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EAN : 9782266145213
296 pages
Pocket (01/02/1998)
3.72/5   935 notes
Résumé :
L'ombre de Flagg plane depuis quatre siècles sur le royaume de Delain... Le jour où la silhouette du sinistre magicien se glisse derrière le trône du roi Roland, c'est en vue d'accomplir son noir dessein : assurer le triomphe du mal.

La machination se met en marche, vénéneuse comme le poison. Mais c'est compter sans une antique maison de poupée, quelques milliers de serviettes de table, les yeux d'un vieux dragon empaillé et, bien sûr, le courage de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (147) Voir plus Ajouter une critique
3,72

sur 935 notes
C'est un livre que je n'aurais pas acheté mais qu'on m'a prêté.
Donc, va pour ce conte que Stephen King a écrit pour sa fille qui ne s'intéressait pas à ses livres.
J'ai lu les cent premières pages plus par curiosité que par réel intérêt.
Et puis, j'ai commencé à vraiment aimer Peter, le futur roi de Delain, à détester cet abominable Flagg, manipulateur et inquiétant.
Je me suis sentie pleine de pitié pour le pauvre Thomas malgré son peu de volonté.
Bref, je suis complètement rentrée dedans grâce à l'incontestable talent de Stephen King, et je dois avouer que j'ai passé un très agréable moment dans ce royaume parfois angoissant.
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Auteur prolifique, Stephen King se transforme le temps d'un roman en un conteur qui nous invite à écouter une balade composée par un ménestrel. Originellement conçue comme une histoire destinée à être racontée à sa fille, voilà que Les yeux du dragon permettent de partager cette expérience à un public bien plus large. Et le challenge ABC Critiques (lettre K) est occasion d'entamer cette lecture.

Il faut reconnaître que le style mi-écrit, mi-conté fait mouche et contribue à créer une ambiance chaleureuse. L'on s'imagine assez facilement écouter cette histoire autour d'un bon feu (oui car l'intrigue se déroule essentiellement au cours de la saison hivernale) avec un bonne chope à portée de main. le style narratif interpelle très fréquemment le lecteur, l'invitant à imaginer des parcelles de l'intrigue. le procédé est ingénieux et permettra aux adultes de lire ce texte à des enfants. A condition d'avoir lu le roman en entier et d'avoir opéré une ou deux coupures. Quelques références à la sexualité, placées en début d'ouvrage peinent à trouver leur place ici.

Le scénario de l'histoire est par contre assez simpliste. Il est très prévisible et ne laisse aucune place à la surprise… d'autant moins que le narrateur nous gratifie d'une omniscience qui peut agacer tout aussi bien qu'elle peut donner envie de lire la suite. du début à la fin, le récit suit une ligne et ne s'en éloigne guère… dommage ! C'est assez décevant de ne pouvoir compter sur des histoires secondaires, par exemple en levant le voile sur le passé des personnages.

Malgré un titre racoleur, les dragons et la magie ne tiennent ici qu'une place secondaire. Leur présence est au mieux une commodité. le royaume de Delain parait désespérément classique ; le genre de contrée moyenâgeuse typique avec un nécromant faisant office de grand méchant. Les autres personnages présentent cette même platitude banale. Il n'y a rien d'innovant ici : tout ceci a déjà été vu et lu.

Certaines incohérences font également leur apparition ici ou là. La plus important concerne l'épisode emblématique du dénouement. Dès le premier tiers de l'ouvrage nous savons que nous allons y avoir droit… l'ennui c'est que l'épisode est bien peu crédible. Curieusement, le rythme gagne progressivement en intensité au cours de la dernière centaine de pages, alors même que son intérêt suit une pente décroissante.

A de très nombreuses reprises, le narrateur nous assène un certain nombre de vérités, sous la forme de petites morales. Celles-ci s'adressent directement aux enfants. En lui-même, le conte a d'ailleurs été composé comme une sorte d'hommage à la fidélité, à la bonté et surtout à l'amitié.

En somme, Les yeux du dragon doit être lu avec les yeux d'un enfant ou lu pour eux. L'éditeur Albin Michel propose par ailleurs un tirage avec de nombreux dessins de grande qualité, accompagné d'enluminures sympathiques. Les adeptes de fantasy vont rester sur leur faim.
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"Les yeux du dragon" fut le deuxième livre de Stephen King que j'ai lu ! J'étais à la bibliothèque au rayon ados, et je suis tombée sur ce livre de King, alors je me suis dit "why not !", surtout qu'il n'était pas au rayon adultes, donc je me suis faite la réflexion que ce ne devait pas être une histoire très difficile à comprendre...

Et effectivement, ce roman de Stephen King n'a rien de compliqué à comprendre et l'histoire n'est en rien "choquante". Nous ne suivons ici pas une histoire d'horreur, mais nous sommes plongé dans un univers de fantasy rappelant les contes : château, roi, princes, peuple... et un meurtre.

Le récit nous plonge au coeur du royaume de Delain, où nous suivons tout d'abord le roi Roland, jusqu'à qu'il se fasse assassiner. Son fils ainé, Peter, pourtant très apprécié du peuple, se fait juger coupable et est emprisonné à vie, alors que son frère Thomas monte sur le trône malgré son jeune âge. le magicien, Flagg, redoutable personnage que les gens craignent, manipule le jeune roi et gagne de plus en plus de pouvoirs. Mais du haut de sa tour, Peter arrivera t-il à monter un plan pour se libérer ?
(mon résumé est fait à la va-vite, soyez indulgents s'il vous plait ^^')

Le titre est je trouve bien choisi car c'est quelque part un détail clé du récit. Mais ne vous attendez pas à une histoire de dragons, de capes et d'épées, car il n'en est rien, comme j'ai pu l'imaginer en commençant ma lecture !...

Au fur et à mesure de l'histoire, j'ai fini par avoir de l'attachement pour certains personnages, comme j'ai pu ressentir de la haine pour Flagg. J'ai assez vite apprécié Peter, qui n'est pas hautain envers Thomas (je parle du début du livre surtout), malgré toutes ses qualités et le fait qu'il soit aimé de tout le monde (oui oui, je parle bien du début).
J'ai assez facilement plongé dans l'univers, mais malgré tout, je n'ai pas adoré. Il y a bien moins d'actions que ce que je m'étais imaginé ! J'ai passé un moment sympa, mais ce livre ne restera pas dans mes mémoires je pense, hélas.
Je note quand même que cette découverte n'était pas mauvaise. J'ai bien aimé les chapitres courts, qui donnent un aspect dynamique et un côté qui donne envie de savoir la suite puisqu'on se dit "Le chapitre suivant ne fait que deux pages ! Autant le lire !" et ainsi de suite, jusqu'à qu'on ait lu cinquante pages de plus alors qu'on devait s'arrêter il y a une demi-heure. J'aime vraiment beaucoup les romans aux chapitres courts !

M'enfin voilà, je pars à présent sur une lecture complètement différente, et en espérant aimer davantage le prochain Stephen King que je lirai !!
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L'histoire se déroule dans le royaume de Delain, où le roi Roland le Bon règne dans une atmosphère assez paisible, malgré l'étrangeté de son conseiller, Flagg. Malheureusement, il va se faire assassiner, et Peter, l'héritier du trône, vaillant et bon, est accusé à tort de l'empoisonnement de son père, et la couronne revient à son frère Thomas, qui est manipulé en tout temps par le redoutable Flagg... Peter a un moyen de sauver le royaume de l'esprit maléfique de Flagg, mais ses chances de réussite sont minces.


Ce roman est un conte de fées de 480 pages rédigé de manière féérique et propre aux histoires de ce genre, le style d'écriture y est donc simple, mais le narrateur de l'histoire s'adresse souvent au lecteur, et l'atmosphère médiévale qui y règne conforte l'impression d'évoluer à ciel ouvert dans un mystérieux et agréable conte. Les tournures de phrases employées y correspondent vraisemblablement, bien que l'on sente que l'auteur y a ajouté sa petite touche personnelle.

" L'un des grands avantages des contes, c'est que le temps passe très vite quand il n'est marqué par aucun évènement notable. La vie, elle n'est jamais comme ça, et c'est probablement une bonne chose."

Le royaume de Delain et son environnement extérieur est assez vague, le narrateur n'y faisant que de rares allusions -une caractéristique une fois de plus propre aux contes.

L'un des points forts de cet ouvrage est la psycologie qui est maîtrisée à merveille, notamment par une exploitation de leur passé qui va en fait expliquer maints aspects de leur personnalité dans l'avenir, pour ensuite entraîner des actions déterminantes pour la suite de l'histoire ; et c'est ainsi qu'on voit la minutie avec laquelle Stephen King a élaboré son intrigue.

Le narrateur s'imprègne véritablement de chaque personnage, pénétrant véritablement dans leur caractère, avec Peter, un prince brave et loyal, admiré par son peuple, et Thomas, son frère, dans l'ombre, gauche et maladroit, au point de faire grandir son ressentiment vis-à-vis de son aîné, dès sa naissance,qui entraînera la mort de sa mère.

"Quand les gens regardaient Thomas, son père le roi encore plus que les autres, il les entendait penser :

"Nous aimions tendrement ta mère et tu l'as tuée en venant au monde. Et qu'est-ce qu'on a eu en échange de la douleur et de la mort ? Un petit garçon idiot avec un visage tout rond et quasiment pas de menton, un petit garçon idiot qui ne connait même pas quinze de ses grandes lettres à huit ans ! Qu'est-ce qu'on a eu à la place ? Pas grand-chose. Pourquoi es-tu venu au monde,Thomas ? A quoi sers-tu ? Un héritier de secours ? C'est tout ce que tu es. Un héritier de secours au cas où le précieux Peter tomberait de son cheval boiteux et se fracasserait la tête ? C'est tout ? On ne veut pas de toi, personne ne veut de toi. Personne ne veut de toi... "

Néanmoins, un personnage détonne de tous les autres par sa fourberie et sa quête assoifée du pouvoir : le conseiller du roi, Flagg, un magicien adepte de la magie noire, prêt à tout pour assouvir ses désirs cruels. Nécessairement, ce personnage s'attire l'antipathie du lecteur, horrifié par sa personnalité.

" Pourtant, au plus profond de leur coeur, les gens savaient qu'il n'y avait rien de bon chez Flagg. Quand les sujets de Delain le voyaient arriver, ses petits yeux observant tout bien à l'abri dans leur capuchon, ils se trouvaient soudain quelque chose de très important à faire à l'autre bout de la rue."



L'intrigue se construit rapidement, et malgré le fait qu'elle soit par moment prévisible, suivre sa mise en place s'est révélé intéressant.

Les chapitres sont assez courts, et tout particulièrement lors de l'action finale, où certains ne s'étendent que sur une page, afin de laisser une tension considérable, accélérant subitement le scénario, ce qui marquera la découverte du dénouement d'une façon emplie de suspense.

Le dragon qu'évoque le titre n'est pas présent de la façon que l'on s'imagine, tel un monstre à affronter : le concept qu'a instauré l'auteur avec ce dragon est néanmoins très subtil et le titre qui en est tiré convient à merveille à ce roman.





Conclusion :
"Les yeux du dragon" fut pour moi une lecture très fluide et également agréable, le fait que j'apprécie beaucoup les contes n'y étant pas pour rien. Stephen King a livré ici un récit haut en couleur, que je vous recommande.



Lien : https://v4.simplesite.com/#/..
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• « Les yeux du dragon » de Stephen King, publié par la maison d'édition Pocket .

• Démarrer fin décembre, et terminer en ce début d'année, j'ai lu ce léger roman petit à petit. La construction de celui-ci, comme une bonne partie des écrits de Stephen King, permet de lire le texte par tranches plus ou moins longues, en fonction du temps que l'on peut lui accorder. de nombreux chapitres le composent, ceux-ci étant plus ou moins fournis.

• L'histoire derrière ce livre m'intriguait grandement, celui-ci ayant été écrit par le King pour sa petite fille de treize ans, qui n'avait jamais pu lire un seul de ses romans.. Et pour cause, son style étant bien trop sombre et cru pour un lectorat aussi jeune ! C'est alors que germe en lui l'idée d'écrire un récit sous la forme d'un conte pour enfant, tout en y imprégnant son style inimitable.

• Également, il y a déjà un long moment que j'envisage de me lancer dans la série intrigante et incomparable qu'est « La Tour Sombre ». J'ai déjà pu me procurer tous les volumes de cette série, attendant bien au chaud dans ma bibliothèque d'être dépoussiérés et dévorés. C'est récemment que j'ai appris que « Les yeux du dragon », était lié mais était écrit de façon à pouvoir se lire individuellement.. Cela s'annonçait donc comme une bonne mise en bouche de l'univers !

• J'ai laisser duré le plaisir de cette lecture sur plusieurs jours, mais j'aurais en toute honnêteté pu le dévorer en un seul. Cette histoire est très entrainante malgré son rythme posé, du moins dans une grande partie du roman, et on s'imprègne aisément de l'ambiance de ce royaume lointain. Moins lourd que les autres livres de l'auteur, qui se perd parfois dans des descriptions un chouilla trop fournies, le ton reste assez léger pour être apprécié par un jeune enfant mais aussi assez dynamique pour plaire à des personnes d'un âge plus avancé.

• le paysage est plutôt riche, malgré une intrigue principalement ancré dans les limites du royaume. le roman fourmilles de petit détails utiles à l'intégration et au suivi de l'histoire. Pour les amateurs de contes, c'est un véritable régal, tout y est ! Que cela soit au niveau des personnages au caractère propre à ce type de récit, de son approche, de son univers tantôt coloré, tantôt sombre; ou encore grâce à la magie, dans les deux sens du terme, qui y règne. Tout les personnages sont intéressants à suivre à leur façon. La tension monte rapidement sur les dernières pages du roman, offrant un texte très endiablé et haletant. le choix et la signification du titre de ce roman « Les yeux du dragon », est extrêmement judicieux, celui-ci étant primordiale au récit.

• J'ai passé un très bon moment avec ce petit roman du Maître de l'horreur, qui encore une fois prouve avec celui-ci qu'il est un romancier de talent et multitâche. J'ai pu entrevoir à travers les yeux du dragon les esquisses d'un royaume inaccessible et si proche à la fois.
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critiques presse (2)
Liberation
15 février 2016
Un style inimitable pour embarquer dans des univers où le mal rôde, sévit mais révèle aux justes leur force et leur courage.
Lire la critique sur le site : Liberation
Elbakin.net
03 février 2016
Une superbe incursion de Stephen King dans la Fantasy !
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (76) Voir plus Ajouter une citation
« Dans le regard calme de Peter, Flagg lisait la possibilité de l’échec de son plan et de tout son travail. De plus en plus, il était convaincu de la nécessité de s’en débarrasser. Flagg n’était déjà resté que trop longtemps à Delain et il le savait. La rumeur commençait à se propager. Le travail si bien commencé sous le règne de Roland – l’augmentation régulière des impôts, les fouilles nocturnes des granges des petits paysans pour démasquer les récoltes non déclarées et la nourriture cachée, l’armement massif des gardes du territoire –, tout cela devait continuer jusqu’au but final sous le règne de Thomas. Il ne pouvait pas se permettre d’attendre la fin du règne de Peter, comme il l’avait fait pour sa grand-mère.

Peter n’attendait peut-être pas pour agir que les bruits parviennent jusqu’à ses oreilles ; son premier ordre en tant que roi pourrait très bien consister à envoyer Flagg vers l’est, hors des frontières du royaume, pour ne jamais l’autoriser à revenir sans risquer la peine de mort. Flagg serait parfaitement capable de tuer n’importe quel conseiller avant qu’il ne puisse suggérer de telles idées à l’oreille du jeune roi, mais, le problème, c’était que Peter n’aurait pas besoin de conseiller. Il prendrait ses décisions tout seul, et quand Flagg voyait le regard froid que le jeune garçon âgé de quinze ans, très grand déjà, portait sur lui, il pensait que Peter s’était déjà résolu à prendre une telle décision. Le garçon aimait la lecture, surtout les livres d’histoire, et au cours des deux dernières années, tandis que son père devenait de plus en plus frêle et de plus en plus grisonnant, il avait posé beaucoup de questions aux autres conseillers de son père et à ses professeurs. Beaucoup de ces questions – beaucoup trop – concernaient Flagg ou des voies qui mèneraient à Flagg si on les suivait assez longtemps.

Que le garçon se préoccupât de ce genre de chose à quatorze et quinze ans était vraiment mauvais signe. Et qu’il obtienne des réponses relativement honnêtes de la part d’hommes aussi craintifs que les historiens du royaume et les conseillers de Roland était encore bien pire. Cela signifiait que, dans l’esprit de tous ces gens, Peter était déjà presque roi et qu’ils s’en réjouissaient. Ils l’accueillaient bien et l’appréciaient parce que Peter serait un intellectuel, comme eux. Ils l’accueillaient aussi favorablement parce que, contrairement à eux, c’était un garçon courageux qui pourrait donner naissance à un roi au coeur de lion dont l’histoire alimenterait la légende. À travers Peter, ils voyaient revenir la pureté, cette force antique et humble, rédemptrice de l’humanité, qui renaissait néanmoins de ses cendres, encore, encore et toujours. »
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La plupart des mauvaises gens ressemblent plus à des chiens qu'à des démons. Les chiens sont amicaux, mais stupides, et c'est comme ça que la plupart des hommes et des femmes se conduisent quand ils ont bu. Quand les chiens sont excités ou troublés, ils risquent de mordre ; quand les hommes sont excités ou troublés, ils risquent de se battre. Les chiens font de bons animaux domestiques car ils sont fidèles et loyaux, mais si l'homme n'est qu'un animal domestique, c'est un mauvais homme.
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L’esprit des gens, en particulier celui des enfants, ressemble à un puits, un puits profond, rempli d’eau douce. Parfois, quand une pensée se fait trop insupportable, la personne l’enferme dans un lourd coffret et la jette dans le puits. Elle écoute le splatch... et le coffret a disparu ! Sauf que ce n’est pas vrai, bien sûr, pas tout à fait. Flagg, qui était aussi vieux et sage que méchant, savait que le puits le plus profond a lui aussi un fond et que lorsqu’un objet est hors de vue, cela ne signifie pas pour autant qu’il ait disparu. Il est toujours là, caché au fond de l’eau.
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Alors? Vécurent-ils heureux?
Non , pas exactement.
Personne n'est jamais totalement heureux, quoi qu'en disent les contes de fées.
Ils eurent de bons moments , comme vous tous , et de mauvais moments,
comme vous en connaissez sûrement aussi.
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Thomas découvrait le mépris, car les gens donnent rarement le meilleur d’eux-mêmes quand ils sont seuls. Ils abandonnent généralement leur masque de politesse et de bonnes manières. Qu’y a-t-il en dessous ? Quelque monstre boutonneux ? Un être répugnant qui ferait fuir tout le monde en hurlant ? Parfois, peut-être, mais en général il n’y a avait rien de mauvais. Les gens se contenteraient de rire s’ils nous voyaient sous nos masques ; de rire ou de prendre une mine dégoutée, ou les deux à la fois.
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Extrait du livre audio « Conte de fées » de Stephen King lu par Damien Witecka. Parution numérique le 7 juin 2023.
https://www.audiolib.fr/livre/conte-de-fees-9791035413682/
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