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sur 1327 notes
C'est l'histoire de Bill Halleck qui va renverser une vielle gitane et la tuer, et de là, un homme au nez putréfié va lui lancer une malédiction pour qu'il maigrisse jusqu'à mort s'en suive.

J'ai adoré ce livre et cette ambiance, comme tous les livres de Stephen King dans ces périodes là. On suit Bill dépérir, d'homme obèse a squelettique au point de faire peur aux gens. Au départ on ne sait pas trop à quoi s'attendre ou comment l'histoire pourrait se terminer entre les visites chez le médecin et sa femme qui refuse de le croire quand il fait par de ses doutes quant à la malédiction.

le livre n'est pas découpé en plusieurs parties mais on peut facilement sentir le changement d'ambiance entre le moment où tout le monde est dans la confusion et le moment où avec Ginelli son vieil ami, ils décident de mettre des choses en place contre les gitans.

Je n'ai pas eu de coup de coeur tout simplement parce qu'il y a certaines longueurs mais c'est typique à Stephen King, des passages que j'ai trouvés vraiment trop longs mais à côté il y a quand même ce récit de fou et je voulais absolument connaître la fin…

… que j'ai trouvé juste géniale et machiavélique. Je ne m'attendais pas à ce genre de fin, quoique facile à deviner vers la fin d'une certaine manière mais pas complètement. Bref, c'était génial et je le recommande!
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Billy Halleck en surpoid va croiser un vieux tsigane qui le touche et lui dit "maigris". Et il va maigrir (110 kilos au début du récit).
Sa femme Heidi s'inquiète de sa perte de poids, sa fille pense qu'il a un cancer.
Pourquoi cet itinérant lui lance cette malédiction ? et comment survivre et déjoué le mauvais sort ?

"La peau sur les os" est roman qui sort de l'ordinaire. Il est court, mais plein d'action. Les chapitres défilent avec le poids qui diminue.

Stephen King réussi toujours à me passionner.

Je recommande fortement cette lecture.

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La peau sur les os est sans doute le roman du King qui m'a le plus marqué étant ado.
Je commençais seulement à le lire et je me souviens avoir choisi le livre pour sa couverture. Cette vision d'un homme amaigri qui semble appeler à l'aide m'avait fascinée. Et que dire du contenu. le suspense vous tiens du début à la fin. La déchéance programmée d'un homme qui a faim de tout et qui ne reculera devant rien pour assouvir sa faim de (sur)vivre. Nos nerfs sont mis à rude épreuve et quiconque se dit partisan du proverbe "oeil pour oeil, dent pour dent" voit son jugement remis en question à la lecture des derniers instants du roman.
Comme souvent dans ses romans, S.K interpelle sur les sujets de société récurrents. Et bien que celui-ci date de 1986, des problèmes comme le recours quasi systématique à la violence, l'(a) (in)tolérance, la place du religieux, de l'occulte et l'argent out puissant y sont évoqués sans détour.
Ce n'est peut-être pas le plus abouti de ses romans mais, sous la bannière Richard Bachman, S.K s'est donné à l'époque une autre voix, moins consensuelle, plus vraie, qui se voulait être un reflet plus réaliste de la vie et des problématiques rencontrés par ses concitoyens.
Bonne lecture.
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babelio_id:King-La-peau-sur-les-os/7034
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j'ai lus ce livre quand j'étais ado, emprunté au CDI de mon lycée. j'avais beaucoup aimé cette histoire.

J'étais aspiré dans ce livre. Je me souviens qu'à l'époque, j'empruntais déjà pas mal de King.

Celui-ci, je m'en souviens très bien, la malédiction que lui jette le chaman. Un très bon King.
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112 kilos est le titre du premier chapitre. Quand l'histoire commence, le héros, Bill Holleck, 30 ans, pèse 112 kilos. Il est donc loin d'avoir la peau sur les os!

Bill Holleck a renversé une vieille gitane qui traversait la route sans faire attention. On pourrait donc dire que c'est sa faute à elle. Mais Bill était distrait, occupé à autre chose qu'à scruter la route (je ne vous dirai pas à quoi). On peut donc dire qu'il est également responsable de l'accident. Sa femme a également sa part de responsabilité (je ne vous dirai pas pourquoi). Mais Bill Holleck sort blanchi du tribunal.

L'affaire pourrait s'arrêter là mais le père de la gitane en a décidé autrement. Il effleure le visage de Bill et lui lance à la figure un seul mot : "maigris".

Au deuxième chapitre, Bill a déjà perdu 2 kilos. S'il s'en réjouit, sa perte de poids va vite devenir son principal sujet de préoccupation. Et très vite, il sera persuadé que le vieux gitan lui a jeté un sort.

Le début de l'histoire est très lent. Dans chaque chapitre, le héros a maigri et il se remémore à la fois l'accident et la rencontre avec le vieux. C'est assez répétitif. Il ne se passe pas grand-chose.

Les choses changent quand Bill va se mettre à la recherche des gitans. Il veut absolument retrouver le vieux et le persuader de retirer son maléfice.

Là encore, c'est assez répétitif. Bill va de ville en ville; il rencontre à chaque fois une personne qui a eu affaire aux gitans et qui l'envoie dans une autre ville...jusqu'à l'affrontement.
Lien : http://phildes.canalblog.com..
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Je viens de me rendre compte que soit je n'ai jamais lu de roman d'horreur, soit ils ne me font pas peur. Ils sont plaisants à lire mais surtout divertissant.
J'ai bien aimé ma lecture mais sans plus. On sait bien avant le milieu du livre que Bill va s'en prendre à sa femme. Et quand on explique le concept de la tourte, on comprend aussi tout de suite que sa fille va être impliquée. Mes personnages préférés étaient Ginelli, le gangster de New-York, ainsi que les gitans. Je ne me suis pas vraiment attaché au personnage principal.
Voilà je ne pense pas relire ce roman un jour, je trouve que d'autre Stephen King sont bien plus prenant et me donne plus envie de les relire que celui-ci qui est prévisible pendant pratiquement toute sa durée.
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Un bon Stephen King (publié sous son pseudo), ça veut dire un page turner! Un histoire qui mêle sentiments intimes humains, qui sont parfois malsains, une touche de fantastique, de la violence, du cynisme.
Je suis juste resté un peu sur ma faim dans les dernières lignes... le suspense était pourtant là pour le grand final, mais la toute dernière décision du personnage principal m'a laissé perplexe...
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L'avocat Billy Halleck profite pleinement de sa vie de classe supérieure. Il a tout : une maison onéreuse dans le Connecticut, une famille aimante… et cinquante kilos en trop. Puis, dans un moment d'insouciance, Halleck commet un homicide involontaire lorsqu'il heurte une vieille dame qui traverse la rue. Ses puissantes relations locales lui permettent de sortir indemne de la procédure judiciaire à la grande fureur d'un mystérieux proche de la victime qui se venge d'un seul mot : « Maigris ». Terrifié, Halleck constate que le poids autrefois si difficile à perdre diminue sans effort – et rapidement – de semaine en semaine. Ce roman de Stephen King, écrit sous le nom de Richard Bachman, dévoile la quête de cet homme pour découvrir la source de son cauchemar et l'inverser avant qu'il ne devienne… rien du tout.

C'est avec ce livre que la véritable identité de Richard Bachman est révélée et ce n'est pas pour rien ! « La Peau sur les os » reprend la dénonciation d'une société américaine égoïste et méfiante, des personnages décrits avec brio et des longueurs excessives si propres à Stephen King. Cette histoire est remplie d'incertitudes qui maintiennent l'attention du lecteur : est-ce que la malédiction est réelle ? Est-elle justifiée si c'est le cas ? La vengeance pour conjurer le mauvais sort est-elle raisonnable ? Tant d'interrogations qui m'ont permises d'être absorbée dans la descente aux enfers de Billy Halleck et d'apprécier un dénouement aussi inattendu que remarquable !
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Sorti sous le nom de Richard Bachman, La peau sur les os est le roman qui a valu à Stephen King de se voir démasqué, ce qui fait qu'on le trouve aussi publié sous son vrai nom, voire les deux.


Bill Halleck représente aux yeux du monde le parfait exemple de la réussite : un cabinet d'avocat florissant, du pognon, une résidence secondaire, une femme, une fille, le sentiment d'être au-dessus des lois et les relations qu'il faut pour passer entre les gouttes en cas de pépin. Même quand il se prend pour Pierre Palmade et provoque un accident mortel, no problemo, il en ressort blanchi, sans une tache sur sa réputation ni une once de remords.
Sauf que voilà, la victime était une gitane et son paternel lance une malédiction sur Billy, qui voit commence à maigrir de jour en jour…
On passera sur la vision archaïque, fantasmée et caricaturale des gitans dans ce bouquin qui les représente comme des marginaux biclassés sorciers-voleurs de poules, teigneux et violents, tout droit sortis d'une féérie du Moyen Âge (ou d'un discours romophobe). La finesse légendaire de Stephen King est ce qu'elle est : une légende. Comme le père Noël ou la petite souris.


Grande qualité de ce roman, il est court. À l'époque, dans les années 80, Stevie savait encore réfréner sa logorrhée et ne se croyait pas obligé de détailler sur un chapitre entier la biographie complète et dispensable d'un personnage ultra secondaire dont le destin était expédié en deux lignes à la fin dudit chapitre.
Au rang des bonnes idées, les titres de chapitre affichent le poids de Bill Halleck, obèse au début et qui s'étiole peu à peu suite à sa malédiction à raison de deux kilos par jour. Raccord avec la brièveté du roman, qui rend bien la notion de compte à rebours et de temps limité.
Mais…
Ce temps, Bill Halleck ne le met pas à profit. Et King pas beaucoup plus. Mis à part l'amaigrissement progressif, son personnage n'évolue pas du tout au cours du roman. Il était un trou du cul au début, il restera jusqu'à la dernière ligne, son ultime geste ne relevant en rien du remords mais d'une bête fuite de la réalité et de ses responsabilités.
Avant ça, à mi-parcours, quand il retrouve la trace des gitans, il ne cherche pas à s'excuser, proposer une compensation, faire acte de contrition, ni quoi que ce soit qui témoignerait d'une prise de conscience et de regrets. Non, dans un premier temps, il se dédouane de ses responsabilités et ensuite, il envoie des gangsters avec pour mission de foutre la trouille au campement tzigane. Et puis après, il prévoit de buter sa femme parce qu'on n'est plus à ça près.
Bill Halleck n'a rien d'un anti-héros, c'est juste un connard.
C'est là le gros défaut du bouquin : l'idée initiale était bonne, mais sans qu'il y ait de direction valable pour la suite. Une trajectoire rédemptrice aurait prêté le flanc à la critique d'une évolution hyper classique et déjà vue mille fois. le choix inverse de King fonctionne sur le plan de la narration et cadre avec la réalité où les Bill Halleck sont légion et se comporteraient à l'identique, mais ça ne marche pas côté lecteur. On n'éprouve ni empathie ni sympathie pour ce personnage détestable. À partir de là, King peut bien tenter ce qu'il veut, jamais le décompte des kilos et le supplice à petit feu vers une mort inéluctable ne donnent au destin d'Halleck un aspect tragique. S'il y a bien un suspense autour du y arrivera, y arrivera pas à se débarrasser de la malédiction, l'intensité dramatique pointe, elle, aux abonnés absents. Halleck n'en a rien à foutre de personne et par contrecoup, le lecteur s'en ballec d'Halleck.
Et on se retrouve au final avec un roman qui, s'il raconte une histoire, ne parle de rien, faute de thématique alors que la matière ne manquait pas autour de la justice, la vengeance, l'impunité, la responsabilité, la culpabilité, le remords, le rachat des fautes, etc. le choix de King de conserver tout du long intacte la personnalité d'Halleck tourne à vide, puisqu'il n'occasionne pas davantage de réflexion autour des comportements et mentalités de ceux qui se croient à l'abri de tout parce qu'ils ont une situation, du blé et des relations.
La toute fin du roman se tire une balle dans le pied. le genre de dénouement qui collerait dans une nouvelle à chute, beaucoup moins ici avec le glaive de l'injustice qui s'abat sur une victime innocente quand toutes les pages précédentes ne parlaient que de faire justice. Alors là aussi, ça fonctionne côté auteur en tant que mécanique d'écriture (une fin choc, un parallèle avec la mort de la gitane – autre victime innocente – au début), mais côté lecteur ce sujet m'a semblé peu convaincant, bancal, hors-sujet, contradictoire, rien que de l'esbrouffe d'auteur content de lui en croyant frapper fort alors qu'il ne met qu'un coup d'épée dans l'eau et plouf.


Un bon concept, un développement maladroit et voilà comment ce qui aurait pu être une excellente nouvelle a tourné au roman pas mauvais mais pas transcendant non plus. La peau sur les os se laisse lire et pas beaucoup plus. Peut mieux faire.
Lien : https://unkapart.fr/la-peau-..
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