AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,18

sur 1263 notes
5
25 avis
4
31 avis
3
10 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce second tome s'ouvre sur les traces du personnage appelé La Poubelle qu'on avait déjà pu entrapercevoir dans la premiere partie et ainsi zyeuter un peu du côté du Peuple, là où se trouve le camp de l'Homme noir, pour voir ce qui s'y passe et observer les résultats de leur évolution. La conclusion est assez simple : le Promeneur prepare sa conquête en instaurant parmi les siens une discipline et une autorité implacables. Vous êtes libres à la seule condition que vous obeissiez aveuglément à ses ordres et travaillez pour la commune. A vrai dire, beaucoup y trouve leur compte, mais surtout une certaine satisfaction si on omet la peur qui règne dès que Randall Flag est dans les parages.
Pendant ce temps, chez mère Abigaile on assiste à la renaissance timide de la société. Elle ressemble beaucoup à la notre d'ailleurs, avec ses bonnes intentions mais où la manipulation politique semble être le premier et plus important niveau. Dans le cas du "Fleau", un comité se forme avec les personnages principaux du premier tome et sont les décisionnaires de la vie quotidienne. Pourquoi ? Quelles raisons les rend éligibles ? Nul ne sait vraiment, parce qu'au final ils se choisissent eux même sans réellement se baser sur leurs aptitudes ou ce qu'ils ont pu ou peuvent apporter. Une facilité de l'histoire ou l'ombre d'une democratie totalitaire.. ? L'enfer est pavé de bons sentiments comme nous le rappelle Glen.

Apparaît alors des questions sociétales importantes et légitimes. Notamment sur l'abus de pouvoir, la désinformation, les dérives, l'importance ou non du regroupement, etc. L'homme peut-il finalement vivre sans structure sociale ?
Toutes ces questions et ces deux modèles de société sont vu a travers plusieurs personnages, donc plusieurs voix et par conséquent par plusieurs perceptions différentes. Ce qui permet d'enrichir le débat et ne pas se reposer sur quelques arguments frôlant l'habituel manichéisme qu'on retrouve souvent dans la fiction. Ici, le camp du mal et le camp du bien ont tous les deux de quoi être fier mais également de quoi avoir honte. Et c'est en particulier à travers Tom Cullen, cette innocence même, qu'on l'expérimente.

L'homme en noir est pour moi le second élément le plus attractif après cette reconstruction de la vie communautaire. Il est la parfaite représentation du mal : attractif et répulsif. Il possède beaucoup de charisme mais attise également beaucoup de crainte. Ce qui m'a donné envie d'en savoir et lire plus sur lui, donc je vais sans doute me plonger plus tard sur ' les yeux du dragon ' et le 'cycle de la tour sombre' pour tenter de connaître un peu mieux ce personnage malveillant mais si intéressant.

En parallèle, il n'y a pas que le côté sombre que peut offrir la société ou l'Homme. Il y a aussi de la beauté dans certains gestes. La conviction de l'entraide. La croyance. L'espoir. Et c'est en lisant cet opus que je me suis vraiment rendu compte que le " Fléau " n'était pas qu'une oeuvre fantastique et horrifique. Mais surtout une tres belle oeuvre sur l'Humanité en représentant parfaitement sa terrible dualité qui oscille entre le bon et le mauvais. Et que ce sont nos choix, notre foi, qui non seulement nous définissent mais peuvent tout changer. Et qu'il n'est jamais trop tard. Jamais.
Commenter  J’apprécie          60
Il m'aura fallu du temps pour finir cet énorme pavé !

À chaque lecture de cet auteur je me fais la même réflexion :
Comment fait-il pour écrire des livres si différents les uns des autres, et pourtant toujours aussi géniaux ?

En fin d'année dernière, j'ai lu en peu de temps le tome 2 de celui-ci, La ligne verte et Billy Summers. C'est incroyable à quel point j'ai aimé les 3, qui sont pourtant radicalement différents.
Chacun a son style, sa manière de me tenir en haleine, de me surprendre, de me toucher…

Concernant le Fléau plus particulièrement, les deux tomes sont assez longs mais ça ne m'a pas dérangée. L'histoire se déroule dans un contexte qui se prête à cette longueur. Les divagations de certains personnages, la reconstruction d'un monde sur les ruines d'un autre, la montée en puissance d'une force maléfique…
Tout ça prend du temps, et l'auteur nous le donne.
Lien : https://www.instagram.com/da..
Commenter  J’apprécie          50
Un accident en laboratoire militaire est à l'origine d'une hécatombe. Un virus grippal mortel tue plus de 95% de la population mondiale.
Les survivants se regroupent peu à peu et très vite deux camps se font face.

🦠 Stephen King livre une oeuvre ambitieuse, rude et oppressante qui invite à se questionner sur le bien fondé de la société et ses limites.
Malheureusement, je n'ai pas été complètement convaincue par la deuxième partie du roman.
Au début, nous sommes face à une catastrophe réaliste, dans un récit post-apo efficace ( malgré quelques faiblesses notamment dans les scènes de sexe très caricaturales ).
En deuxième partie, l'auteur fait apparaître Randall Flagg et Mère Abigail. Un envoyé du démon qui s'occupe de regrouper tous les vilains et une sainte qui regroupe tous les gentils.
Le roman se transforme en conflit manichéen entre le bien et le mal avec beaucoup de références à la religion.
Le fantastique aurait pu apporter quelque chose au récit post apo mais j'ai trouvé qu'ici l'auteur ne l'exploite pas à bon escient.
La fin est satisfaisante mais pas exceptionnelle.

En conclusion, le talent de conteur de Stephen King permet au lecteur de traverser ces 1400 pages avec plaisir malgré les faiblesses citées plus haut.
J'en attendais beaucoup ce qui explique certainement ma légère déception.
Commenter  J’apprécie          50
Amitié, amour, lutte du bien contre le mal, critique de la société, rien n'est laissé au hasard dans le Fléau. Les personnages sont attachants, l'histoire intéressante.

Le point négatif ? Trop de longueurs... J'ai aimé le final même si je l'ai trouvé trop court en comparaison avec le reste. Malgré ça j'en retiens une belle morale et de bons moments passés dans cette histoire.
Commenter  J’apprécie          50
Désolé pour le retard à propos de mon avis quant au Tome 2 du Fléau. Mais j'ai du faire des kilomètres pour tenter de pénétrer chez les vilains pas gentils, et comme je marche lentement bah voilà. En plus cette chaleur, je ne vous dis pas.

Nous quittons sans vraiment la quitter la pandémie. Ici, le tome 2 met encore plus l'accent sur les individus, mais surtout sur le fonctionnent d'un groupe. Les prises de pouvoir, les personnalités qui s'affirment, qui doutent et qui prennent ou non leurs places. J'ai beaucoup aimé le comité créé et aussi cette manière dont le mini-groupe se gère. Il y a un petit coté Stratégo qui ne me déplaît pas. Nous les suivons, eux, ainsi que certains personnages autant du bons que du mauvais coté.

Si j'ai aimé certains passages qui permettent d'en savoir plus sur les motivations cachées, j'ai été un peu ralenti par les longueurs placées dans l'histoire au niveau de la croisade de certains des personnages. Je crois d'ailleurs qu'il s'agit des passages qui initialement ne se trouvaient pas dans l'histoire (retiré par l'éditeur), mais que King a ajouté par la suite, lors d'une nouvelle édition. (ce que fait tel personnage pendant que tel autre personnage fait ceci). La psychologie des personnages est approfondie et cela les rend encore plus vivant que dans le premier opus. Parce que l'ombre et la lumière vivent en chacun d'eux et que King joue parfaitement avec l'éclairage de chacun. Résultat, c'est une boule à facettes qui s'offre aux lecteurs.

Ce deuxième volume diffère du premier. Nous sommes à nouveau ici face au bien et au mal. Les bons et les vilains. La qualité et les défauts. Et comme la vie est un cycle perpétuel et que nous sommes, nous les humains, des êtres impénitents, j'ai aimé la clôture du livre. Mention spéciale aux illustrations qui jonchent les deux tomes.
Commenter  J’apprécie          50
Deuxième tome du roman … On replonge avec plaisir dans les aventures des survivants à la grippe A.
Quelques longueurs je trouve dans la mise en place de la vie à Boulder mais une fin épique avec des héros atypiques.
Très bonne lecture.
Commenter  J’apprécie          50
Suite et fin de cette saga.

La zone libre de Boulder continue de s'organiser et tente de recréer un semblant de société grâce à la formation d'un comité spécial chargé de prendre les décisions importantes, parmi lesquelles notamment celle d'envoyer des espions à l'ouest afin de savoir ce qu'il s'y prépare... Car malgré de nombreuses avancées dans l'organisation et le confort de vie, la menace Randall Flagg plane toujours dans les esprits.

J'ai beaucoup aimé cette suite même si j'ai trouvé ce deuxième tome un peu moins haletant que le premier.
Dans celui-ci, tout le monde est enfin réuni, l'histoire tourne davantage autour de la mise en place d'une nouvelle société et comment lutter contre "l'homme noir". La super-grippe est désormais reléguée au second plan.
Il n'en reste pas moins que l'intrigue est bonne ! Je lui ai cependant trouvé quelques longueurs, notamment lorsque ça tournait principalement autour des aspects politico-sociaux (les réunions du comité par exemple) mais c'est très subjectif car ce ne sont pas mes thèmes de prédilection de base.
Les chapitres sont également très (trop ?) longs et peuvent parfois paraître un peu lourds mais les personnages sont toujours attachants et j'avoue être passée par plusieurs émotions en fonction des divers rebondissements, ce qui est bon signe !
Dernier petit bémol : le combat final ! Je m'attendais à totalement autre chose et ici, il m'a paru très expéditif, presque bâclé. J'ai lâché un "ah... Ok" et c'était fini.

Mais malgré ces quelques petits points négatifs, j'ai adoré l'ambiance, les personnages, l'histoire en elle-même qui, au-delà du côté fantastique, pourrait paraître bien réelle ! C'est ce qui rajoute le petit côté frisson à tout ça.

En bref, encore une belle réussite de la part de Stephen King !
J'aime énormément ses oeuvres et la saga du "Fléau", sans être mon roman préféré de l'auteur, figure sans aucun doute dans mon top 5 !
Commenter  J’apprécie          40
Ce deuxième tome est plus centré sur la renaissance d'une société post-apocalyptique, avec deux camps, celui des « gentils » à Boulder, et celui des « méchants » à Las Vegas. Mais ce n'est pas aussi manichéen que cela, même si les deux camps, celui de mère Abigaïl et celui de l'Homme en Noir sont clairement en opposition. A Boulder certaines décisions ne sont pas toujours prises d'une manière très éthique, et à Las Vegas, il y a des formes de solidarité et de fraternité. Les personnages continuent à évoluer au fil des événements, ils ont bien changés depuis le mois de juin et continuent à changer. Ils ne sont pas caricaturaux, ou ne le restent pas jusqu'au bout.
C'est très intéressant sur la renaissance d'une société post-apocalypse, cela montre que ce n'est pas si facile, qu'il faut parfois prendre des décisions difficiles, le camp du mal et le camp du bien ont tous les deux de quoi être fier mais également de quoi avoir honte.
Au final le combat Bien/Mal, quoique fil conducteur central du récit m'a bien moins passionné que le développement de l'épidémie (tome 1) et la manière dont les humains se sont débrouillés, d'abord individuellement, puis en petits groupes, puis en reconstruisant une société.
L'affrontement final prend une forme curieuse, et somme toute très rapide et assez cynique, un peu décevant. le côté limite mystique de mère Abigaïl et de Randall Flagg plus cette fin me plaisent moyennement. A mon avis Stephen King touche là la limite de la création d'une mythologie contemporaine si c'est bien ce qu'il voulait faire. Ce qui fait que ça passe, c'est qu'il est clair que pas mal de personnages sont très sceptiques sur le côté mystique.
Les 3 derniers chapitres sont un peu longuets, une sorte de long épilogue, pour l'essentiel en happy end doux-amer, suivi d'un dernier chapitre de trois pages énigmatique et plutôt inquiétant intitulé « Le cercle se referme ». Finalement c'est un peu amer comme fin.
Pour moi ce n'est pas le meilleur Stephen King, je ne le trouve pas typique de l'auteur non plus, mais c'est un excellent livre quand même.
Commenter  J’apprécie          40
J'ai enfin terminé le Fléau, c'était avec ÇA les deux romans de Stephen King que je voulais lire depuis mon adolescence.
Les deux camps se sont installés, s'organisent et se confrontent. Tous les coups sont permis, l'horreur continue…
J'ai bien aimé ce deuxième tome même si j'ai préféré le premier. Certains passages m'ont paru assez longs.
Malgré cela, j'ai dévoré la fin du livre, si captivante. Vivement les prochains!!!



Commenter  J’apprécie          30
Deuxième tome du livre d'épouvante "Le fléau". du grand Stephen King !.
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (3126) Voir plus



Quiz Voir plus

Le quiz Stephen King !

Quel est le premier livre de King a avoir été publié ?

Shining
Dead Zone
Carrie
Le dôme

10 questions
1720 lecteurs ont répondu
Thème : Stephen KingCréer un quiz sur ce livre

{* *}