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EAN : 9782226265265
600 pages
Albin Michel (02/09/1999)
3.81/5   1725 notes
Résumé :
En sortant d'une pharmacie où elle venait d'acheter un test de grossesse, Johanna s'écroule, morte. Suite à ce choc, son mari, Mike, romancier à succès, perd sa capacité d'écrire.

Vivant en reclus, il cherche à percer les brumes qui entourent le décès de son épouse et découvre que pendant les mois précédant l'étrange accident, Johanna se livrait à d'obscures recherches sur son passé familial et sur la maison qu'ils avaient achetée. Mike, en désespoir... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (110) Voir plus Ajouter une critique
3,81

sur 1725 notes
Je referme ce livre, avec un sentiment que l ambiance qui y est depeinte me collera à la peau encore quelques jours... Ce roman fait partie des rares Stephen King que je n avais pas encore lu et qui reste dans ma bibliothèque, attendant le bon moment. C est souvent comme cela pour moi, j ai des livres en provision, classés, qui reposent sur les étagères et attendent le bon moment pour me faire de l oeil. Celui ci était rangé depuis moins de dix ans, et étant amoureuse de cet auteur, il était temps que je l ouvre...

Mike, un auteur de roman à succès, vient de perdre Jo, sa femme, suite à une crise cardiaque. Elle sortait de la pharmacie par une chaleur écrasante et comptait rejoindre deux accidentées de la route un peu plus loin, l accident venant de se produire.

L amour de Jo et Mike était très fort, leur complicité presque palpable, leur attirance toujours aussi forte malgré le temps qui parfois se permet de l amenuiser chez certains couple... Alors, Mike a l impression qu il ne se relèvera pas, il n arrive plus à écrire, il fait des cauchemars abominables. Tous le ramènent à la maison qu ils ont achetée au TR, une espèce de grand chalet au bord d un lac, baptisé Sara Laughs.

Au départ il résiste à l idée de s y rendre. Et puis il finit par céder, recommencer à écrire. Les cauchemars persistent. Des cris d enfants apparaissent la nuit dans le chalet, les lettres aimantées du frigo forment des cercles, écrivent des mots. Il découvre que sa femme lui a caché des choses. Elle venait visiblement régulièrement à Sara Laughs. Lorsqu elle a quitté la pharmacie, le jour de sa mort, elle n allait pas chercher des médicaments contre une allergie. Elle avait été acheter un test de grossesse. Certains habitant du TR l ont vue avec un homme, lors d un math. Il l avait prise par la taille...

Alors, que cachait sa femme ? Que se passe t il dans la maison ? Que s est il passé ?

Un roman étonnamment long, très précis, on est dans les pensées de Mike, on est carrément dans sa tête. Les descriptions sont parfois fort longues (parfois trop). Cependant, des le début, on se pose des questions. On réfléchit avec Mike, on le suite dans ses réflexions, son écriture, ses questions adressées aux habitant du TR qui sont de plus en plus hostiles, comme s ils cachaient... Un secret détestable.

J ai aimé retrouver la plume de King, son humour qui par moment m a fait eclater de rire, j ai parfois frissonne. C est une belle oeuvre dans laquelle on sent qu il était vachement inspiré.

C était parfois un peu long, parfois un peu tiré par les cheveux. Mais vu le degré d adoration que j ai pour l auteur, je ne peux pas lui en vouloir ou trouver par conséquent cette oeuvre moins bonne qu une autre que j ai lue. Peut être suis je subjective... Mais un avis l est toujours, non ? Et puis... C est Stephen King, ça ne peut être que bon, au minimum !

Je vous souhaite une agréable découverte, pour ceux qui comme moi, attendent qu un livre les appelle, et n avaient pas encore été interpellés par ce dernier !
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Le soleil brûlait la peau .
Si près de la pharmacie , Johanna s'est effondrée , avec dans son ventre leur bébé .
On parle d'une rupture d'anévrisme , la paroi d'une artère qui gonfle , casse et provoque l'hémorragie .

Ils sont froids maintenant .
Ensevelis , ils ont embarqué pour le grand voyage , mais sans lui .
Etait-ce un garçon , une fille ? Elle ne lui a rien dit .

Le coeur lourd , l'écrivain ressasse son chagrin , ses souvenirs avec sa moitié qui l 'a tant inspiré .
Inlassable , il monologue . Un vrai moulin à paroles .
Des paroles qu'il ne sait plus coucher sur le papier , aussi blanc et froid que sa dulcinée .
Et ses nuits ? Des nuits , peuplées de cauchemars , où s'entremêlent sa résidence secondaire et " Manderley , le château de Rebecca , sous l'oeil narquois de madame Denvers , la gouvernante " .

Peu à peu Mike refait surface . Sa tristesse se transforme en colère , une colère amère contre Jo .

Alors , une force irrésistible le pousse à retourner à Sarah Laughs , son chalet ainsi nommé en l'honneur d'une chanteuse afro-américaine , Sarah Tidwell qui arriva , vécut , disparut avec sa famille , sans laisser de trace , au début du vingtième siècle .

A peine arrivé , il sauve une pitchounette d'un accident .
Il tombe en extase devant l'enfant et surtout devant la maman qui , veuve , semble à peine plus âgée que la petite .
Aisé grâce à ses romans qui cartonnent , il décide d'engager un avocat pour défendre les droits de Mattie à garder sa fille Kira ; le beau-père , très riche et si influent veut récupérer sa parenté .

Voilà comment commencent les ennuis !

Non seulement , il apprend que sa femme est venue plus d'une fois ,en cet endroit , pour enquêter sur la chanteuse de blues Sarah Tidwell , mais il sent un danger pour lui et ses protégées .

Des phénomènes paranormaux envahissent sa maison : des pleurs d'enfants , des lettres qui se déplacent et forment des mots sur son frigo , les voix de Jo et de la chanteuse défunte .
" Non , ce n'est pas un rêve , Michael . Je ne sais pas exactement ce que c'est - un voyage spirituel dans le temps , peut-être - mais ce n'est pas un rêve . " P. 495

Que se passe-t-il ?
Qui lui veut du mal ?
Comment va-t-il s'en sortir ?
Trop de questions dans ce lieu tant aimé et si inconnu , en réalité , parmi tous ces vieux qui ne font qu'un et ne désirent que son trépas . Il est allé trop loin !

Stephen King nous emmène doucement vers de profondes réflexions sur la gent humaine .
A travers son personnage principale , écrivain comme lui , il réunit esprit , originalité et courage pour affronter les travers de notre société , si nombreux à énumérer .
Si le début de l'histoire est assez fleur bleue , il nous permet de pénétrer doucement dans ce monde d'horreur où le surnaturel domine , inquiète , hérisse et montre l'inexplicable : la mort d'innocents face à une horde silencieuse !
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J'ai fini sac d'os hier soir et je peux dire que je me suis pris un sacré uppercut dans la mâchoire. Quelques images restent tenaces dans mon esprit. En partant au travail ce matin, j'avais comme un gout d'amertume.

On ne sort pas indemne de la lecture de sac d'os. Ca remue.
Stephen King m'a bien eue avec son bouquin que j'ai failli abandonné et pourtant passé un certain cap, la lecture devient complètement addictive.

Démarrage long même si les 50 premières pages étaient prenantes, et puis bam la sauce prend. On est happé par la lecture. le roman de Stephen King est construit comme une toile d'araignée. Tout est cohérent. Chaque fil est important et quand on est pris dans l'histoire impossible d'en sortir, le piège se referme.

La grande force de ce roman, ce sont avant tout les personnages.
Bien sûr Mike Noonan, un romancier à succès de 40 ans, est terriblement humain et attachant. Johanna sa femme décède subitement en sortant de la pharmacie où elle vient d'acheter un test de grossesse.

Stephen King aborde vraiment bien la question du deuil. J'ai souffert avec Mike. L'écrivain connaît alors la panne d'écriture. Il s'en sort avec quelques subterfuges. Pendant 4 ans pas une ligne (c'est ce passage qui a failli me faire baisser les bras).

Mike décide alors de s'installer dans sa maison de vacances et se retire à Sara Laughs, sa maison en bordure du Dark Score.
Là, il rencontre une jeune femme Mattie et son adorable bout de chou, Kira, une petite fille de 4 ans.
Mike décide de les prendre sous son aile et d'aider Mattie à se défendre de son ex et richissime beau père, Max Devory, qui veut lui retirer la garde de Kira.

Mike malgré lui met les deux pieds dans les problèmes.
Non seulement, il s'attaque à un tyran qui manipule à coups de dollars les gens du coin mais en plus il réveille de vieux secrets. La maison cache de lourds secrets tout comme il s'en rend compte, sa défunte femme Johanna.

Je n'ai vraiment pas regretté d'avoir repris ma lecture.
Tous les éléments s'emboîtent parfaitement.
Stephen King aborde le deuil, la peur de la page blanche, le racisme ... avec beaucoup de justesse. Il nous ramène des générations en arrière pour comprendre la mentalité de l'époque.

Je savais que la maison cachait quelque chose de grave mais j'ai vraiment été touchée par le dénouement.

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Ce qui est frappant avec Stephen King, c'est qu'on sait dès le début que c'est de l'horreur mais que, finalement, on entre dans ses romans en commençant par l'oublier totalement. L'histoire racontée par M. King est simplement incroyablement bien ficelée, bien racontée, mue par le bon tempo. Quelques retours en arrière mais pas trop, des allusions historiques juste à la bonne dose, des fins de chapitres qui laissent entrevoir un drame futur . . .Le ton d'une histoire qu'on se raconterait entre amis le soir au coin du feu.
Si l'on fait abstraction des revenants, des esprits frappeurs et autres spécialités du TR 90 dans le Maine, c'est simplement un drame dont les protagonistes nous paraissent proches parce que leurs ressorts sont très humains. La galerie de personnages dessine une société qui nous ressemble diablement, ou renvoie à des types de connaissances que nous avons maint fois fréquentés, en famille, en amitié, en littérature.
Mike Noonan l'écrivain personnage principal du roman, sa femme Johanna, Kyra et Mattie Devory, à des degrés divers selon le lecteur, s'adressent à une part de notre mental qui réagit tout de suite, notre cerveau primitf sans doute. Stephen King, par l'entremise de ses personnages, nous traite en vieil ami, en confident de l'âme humaine. Il semble nous dire à chaque page : « tu sais bien ce qu'on ressent lorsqu'un tel truc arrive ». Et c'est vrai qu'on le sait, qu'on le sent . . . c'est tellement évident.
On est pris dans sa narration parce que ce n'est qu'une succession d'actions de bon sens, de pragmatisme terrien ancré dans une réalité géographique solide. C'est du lourd, des instantanés de vraie vie.
Et ceci alors qu'il va nous faire sortir de son chapeau des monstruosités qu'on n'a jamais rencontré fort heureusement.
C'est du grand art.
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Efficacité et sincérité.

Cela faisait plusieurs années que je n'avais pas lu un livre de Stephen King, enfin, pour être honnête, j'avais bien lu "Cellulaire" en 2007, mais avant ce dernier, cela devait faire 15 ans que je m'étais éloigné d'un des auteurs préférés de mon adolescence.
J'ai lu "Cujo" durant l'été séparant ma 6ème de ma 5ème: un de mes plus grands souvenirs de lecture; avec le recul, je conseillerais quand même à tout jeune lecteur désirant lire du King d'attendre quelques années de plus, 14-15 ans me paraît un âge plus approprié pour attaquer un roman de cet auteur.

Lorsque j'ai saisi "Sac d'os" (écrit en 1998) sur mon étagère pour en lire les premiers paragraphes (chacun sa technique pour voir si le bon moment pour lire un livre est arrivé), les poils de mes avant-bras se sont dressés alors que je n'étais pas arrivé au bas de la 1ère page. Mon choix de lecture était fait pour ce mois d'août 2009.

Pour moi, les 2 grandes qualités de ce livre sont sa sincérité et son efficacité.

L'efficacité, King nous y a habitué par le passé bien sûr; parvenir à faire peur avec des thématiques aussi souvent abordées dans la littérature et le cinéma que les fantômes et les maisons hantées, n'est pas donné à tout le monde. Beaucoup d'auteurs s'en sortent bien quand il s'agit de créer un suspens, une ambiance oppressante, mais là où l'auteur d'exception se reconnaît, c'est dans sa capacité à réussir les scènes paroxystiques de son roman sans les faire basculer dans le ridicule. de l'horreur au grand guignol, il y a un pas que beaucoup d'auteurs franchissent sans s'en rendre compte, mais que King ne franchit jamais.
Quand les personnages de King creusent dans la boue sous le déluge, on creuse avec eux.
Par son talent, King efface les distances entre son personnage principal et le lecteur ; les visions de Mike Noonan (le héros principal de "Sac d'os", écrivain à succès de son état) deviennent les nôtres en tant que lecteur (d'ailleurs, ne lis-t-on pas pour avoir des visions ?)

La clé de cette efficacité, la sincérité sans aucun doute. Quand un auteur se spécialise dans l'art de faire peur, je suis persuadé qu'il doit puiser encore plus fortement que pour tout autre sujet, dans son réservoir de peurs personnelles et intimes : deuil, blocage de l'écrivain face à la page blanche, peur de la perte d'un être cher, dans le cas de "Sac d'os".
Tout ces thèmes se voient mis en abîme entre les visions d'un écrivain et celles de son lecteur, entre le passé et le présent.
L'auteur donne beaucoup, et cela se ressent.

Pour en finir avec les compliments, je dirais que ce qui est étonnant chez King, et en même temps c'est une qualité nécessaire quand il s'agit de provoquer des émotions fortes, c'est sa faculté à rapprocher son lecteur de ses personnages. de tous les romans que j'ai pu lire, je ne me suis jamais senti aussi proche des personnages que de ceux de S. King.

2 minuscules reproches à l'auteur :

1. J'ai trouvé le livre un peu trop long, et dans tous les cas, j'ai certainement préféré la 1ère moitié à la seconde (je n'ai aucun doute que d'autres diront le contraire, ce n'est que mon ressenti).
500-600 pages, au lieu de 700, auraient peut-être suffi, et été encore plus efficaces.

2. Maintenant que j'ai un certain nombre de livres de cet auteur derrière moi, je trouve que les intrigues et les personnages se rejoignent souvent sur certains points (vous me direz, on ne choisit pas ses obsessions) : d'un livre à l'autre, les caractéristiques des personnages principaux sont très semblables et poussés parfois jusqu'à la caricature (vous savez, le genre de caricature facile, mais qu'on ne peut s'empêcher d'aimer), peut-être une nécessité du genre, pour permettre justement l'émergence de sentiments forts pour le lecteur ?

1 reproche fort à l'éditeur (livre de poche) : révéler des éléments-clés de l'intrigue (dont l'un apparaît dans les 50 dernières pages du livre) en 4ème de couverture n'est pas très pertinent.

Dans tous les cas, un très bon livre, une lecture conseillée, si vous deviez le lire, ne lisez pas la 4ème de couverture avant.
Lecture légère recommandée avant et après ce livre.
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Citations et extraits (72) Voir plus Ajouter une citation
L'escalier de la cave était sombre , et l'air chargé d'une certaine humidité . Tandis que je me tenais sur le palier , tâtonnant à la recherche de l'interrupteur , la porte se referma dans mon dos avec une telle violence que je ne pus retenir un cri de surprise .
Aucune brise , aucun courant d'air , il faisait un temps parfaitement calme ; n'empêche , la porte avait claqué .
A moins qu'elle n'ait été aspirée .
Je me retrouvai donc dans le noir complet , en haut des marches , la main n'arrivant toujours pas à trouver l'interrupteur , dans l'odeur de limon que les meilleures fondations de béton finissent par dégager , lorsqu'elles n'ont pas été aérées depuis longtemps .
Il faisait froid , beaucoup plus froid que de l'autre côté de la porte .
Je n'étais pas seul et le savais .
J'avais peur et je mentirais ai j'affirmais le contraire ... mais j'étais aussi fasciné .
Quelque chose était avec moi .
Il y avait quelque chose ici avec moi . P.222- 223
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J'en avais presque terminé de mon inspection préalable lorsque je m'agenouillai pour regarder sous le lit et vis un roman de poche posé , ouvert , du côté de Johanna .
Cela ne faisait pas longtemps qu'elle était morte , mais peu de territoires domestiques sont aussi poussiéreux que le Royaume du Sousplumard , et la légère couche grise qui s'étalait sur le livre lorsque je le sortis me fit penser au visage et aux mains de Johanna dans son cercueil .
Johanna dans le Royaume souterrain .
Y avait de la poussière dans un cercueil ?
Sûrement pas , mais ...
Je repoussai cette idée .
Elle fit semblant de partir , mais elle ne cessa de revenir me titiller toute la journée , comme l'ours polaire de Tolstoï
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- (Michael Noonan) Votre patron est vieux, il est cinglé, et je soupçonne qu'il n'est même plus capable de tenir le compte de ses points, dans une partie de Yahtzee - alors gagner un procès en garde d'enfant... Il l'a perdu depuis une semaine."
- (Rogette Whitmore) C'est tout ?
- (M. N.) Non. Et faites bien attention à ce que je vous dis : si jamais vous ou lui faisiez la moindre tentative pour recommencer ce cirque, je retrouverai ce vieil enfoiré et je lui enfoncerai sa saloperie de masque plein de morve dans le troufignon, si haut qu'il pourra se ventiler les poumons par le bas. Et si jamais je vous vois sur la Rue, Mrs Withmore, ce ne sont pas les pierres qui manquent sur mon terrain. Me suis-je bien fait comprendre ?"
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C'est ainsi que nous fonctionnons : un jour à la fois, un repas à la fois. Les dentistes ne vous insensibilisent qu'une dent à la fois ; les charpentiers de marine ne construisent qu'une coque à la fois. Quand on écrit un livre, on avance une page à la fois. Nous nous détournons de tout se que nous savons et de tout se que nous redoutons. [...] Nous disons oui, en effet, les nuages ressemblent souvent à des choses [...] mais il n'en restent pas moins des nuages. Nous le disons alors même qu'ils sont traversés par la foudre, et reportons notre attention sur le prochain repas, la prochaine douleur, la prochaine respiration, la prochaine page.
C'est ainsi que nous fonctionnons.
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Il y a quelque chose d'étrangement réconfortant dans le fait de parler à un conseiller juridique, une fois que le compteur à billets verts a commencé à tourner; on a franchi le stade magique au-delà duquel un avocat devient votre avocat. Votre avocat est chaleureux, votre avocat est sympathique, votre avocat prend des notes sur des blocs de papier jaune et hoche affirmativement la tête quand il le faut. Vous êtes capable de répondre à la plupart des questions qu'il vous pose; et si vous n'y arrivez pas, votre avocat vous aidera à trouver le moyen de le faire, nom d'un petit bonhomme. Votre avocat est toujours de votre côté. Vos ennemis sont ses ennemis. A ses yeux, vous n'êtes jamais de la merde, votre personne lui est toujours sacrée.
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