Les enquêtes d'Olivia Kasner, tome 13 : L'Orphelin

En creusant un peu, vous allez découvrir que des tas de gens lui en voulaient et avaient un motif pour la tuer. Parce que des femmes comme ça, ça attire la haine autour de soi. Ah oui, elle a bien joué la comédie au tribunal, elle a fait la femme compatissante, qui était tellement désolée pour sa cliente ! Mais avant d’aller en justice, nous avons tenté de lui parler, de trouver un arrangement. Si elle avait accepté de nous rembourser, si elle avait fait un geste… si elle avait seulement eu un mot compatissant, nous aurions tout arrêté. Au lieu de ça, dès le début, elle s’est montrée froide, cruelle. Elle avait compris que nous ne pourrions jamais nous payer un avocat digne de ce nom et que nous n’avions pas la moindre chance.

Le lien avec les contes de fées s’inscrit également dans cette cohérence : le but premier de ces récits étaient de prévenir les enfants des périls qui les environnent. D’ailleurs à l’origine, le petit Chaperon rouge se termine par une promesse de la petite fille : jamais plus elle ne quittera le chemin pour courir dans les bois quand sa mère le lui a défendu.

Couché dans son petit lit, il se racontait une des histoires de Dolores pour s’aider à dormir. Sa préférée était celle du petit Chaperon Rouge : la grand-mère, la galette et la bouteille de vin, le chemin dans la forêt, le grand méchant loup…

Ces gigolos, au moins, prennent soin de leur apparence. Et faire l’amour avec eux est une pure source de bonheur. Eux au moins, ils se souviennent que je suis une femme, que je suis jeune, que j’ai certains besoins.

Une femme qui ne supportait plus les pleurs de son bébé et qui avait mis des antidépresseurs dans son biberon pour le faire dormir et pouvoir sortir avec ses amies.