Sac d'os

La vie de Mike Noonan s'écroule quand il apprend la mort de sa femme Johanna, victime de la chaleur. Sa détresse est d'autant plus grande qu'il découvre qu'elle était enceinte de deux mois. Depuis, sa vie est vide de sens. Écrivain à succès, il ne parvient plus à écrire un seul mot sans ressentir de violentes douleurs dans la poitrine qui le mènent au bord de l'évanouissement.

Il se retire alors à Sara Laught, maison de campagne dans le Maine. Mike découvre plusieurs aspects curieux de la vie de Johanna. Il se prend également de sympathie pour une jeune femme, Mattie, qui est en plein combat pour la garde de son enfant avec son beau-père, homme richissime mais fou à lier.

Sac d'os est le premier livre de Stephen King qui m'a déçu : l'aspect fantastique est très peu présent, quelques situations de «maison hantée» de temps en temps qui n'ont pas beaucoup d'impact sur le reste de l'histoire, et qui ne sont pas terrifiante non plus : on ne sait même pas si l'esprit est maléfique ou bénéfique pour Mike. Pour le reste, j'avais plutôt l'impression de lire un thriller sur un problème de garde d'enfants pendant 600 pages. Il n'y a que dans les 50 dernières pages que le monde bascule enfin dans l'horreur, mais ça arrive beaucoup trop tard à mon goût, et arrivé là, j'avais juste envie de pouvoir refermer le livre.

Une déception sur une trentaine de livres... il fallait bien que ça arrive un jour !

Déçue...

C'est un des seuls romans que je n'ai pas réussi à terminer, et adorant Stephen King j'ai eu énormément de mal à l'admettre.

Pourquoi ? Trop de longueurs, de répétitions. C'est plat, il n'y a rien ou pas grand chose pour capter l'attention du lecteur. Je me suis forcée à arrêter de me forcer à lire à l'énième description de l'angoisse de la page blanche... On a compris, pas besoin d'en faire des tonnes dessus.

Bref : le reste du roman est sûrement mieux, mais impossible pour moi de continuer ma lecture.

Après Bazaar que j'avais bien aimé et 22/11/63 que j'avais trouvé plus que banal, je me suis donc essayé à Sac d'os.

C'est King lui même qui doit être ensorcelé, il sort une multitude de bouquins et à mon avis pour celui là, la magie noire noire a opéré sur 50 pages parce que pour le reste : beaucoup de pages, de blabla, de redites, de niaiserie sentimentales soap opera, des longueurs à n'en plus finir, un héros aussi pénible que dans le bouquin sur l'assassinat de Kennedy, petite fille pétrie de clichés "z'ai peur, ze t'aime".

C'est même pas une série B ce truc, franchement monstre déçu. Ça méritait une nouvelle de 150 pages , mais là sincèrement lorsque je vois les prix qu'il a reçu, les bras m'en tombent.
Alors oui il parle du racisme (bon en même temps le bouquin a été écrit en 1998), du problème de la garde d'enfants ( mais là tout de suite c'est pas le sujet qui me passionnait), mais il n'empêche , je garderais le souvenir d'un livre fastidieux et long.

King flirte une nouvelle fois avec son sujet de prédilection : les fantômes, les revenants et leur possible influence sur la vie des vivants. Ce n'est certes pas très original.... mais il faut bien avouer que c'est un peu ce qu'on lui demande!

Toutefois sac d'os sonne creux et manque d'un ingrédient. Une fois refermé on a le sentiment d'avoir lu un bouquin divertissant mais qui ne nous laissera pas une trace indélébile.

King a fait de ce qu'on attendait de lui ... sans se fouler.
On peut également noter le ton plus léger dans l'écriture : il n'est pas rare de sourire pendant la lecture de Sac d'os.

A lire si vous n'avez pas envie de vous angoisser plus que ça.

Mike Noonan est un écrivain du Maine, régulièrement sur la liste des best-sellers, mais depuis la mort de sa femme Johanna, il ne parvient plus à écrire. En revanche, sa vie personnelle, par ailleurs désertique, est agitée par des rêves tous plus horribles les uns que les autres ; la découverte que sa femme était enceinte et ne lui en avait pas parlé achève de le troubler.

Au bout de quelques années d'indécision, il décide d'aller rejoindre sa résidence secondaire de Sara Laughs, ainsi baptisée en hommage à une chanteuse de blue's, Sara Tidwell, qui avait séjourné sur le TR-90, théâtre de ses cauchemars nocturnes : sentiment de menace, agressions par des fantômes hurlants...

A peine arrivé, manifestations surnaturelles et ambiance de menaces, occultes et tout à fait réelles, se confirment...

Après avoir tenté de le lire en V.O., voilà que je réessaie avec une version française. C'est un roman d'horreur dans tous ses marqueurs, qui ne m'a pas emballée, bien que je l'aie lu d'un bout à l'autre en assez peu de temps, relativement à son nombre de pages.

J'ai été d'abord gênée par le délayage (Noonan n'en finit plus de se décider à aller à Sara Laughs, ce qui est à la fois téléphoné et préparé par analepses et prolepses à n'en plus finir, qui finissent par exaspérer), puis par les fantasmes convenus dont l'auteur se sent obligé d'émailler ses pages pour évoquer à quelle misère en sont les humains. Je crois que le pire sont les quelques invraisemblances, dont une de taille, peu avant le dénouement qu'il ne daigne même pas, au contraire des autres, essayer de rafistoler au scotch.

Je ne suis donc pas peu surprise par l'avalanche de prix qui a rétribué ce roman, quand je pense aux véritables chefs-d'oeuvre qu'a pu signer King (La ligne verte, par exemple). Je ne me l'explique que comme des gratifications pour l'ensemble de ses publications, qui le mérite, lui.

Il y a en tout cas de grands moments de suspense et de tension et on s'attache beaucoup aux personnages, notamment à l'adorable petite Kyra/Kia, que j'adopte quand elle le veut !

Cf. note de lecture sur mon blog pour suivre le lien.
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