Avec
Stephen King, je ne sais jamais à quoi m'attendre. C'est je t'aime, moi non plus en permanence.
Quelques uns de ces romans ont été des déceptions et j'espérais que "
Dreamcatcher" allait remonter la pente.
A mon grand "désespoir", ce fut totalement l'inverse.
Pourtant, il y avait de bonnes choses dans ce roman : une couverture flippante, un mystère et une peur qui s'installent petit à petit, des premiers chapitres (en dehors de ceux de présentation des personnages principaux !) qui mettent parfaitement dans l'ambiance et l'amitié qui lui est si chère.
Mais voilà : comme à son habitude, l'auteur alourdit à l'extrême son récit avec des descriptions et des passages qui n'apportent vraiment rien du tout à l'intrigue. Plus je lisais ces passages (qui m'ont vraiment ennuyé), plus j'avais l'impression que
Stephen King cherchait à "combler un manque d'idées" pour fournir un pavé tel que "
Dreamcatcher", de plus de 900 pages.
Je me suis même demandée si notre auteur ne prenait pas pour modèle
Victor Hugo, qui pour rappel, était payé au mot et créait des descriptions à n'en plus finir.
La présentation des principaux protagonistes est terriblement longue ce qui, pour démarrer un roman, n'est pas des plus accrocheurs. Ensuite arrivent les "monstres" qui ont raison de mon enthousiasme de base.
Encore des petits hommes gris ? pffft
Alors qu'avec l'arrivée de nouveaux personnages (McCarthy et une femme) je commençais à me plaire dans cet univers particulier, voilà que
Stephen King tombe dans le lourd et le scatologique. Certes, la raison de ces pets avait un sens mais il en abuse et gâche l'écriture.
Je suis parvenue tant bien que mal à la fin du récit en regrettant souvent ma ténacité car au demeurant ce roman ne me laisse aucun souvenir agréable et a rejoint la pile "à ne plus ouvrir".
J'ai régulièrement vu que d'autres lecteurs mettaient cette nouvelle écriture sur le compte de l'accident grave qu'a subi Maître King. Je ne sais qu'en penser si ce n'est à nouveau qu'il fallait remplir le frigo.