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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après avoir lu le premier tome durant le confinement, j'ai eu besoin d'une pause et après 3 mois, j'ai estimé que je pouvais entamer le second tome.

Mes amis les Gentils m'attendaient sagement et ce fut avec grand plaisir que je retrouvai Nick, Stu, Ralph, Frannie, Larry, Glen, Tommy, Joe et Mère Abigaël.

Quant aux Méchants, aux ordres de l'Homme Noir, du Patron, du Promeneur, ils sont à Cibola, ou plutôt à Las Vegas…

Si le premier tome m'avait embarqué et que je n'avais pas vraiment ressenti certaines longueurs (je l'ai lu en version intégrale, sans les coupes de l'éditeur), dans ce second et dernier tome, j'ai eu plus de mal, je n'avançais plus aussi vite, comme si je devais faire la route à pied.

Rome ne s'est pas faite en un jour, je le sais, il faut du temps pour repartir après l'extermination de 90% de la population, mais le périple de la Poubelle était long et monotone. Ce fut le passage le plus chiant, avec les comptes-rendus du comité de Boulder.

Autant ou certains passages sont longs et laborieux, autant le final a été expédié d'un coup de cuillère à pot après un périple, à pied, de plus de 1.200km et de 1.500 pages.

D'accord, je râle lorsque les auteurs font traîner les affrontements finaux pour faire des pages et qu'à la fin, on tourne en rond, mais ici, je m'attendais à un affrontement Bien-Mal d'une manière différente.

Durant des centaines et des centaines de pages, le King nous parle de deux personnages étranges dont les gens rêvent : Mère Abigaël ou l'Homme Noir, représentant le Bien et le Mal et tadaaa boum, en quelques paragraphes, c'est expédié, rayé de la carte.

Je me suis sentie grugée, surtout qu'ensuite, le King prend 90 pages pour un voyage de retour qui dure, qui dure… Ça fait un sacré déséquilibre.

Un affrontement plus travaillé et un retour plus rapide aurait été plus intelligent, même s'il y a de l'ironie et du cynisme dans la manière qu'à le King de résoudre le problème de l'Homme Noir. L'arroseur arrosé par son propre tuyau.

Malgré tout, je suis contente d'avoir ENFIN lu le Fléau car il y a une chose que je ne peux pas reprocher au King, c'est d'avoir fait preuve de manichéisme.

Certes, les Méchants ne sont pas sympas et on aimerait boire un verre avec les Gentils, mais il y a une évolution dans ses personnages car tous ont évolués, appris quelque chose, changé de caractère et même Tommy, à qui il manquait une case, a changé. Dans le camp de l'Homme Noir aussi, des consciences s'éveillent.

À Boulder, en Zone Libre, on essaie de changer, de ne pas reproduire les mêmes erreurs qu'avant, mais chassez le Naturel, il revient au galop… L'Homme a du mal à perdre ses mauvaises habitudes et ses peurs primales des Autres.

Une fois de plus, le King nous propose un livre dérangeant à bien des égards. La dictature chez l'Homme Noir semble plus simple que la tentative d'ébauche de démocratie en Zone Libre car quand un seul prend des décisions et donne des ordres, c'est plus rapide que de demander l'avis de tout le monde…

Mais l'enfer est pavé de bonnes intentions et la démocratie de la Zone Libre est peut-être un mirage puisque le comité reprend les personnages principaux du premier tome.

Quand on réfléchit bien (et le King nous donne de quoi réfléchir), il y a du bon et du mauvais dans les deux camps et si la dictature est à proscrire, la démocratie a du plomb dans l'aile quand elle décide d'en envoyer certains au front…

Le Fléau, ce n'est pas qu'un simple roman fantastique pré et post-apo, c'est aussi une tentative de reconstruction, la méfiance des autres, mais aussi du besoin des Hommes de se regrouper puis de se séparer lorsque le groupe devient trop important et qu'on commence à se marcher sur les pieds.

En un mot, le Fléau, c'est à lire !

Après une telle lecture, je m'en vais lire un Astérix, ça me fera du bien au moral…

PS : Stephen King, aurait-il par hasard une dent sur les belettes ? Parce que dans son roman, il cite mon animal totem au moins 36.000 fois et jamais pour leur jeter des fleurs…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Visionnaire Stephen King ? A-t-il une boule de cristal quelque part dans sa maison du Maine ? Tabitha lui tire-t-elle les cartes ? Aucune idée, mais le Fléau du maître de l'épouvante ressemble quand même étrangement au Covid, sauf que ce dernier est encore moins mortel que la super-grippe de King.
A partir d'un scénario plus proche de Robin Cook (fuite dans un labo militaire, un vilain virus manipulé pour devenir une arme mortelle et impossible à guérir) King nous entraîne dans une histoire dense, complexe et riche en rebondissements.
Ce qui est particulièrement intéressant dans le Fléau, c'est que Aucun personnage, à l'exception peut-être de Randall Flagg, n'est tout à fait bon ou mauvais : ce sont juste des gens comme vous et moi qui tentent de gérer au mieux la situation dans le monde nouveau qui se présente à eux.
Quelques longueurs sont à déplorer au fil du récit, mais étant la longueur de l'histoire (près de 800 pages par tomes), c'est presque normal.
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Un cauchemar sur terre qui m'avait vraiment happé et subjugué lors de ma lecture adolescente.
Très long mais très prenant
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Une deuxième partie longue à démarrer mais qui part la suite va être très prenante ! Il est bien évidemment indispensable de lire la première partie avant d'entamer celle-ci puisque c'est un seul et même roman mais divisé en deux.

Malgré un taux de contamination de 99,4%, émergent de ce monde d'apocalypse, une poignée de survivants. Ils ne se connaissent pas, mais pourtant, tous rêvent de Mère Abigaël, une femme noire de 108 ans qui pourrait bien être leurs salut. Mais ils savent que sur cette terre dévastée rôde également l'Homme sans visage aux étranges pouvoirs, Randall Flagg. L'incarnation du mal, destinée à régner sur ce nouveau monde. En cette fin des Temps, le dernier combat entre le Bien et le Mal peut commencer !

Je vous conseille fortement de ne pas laisser passer trop de temps entre les deux parties parce qu'il y a beaucoup de personnages et l'on peut vite être perdu ! La première moitié a été plus que chaotique pour moi. Il ne ce passait pas grand chose, j'étais perdu dans les noms des personnages et j'ai ressenti beaucoup de longueurs. En voyant le nombre de pages, l'écriture qui était très petite et cet ennui qui pointait le bout de son nez, j'ai bien failli laisser tomber plusieurs fois...

Mais j'ai persisté et qu'est-ce que j'ai bien fait ! Petit à petit je me suis souvenue de l'histoire personnelle de chacun et me suis finalement beaucoup attachée à certains d'entre-eux. L'intrigue devient prenante, les rebondissements s'enchaînent et je n'avais qu'une envie, connaître la suite et fin de cette histoire. Un enchaînement de sentiments tel que la tristesse, la colère, l'impatience et la joie m'ont traversé durant les 300 dernières pages et ont énormément relevé le niveau de ce livre.

Une histoire qui aurait pu être bien plus agréable si l'on avait divisé ce livre par deux mais qui malgré ces nombreux moments difficiles, me marquera un bon moment et dans le bon sens du terme !
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Avant de commencer cette chronique je tenais à vous exprimer mon désespoir … Cette saga est en vérité une trilogie … Je m'en suis doutée là où une centaine de pages avant la fin, j'ai réalisé que le dénouement ne pouvait avoir lieu dans ces cent dernières pages … Donc je vais devoir attendre de recevoir le tome 3 pour pouvoir terminer cette fantastique trilogie !

On poursuit cette histoire de survivant. le virus a disséminé la plupart de la population et les seuls survivants vont se répartir en deux clans : les gentils et les méchants !
Les bons sont à la poursuite de la femme qui les appelle dans leur rêve ! Et les méchants sont à la poursuite de l'homme noir. Celui qui fait frémir tout le monde. Celui qui porte plusieurs noms : Satan, l'homme de la nuit et du désespoir, le maître…

Dans ce deuxième tome, on sent que l'on est en transition. Et comme dans tous ces tomes, je les trouve toujours un peu inférieurs en intensité. On se retrouve dans un moment où la première action est finie et on commence à apercevoir les prémices de la nouvelle action : le combat final !
On aime son style toujours aussi impeccable, mais j'ai ressenti des longueurs dans ma lecture. Après comme je vous l'exprimez un peu plus haut, cela m'arrive souvent dans le tome 2 d'une trilogie.

Chacun crée son armée. le combat va être violent, sanglant même. On connait Stephen King, on le sait déjà, il n'y aura pas ou peu de survivant … Mais on commence à envisager que le mal viendra peut être de l'intérieur de l'armée principale. Chacun veut sortir son aiguille du jeu et on se dit que parfois les cartes ont été mal mélangées. Les survivants ne sont peut être pas dans le bon camp. Seul l'avenir nous le dira !

Je suis tout de même impatiente de lire le Tome 3 pour connaître le dénouement final, j'espère qu'il sera à la hauteur de mes attentes … Et plus j'attends la réception de ce roman, plus mes attentes seront hautes !
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
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Me voici enfin arrivé au bout de cette fresque incroyable sur l'humanité !!

Un King qui m'a transporté dans un univers post apocalyptique très dense.
Un panel de personnages très nombreux. Ont peut très vite se perdre mais quel richesse dans le dialogue.

Alors, oui il y'a bien évidemment des longueurs, mais des passages vraiment épique. La monté en puissance du virus et la paranoïa qui s'installe, sont des chapitres complétement fou et tellement réaliste. J'en avais la chair de poule.

Le point fort de ce livre, reste pour ma part, le personnage par excellence, l'homme en noir ou Randal Flagg. Un charisme incroyable. La plupart de ces apparitions c'est vraiment un délice. Il explose tout au passage. Il est fou, maléfique, diabolique, tout ce que vous voulez. Mais quel kif !!

Pour être honnête avec vous, j'étais parti sur un coup de coeur malgré les longueurs mais je vous avoue que la fin m'a quelque peu déçu. Trop vite baclée à mon goût.

Hormis cette fin, le livre reste très bon. A ce jour, c'est un classique culte que tout fan de Stephen King ou de la littérature en règle général, doit être lu.
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C'est terriblement long, voir éprouvant à certains endroits. Pourtant la magie King opère. L'histoire sans être exceptionnelle, fourmille de milliers de récits franchement intéressants, l'intrigue est subtile et ses ramifications étonnantes... Cette épopée post-apocalyptique qui mêle science, SF et ésotérisme, est une petite pépite qu'il est préférable d'appréhender en l'entrecoupant d'autres lectures afin d'éviter l'overdose... (Critique des trois tomes)
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Je continue ma lecture à thème avec le fléau, tome 2. Les survivants s'organisent en une communauté plutôt importante, j'ai enfin fini par m'attacher à des personnages précis dans cette multitude de têtes. Ce qui est à double tranchant, puisque dans une histoire post-apocalyptique, quand on s'attache à quelqu'un, on est jamais sûr de le suivre très longtemps…

J'ai beaucoup aimé ce tome, surtout les parties qu'on passe avec "les gentils". Les parties avec "les méchants" sont moins palpitantes. Et évidemment, les méchants sont vraiment pas des personnages avec qui on aime passer du temps. Bon, c'est très noir ou blanc, Dieu ou Satan… mais bon. Ca passe le temps très agréablement.

J'entame le tome 3, très court par rapport aux autres, pour enfin avoir la conclusion à cette épopée de 1200 pages.
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Dans ce 2e tome, nous retrouvons nos personnages là où nous les avions laissés. le début de l'histoire va se concentrer sur la vie qui commence à se développer à Boulder, comment va s'orchestrer le quotidien des individus qui y vivent, l'organisation politique qui émerge, les comptes rendus des différentes instances de la ville.

D'un côté c'est assez intéressant, mais les réunions donnent naissance a d'autres conférences qui elles-mêmes permettent de programmer de nouveaux comités qui… Vous avez compris. C'était un peu trop long à mon goût.
Ensuite vient le pèlerinage, une traversée du désert, à pied pendant des 100ene de kilomètres. Ce passage permet de développer les liens entre certains personnages ce qui en fait l'une des parties les plus stimulantes de ce tome.

Cependant, après des heures de lecture d'une excursion lente et difficile de cet espace aride, le combat final, celui sur lequel repose la survie du groupe et de tous les « gentils » semble expédié, mené en quelques chapitres et n'apportant que très peu d'éléments de réponse quant à la nature de certains événements. Ce dernier point je peux le comprendre, l'auteur souhaite laisser planer une aura de mystère, très bien. Mais j'aurai aimé un peu plus d'action. Car autant ça ne manquait pas de rebondissement dans le 1er volet autant là je me suis retrouvé sur ma faim à plusieurs reprises.
Je pense que s'il fallait se baser uniquement sur ce tome j'aurais du mal à recommander la lecture pour les raisons énoncées ci-dessus.

Cependant, le premier volume aide beaucoup a s'imprégner dans l'ambiance de cet monde post-apo et a s'attacher aux divers personnages ce qui fait que l'on désire vraiment savoir ce qu'il advient de ce peuple.

La lecture du second volume est donc plus compliquée que celle du 1er à cause de son rythme très différent, mais reste une bonne lecture pour qui veut se plonger entièrement dans un univers post-apo.
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Tome 2 de cette excellente saga qu'est le fléau, on bascule ici dans le surnaturel. le genre était déjà un peu introduit vers la fin du tome 1, passant du mode "survie" pur à la mise en place d'éléments "occultes". Ici on est pleinement dedans, et Stephen King nous entraine dans une lutte entre le bien et le mal. L'humanité, tiraillée entre le petit ange à son épaule droite, et le petit diable à son épaule gauche, survivra-t-elle ou signera-t-elle la fin pure et simple du monde tel que nous l'avons connu ? Au-delà de cet aspect surnaturel, King dépeint un processus extrêmement intéressant, qui est celui de la (re-)création d'une société. Réinstauration de règles, d'institutions politiques et judiciaires, dérives possibles, vraiment il y a là une réflexion qui nous questionne sur nos sociétés très cadrées, très structurées. J'avais peur de ne pas accrocher au côté surnaturel, étant assez difficile sur ce sujet, j'ai été agréablement surprise et j'ai beaucoup aimé. J'ai lu ça et là que certains lecteurs se sont ennuyés, ont trouvé des longueurs, de mon côté je ne me suis pas ennuyée une seconde, et je serai bien restée encore un peu aux côtés de Stu Redman, de Tom Cullen, du prof, de Nick et de Frances.
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