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3,81

sur 1755 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Je referme ce livre, avec un sentiment que l ambiance qui y est depeinte me collera à la peau encore quelques jours... Ce roman fait partie des rares Stephen King que je n avais pas encore lu et qui reste dans ma bibliothèque, attendant le bon moment. C est souvent comme cela pour moi, j ai des livres en provision, classés, qui reposent sur les étagères et attendent le bon moment pour me faire de l oeil. Celui ci était rangé depuis moins de dix ans, et étant amoureuse de cet auteur, il était temps que je l ouvre...

Mike, un auteur de roman à succès, vient de perdre Jo, sa femme, suite à une crise cardiaque. Elle sortait de la pharmacie par une chaleur écrasante et comptait rejoindre deux accidentées de la route un peu plus loin, l accident venant de se produire.

L amour de Jo et Mike était très fort, leur complicité presque palpable, leur attirance toujours aussi forte malgré le temps qui parfois se permet de l amenuiser chez certains couple... Alors, Mike a l impression qu il ne se relèvera pas, il n arrive plus à écrire, il fait des cauchemars abominables. Tous le ramènent à la maison qu ils ont achetée au TR, une espèce de grand chalet au bord d un lac, baptisé Sara Laughs.

Au départ il résiste à l idée de s y rendre. Et puis il finit par céder, recommencer à écrire. Les cauchemars persistent. Des cris d enfants apparaissent la nuit dans le chalet, les lettres aimantées du frigo forment des cercles, écrivent des mots. Il découvre que sa femme lui a caché des choses. Elle venait visiblement régulièrement à Sara Laughs. Lorsqu elle a quitté la pharmacie, le jour de sa mort, elle n allait pas chercher des médicaments contre une allergie. Elle avait été acheter un test de grossesse. Certains habitant du TR l ont vue avec un homme, lors d un math. Il l avait prise par la taille...

Alors, que cachait sa femme ? Que se passe t il dans la maison ? Que s est il passé ?

Un roman étonnamment long, très précis, on est dans les pensées de Mike, on est carrément dans sa tête. Les descriptions sont parfois fort longues (parfois trop). Cependant, des le début, on se pose des questions. On réfléchit avec Mike, on le suite dans ses réflexions, son écriture, ses questions adressées aux habitant du TR qui sont de plus en plus hostiles, comme s ils cachaient... Un secret détestable.

J ai aimé retrouver la plume de King, son humour qui par moment m a fait eclater de rire, j ai parfois frissonne. C est une belle oeuvre dans laquelle on sent qu il était vachement inspiré.

C était parfois un peu long, parfois un peu tiré par les cheveux. Mais vu le degré d adoration que j ai pour l auteur, je ne peux pas lui en vouloir ou trouver par conséquent cette oeuvre moins bonne qu une autre que j ai lue. Peut être suis je subjective... Mais un avis l est toujours, non ? Et puis... C est Stephen King, ça ne peut être que bon, au minimum !

Je vous souhaite une agréable découverte, pour ceux qui comme moi, attendent qu un livre les appelle, et n avaient pas encore été interpellés par ce dernier !
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Le soleil brûlait la peau .
Si près de la pharmacie , Johanna s'est effondrée , avec dans son ventre leur bébé .
On parle d'une rupture d'anévrisme , la paroi d'une artère qui gonfle , casse et provoque l'hémorragie .

Ils sont froids maintenant .
Ensevelis , ils ont embarqué pour le grand voyage , mais sans lui .
Etait-ce un garçon , une fille ? Elle ne lui a rien dit .

Le coeur lourd , l'écrivain ressasse son chagrin , ses souvenirs avec sa moitié qui l 'a tant inspiré .
Inlassable , il monologue . Un vrai moulin à paroles .
Des paroles qu'il ne sait plus coucher sur le papier , aussi blanc et froid que sa dulcinée .
Et ses nuits ? Des nuits , peuplées de cauchemars , où s'entremêlent sa résidence secondaire et " Manderley , le château de Rebecca , sous l'oeil narquois de madame Denvers , la gouvernante " .

Peu à peu Mike refait surface . Sa tristesse se transforme en colère , une colère amère contre Jo .

Alors , une force irrésistible le pousse à retourner à Sarah Laughs , son chalet ainsi nommé en l'honneur d'une chanteuse afro-américaine , Sarah Tidwell qui arriva , vécut , disparut avec sa famille , sans laisser de trace , au début du vingtième siècle .

A peine arrivé , il sauve une pitchounette d'un accident .
Il tombe en extase devant l'enfant et surtout devant la maman qui , veuve , semble à peine plus âgée que la petite .
Aisé grâce à ses romans qui cartonnent , il décide d'engager un avocat pour défendre les droits de Mattie à garder sa fille Kira ; le beau-père , très riche et si influent veut récupérer sa parenté .

Voilà comment commencent les ennuis !

Non seulement , il apprend que sa femme est venue plus d'une fois ,en cet endroit , pour enquêter sur la chanteuse de blues Sarah Tidwell , mais il sent un danger pour lui et ses protégées .

Des phénomènes paranormaux envahissent sa maison : des pleurs d'enfants , des lettres qui se déplacent et forment des mots sur son frigo , les voix de Jo et de la chanteuse défunte .
" Non , ce n'est pas un rêve , Michael . Je ne sais pas exactement ce que c'est - un voyage spirituel dans le temps , peut-être - mais ce n'est pas un rêve . " P. 495

Que se passe-t-il ?
Qui lui veut du mal ?
Comment va-t-il s'en sortir ?
Trop de questions dans ce lieu tant aimé et si inconnu , en réalité , parmi tous ces vieux qui ne font qu'un et ne désirent que son trépas . Il est allé trop loin !

Stephen King nous emmène doucement vers de profondes réflexions sur la gent humaine .
A travers son personnage principale , écrivain comme lui , il réunit esprit , originalité et courage pour affronter les travers de notre société , si nombreux à énumérer .
Si le début de l'histoire est assez fleur bleue , il nous permet de pénétrer doucement dans ce monde d'horreur où le surnaturel domine , inquiète , hérisse et montre l'inexplicable : la mort d'innocents face à une horde silencieuse !
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Stephen King nous décrit la vie quotidienne d'un écrivain américain à succès dévasté par le décès de son épouse avec un tel réalisme que quand le récit évolue subtilement vers le fantastique , on est embarqués. La maison hantée n'est qu'un élément du récit. Subtil aussi lorsque son personnage d'écrivain critique la façon dont un autre personnage vient de disparaître en citant Chandler "quand l'histoire tourne en eau de boudin , sortez le type au pétard" et se souvient qu'il a écrit des morts similaires et que "les livres de fiction grand public débordent d'exemples identiques ". Amusante mise en abîme !
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Efficacité et sincérité.

Cela faisait plusieurs années que je n'avais pas lu un livre de Stephen King, enfin, pour être honnête, j'avais bien lu "Cellulaire" en 2007, mais avant ce dernier, cela devait faire 15 ans que je m'étais éloigné d'un des auteurs préférés de mon adolescence.
J'ai lu "Cujo" durant l'été séparant ma 6ème de ma 5ème: un de mes plus grands souvenirs de lecture; avec le recul, je conseillerais quand même à tout jeune lecteur désirant lire du King d'attendre quelques années de plus, 14-15 ans me paraît un âge plus approprié pour attaquer un roman de cet auteur.

Lorsque j'ai saisi "Sac d'os" (écrit en 1998) sur mon étagère pour en lire les premiers paragraphes (chacun sa technique pour voir si le bon moment pour lire un livre est arrivé), les poils de mes avant-bras se sont dressés alors que je n'étais pas arrivé au bas de la 1ère page. Mon choix de lecture était fait pour ce mois d'août 2009.

Pour moi, les 2 grandes qualités de ce livre sont sa sincérité et son efficacité.

L'efficacité, King nous y a habitué par le passé bien sûr; parvenir à faire peur avec des thématiques aussi souvent abordées dans la littérature et le cinéma que les fantômes et les maisons hantées, n'est pas donné à tout le monde. Beaucoup d'auteurs s'en sortent bien quand il s'agit de créer un suspens, une ambiance oppressante, mais là où l'auteur d'exception se reconnaît, c'est dans sa capacité à réussir les scènes paroxystiques de son roman sans les faire basculer dans le ridicule. de l'horreur au grand guignol, il y a un pas que beaucoup d'auteurs franchissent sans s'en rendre compte, mais que King ne franchit jamais.
Quand les personnages de King creusent dans la boue sous le déluge, on creuse avec eux.
Par son talent, King efface les distances entre son personnage principal et le lecteur ; les visions de Mike Noonan (le héros principal de "Sac d'os", écrivain à succès de son état) deviennent les nôtres en tant que lecteur (d'ailleurs, ne lis-t-on pas pour avoir des visions ?)

La clé de cette efficacité, la sincérité sans aucun doute. Quand un auteur se spécialise dans l'art de faire peur, je suis persuadé qu'il doit puiser encore plus fortement que pour tout autre sujet, dans son réservoir de peurs personnelles et intimes : deuil, blocage de l'écrivain face à la page blanche, peur de la perte d'un être cher, dans le cas de "Sac d'os".
Tout ces thèmes se voient mis en abîme entre les visions d'un écrivain et celles de son lecteur, entre le passé et le présent.
L'auteur donne beaucoup, et cela se ressent.

Pour en finir avec les compliments, je dirais que ce qui est étonnant chez King, et en même temps c'est une qualité nécessaire quand il s'agit de provoquer des émotions fortes, c'est sa faculté à rapprocher son lecteur de ses personnages. de tous les romans que j'ai pu lire, je ne me suis jamais senti aussi proche des personnages que de ceux de S. King.

2 minuscules reproches à l'auteur :

1. J'ai trouvé le livre un peu trop long, et dans tous les cas, j'ai certainement préféré la 1ère moitié à la seconde (je n'ai aucun doute que d'autres diront le contraire, ce n'est que mon ressenti).
500-600 pages, au lieu de 700, auraient peut-être suffi, et été encore plus efficaces.

2. Maintenant que j'ai un certain nombre de livres de cet auteur derrière moi, je trouve que les intrigues et les personnages se rejoignent souvent sur certains points (vous me direz, on ne choisit pas ses obsessions) : d'un livre à l'autre, les caractéristiques des personnages principaux sont très semblables et poussés parfois jusqu'à la caricature (vous savez, le genre de caricature facile, mais qu'on ne peut s'empêcher d'aimer), peut-être une nécessité du genre, pour permettre justement l'émergence de sentiments forts pour le lecteur ?

1 reproche fort à l'éditeur (livre de poche) : révéler des éléments-clés de l'intrigue (dont l'un apparaît dans les 50 dernières pages du livre) en 4ème de couverture n'est pas très pertinent.

Dans tous les cas, un très bon livre, une lecture conseillée, si vous deviez le lire, ne lisez pas la 4ème de couverture avant.
Lecture légère recommandée avant et après ce livre.
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Ah, ce bon vieux Stephen... Quand je ne sais plus vers quoi me tourner, je me dis "tiens, si je me faisais un Stephen King ???". de quoi ne jamais être déçu !
De l'angoisse (un peu), du mystérieux (beaucoup), de l'humour (eh oui !), de l'action et de l'introspection, des fantômes, des gentils et des méchants, de la tristesse et de l'espoir, des paysages, voilà tout ce qu'il y a dans ce sac d'os, un roman efficace dont le narrateur, un écrivain veuf en panne d'écriture, se retrouve face à des "fantômes", dans sa maison de vacances. Entre une pseudo enquête sur les activités de sa femme avant sa mort et son engagement aux côtés d'une jeune mère menacée, son histoire nous tient en haleine, même sur plusieurs centaines de pages.
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Depuis la mort de son épouse, Mike Noonan, écrivain à succès, est en manque d'inspiration. « J'ai peur d'écrire. […] J'ai même peur d'essayer. » (p. 98) Reclus à Sara Laughs, sa maison en bordure du Dark Score, il se débat avec ses démons, ses cauchemars et son chagrin. « Je me dis que je vendrais volontiers mon âme immortelle pour être capable d'écrire à nouveau. » (p. 76) En parlant du diable… Quand il rencontre la jeune Mattie et sa fille Kyra, Mike ne sait pas encore qu'il va déchaîner la fureur meurtrière de Max Devory, grand-père de la fillette et richissime tyran qui à la main mise sur les environs. Sur fond de garde d'enfant s'ouvre un bal de spectres, à la fois victimes et meurtriers, au son de la voix évanouie de Sara Tidwell, chanteuse de blues assassinée des décennies plus tôt. Il y a des secrets aux allures de malédiction autour du lac Dark Score et Mike Noonan, bien malgré lui, va devenir un pantin entre les mains du passé furieux.

Considéré comme un des chefs-d'oeuvre de Stephen King, Sac d'os est un texte riche et d'une impressionnante ampleur. Outre la terreur qu'il sait si bien manier, l'auteur explore les méandres du chagrin et du deuil, et la puissance paralysante de ces deux émotions. « C'est ainsi que nous fonctionnons : un jour à la fois, un repas à la fois, une souffrance à la fois, une respiration à la fois. » (p. 365) Mike Noonan est un avatar de Stephen King et l'on sent combien l'auteur explore ses propres peurs et ses angoisses. Il porte également quelques coups de griffes au monde de l'édition, où les succès critiques existent en premier lieu dans les listes du New York Time. Un brin vachard, Stephen King n'en reste pas moins lucide et il est tout à fait humble sur ce qui concerne le travail de l'écrivain. L'inspiration n'est jamais acquise et la création est un processus fragile. « Je pleurais de chagrin pour les années vides que j'avais passées sans Johanna, sans ami, sans mon travail. Je pleurais de gratitude car ces années paraissaient terminées. » (p. 335)

J'ai trouvé quelques longueurs dans ce roman et quelques situations/passages un peu bourratifs, mais Sac d'os est un roman tout à fait terrifiant à base d'enfants sacrifiés, de culpabilité collective et de fantômes hurleurs.
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Quoi de mieux qu'un Stephen King pour le mois d'octobre ? Maître de l'horreur et des ambiances oppressantes, j'espérais que « Sac d'os » m'entraîne dans une atmosphère sombre, surnaturelle et sinistre… Avec Ma Lecturothèque, nous donc avons opté pour cette lecture de saison et nous sommes retrouvées aux côtés de Michael, écrivain, dont la femme est décédée. L'ambiance est donc assez particulière dès le début, puisque l'on va aborder les thématiques du deuil, du syndrome de la page blanche, les mécanismes de l'écriture et de l'édition (élément souvent critiqué lorsqu'un personnage principal est écrivain)… Malgré la situation pesante, on n'entre pas dans le pathos : les émotions sont bien retranscrites, les peines compréhensibles tandis que, très vite, un nouvel élément vient se mettre en place : Johanna, la femme de Michael, aurait dissimulé énormément de choses de son passé… La tête pleine de doutes, notre héros meurtri va donc décider de mener sa propre enquête afin de comprendre… Il s'installe donc à Sara Laughs, dans sa maison de campagne. Très vite, nous allons faire la rencontre de plusieurs habitants dont les personnalités déroutantes et mystérieuses ont su titiller ma curiosité.

Ce huis clos permet de soupçonner un peu tout le monde, notamment lorsque l'on constate qu'il se passe des choses étranges voire fantomatiques dans le cottage… J'ai apprécié cette ambiance intime, froide, bizarre et intrigante. J'en venais à regarder d'un mauvais oeil chaque rencontre, en particulier celle avec Mattie Devory et sa fille Kyra. Kyra a vraiment été mon personnage coup de coeur : elle est adorable et touchante. Par contre, Mattie est une jeune maman un peu trop parfaite : elle est directe, débrouillarde, belle, intelligente et déterminée. La différence d'âge ne le gênant pas spécialement, Mike va immédiatement l'apprécier et la désirer… D'ailleurs, la plupart des hommes succombent irrémédiablement à ses charmes si bien que, très rapidement, les racontars vont aller de bon train… J'aurais souhaité que Mattie soit un personnage plus nuancé car, à mes yeux, elle est trop parfaite. de plus, on est vraiment dans l'optique de sauver la veuve et l'opprimée : Mike va tout faire pour l'aider financièrement et au quotidien, oubliant presque sa défunte compagne…

Malgré ce défaut et quelques longueurs qui m'ont un peu gênée au début, j'ai trouvé l'intrigue vraiment prenante une fois la moitié du roman passée. Quant à la fin, elle est tout simplement explosive, effrénée et addictive ! Comme souvent chez Stephen King, on assiste à une véritable montée en puissance avec un dernier tiers haletant. En outre, l'auteur alterne judicieusement entre drame, psychologie, thriller, fantastique et horreur. Avec du recul, on se rend compte que chaque scène/rencontre/objet est nécessaire et aura du sens : King a su magistralement poser les bases et disséminer des éléments utiles pour la suite, comme le ferait un auteur de polar. On avance donc lentement, mais sûrement, dans cette aventure loin d'être une simple histoire de fantômes ! C'est bien plus que ça ! En effet, derrière ce livre d'épouvante aux allures de thriller, on aborde énormément de sujets comme la garde d'enfants, les tensions familiales, la vengeance, le racisme, la communauté, l'amour sous toutes ses formes et les points dont je vous ai parlé plus haut (deuil, écriture, etc.). On n'est donc pas dans un récit classique, ce qui est très appréciable !

Cet ouvrage m'a fait passer par plusieurs émotions, notamment durant le dernier tiers où certains chapitres m'ont terrifiée… À noter que ce ne sont pas les spectres qui m'ont bouleversée, mais bien des actes (in)humains ! Bref, un roman efficace avec un début lent, mais dont le rythme progresse crescendo. Même si j'ai relevé quelques défauts, je reste globalement satisfaite. À lire pour Halloween !… Je vous invite à découvrir la critique de Ma Lecturothèque afin de vous faire un avis plus général.

Lien : https://lespagesquitournent...
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J'avais lu "Sac d'Os" il y a plusieurs années mais en anglais et j'avais adoré l'ambiance du livre même si je savais que je passais à côté de pas mal de trucs vu mes connaissances modestes de la langue d'Eddy Mitchell. Mon frère (aussi fan que moi du King) l'ayant acheté il y a peu je lui ai arraché des mains pour ensuite m'enfuir dans ma cabane et redévorer "Sac d'Os" en français dans le texte.
Stephen King me fait toujours le même effet et je pense que je ne suis pas seul dans ce cas; quand je le lis, j'ai l'impression de redevenir un enfant à qui un vieux pote raconte une histoire. On connaît ses tours de passe-passe et ses tics de fin de certains chapitres mais le fait est que son écriture me parle.
Au niveau de l'histoire, un écrivain (tiens, tiens..) au prise avec une maison hantée (tiens, tiens..) mais là je vous fais le pitch du pauvre parce d'autres lecteurs le font mieux que moi.
De nouveau, ce n'est pas un livre purement fantastique car il y est souvent question de garde d'enfant, de carrière d'écrivain, d'amour et d'avocats (de son propre aveu, Stephen King a fait son possible pour inclure un avocat sympa dans son livre) et le surnaturel y est distillé avec parcimonie.
Selon moi c'est un très bon livre mais pas le meilleur et il souffre de quelques longueurs mais dans l'ensemble j'ai passé un super moment avec les ingrédients habituels qui font des romans de Stephen King un tableau si particulier: Coin paumé des États-Unis, habitants pittoresques et personnages principaux attachants et, last but not least, une histoire effrayante… Je ne regrette pas du tout de l'avoir relu et vous le conseille mais si vous n'êtes absolument pas obligé de suivre mes conseils… Ceci dit bonjour chez vous.
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Malgré quelques longueurs (inévitables avec Stephen King, on dirait), j'ai bien aimé Sac d'os. le narrateur, Mike Noonan, « auteur de romans à suspense de second ordre » perd sa femme à 36 ans, et est toujours inconsolable quatre ans plus tard. En prime, il n'arrive plus à écrire et cauchemarde régulièrement. Etant donné que ses mauvais rêves se déroulent tous à Sara Laughs, sa résidence d'été au bord d'un lac, il décide de s'y rendre.
La partie fantastique de l'histoire met du temps à se mettre en route. Il y a bien quelques allusions au début, l'histoire débute à Derry et on croise Ralph et Joe de Insomnia, mais Stephen King prend son temps et nous raconte une histoire qui évolue de façon de plus en plus complexe, sombre et intéressante. Les nombreux personnages du récit sont bien décrits et de façon fort réaliste. Et contrairement à d'autres romans, la tension monte trèèès lentement, mais une fois lancé, le rythme s'accélère et on ne lâche plus le livre. Bravo.
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Aujourd'hui, j'ai décidé de chroniquer « Sac d'os » de l'auteur américain très connu, Stephen King. La version originale s'intitule « Bag of Bones » et paru en anglais en 1998. Celle que j'ai lue est la traduction publiée par France Loisir en 1999 et qui contient 600 feuilles.

Le nombre de pages, 600, est ce qu'on appelle un pavé. C'est un gros bouquin qui m'a pris un certain temps à lire. C'est dû à des longueurs. J'ai trouvé que King s'éparpillait entre plusieurs intrigues ce qui a comme conséquence de blaser les gens. Ces chapitres lassants sont situés en milieu de roman, créant ainsi un creux de vague. Heureusement, la finale rehausse le tout pour terminer en beauté.

Le narrateur est également le personnage principal. Nous le suivons donc dans cette maison de campagne à l'aspect lugubre. En effet, avant même de nous y rendre, nous en avons peur. L'auteur réussi a installer une ambiance sombre et mystérieuse grâce au songe du protagoniste. Aussitôt que nous y mettons les pieds, l'air est lourd, nous scrutons les environs, les recoins, à la recherche d'étranges phénomènes.

Vous l'aurez compris, la demeure est au centre du bouquin. Par contre, on y retrouve surtout le village, c'est son histoire, son malheur et sa douleur. Il s'agit d'un récit de maison hantée, mais aussi de revenants, de cauchemars et de frénésie collective. le syndrome de la page blanche se mêle également aux angoisses pour ainsi offrir un amalgame d'émotions fortes et mystérieuses.

Sur l'aspect des personnages, je reste mitigé. Il y a Mike, l'auteur et le narrateur, Mattie et Kyra. Les autres ne sont que secondaires et plus ou moins développées. Avec ce nombre de feuilles, on aurait pensé qu'un peu plus de « viande » accompagnerait les protagonistes. Par contre, il faut dire qu'un beau travail a été fait avec notre trio principal. Ils sont au centre et nous apprenons à les apprécier.

Finalement,

Jusqu'à maintenant, ce roman est parmi le meilleur King que j'ai pu lire. Il égalise facilement Christine et est décidément mieux que RoadMaster. Je vous le conseille fortement si vous ne connaissez pas l'auteur. 8 sur 10

On aime : l'épouvante, l'ambiance lugubre, les personnages principaux, la plume

On n'aime pas : les longueurs, les personnages secondaires non développés
Lien : http://www.sergeleonard.net/..
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