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sur 2103 notes
Un roman qui fait peur au vue du nombre de pages et c'est compréhensible. Ces 764 pages n'ont pas été un long fleuve tranquille !

Ce qui au début s'avérait être une épidémie de grippe a très vite laissé la place à un véritable fléau. Les morts par milliers, les villes devenues des charniers infâmes et parmis toute cette horreur, les rares survivants tentent de ce regrouper.
Tous ce rendent très vite compte qu'ils rêvent du même homme "sans visage" qui les terrorise. Un homme maudit aux pouvoirs machiavéliques qui veut imposer sa propre loi fondée sur la cruauté et la haine. Rêve ou réalité ?

Un roman écrit dans les années 90 mais sans incidence sur la fluidité de lecture. du post-apocalyptique comme je les aime avec un sujet qui nous happe très vite mais qui peu paraître aussi très anxiogène au vu de l'épidémie qui nous a également touchée. Certains chapitres font seulement une dizaine de pages et d'autres en font plus de cinquante et ceux-ci ont été dure à avaler...
Ce roman réunit de la science-fiction, de l'horreur mais également du fantastique qui arrivera par la suite je pense.

Est-ce que j'ai aimé cette première partie ?
Oui et non . Quand on commence un Stephen King, on sait qu'elles sont ces problématiques. Des longueurs en veux tu en voilà et un trop grand nombre de personnages. Et ce livre est l'exemple parfait ! Certains chapitres m'ont beaucoup plus parce que j'appréciais les personnages et voulais connaître leur avenir dans cette histoire mais d'autres ont été d'un ennui mortel et pour moi sans aucun intérêt pour l'histoire. Il faudrait bien enlever 200 à 300 pages à ce roman...

Un avis plus que mitigé pour cette première partie et je vous avoue que la deuxième me fait très peur ! Je la lirais malgré tout en Août parce que je veux connaître la suite et avoir des nouvelles de certains personnages. J'espère vraiment passer un meilleur moment de lecture !
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Je lis le fléau dans une intégrale sur liseuse mais apparemment sur Babelio, c'est qu'en deux parties donc je suppose que j'ai largement dépassé la première partie, même si je ne cerne pas clairement où peut être la limite vu qu'il y a 3 parties dans l'intégrale. le premier reproche c'est le nombre de personnages, nombre justifié, mais moi je m'y perds, heureusement il y a une page spéciale sur Wikipedia. Je me débrouille habituellement très bien avec les personnages des romans russes mais là Sue, Susan et autres, je pédale dans la choucroute.
Bon, en fait le seul reproche majeur que j'ai à faire, c'est que j'ai sans arrêt eu l'impression que ça allait virer très manichéen, mais en fait, c'est toujours à ras, à ras, ce qui empêche de pouvoir vraiment le reprocher, mais sans que cela soit vraiment écarté pour autant.
Cette histoire de virus, c'est clairement plus de la science-fiction à l'heure d'aujourd'hui, même si avec la Covid on est loin des 99 % de létalité. Ca me fait penser à ma grand-mère qui pensait avoir échappé à la grippe espagnole grâce au lait ribot, et qui n'avait ni tord ni raison : qui dit isolement, dit autarcie, qui dit autarcie, dit transformation du lait en beurre qui se conserve mieux, et récupération du lait ribot, qui dit isolement dit protection pendant la pandémie. Bien sûr, ça ne marchait pas toujours, certains jeunes isolés se débrouillaient pour se rendre à des bals. Ma grand-mère était l'aîné et n'avait que quinze ans... (à quoi ça tient !!!)
Pour revenir à ce qui correspond apparemment à première vue au premier tome, cela raconte la propagation de l'épidémie, la panique qui s'installe, les mensonges du gouvernement, la folie qui s'empare des hommes et la mort, la mort, la mort…. Et les survivants qui ici ou là errent à travers les Etats-Unis, à la recherche d'autres humains. Nous faisons connaissance avec Stu Redman, Frannie Goldsmith, Larry Underwood, Nick Sorros, Harold Lauder, quelques individus que le virus a épargnés, et qui ont en point commun de rêver d'un homme noir effrayant ainsi que d'une très vieille femme noire, Abigaïl, qui les appelle à la rejoindre. Ce qui n'aide pas, c'est que nombre des personnages mentionnés meurent, évidemment, très vite, et que l'on ne peut guère savoir à l'avance de qui il est important de se souvenir. D'où l'utilité de la page Wikipedia qui au passage, bien que longue et détaillée, ne mentionne que les personnages principaux et pas du tout ceux qui disparaissent relativement vite, même si ce sont des personnages proches des personnages principaux.
L'histoire est très prenante, et bien menée, mais je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée d'avoir voulu faire un pendant post-apocalyptique du Seigneur des anneaux. Comme roman post-apocalyptique, c'est plutôt réussi. Je ne suis pas sûre qu'il soit vraisemblable de vouloir faire un pendant moderne du Seigneur des anneaux. Peut-on créer une mythologie contemporaine, voire dystopique et futuriste ? Une mythologie est toujours spontanée et involontaire au départ à mon avis, en tout cas sans conscience des conséquences qu'elle implique. Reste que ce roman est très prenant et que j'ai hâte de découvrir la suite, même si j'ai toujours des craintes avec cette opposition des deux visions du bien et du mal (mère Abigaïl et l'Homme en Noir).
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J'ai commencé Le fléau, tome 1 en vue de faire une lecture sur le thème de l'actualité. On ne sait jamais que j'apprendrais quelque chose d'utile. À moins de tomber dans la théorie du complot, le point de départ n'est pas semblable, et la finalité non plus (j'espère…).

J'ai la version revisitée de ce livre, c'est-à-dire celle que l'auteur aurait voulu publier dès le départ (beaucoup plus longue). Elle avait été rognée en raison d'un budget limité, raison très bien expliquée dans une sorte de préface. Elle est découpée en "avant d'acheter ce livre" et "après achat" où on reconnait bien l'humour de l'auteur et son humilité face à son succès. Il n'a pas assez pris la grosse tête que pour imposer ses choix, sans une once d'explication.

Bref, j'entame cet immense pavé divisé en 3 et j'ai un peu de mal à m'immerger dans l'histoire. Beaucoup de personnages dont on cite nom et prénom, avec début de contexte, qui finissent par mourir et dont on ne parle plus jamais. Certes, ça donne du corps à l'histoire, mais on finit par se retrouver un peu noyé parmi les personnages, entre ceux dont on va réellement suivre le parcours et ceux dont on ne parlera que pendant 5 pages. Ce n'est qu'à la fin du tome que j'ai fini par identifier quels étaient les personnages héros du livre.

On a aussi une espèce de présence maléfique tout au long de ce premier tome, qui me fait un peu peur, dans le sens où j'espère qu'on ne finira pas comme dans Bazaar avec une fin complètement sortie de nulle part, ou peut-être sortie d'un téléfilm série Z des années 70.

En attendant de découvrir ça, j'entame le tome 2.
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Le fléau est un livre qui m'a un peu déçu. La première partie est bonne, on apprend à connaitre les personnages (assez nombreux) et on s'y attache, on attend avec impatience le moment où ils vont tous être réunis. Puis, dans la seconde partie, lorsqu'ils se réunissent, j'ai trouvé que le scénario partait un peu en cacahuète... Sans trop spoiler, j'ai eu l'impression que King envoyait un peu (beaucoup) ses personnages au casse-pipe, et c'est dommage car cette deuxième partie aurait pu être vraiment meilleure, avec tous ces protagonistes hors-normes, mais l'auteur à décidé autrement... C'est le livre préféré de ses lecteurs parait-il, mais pour moi cela reste un livre moyen, car la seconde moitié est assez frustrante...Mais ceci n'est que mon avis, donc ce n'est pas grand-chose ;-)
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À part les Tommyknockers, que je n'ai pas beaucoup aimé et un autre roman de King que j'ai lu alors que j'étais encore trop jeune pour lire des romans pour adultes, je n'ai jamais lu le maître de l'horreur. J'avoue qu'après les Tommyknockers, je n'avais pas vraiment envie de le relire. Mais depuis la fin de mon secondaire, une amie me harcèle pour que je lise le Fléau. Voilà donc pourquoi j'ai emprunté les trois livres à la bibliothèque.
Mon verdict après la première partie : J'ai bien aimé, mais je trouve que ça progresse terriblement lentement et rapidement en même temps. Alors que je croyais que la majorité des trois tomes porterait sur le décès des humains suite au virus, j'ai été étonnée de constater qu'au final, cette partie de l'histoire ne prend qu'une partie du premier tome. Alors pour cela, j'ai trouvé que c'était rapide, et cela m'a un peu déçue. Commence ensuite le récit de la survie de ceux qui ne sont pas morts du virus. Et là, ça stagne. On passe d'un personnage à l'autre, d'un coin à l'autre des États-Unis, mais on a pas l'impression que ça avance véritablement. J'aurais voulu que le rythme soit plus rapide, parce qu'en plus, à partir d'un certain moment, je ne savais plus du tout où King pouvait nous mener. Et j'avoue qu'à la fin de la première partie, je ne le sais toujours pas. Mais je n'ai pas l'intention de m'arrêter là. Il doit bien y avoir une raison pour que le Fléau soit l'une des oeuvres les plus connues et les plus appréciées de King. Et puis, je dois avouer que je commence à m'attacher aux personnages et à me questionner sur ce qu'il va advenir d'eux. Cette histoire d'Homme Noir ne me plaît pas pour le moment, mais j'ai bien hâte de voir où King veut nous amener avec cela.
Lien : http://lecturesdisabelle.blo..
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C'est terriblement long, voir éprouvant à certains endroits. Pourtant la magie King opère. L'histoire sans être exceptionnelle, fourmille de milliers de récits franchement intéressants, l'intrigue est subtile et ses ramifications étonnantes... Cette épopée post-apocalyptique qui mêle science, SF et ésotérisme, est une petite pépite qu'il est préférable d'appréhender en l'entrecoupant d'autres lectures afin d'éviter l'overdose... (Critique des trois tomes)
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J'ai lu, semble-t-il une version plus courte, des années 80.

ça ressemble fortement à notre épidémie/pandémie actuelle.
Finalement la seule différence est que le taux de mortalité est bien bien plus élevé dans le bouquin.

Dès le départ, je m'escrime à ne pas m'attacher aux personnages.
Comme on connaît le "pitch" et qu'on devine que cette grippe va tuer beaucoup...
L'angoisse monte avec les pages.
Je comprends pourquoi la couverture mentionne "épouvante" :)

J'étais ravie de le terminer.
J'ai aimé le style, bien sûr. le thème, qui nous touche de près " on ne nous dit pas tout"...
Soulagée de pouvoir fermer le livre, comme je voudrais fermer ma porte à cette saloperie de covid.

Mais je crois que je suis ravie aussi de ne pas avoir lu la version longue. Celle-ci m'a déjà bien épuisée :D

A lire!




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En ce 13 juin 1990, à 2h 37min et 16s, Charlie Campion est dans la tour nord de la Réserve. Il est de garde cette nuit là et passe son temps à faire des patiences … Lorsqu'il relève la tête, l'horloge est passée au rouge. Il sait qu'il doit fuir.
Il travaille en fait dans un camp militaire, un laboratoire spécialisé dans les virus, situé 120 m sous terre dans le désert californien. Mais les précautions n'ont pas suffi : un virus de grippe A en mutation constante s'est échappé et la contamination atteint 99.4% de la population. Pour ceux qui sont touchés, c'est la mort.
Et les autres ? Il va leur falloir s'adapter pour survivre.
Ce premier tome est passionnant : les réactions des autorités, les réactions individuelles face à ce désastre sont bien rendues. Il serait assez facile de se perdre dans la foultitude de personnages mais ils sont plutôt attachants dans l'ensemble.
Un petit côté surnaturel pas déplaisant avec la vieille dame Abigaël et le mystérieux homme noir qui apparaissent dans les rêves des survivants.
Bref j'ai redécouvert Stephen King avec plaisir, n'en ayant que peu lu depuis le lycée.
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Je l'ai lu pour la première fois il y a une bonne dizaine d'années. Ce fut comme retrouver un vieil ami.L'adaptation télévisée de ce roman est pour moi l'une des meilleures faite d'un roman de Stephen King, et je l'ai peut-être vue...dix fois

L'histoire : un virus créé par les humains s'échappe. Plutôt que de boucler hermétiquement la base de recherches dont il est le gardien, Campion panique et abandonne son poste ; il fuit avec sa famille, déjà tous porteurs de la maladie.
Ils termineront leur course dans la petite ville d'Arnette,contaminant tout sur leur passage. le fléau ayant un taux de contamination et de mortalité proche de 100%, la population va être décimée en quelques jours à peine. Ce roman est l'histoire des survivants au Fléau.
La catastrophe, qui se produit sous nos yeux, est toute fraîche, et les personnages évoluent dans cet univers , hébétés  , sous le coup du traumatisme, dans des lieux presque inchangés mais jonchés de cadavres.

L'univers du Fléau peut apparaître comme bêtement dichotomique : le Bien contre le Mal, Abigaël contre l'Homme Sombre. Ce n'est pas si simple : les personnages, quel que soit leur camp, ne sont ni purs et méritants, ni mauvais et sans remords. A part quelques exceptions notables, comme La Poubelle,que j'opposerai à Tom Cullen mais ces deux cas sont particuliers.
Le thème du roman pourrait être « trouver un sens à sa vie », savoir quel est son destin. Les partisans de l'Homme Sans visage sont foncièrement mauvais, souvent parce qu'ils n'ont rien connu d'autres et ont été brisés dès leur enfance, mais ils ont surtout peur : de n'être personne, de mourir. Alors que les hommes de Mère Abigaël tentent de s'en sortir sans céder à la facilité , mais ils ne sont pas parfaits. Mais tous cherchent un sens à leur immunité.


Ce roman est un vrai coup de coeur, que j'ai eu un plaisir immense à relire . J'aime les romans et les films à l'univers post apocalyptique, et Stephen King en livre un ici particulièrement terrifiant, et élaboré.
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Les 1526 pages que compte le fléau m'a un peu fait peur au début car avec le grand Stephen King, pour moi c'est tout l'un ou tout l'autre, et là mon sentiment est assez mitigé, je dirais que j'ai passé un bon et long moment de lecture, je n'ai pas dévoré ce livre mais je n'ai pas non plus repoussé ma lecture en espérant le terminer vite pour passer à autre chose. le nombre de personnages est assez déroutant au début de l'histoire et je dois avouer qu'à plusieurs reprises, j'ai été obligé de faire chauffer mon cerveau pour retrouver qui est qui ? Par contre, ils étaient tous assez plaisants et même ceux du côté "méchants" et j'ai eu de l'affection pour beaucoup d'entre eux. L'histoire est intéressante, elle m'a captivée et j'ai eu envie de connaître la suite avec assez d'impatience, Stephen King n'a pas trop chargé ce livre en éternelles descriptions qui quelques fois gâchent le plaisir de lecture de certains de ses livres. Si les énormes pavés ne vous font pas peur, je vous conseille ce livre qui a su me captiver et qui je l'espère saura vous captiver également.
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