporte au travers de l'âme humaine… Bravo!
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Danse macabre est probablement le recueil de nouvelles écrites par Stephen King que je préfère. Je l'ai lu pour la première fois en 1993, j'avais douze ans et il m'a fichu une trouille effroyable.

Je me souviens bien de la date de la lecture parce que mon grand-père était hospitalisé et mes parents, le sachant mourant, allaient le voir tous les soirs en sortant du boulot. Ils ne rentraient jamais avant 21 heures ce qui fait que je me sentais doublement triste : mon grand-père allait décéder et mes parents me manquaient.

Je lisais ce bouquin pour me changer les idées mais mon jeune âge, couplé à un état d'esprit désastreux, ont rendu la lecture terrifiante. J'en ai fait des cauchemars et je fermais à double tour les portes de mon armoire (c'est véridique).

Les deux nouvelles qui m'ont le plus impressionnée sont Celui qui garde le ver et le croquemitaine.
Celui qui garde le vers est un superbe hommage Aux rats dans les murs de Lovecraft. Chaque craquements de la maison, chaque petits bruits venant du grenier me faisaient sursauter. Et comme c'était l'hiver, la maison craquait beaucoup...
Le croquemitaine fait clairement appel aux peurs de l'enfance et il n'a pas fallu me pousser que je sois terrorisée. Comme je l'ai déjà mentionné, j'en suis arrivée à verrouiller les portes de mon armoire.

Les autres nouvelles ont heureusement eu un effet moins dévastateur sur mon esprit - encore que Petits soldats, Toy Story sinistre avant l'heure, a eu le don de me faire regarder mes peluches d'un autre oeil.
Et Matière grise est assez... vomitif !

Enfin voilà, ce recueil est épouvantable dans le bon sens du terme. C'est du bon, très bon King.
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Stephen King est pour moi une énigme. J'avoue qu'il a du talent, une imagination. Ce que je lui reproche ce sont ces longueurs pas souvent justifiées, ce rythme lent où il ne se passe pas grand-chose, son style littéraire souvent familier et son obsession pour la religion. J'aimerais bien être prendre plaisir comme ceux et celles qui écrivent des articles, critiques plus que positif sur cet auteur. Je suis frustré. Je m'ennuie bien souvent lors de ma lecture. Pourtant, il ne manque pas grand-chose. Il est capable de basculer dans la folie par certains moments comme j'ai pu m'en apercevoir avec « Shinning ».
Stephen King c'est très populaire, tout le monde a au moins lu un de ces livres, c'est un peu comme Windows®, non en fait, c'est comme Apple®, il faut que ses fans se jettent sur le dernier de ses écrits.
J'ai envie de comprendre, d'apprécier comme tous ses adorateurs. C'est pourquoi, j'ai souhaité lire ses nouvelles, un format court qui, je l'espère, devrait gommer ces longueurs indésirables.

« Danse macabre » est un recueil qui regroupe vingt nouvelles, une préface de John Dann MacDonald – que je ne connais pas – ainsi qu'un laïus de l'auteur sur le thème de la peur.

→ Celui qui garde le ver (Jerusalem's Lot)
Il s'agit de lettres écrites par Charles. Oh que je me suis ennuyé durant cette lecture. J'ai retrouvé tout ce que je déteste, à savoir le manque de dynamisme, des longueurs et le récit centré sur la religion. C'est comme « Salem » mais en plus ennuyeux. J'espère que le reste du recueil n'est pas comme ça.

→ Poste de nuit (Graveyard shift)
Alors là, il m'a bluffé. Après la désillusion de la première nouvelle, j'ai été comme hypnotisé par ce récit. On suit un gars qui travaille de nuit. Il est mal payé et accepte de faire des heures pour quelques dollars de plus. J'ai bien aimé cette ambiance un peu claustrophobie, cette tension entre le personnage central et son responsable. J'ai trouvé cela immersif. Bref, tout aurait été parfait sauf cette fin un peu absurde.

→ Une sale grippe (Night surf)
Trois individus se trouvent sur une plage. Ils sont visiblement les derniers humains sur la planète. Une grippe virulente a sévi sur toute la planète. Ça se lit bien. Je reste toutefois mitigé. La narration se fait du point de vue d'un des survivants. Son langage est familier voire vulgaire. Pourtant l'auteur emploie des phrases construites quand il s'agit de décrire le paysage. du coup, j'avais l'impression d'avoir une autre narration. Un final abrupt plutôt décevant pour se dire tout ça pour ça. Dommage puisque le concept était intéressant.

→ Comme une passerelle (I am the doorway)
Début délicat, j'ai apprécié le voyage dans le système solaire. L'auteur s'est bien renseigné. Par contre, le retour sur Terre m'a laissé perplexe. Son personnage principal devient fou et la lecture est de plus en plus laborieuse.

→ La presseuse (The Mangler)
Après un début plutôt poussif, l'histoire commence à prendre une tournure intéressante. J'ai surtout apprécié le passage avec l'homme chargé de maintenance sur l'engin. La fin est bien également.

→ le coque-mitaine (The bogeyman)
C'est un homme qui se confie à un thérapeute. L'ensemble est une histoire toute mignonne. Ça se lit bien et vite. J'ai bien aimé et cette fin qui fait sourire.

→ Matière grise (Grey matter)
L'avantage avec celle-ci, c'est qu'elle est courte. Rien à dire de spéciale puisqu'il n'y a rien d'exceptionnel dessus.

→ Petits soldats (Battleground)
Voilà une histoire qui aurait pu être mieux développé. C'est dommage parce que c'est original. J'ai trouvé la chute ratée.

→ Poids lourds (Trucks)
J'ai eu du mal à rentrer dans le récit pour au final une sombre histoire de révolte machine contre l'espèce humaine. La mécanique prend vie. Je trouve que Theodore Sturgeon a mieux réussi avec Killdozer.

→ Cours, Jimmy, cours (Sometimes theu come back)
Oh comme je me suis ennuyé durant cette lecture. Nous suivons un professeur d'une classe difficile. Les trente pages m'ont paru bien longues.

→ le printemps des baies (Strawberry spring)
Encore un texte ennuyeux mais qui a l'avantage d'être court. Au final, c'est lu et vite oublié.

→ La corniche (The ledge)
Pas sur la même structure scénaristique mais sur un fond proche de « Running man », « La corniche » est avant tout une lutte contre la puissance. Bien évidemment, j'ai été happé par cette nouvelle puisque j'ai le vertige. La moindre vue du haut d'un gratte-ciel à la télé me donne des sueurs froides. M'imaginer à la place du personnage principal fut une situation délicate. L'histoire est captivante pour un rendu très bon. C'est la deuxième nouvelle que je trouve excellente dans ce recueil.

→ La pastorale (The lawnmower man)
Texte court sans saveur qui a juste eu le malheur d'être à la suite d'une très bonne nouvelle. Aussitôt lu et aussitôt oublié. Je ne me rappelle même plus de l'histoire.

→ Désintox inc. (Quitters inc.)
Voilà un excellent texte. J'ai beaucoup apprécié cette histoire. C'est assez difficile de classer le texte dans un genre bien défini. Sur le thème de l'addiction de cigarettes. Stephen King est un fumeur depuis de longues années. On trouve régulièrement des fumeurs comme personnages dans ses récits. J'ai découvert un texte prenant teinté d'une parcelle d'humour. Dommage que l'ensemble de ses écrits ne soit pas aussi bon.

→ L'homme qui vous faut (I know wath you need)
Une étudiante amoureuse d'un ouvrier voit sa vie bouleversée. C'est exactement ce type de textes que je déteste. C'est trop dans les réflexions de problèmes psychologiques. de plus, les rêves, enfin plutôt les cauchemars, prennent une place importante au début de l'histoire. Lu en diagonale et j'étais pressé de passer à autre chose.

→ Les enfants du maïs (Children of the corn)
Ben voilà encore un récit lent où il ne se passe pas grand-chose d'intéressant. À vrai dire, le début m'a laissé de marbre et je me suis laissé dériver. Là-dessus je ne peux pas réellement la critiquer.

→ le dernier barreau de l'échelle (The last rug of the ladder)
Voyage dans les souvenirs d'enfance, ce récit immersif se veut mélancolique et émotif. le résultat est bon et j'ai bien aimé cette histoire un peu triste bien que j'aie eu du mal à y rentrer.

→ L'homme qui aimait les fleurs (The man who loved flower)
Une histoire toute mignonne. Je n'ai ni détesté, ni adoré non plus.

→ Un dernier pour la route (One for the road)
Voilà la suite de « Salem ». J'ai eu une appréhension au début de ma lecture. Je n'avais pas envie de retrouver les longueurs du roman. L'auteur mise une fois de plus sur l'ambiance et je dois avouer que c'est réussi. Toutefois j'ai noté quelques invraisemblances. L'un des personnages raconte que la ville fut détruite intégralement par un incendie. Quelques lignes plus bas, il raconte qu'il va de temps en temps s'abriter dans une maison abandonnée.

→ Chambre 312 (The woman in the room)
Le recueil se termine comme il a commencé par une nouvelle ennuyeuse.

Un recueil inégal en qualité, mais peu d'écrivains sont capables d'écrire des nouvelles différentes avec autant de qualité. Toutefois dans l'ensemble se trouvent de très bons textes voir excellent. Il y a un certain envoûtement qui fait que j'ai eu envie de continuer le récit et que j'ai été déçu d'arriver à la fin. J'ai retrouvé ces longueurs inutiles dans d'autres textes et c'est bien dommage. On peut le remercier d'avoir été un pionnier de l'épouvante en France. J'abhorre ces lecteurs qui se disent lecteur d'horreur, mais qui ne lisent que Stephen King. L'horreur ne se résume pas à Stephen King – bon auteur, mais pas l'excellence. Il me reste encore des pépites à trouver et de nouveaux écrivains à découvrir.
À noter que Stephen King jouit d'une haute popularité dans le monde du cinéma – ce qui appuie certainement ma thèse « de l'auteur qui faut lire parce qu'il est connu ». Je fus stupéfait de constater que les nouvelles de ce recueil ont été portés/interprétés/inspirés 33 fois à l'écran.
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Lecteur qui ouvre ce livre, abandonne tout espoir. Ici, tu trouveras :

Une maison hantée,
Des rats, beaucoup de rats, trop de rats,
Des bruits dans les murs,
Des maladies dévastatrices,
Des extraterrestres,
Des machines possédées,
Un croque-mitaine et des vampires,
Des jouets maléfiques,
Des démons et des fantômes,
Un brouillard et un tueur en série,
De la folie, de la peur et des cauchemars.

La danse macabre est un motif médiéval qui représente les morts et les vivants pris dans la même sarabande, les premiers rappelant aux seconds la brièveté de l'existence et la vanité des possessions et de la gloire terrestre face à la mort. Si Stephen King ne fait pas l'impasse sur ses monstres habituels – vampires et autres voitures maléfiques –, il n'oublie jamais que l'horreur peut naître du banal, comme de cette corniche de quinze centimètres qui fait le tour d'un building et sur laquelle il faudrait être fou pour poser un pied.

Chacune des vingt nouvelles de ce recueil propose quelques minutes de terreur savamment distillée : soit l'horreur nous est donnée dès les premières lignes, soit elle se développe lentement. Dans les deux cas, le lecteur ne peut pas y échapper. « le soir tomba, tirant la brume après lui : elle remonte lentement et presque pensivement les allées bordées d'arbres, gommant l'une après l'autre les bâtiments du campus. Elle se répandait en volutes froides et impalpables mais qui avaient quelque chose d'implacable et d'angoissant. » (p. 310)

Chaque histoire explore un style narratif différent, preuve que Stephen King les maîtrise tous : échange épistolaire, narration à la première ou à la troisième personne, conte, etc., il sait tout faire. Et il le fait vraiment très bien. J'ai dévoré ce gros recueil de 500 pages en quelques heures. Et j'en redemande !
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"Danse Macabre" est mon recueil de nouvelles et globalement aussi une de mes oeuvres préférées de Stephen King.

S'intulant "Night Shift" en VO et étant sortie aux États-Unis en 1978, ce recueil de nouvelles est tout bonnement et simplement un petit bijou de ce que l'on pourrait apparenter à des contes (horrifiques) modernes.

Je mets horrifique entre parenthèses, car comme les frères Grimm, les contes n'ont ils pas leur part de ténèbres ?
Danse Macabre s'inscrit dans ce registre. Dans ce recueil, vingt nouvelles courtes qui raviront les passionnés de contes d'horreurs et de légendes urbaines.
J'ai personnellement beaucoup de King que j'affectionne mais Danse Macabre et La Ligne Verte sont pour l'instant de ce que j'ai pu lire de Stephen King, ceux que je préfère.
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Recueil de nouvelles de Stephen King, les toutes premières, celles parues dans les magazines avant qu'il n'écrive son premier roman qui le rendra célébre, Carrie.
On trouve déjà tous les thèmes chers à King : les peurs de l'enfance, l'ordinaire qui bascule dans l'horreur, le fantastique qui perce sous la réalité.
Des histoires courtes, qui font mouches, qu'on peut raconter le soir autour d'un feu pour se faire peur...
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Le format nouvelles n'est pas le genre que j'aime le plus dans la littérature… mais étant donné mon désir de lire la bibliographie complète, chronologiquement, de Stephen King, c'est un passage obligé. Mais attention, il ne faut croire que je n'ai pas pris de plaisir à lire ce recueil. Au contraire, King est un maître dans le genre, sachant posé rapidement l'histoire, et il maîtrise la montée de puissance, et d'angoisse. Spectaculaire, considérant quelques fois le peu de pages d'une nouvelle. Ce recueil en regroupe vingt, où les thèmes chers à King sont abordés ; les peurs de l'enfance, les créatures étranges, le fantastique qui prend le pas sur la réalité. Bref, une excellente lecture, qui cause bien des frissons et dont certaines nouvelles resteront bien longtemps dans ma tête.
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ce livre est composé de 20 nouvelles plus ou moins terrifiantes ! Alors mon avis est que S.King a essayé de faire le tour des différentes peur qu'il peut exister en chacun de nous ... Certains sont terrifiés par les fantômes, d'autres par des animaux effrayants (ici notamment les rats :P ) et d'autres encore par des phénomènes très étranges ... Genre des machines qui se mettent en route toutes seules, aliens, etc etc ... Chaque nouvelle parle d'une de ces peurs ... La plus terrifiante pour moi reste la 1ère dont le titre est celui qui garde les vers ... Cette nouvelle représente ma peur à moi ... Une peur assez sombre où la présence du mal se fait sentir au sein d'un village et plus particulièrement dans une église où jadis avaient lieu des rites sataniques ! Bref du grand S. King !!! Maître dans son domaine
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Mon tout premier Stephen King ! Depuis le temps que je voulais en lire un ! Tous les gens autour de moi me disaient "lis Stephen King tu vas adorer! "
Et ça n'a pas loupé!
J'adore! le style, l'ambiance, l'originalité et le côté complètement délirant que l'on retrouve dans certaines nouvelles.

ATTENTION SPOILERS !!

Bien sûr, toutes les nouvelles ne m'ont pas plu au même degré. J'en ai trouvé quelques-unes plutôt banales, prévisibles et certaines incompréhensibles (une salle grippe par exemple), mais j'en ai trouvé aussi des troublantes, effrayantes et même émouvantes.
A chaque nouvelle, on change d'univers, de personnages, et c'est souvent difficile de se mettre dedans. Pourtant, au bout de trois ou quatre pages, on n'a plus envie de quitter la lecture, voulant absolument connaître la fin de la nouvelle. D'autant plus que les fins sont toujours surprenantes, parfois brutales, et souvent angoissantes.
Parmi mes préférés, il y a la pastorale qui m'a énormément surpris tant l'histoire est tirée par les cheveux et effrayante au possible. J'ai adoré le croque mitten et regrette un peu de l'avoir lu juste avant d'aller dormir.
Dans le style des "objets animés", je me suis régalé devant les petits soldats, la presseuse ou encore poids lourds (qui est vraiment excellent, le symbole du soulèvement des machines contre leurs constructeurs).
Après, j'ai découvert aussi, pour ma plus grande surprise, des histoires très poignantes. C'est le cas du dernier barreau de l'échelle par exemple. Il n'y a absolument rien de fantastique là-dedans, mais l'histoire du frère et de la soeur qui se séparent suite aux aléas de la vie paraît tellement réel, que la fin en devient vraiment déchirante.
Dans le même style, la chambre 312 évoque le thème de l'euthanasie du point de vue non pas du malade, mais d'un de ses proches. Très touchant.
La corniche est une nouvelle à déconseiller pour les gens atteints de vertige. Stephen King arrive à décrire une situation vraiment stressante à la perfection et nous amène à la frontière de l'agonie tellement on a peur pour le héros.
Ensuite, certaines nouvelles font beaucoup réfléchir, comme par exemple désintox, qui montre une manière cruellement efficace d'arrêter de fumer.
Et puis bien sûr, le fantastique est mis à l'épreuve dans beaucoup de nouvelles avec des vampires, des zombies, des extra terrestres, des rats géants....

Bref, c'est tout simplement génial, il ne m'aura fallu que quatre petits jours pour venir à bout de ces quelques 400 pages!
En tout cas une chose est sûre, ce n'est pas le dernier Stephen King que je vais lire!

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