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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dans cet opus, l'épidémie est terminée.
Tous les personnages font les mêmes rêves.
Un rêve effrayant : l'homme noir et un rêve réconfortant : Mère Abbigaëlle.
Par ses rêves, l'auteur amène tous les protagonistes à se retrouver à Las Vegas pour certains et à Boulder pour d'autres.

Les parties se mettent en place pour arriver au grand choc…

Bien sûr, les voyages ne se font pas sans complications mais ça, je vous les laissera découvrir par la lecture.

Par contre, dans ce livre, Stephen King développe des raisonnements sur des éléments essentiels qui influencent la Société.

Ainsi, il donne un éclairage sur l'impact de la religion et l'influence d'une personne sur un groupe au travers du personnage de Mère Abbigaëlle, son mysticisme et l'empathie et l'engouement qu'elle dégage.

Ou encore, l'évolution, le fonctionnement et l'organisation d'une Société dont le mécanisme est bien démonté par le personnage, Professeur de Sociologie, de Glen Bateman.

A noter, quelques petits coups de griffes de l'auteur à quelques Présidents et au Parti Démocrate qui ont dû le décevoir 🤭

Pour tous ces sujets, ce fut une lecture très enrichissante. Et bien sûr, je me suis encore laissé entrainé dans ce Road-Movie où se mélangent fantastique, tendresse et parfois horreur.
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J'ai adoré cette relecture !

Les personnages sont tellement bien travaillés qu'on a l'impression de les connaître, les décors sont si bien détaillés qu'on a l'impression d'y être, l'ambiance est prenante, bref, du grand King !

Cette épopée illustre parfaitement les mots de Philippe Pollet-Villard :" Dans un voyage ce n'est pas la destination qui compte mais toujours le chemin parcouru, et les détours surtout."

Et en plus de tout ça, ce que j'aime beaucoup, c'est, comme dans Salem, d'avoir retrouvé un personnage important de la saga de la Tour Sombre !

Cette fois-ci, je ne dirai pas le nom, pour ne spoïler personne, la surprise étant tellement géniale !

Quand j'avais lu le Fléau, il y a 30 ans, je n'avais pas lu la saga de la Tour Sombre. Là, je me rends compte à quel point je fais bien de tout relire/lire Stephen Kingaprès avoir lu la Tour Sombre, je vois d'ailleurs à quel point c'est un élément central et important de ses oeuvres. Épatant !

De plus, cerises sur le gâteau, un magnifique clin d'oeil envers Jim Morrison, et, j'ai lu récemment du H. G. Wells, que j'ai adoré, et il y est fait référence à plusieurs reprises, génal! Pour Edgar Allan Poe (que j'ai également lu récemment), dont beaucoup savent que Stephen King est fan, il y a aussi un joli passage !

Et maintenant, c'est parti pour la 3e partie, la finaaaaaale...... !!

Bonne lecture à vous !
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Dans ce second Tome du Fléau nous allons de nouveau à la rencontre des "troupes" qui se réunissent autour de Mère Abigaïl à Boulder, Colorado, ou autour de Randall Flagg dans l'Oasis apocalyptique qu'est devenue Las Vegas. Les deux villes grandissent de manière bien différentes. Si au Navada ça file droit, et les trains arrivent à l'heure, car tout écart est sanctionné de tortures abjectes, dans le Colorado on essaye tant bien que mal de rebâtir une société nouvelle toujours basée sur un principe démocratique. La dictature qui grandit dans la ville du Vice semble croître de manière plus homogène et plus efficace que l'ébauche de civilisation qui pourrait émerger à l'Est, au-delà des montagnes. Les survivants de la Super Grippe semblent irrésistiblement attirés par l'un et l'autre des deux camps. le marcheur quasi omnipotent à face démoniaque et la vieille femme à l'énergie si douce savent que la confrontation aura lieu d'ici quelques mois. Cela semble irrévocable, irrémédiable, comme une perpétuelle bataille du camp du Bien contre celui du Mal. du côté de Las Vegas une discipline de fer basée sur la Peur semble donner aux troupes de R.F. un avantage technologique et humain non négligeable. Dans les montagnes du Colorado tout semble plus compliqué. le comité de départ (Nick, Glen, Stu, Larry, Fran, et les autres) qui donne le cap arrive tant bien que mal à obtenir des résultats corrects cependant, jusqu'au jour où Mère Abigaïl disparaît.
La Poubelle ramène des armes toujours plus sophistiquées à Las Vegas où les crucifixions de traîtres se sont multipliées pour l'exemple...
Nadine et Harold semblent avoir de plus en plus de mal à résister aux appels du Démon...
Fran est enceinte, mais la peur grandit en son sein quant à l'éventuelle survie de son bébé face au virus toujours présent...
Kojak a retrouvé Bateman : le chien fidèle a traversé bien des épreuves et semble rêver lui-aussi...
Dayna, Farris et Cullen, pourraient aller infiltrer le camp du Marcheur...
Les événements s'enchaînent, à un rythme tranquille, implacable, hypnotique, où les énergies opposées semblent prêtes à provoquer un déferlement de violence inédit.
Bien chanceux sera celui ou celle en capacité de dire qui saura triompher !

Et bien ! Quelle aventure, amis lecteurs ! Ce second tome du Fléau vient ponctuer de manière absolument magistrale une aventure chorale fascinante. Les destinées de tous les protagonistes sont captivantes. Ici encore chaque détail compte. On n'arrive pas à lâcher ces aventures bien plus profondes que le contexte post-apocalyptique de départ aurait pu laisser supposer. Car, en effet, le Fléau éclate le cadre habituel du roman purement survivaliste afin d'aborder plus ou moins directement des thèmes philosophiques, spirituels, sociologiques, majeurs ! En vrac :
- la banalité du Mal
- les lois karmiques
- la République de Platon (ou de Diogène d'ailleurs !)
- le mysticisme religieux
- la symbolique, et les vertus, du pèlerinage
- les limites délicates du système démocratique
- l'interaction permanente du Yin et du Yang (des énergies créatrices et destructrices)
- l'impermanence des choses
- la cohabitation du monde matériel avec le monde invisible
- la force de l'intuition
- la réémergence de la vie sauvage
- les avantages et les limites de la société consumériste
- les aptitudes de l'humanité à s'auto-détruire
- l'influence des traumas de l'enfance sur la vie adulte
- la place du handicap dans les sociétés humaines
- et tant d'autres choses encore !
Je dois avouer que si j'appréciais déjà l'écriture de Stephen King (Cujo, Running Man, Marche ou Crève, Simetierre, Carrie, Shining, etc), le Fléau m'a poussé à m'interroger plus profondément sur les capacités de son auteur. Au-delà du talent de narrateur, de l'alternance quasi parfaite entre moments d'action et pauses plus analytiques, des portraits de personnages fascinants, du soucis du détail permanent, il y a cette intuition de fou qui a poussé un homme, dès la fin des années 70, à écrire un roman de près de 1700 pages sur les conséquences considérables/imprévisibles dues à un virus développé en laboratoire, d'une grippe modifiée dont certains mécanismes ressemblent étrangement à ceux du virus du SIDA, qui en s'échappant dudit laboratoire va provoquer une pandémie mondiale. La facilité avec laquelle King donne vie à ses personnages, les rend cohérents, parle de leurs blessures les plus profondes, de leurs secrets les mieux enfouis, est encore une fois à l'oeuvre elle-aussi. Et il y a cette fascination pour l'irrationnel, pour le mystique et le transcendant, qui nourrit le roman d'une force sans équivalent. Sans même parler des bases sociologiques évoquées à plusieurs reprises, ou des références multiples à la pop culture américaine.

Un véritable chef-d'oeuvre qui m'a marqué très profondément !

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Le tome 2 du Fléau... on pourrait dire qu'avec Stephen King, plus c'est long, plus c'est bon, mais... des fois, c'est vraiment long.
Cependant, une telle plume ne peut que nous rattraper au moment où on se dit que "sauter" quelques passages ne peut pas nuire au récit.
Et vu qu'on le sait, eh bien on continue notre lecture quand même et l'ambiance est là, comme d'habitude avec cet écrivain, l'angoisse nous étreint, les rebondissements... nous font sursauter, si je vous assure. Comme je le disais en parlant du premier tome, la crise sanitaire actuelle n'aide pas vraiment à être optimistes, mais ce n'est qu'un roman, n'est-ce pas ?
Livre magistral et incontournable.
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Dans ce deuxième tome, l'épidémie est terminée. La vie reprend tranquillement son cours. Les ‘'restants'' partagent un rêve : celui de l'homme noir. Ce rêve les mènera vers une même destination : Las Vegas. Mais les différents voyages des protagonistes ne se feront pas sans heurts. La route est longue, difficile, parsemée d'embuches. Ce récit sert également de prétexte pour narrer l'organisation post-épidémie, sur l'influence des hommes sur d'autres, sur la foi en quelque chose de plus que nous. Bref, un tome lent, encore, mais qui se savoure. Nous nous délectons de l'écriture, des personnages… Une excellente lecture.
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Suite et fin de l'aventure palpitante commencée avec le premier volume, "Le Fléau" aura été une aventure enivrante.

La super-grippe a sévi et laissé dans son sillage des survivants qui se divisent en deux camps: les uns s'installant à l'Est, les autres à l'Ouest; ceux attirés dans leurs rêves par Mère Abigaël et ceux par Randall Flagg; un groupe représentant le Bien, l'autre le Mal... de chaque côté, une société se reforme, mais de manière différente: quand, à l'Ouest, le terreur règne autant que l'ordre, à l'Est, une politique s'installe de façon maladroite. La peur d'un affrontement mortel entre chaque partie s'infiltre dans le coeur de chacun, et l'attente commence.

L'évolution de l'intrigue est vraiment intéressante. La première partie du roman, publié dans un premier volume, se concentrait principalement sur la propagation d'une pandémie mortelle et les réactions en chaîne qui s'ensuivaient. Ici, l'on observe les personnages se prendre en main, la formation d'une nouvelle société dans un monde désolé, et une part de surnaturel et de religion qui prend plus de place que précédemment.
La possibilité de suivre les faits qui se déroulent des deux côtés des Etats-Unis, dans les camps opposés, est fascinante: les valeurs ne sont pas les mêmes, les motivations non plus, la ligne directrice fondamentalement différente apporte son lot de suspens, de questionnements et de raisonnements; mais de chaque côté se posent des avantages et des inconvénients, il n'y a jamais rien à jeter en bloc, ou à accepter en bloc, c'est réaliste et cela fait réfléchir. Observer la fondation d'un nouveau système, basé notamment sur l'ancienne Constitution américaine, m'a parfois donné l'impression de regarder des enfants jouant à imiter des grandes personnes, ne sachant pas trop ce qu'ils font mais continuant sans avoir conscience de la portée de leurs actes. Et cette sensation ne fut pas déplaisante, j'ai aimé comme l'auteur racontait son histoire.
Les objectifs que se fixent ensuite les héros et héroïnes, les missions à accomplir et les doutes qu'ils ressentent, tout cela m'a captivée; Stephen King, en nous offrant des points de vue différents, impose au rythme de l'intrigue une attente angoissante.

Finalement, cette épopée, empreinte d'une certaine réflexion politique autant qu'humaine, aura été prenante, préoccupante, et même émouvante. J'en garderai un excellent souvenir.
Lien : http://letoucherdespages.blo..
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Roman post-apocalyptique, le Fléau nous embarque dans une aventure humaine au cours de laquelle on traverse les Etats-Unis.
Un virus échappé d'un labo militaire a décimé la population et les survivants se regroupent en deux camps. Les gens rassemblés autour de Mère Abigaël à Boulder s'organisent en communauté, créant un conseil, convoquant des assemblées. A Las Vegas, l'homme noir, le mal incarné a rassemblé des troupes, lui aussi. Des troupes sur lesquelles il règne grâce à la terreur qu'il inspire. L'homme noir se prépare à anéantir "les autres". Comme dans Désolation, il s'agit d'un combat Bien contre Mal dans lequel il est beaucoup question de Dieu.
J'ai beaucoup aimé le côté road-trip et les personnages sont très attachants. J'ai souvent regretté de devoir m'arracher à ma lecture pour d'autres activités.
Je conseillerais ce roman à ceux qui veulent découvrir Stephen King, mais light en surnaturel gore. Il existe une version "courte" (amputée de 400 pages, ce qui en laisse quand même un millier) pour ceux que la longueur rebute. Perso, je ne regrette absolument pas d'avoir choisi la version longue :-)
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J'ai relu pour la 3ème fois le Fléau de Stephen King dans la cadre des lectures communes du groupe Facebook #unkingparmoisensemble des mois de janvier et février. Même si dans ses diverses versions poches, ce roman a été découpé en 3 ou 2 tomes, il s'agit à l'origine d'un seul et même roman qu'il convient donc d'aborder dans sa globalité. C'est donc une belle briquasse de 1.500 pages. Il convient également de resituer cet ouvrage dans son contexte original : il a été écrit en 1989 et c'est donc un des tout premiers post-apo construit sur le schéma du virus qui décime la majeur partie de l'humanité (sans zombie, je le précise). Car si l'on ne prend pas en compte cela, on peut facilement se dire que c'est du déjà vu et revu, alors que finalement Stephen King était plutôt précurseur dans ce thème.

Dans ce récit, un virus équivalent à la grippe (tiens ! ça nous rappelle quelque chose !) mais avec un taux de mortalité de plus de 90% va se répandre sur toute la planète. de très rares personnes immunisées vont survivre et chercher à se regrouper, guidés des rêves et des cauchemars communs.

Je n'ai pas encore lu tous les romans de Stephen King, loin s'en faut, mais le Fléau demeure jusqu'à présent mon number one. Il y a dedans tout ce que j'aime, tout ce qui constitue la signature du Maître : un large panel de personnages que l'auteur prend le temps de nous présenter, certains très manichéens mais d'autres plus nuancés (et ce sont les plus intéressants je trouve), une histoire qui prend son temps pour s'installer (d'aucuns appelleront cela des longueurs mais j'aime ces longueurs), un "méchant" charismatique que l'on aime détester mais à qui finalement on s'attache également et une fin à la Stephen King, qui ne plaira pas forcément mais que je kiffe à chaque lecture.

Après, je peux comprendre aussi les avis plus mitigés car il y a notamment une forte présence de la religion et certains personnages peuvent être vraiment caricaturaux à la limite de l'agaçant. Mais toute la partie sur l'expansion du virus est, je trouve, particulièrement bien exploitée et fait forcément écho en nous en cette période de pandémie. Il me tarde maintenant de commencer la saga de la Tour Sombre (relecture en ce qui me concerne pour les 3 premiers tomes) puisqu'on devrait y retrouver Randall Flagg, le charismatique Homme Noir.
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Ce deuxième tome au 484 pages toutes aussi accrocheuses que celles qui les ont précédés, jouent sur une autre histoire. Enfin, quand je dis une autre histoire, je veux dire que nous ne sommes plus sur l'errance des protagonistes. Non, une civilisation se fait, on tente de mettre en place une nouvelle communauté, avec des lois, des règles, une sécurité, et de l'électricité. Chez Randall Flagg, on est sur un autre niveau. L'électricité ? c'est déjà fait. Alors que devons-nous faire ? Nous armer et préparer à attaquer.
J'adore cette différence entre ces deux mondes, où l'un commence seulement à se reconstruire tendis que l'autre pense déjà à conquérir. J'ai cette impression que l'auteur veut montrer toute la vérité concernant l'homme : il ne retient jamais la leçon.
C'est d'ailleurs dans ce contexte que l'on y découvre l'espoir, le renouveau mais aussi la trahison, la vengeance et la mort inutile qui mène nos héros à vouloir faire cesser la menace qui plane au dessus de tous.
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Début assez laborieux où il ne se passe pas grand chose. On se laisse ensuite entraîner dans la vie de ces survivants avec toujours la menace de l'homme noir, un peu bizarre. Ce personnage est inabouti et on pouvait se passer de son côté "demon". Ça se laisse lire mais ce n'est pas le meilleur de King.
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