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3,79

sur 1065 notes
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire. le bilan tiré au bout de 150 pages n'était pas concluant. La plume est toujours magistrale, mais l'histoire ne m'a pas embarquée.
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Ai-je mal choisi le moment de lire cette histoire?
Je ne sais pas mais j'ai eu du mal à accrocher malgré que je sois fan du King en général, et les critiques élogieuses des babeliotes...

J'ai trouvé le début engageant mais ça c'est relativement assez vite épuisé; environ à la moitié du livre. Je m'attendais à mieux lorsque Norman, le mari, se rapproche de Rose pour se venger.
J'ai trouvé l'histoire d'amour un peu cul-cul...
Et puis le côté "fantastique" (que je ne dévoilerai pas mais ceux qui l'ont lu savent de quoi je parle) ne m'a pas plu non plus.
Bref, pas vraiment déçue mais c'est loin d'être le meilleur bouquin de Stephen King pour moi.
Mais ce n'est que mon avis...
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Rose Madder est un livre qui m'a tout de suite attiré dans la bibliographie de Stephen King car traité de femme battu et de relation abusive .
Nous somme propulsé immédiatement dans la violence quotidienne de rose vivant une fausse couche du au coup de son maris . La psychologie des deux personnages y est tout de suite mise en évidence surtout celle de Norman .
Pour Rose, et bien pour Rose s'en suivront plusieurs années de profonde dépression, de retranchement sur elle même et de souffrance quotidienne . Puis une prise de conscience, assez réaliste, car partant d'un élément anodin pour beaucoup. Mais quand on vie dans une relation abusive ce qui semble être un détail pour beaucoup de monde sera le point de départ d'une dispute pour la personne abusive .

S'en suivra un roman qui varira tour a tour les points de vue de Rose qui fuit puis se reconstruit et de Norman qui la traque comme le chasseur et le prédateur qu'il est .

Le personnage de Norman m'aura beaucoup intéressé parce qu'on est face a un vrai monstre, loins des identités mythologique, fantastique, horrifique bref les 'lot' habituel de l'auteur non nous sommes face a cette image de l'autorité qui a basculé dans le malsain dans la déviance et dans la violence . Son personnage n'aura de cesse de plonger encore plus dans la folie la démence et l'ultra violence .

Le personnage de Rose a une évolution intéressante , touchante. Il serait d'ailleurs bien difficile de ne pas s'attaché a l'héroïne .

J'ai aussi aimé les personnage secondaire comme Gert, ou Pam. J'ai peut être un peu moins aimé Bill qui est peut être un peu trop 'idéale' . J'avoue que la scène de la fête foraine m'aura particulièrement marqué

Par contre, j'avoue que le passage qui nous présente le monde de rose madder au milieu du livre ne m'a pas captivé .Oui c'est utile pour la suite du livre , et intéressant en soit mais malgré tout ca m'aura cassé dans mon rythme de lecture .

Au demeurant tout ce pan de l'histoire et vital pour la fin du roman , mais peut être amené de manière un peu trop brusque . Je dirais qu'en contre parti la parti el toro est intégré de manière plus subtile .
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Rosie est maltraitée depuis 14 ans par Norman, son mari (qui est policier). Elle a extrêmement peur de lui, il la terrifie. Mais un jour, elle décide de s'enfuir pour mener enfin une vie normale loin de lui. Rosie se retrouve dans une association d'aide aux femmes victimes de violences conjugales. Elle trouve du travail et un appartement. Mais Norman est sur sa trace...

Parallèlement à cette histoire assez prenante, un univers surnaturel se développe dans un tableau qu'a acheté Rosie. Elle est entraînée dans la peinture et découvre des personnages et un monde monstrueux.

Ce livre est assez déconcertant car il alterne des récits du monde réel (la vie quotidienne de Rosie, le retour de Norman) avec ce monde parallèle (Rose Madder et son bébé). Mais après une adaptation, on entre dans l'histoire et on se laisse porter par ces personnages tout à fait fascinants. Suspense et effroi garantis !

"Rose Madder" est rempli de métaphores, comparaisons, suggestions et références. C'est un livre riche en symboles, mais qui, avant tout, soulève ce drame vécu par des femmes qui restent souvent dans l'indifférence.
Lien : http://ulaz.vefblog.net/
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Rosie est mariée à un salopard. Il n'y a pas d'autre mot. Un flic violent, brutal, qui l'humilie et la martyrise depuis 15 ans.
Alors un jour, Rosie perd la tête, ou retrouve ses esprits, comme on veut. Elle part, emportant la carte bleue du ménage, rien d'autre. Part loin, très loin de Norman, pour recommencer sa vie.
Elle trouve asile dans un foyer pour femmes battues, lie amitié avec certaines, trouve un petit boulot et un logement. Elle peut même se permettre le luxe de faire les brocantes, et d'acheter un tableau. le premier objet à elle, vraiment à elle, qui ornera le mur de sa chambre.
Un tableau qu'elle aime et qui lui parle. A tous les sens du terme ....
Et pendant ce temps, Norman remonte la piste de Rosie.
Sans doute, à mes yeux, le plus beau livre de Stephen King, le plus achevé aussi, avec des personnages de la vie courante qui prennent une dimension légendaire au fil des pages.
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8e livre de cet auteur incroyable - Rose Mc lendon lit un livre un peu erotique, le voyage de Misery, et son mari Norman Daniels aime pas ça, il l'as frappe depuis 14 ans, mais rosie est enceinte de 4 mois, et elle est en train de perdre son bb, il lui dit tu dis rien ou je te tue, pendant ces 14 années jamais elle as penser a partir. Mais un jour a cause d'une tache de sang elle decide de partir de prendre la carte bleue de son mari son sac a main et elle part, pour une nouvelle vie, elle prends le bus et elle part a 900 km de son mari, et un homme lui conseille une maison ou on accueille les femmes victime de violence conjugale, apres plusieurs fois s'etre perdu, elle trouve enfin, elle se reconstruit, travaille, envisage d'avoir un appart, fait des projets. Et un jour décide de rentrer dans un preteur sur gages, pour vendre sa bague de fiancailles, son mari lui avait dit que c'était le prix d'une voiture, le vendeur lui en propose 50 dollars, elle refuse, et s"apprete a sortir du magasin quand elle tombe sur une peinture a l'huile qui s'appelle Rose madder, elle l'as veut, elle vois dans ce tableau, son avenir, son futur, et elle peut pas imaginer a quel point...
J'ai un seul mot pour ce livre exceptionnel, il m'as juste retournée comme un crepe, il est si juste, si vrai, on es avec Rosie, on souffre avec elle et chaque victoire et est un peu la notre, et puis ce tableau, quel genie ce Stephen King mettre de l'art et du fantastique dans une histoire de violence conjugale la fin est juste tres poetique, et un suspense tellement haletant tu peux pas lacher le livre, tu as peur avec Rosie, un livre juste exceptionnelement juste,
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Voilà un roman de Stephen King qui m'a tenu en haleine du début jusqu'à la fin sans que je n'ai trouvé de temps morts.
Rosie est une femme qui a souffert des violences de son mari, quand elle décide enfin à partir et qu'elle fait l'acquisition d'un tableau pour lequel elle a eu une sorte de « coup de foudre », elle devient davantage courageuse et connaît enfin le bonheur en amour avec Bill. Ce tableau semble « changé » et lui fait faire des rêves étranges.
Norman, de son côté, qui est une brute et un psychopathe est prêt à tout pour la retrouver afin d'avoir comme il dit : « une petite conversation entre quat'z'yeux ».
Dans la plus grande partie de ce roman on ne se doute pas de ce qui va arriver, on ne sait pas où tout cela va nous entraîner. On se doute que Norman va finir par retrouver Rosie mais, on ne sait pas comment leur rencontre va se dérouler surtout que Rosie plus confiante en elle, a changé physiquement. On ne sait pas non plus le mystère étrange que garde en lui le tableau que Rosie s'est offert.
Entre thriller et fantastique, Stephen King nous dépeint ici une intrigue très bien travaillée avec des personnages dont le caractère nous est bien dépeint avec toujours une angoisse à travers le personnage de Norman qui monte crescendo jusqu'au dénouement. Dénouement qui est à la hauteur de ce que j'attendais avec une touche de mystère plus inattendue.
Bref, un très bon roman de cet auteur dont je pense me souvenir longtemps et même si ce n'est pas un coup de coeur, car j'ai lu meilleur de lui, il reste néanmoins superbe !
Lien : https://meschroniquesdelectu..
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"Rose Madder", voici un classique que je n'avais pas encore lu du maitre! Et bien c'est maintenant chose faite et je ne m'attendais pas du tout à cela! Ce roman est clairement l'un de ses plus effrayants car terriblement ancré dans le réel.

Ici, le monstre est le mari. le mari violent de cette pauvre Rose. Dès le prologue, on est mis dans le bain et on en ressort pas indemne. Heureusement, elle parvient à s'échapper et à refaire sa vie en se reconstruisant mentalement à travers, une peinture.

C'est à la fois un texte très poétique, de par ses métaphores, de par la tendresse qui renait de ses cendres, de par la solidarité féministe qui se met en place... Mais c'est aussi un texte dont l'ombre du mal plane régulièrement jusqu'à la tempête finale. C'est un final en apothéose qui dure sur la longueur et qui nous plonge dans une horreur cauchemardesque. La violence et la folie de ce type est inouïe.

Bref, je pense que je vais être marqué un moment par ce bouquin, malheureusement daté et terriblement d'actualité.
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Résumé - 4e de couverture : Quatorze ans de mariage, quatorze ans de mauvais traitements : toute la vie de Rosie. Un enfer ! Doublé d'une obsession : fuir son tortionnaire de mari, flic jaloux, bourreau sadique, prêt à la massacrer à la première occasion. 900 kilomètres suffiront-ils à la préserver de Norman ? Qui donc pourrait lui venir en aide ? Personne en ce monde. Mais il existe un autre monde. Celui de Rose Madder. Cette femme n'est peut-être qu'un personnage de tableau, une hallucination. Elle possède pourtant un pouvoir étrange. Un pouvoir dont Rosie pourrait profiter. À moins qu'en traversant la toile, elle ne déchaîne l'apocalypse...
Après Jessie et Christine, le plus génial explorateur des zones obscures de notre inconscient se glisse une fois encore dans la peau d'une femme à l'âme fêlée, habitée par la peur. Cette peur qui conduit aux actes les plus fous, aux passions les plus noires.

En rentrant dans le récit, j'ai entendu les voix mêlées de Stephen King et de Roddy Doyle. Ces femmes battues. Mais j'ai tellement aimé "La femme qui se cognait dans les portes", de Dublin, d'Irlande, de Roddy Doyle que le récit de ce qui arrivait à Rose dans ce "Rose Madder" m'a paru.. sans goût.

Bien sûr qu'il y a rien de commun entre un roman "social" et un thriller mâtiné de fantastique, ni entre un écrivain Irlandais de Dublin et un écrivain hyper-prolifique Américain du Maine. Mais voilà. C'est ma faute. J'ai bien sûr quand même aimé le Stephen King, mais voir cette femme qui va être poursuivie et quasi retrouvée par un mari policier sombrant dans la psychose...... et voir comment il torture et tue chacune des personnes que Rosie aura croisées est difficile. le voir humilié par des femmes du foyer d'accueil, etc, c'est jouissif. Mais malgré le fait que ça soit "du Stephen King", je ne peux pas m'empêcher de trouver des invraisemblances, surtout dans ce qui est propre à la sécurité des femmes recueillies en ces foyers pour femmes battues.

Mais il s'agit d'un roman. On voit Rosie entrer dans la nouvelle vie qu'elle s'est choisie, aidée par les femmes du Foyer "Mères et Soeurs", on en voit quelques-unes le payer de leur vie. Norman est devenu fou. Les chapitres s'entremèlent entre la voix de Norman et la voix de Rosie. Arrivée au derniers tiers, je vois que lle rythme s'emballe enfin, et la magie entre en scène, aidant Rosie à gagner de la force. Mais cette force, cette rage peut être à double-tranchant.

Un Stephen King de 1997, toujours bien écrit, bourré de rebondissements, mais j'ai eu du mal à m'attacher à l'héroïne et à ses amis. Probablement parce qu'à l'arrière de mon cerveau, j'entendais la voix de Paula Spencer, et celle de toutes les autres, mortes ou encore vivantes, en danger.

Rose Madder - Stephen King, Albin Michel 1997, J'ai lu (plusieurs rééditions), 601 pages.
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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J'ai lu ce roman pour la première fois il y a quinze ans. Je me souviens qu'en le refermant, j'ai pensé qu'il faudrait, un jour, que je le lise à nouveau tant il m'avait plu. C'est chose faite, et je ne le regrette pas.
Comme souvent chez Stephen King-contrairement à sa réputation d'auteur à monstres sanglants, ce n'est pas le fantastique qui amène la violence : elle est d'origine humaine. La monstruosité que raconte et, ce faisant, dénonce, l'auteur est la violence conjugale.

J'avais oublié à quel point ce roman était angoissant. La contrainte, les sévices, la manipulation, l'agressivité : autant de choses que j'ai ressenti comme une gifle dès les premières pages du roman. La scène de la fausse couche de Rose est insoutenable, et ce n'est que la scène d'ouverture...
Norman est LE monstre de "Rose Madder", sa femme est sa victime depuis 14 ans. Un jour le brouillard d'anéantissement, de renoncement dans lequel elle est enveloppée se déchire brutalement, et elle fuit. Elle n'a plus de famille, et peu à peu ses amis se sont éloignés. Elle vivait par et pour Norman, au rythme de ses appels dans la journée, de ce qu'il autorise et interdit, au rythme des coups et des humiliations. Elle fuit sa maison comme on saute dans le vide : sans repères, sans appuis.Elle ne sait plus aller vers les autres. Ce qui semble évident pour beaucoup (comme prendre un bus) lui apparaît comme insurmontable. le sentiment de culpabilité enfle au fur et à mesure qu'elle s'éloigne de chez elle, mêlé à l'exaltation de se libérer, mais aussi à la terreur : Norman la tuera quand il la retrouvera. Il est policier, personne ne peut la protéger, il le lui a répété :"les flics sont tous frères."

Norman est intelligent, vicieux, dangereux. Enfant, il a été victime d'abandons, de sévices, et voue une haine et un mépris sans bornes aux femmes, aux Noirs, aux homosexuels, en fait il est parano et méfiant envers le monde entier.
La violence de Norman est assénée au lecteur sans préavis, comme les coups qu'il a l'habitude de distribuer à sa femme.

Rosie trouve refuge dans une association, "Filles et sœurs", à des centaines de kilomètres de sa maison-prison. Mais Norman n'a de cesse de la retrouver.
Dans le roman, on suit soit Rosie, soit Norman, et les passages où on est de son point de vue à lui m'ont paru irrespirables, malsains et angoissants, ce type est un véritable char d'assaut toxique obsédé par le fait que Rosie a osé se servir de leur carte bleue dans sa fuite : ce fait-là lui apparaît comme totalement impardonnable et méritant une mort dans d'atroces souffrances. Quant à la fuite de sa femme, elle le laisse surtout perplexe parce qu'à aucun moment il ne s'est douté qu'elle serait capable de le faire : il lui semblait l'avoir suffisamment « matée », détruite, réduite à l'état de larve obéissante.
Norman est à vomir.

Ma lecture a été ralentie par mon appréhension à me confronter aux émotions de Rosie.Un des dons de Stephen King réside indubitablement dans sa capacité de décrire avec une justesse effroyable les émotions ressenties par ses personnages.
"Rose Madder" reste pour moi un des romans le plus angoissant de Stephen King; il met en relief ce qu'il peut y avoir de moins reluisant en chacun de nous, notre façon d'envisager l'autre comme un objet, un réceptacle à notre colère, et souligne combien il est banal aussi de considérer les femmes battues comme des "victimes consentantes", et combien il est difficile de briser le silence que l'on s'est imposé et de dépasser la honte et le sentiment de culpabilité.

Je ne vais pas parler ici de la partie fantastique, mais il y aurait aussi beaucoup à dire sur Rose Madder et Dorcas, leur bébé, le taureau du labyrinthe etc . Symboliquement, l'autre coté du miroir (enfin, du tableau), est très sympa, avec une sorte de quête initiatique que j'ai trouvé bien faite.
Encore un bon roman, merci Stephen King.

Les petits clins d'oeil que j'ai repéré :
La ville de Lud, de "La Tour Sombre", est mentionnée par Dorcas qui dit avoir été sur place .
De nombreuses allusions au romancier Paul Sheldon et à son héroïne Misery Chastain , de "Misery".
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