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Attirée par une quatrième de couverture accrocheuse, et ayant à plusieurs reprise lu le plus grand bien des romans de l'auteur, je me suis laissée tenté par ce roman…
Bien mal m'en a pris. Dès les premières pages, j'ai compris que l'ennui serait mon compagnon de lecture.

Que puis-je lui reprocher ? le fait d'être bourré de longueur. L'auteur aurait gagné à condenser.

Les descriptions de la nature sont à peu près les seules choses sur lesquelles j'ai pu me fixer un peu. Mais tout cela reste bien peu pour un livre de plus de 500 pages.

Je n'ai pas vraiment été convaincue par les personnages,ni l'univers de l'auteur. Sans doute n'était-ce pas le bon livre pour faire connaissance avec Barbara Kingslover ?

Et puis le coté militant est trop lourd pour moi. Tout cela me parait trop moralisateur. En réalité, je m'attendais à autre chose que je ne parviens pas à définir. Peut-être que j'ai été fortement influencée par des avis concernant un ouvrage de l'auteur dont j'ai entendu beaucoup d'éloges ?
Et puis, peut-être n'étais-ce pas le bon moment pour cette rencontre avec l'auteur ?
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Pfiou, cette lecture fut très bonne ! On suit la vie de Dellarobia qui, dès le début du roman, trouve au sommet de la forêt d'où elle habite, des milliers, non, des millions de papillons oranges qui recouvrent toute la forêt. Des "monarques" on les appellent. Elle est la première à découvrir cette chose tout bonnement incroyable et inattendu. Les monarques n'ont absolument aucune raison d'être ici, dans les Appalaches. Pourquoi sont t-ils tous ici d'un seul coup ? Ça sera la grande question de l'histoire. Dellarobia vit en pleine campagne avec son mari et ses deux jeunes enfants. Ses beaux-parents sont à juste quelques centaine de mètres de chez elle. Ils n'ont pas beaucoup d'argents. Ils n'ont pas non plus les mêmes moyens qu'en pleine ville, forcément et ont une vie plutôt difficile question finances. Lorsqu'elle va dévoilée l'arrivée des papillons, il va se passer beaucoup de choses dans sa petite ville toute tranquille. Ça sera le début des journalistes qui viennent, de la presse, elle tournera en boucle dans les JT à la télé. Et comme elle vit dans une petite ville où tout le monde se connait et tout le monde connaît tout sur les habitants, ça va pas être facile de gérer tout ça. L'arrivée de scientifiques qui restent chez elle pour établir leurs camps pour comprendre ce qu'il se passe va aussi être un grand changement pour elle. Ses beaux-parents ne sont pas des tendres non plus. J'ai adoré les nombreuses descriptions des environnements et de la nature. On ressent là un véritable combat pour la beauté de la planète et des espèces en voies de disparitions. de la déforestation aussi, il sera question. Des catastrophes naturelles qui sont de plus en plus nombreuses et violentes. L'auteur en profite aussi pour faire une critique d'internet et des débordements que cela peut avoir avec les réseaux sociaux et les sites de partages de vidéos. Ainsi que des journalistes et de la presse qui manipulent tout pour faire de l'audience au détriment de la véritable information nécessaire. "Dans les lumières" est très bien écrit. Une fois arrivé à la fin, qui est assez étonnante et déconcertante car on voudrait en savoir plus, on se dit "ah mince, j'étais bien avec cette famille ! Quel dommage d'en être déjà à la fin !". 

Pour voir un peu plus simplement les choses, ce roman traite des sujets : survie pour les humains et les autres espèces de la Terre, morale sur le comportement des humains qui veulent tout tout de suite et ne font même plus attention de là où ils vivent et ne pensent qu'à eux sans se dire qu'elles en seront les conséquences dans l'avenir, la religion, la vie de famille avec des revenus très faible et les bons et mauvais moments ensemble, les médias et internet et l'amour de la nature. Très très bonne pioche ! Et petit message aux éditions "Rivages" : le livre est très agréable en main et la couverture à une bonne qualité.
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Le fossé entre l'Amérique profonde qui se débat dans les problèmes du quotidien, mère de famille sans instruction, mari qui vivote de petit boulot, la télévision comme seule source de connaissances, le poids de la famille, de la religion et du "village" et les scientifiques venus de la ville pour analyser un phénomène écologique étrange. La découverte du poids de l'humain sur la nature et les conséquences que cela peut engendrer en même temps que la découverte d'une autre vie possible. Des horizons s'ouvrent des deux côtés et les lignes bougent même si la destruction du milieu semble irréversible.
Un auteur toujours intéressant même si parfois le propos pourrait être plus court.
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Bilan en quelques mots

Les mots pour : Style atypique, écologie, science édulcorée, Monarque
Les mots contre : quelques longueurs

Au final

Un livre surprenant, lent, qui s'immisce en vous petit à petit, et vous entraîne vers une prise de conscience de notre environnement. le manque d'action m'a un peu pesé, au départ, mais finalement, ce texte, superbement écrit, m'a bien plu. L'héroïne, comme les Monarques, se retrouve Dans la lumière, et c'est aussi son évolution que nous observons. Pas mal !

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Celui qui naît à Feathertown Tennessee, n'a qu'un seul rêve, en partir. Mais quitter Feathertown est hors de portée pour la plupart, trop pauvres et pas assez éduqués. Dellarobia, elle, s'est retrouvée coincée avec Cub à peine sortie de l'adolescence, à cause d'une grossesse non désirée. Aujourd'hui jeune mère de deux enfants et vivant sur la ferme de ses beaux-parents, Dellarobia n'a jamais quitté son coin rural des Appalaches et a mis ses rêves de jeune fille au placard. L'arrivée d'une colonie de papillons monarques sur son domaine va bouleverser cet équilibre fragile.
Car il est d'abord question d'équilibre dans ce roman. Tout d'abord d'équilibre écologique. Comment toute une population de monarques habitués à migrer au Mexique se retrouve à hiverner dans le Tennessee ? quelles seront les conséquences sur la survie de cette espèce ? Et, par analogie, du fragile équilibre de la vie.
A quel point peut-on choisir sa vie ? Ne sommes nous pas plutôt victimes de circonstances exterieures ? Peut-on facilement quitter son milieu ?

Dans la lumière m'a laissé un sentiment partagé.
J'ai beaucoup aimé son côté engagé. Barbara Kingsolver y parle d'écologie et dénonce l'aveuglement et le déni du réchauffement climatique. Ainsi que le gaspillage. Mais elle ne fait pas dans l'écologie de bonne conscience et n'oublie pas de dénoncer également les conditions sociales et les inégalités territoriales. Que ce soit dans l'éducation ou la répartition des richesses. Il y a un passage éloquent entre Dellarobia et un écologiste engagé, celui-ci sermonant qu'il faut manger moins de viande, moins consommer alors que Dellarobia ne peut se payer que des affaires d'occasion et a du mal à se payer le peu de viande qu'elle mange.
Ce roman aborde également la place de la religion dans la communauté. C'est l'Eglise qui fédère et qui maintient le lien social. D'ailleurs l'arrivée des papillons s'apparente à une vision biblique et certains membres de la communauté veulent y voir un miracle.

Barbara Kingsolver est généreuse avec ses personnages, on ressent tout l'amour qu'elle a pour eux malgré leurs défauts (même si, comme à son habitude, ce sont les personnages féminins les mieux mis en valeur). Dellarobia est une jeune femme énergique, combative qui aime la vie malgré son chemin difficile. Forte tête, elle déborde souvent et l'arrivée des papillons va littéralement bouleverser sa vie.

J'ai également été touchée par la relation des personnages avec les animaux qui amène des réflexions sur ce qu'est la vie et la mort.

Enfin, l'écriture est riche, poétiques et certains passages, tel le premier chapitre, sont portés par une force de vie incroyable.

Ce qui m'a déçu dans ce roman est sa construction et son côté bavard. Certains passages, même s'ils ont toute leur place dans le récit, sont vraiment trop longs. Et l'auteur s'est, à mon humble avis, laissé prendre à son propre piège de vouloir trop en dire, trop expliquer. Ceci donne un roman qui manque de rythme et qui peut procurer à certain moment de l'ennui. Ce qui est dommage vu toutes ses qualités.

On retrouve dans ce roman toute l'humanité et la générosité de Barbara Kingsolver. Malgré tout je ne conseillerais pas ce roman à ceux qui veulent découvrir l'auteur ; je pense qu'il vaut mieux commencer par l'arbre aux haricots, son premier roman.
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Coup de coeur! C'st magnifique. Un thème captivant, des personnages d'emblée sympathiques une écriture toujours aussi remarquable, tout est au rendez vous pour quelques heures de pur bonheur pour le lecteur.

Nous sommes en plein coeur de l'Amérique profonde, dans les Appalaches. C'est moins la crise que le climat devenu fou qui pèse sur les épaules de ces paysans. La pluie incessante pourrit tout. Il pleut aussi dans la vie de Dellarobia, mariée à 17 ans pour « réparer » la faute. Isolée au sein d'une belle famille hostile, affublée d'un benêt de mari soumis à ses parents, ce sont ses enfants, son amie de toujours et ses rêves lui évitent de perdre pied.

C'est un papillon qui va changer le cours de son existence, ou plutôt des millions de papillons : les monarques, cette année se sont arrêtés avant le Mexique, et leur couleur a embrasé la vallée. le trou perdu sort de l'anonymat. Médias, militants, gourous mais aussi scientifiques accourent. Et Dellarobia se retrouve au coeur de la farandole qui va bouleverser son destin.

J'ai frissonné sous les trombes d'eau, écarquillé les yeux devant la beauté des myriades de papillons, trépigné avec Dellarobia face à l'obstination de ses proches, rit aux réparties de son amie et admiré la précocité de son fils.


Le thème du dérèglement climatique n'est pas abordé à la légère. Barbara Kingsolver sait de quoi elle parle, le sujet n'est pas traité par une groupie de la dernière heure. de même qu'elle connait bien le terrain : diplômée en écologie et biologie, elle vit dans sa ferme des Appalaches. C'est certainement ce qui confère à ce roman son authenticité et sa crédibilité.

Un immense merci aux éditions Rivages et à Price Minister pour ce partenariat.
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J'ai choisi le dernier roman de cette auteure que j'apprécie particulièrement pour son engagement écologiste et chez qui les femmes sont régulièrement à l'honneur. le sujet m'attirait : une jeune femme dont la vie quotidienne est banale et médiocre se retrouve un beau jour face à un spectacle de la nature qui va changer brusquement son existence. le phénomène en question est l'apparition d'une nuée de papillons monarques, ces insectes qui migrent tous les ans au Mexique, et qui se retrouvent, pour les besoins du roman, dans les Appalaches. Et pourtant, je me suis considérablement ennuyée à la lecture.

Il y a cependant de bonnes choses dans ce roman, à commencer par une esquisse intéressante de la vie des Rednecks (entendez par là des bouseux) : on essaie de survivre sur une exploitation agricole (ici l'élevage de moutons), peu de boulot, peu de gamins qui parviennent à l'université, mais beaucoup de réfractaires à la protection de la planète. Les gens nient le réchauffement climatique et si on peut se faire un peu de fric en déboisant, ma foi, allons-y. L'Eglise est omniprésente, tout comme les centres commerciaux. On suit, plus ou moins péniblement, Dellarobia dans sa quête désespérée : faire les courses en ayant pour seul choix des articles d'occasions, made in China, et des aliments périmés, ce n'est pas la joie. Ceci dit, on a beau être pauvre, on a quand même un téléphone portable. il ne faut pas pousser non plus.

Passons maintenant aux choses qui fâchent. J'ai peiné à reconnaître le style de Barbara Kingsolver. Faut-il en imputer la faute à la traductrice ? Je ne sais pas, mais j'ai relevé ça et là, quelques phrases bien maladroites, et une syntaxe défaillante. Les dialogues, hormis ceux échangés entre l'héroïne et les scientifiques, sont d'une platitude absolue.

Un exemple de phrase qui m'a heurtée : "Elle contempla donc le papillon passer à travers les yeux d'Esther." je ne veux pas paraître maniaque, mais tout de même...

Les personnages principaux sont dans l'ensemble dépourvus du moindre intérêt en ce qui me concerne : Dellarobia (argh, ce prénom...), pas encore trentenaire, deux enfants et un mari gentil mais gnan-gnan (prénommé Cub ! encore pire que Dellarobia...), qui vivent plus ou plus moins de l'exploitation familiale, gérée par les beaux-parents. La meilleure amie, Dovey (mais où est-elle allée chercher tous ces prénoms horribles ??), inutile à l'intrigue mais censée représenter un autre archétype féminin, le scientifique, Ovid Byron (et oui...), beau et intelligent mais quand même marié, comme quoi personne n'est parfait. Les gentils moutons et les gentils chiens de berger, les deux bambins de Dellarobia (rien qu'à lire leurs frasques, j'en étais épuisée...), sans parler du reste, les engueulades du couple au supermarché, les petites piques échangées avec la belle-mère... bref, du déjà lu. Rien d'original. le portrait de la jeune mère de famille pas-si-bête-que-ça coincée dans la cambrousse mais aspirant à autre chose, cela n'a quand même rien d'original. Entre deux scènes de la vie quotidienne à mourir d'ennui, on en apprend beaucoup sur ce papillon fascinant, le monarque, mais j'avoue avoir eu beaucoup de mal à faire le lien entre les deux thèmes du livre. L'un est clairement centré sur le fait que l'on peut changer son destin (sans blague ? ) et peu importe qu'un papillon en soit le détonateur, l'autre porte sur les conséquences écologiques du réchauffement climatique et du déboisement.

Un méli-mélo longuet et sans relief, où surnagent ça et là quelques beaux moments, comme les descriptions de la forêt et ce nuage de papillons. Ce n'est pas complètement un naufrage mais un beau ratage, à mon goût, dans l'oeuvre d'une écrivain que j'aime habituellement beaucoup.
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Tout commence avec Dellarobia, une femme qui s'apprête à tromper son mari, ce qui devrait bouleverser sa vie. Mais c'est autre chose qui renverse son quotidien. « Elle était redescendue de cette montagne tellement sûre qu'il y avait quelque chose de nouveau à voir. » (p. 63) En un instant, la forêt s'est mise à flamboyer, envahie par des milliers de papillons qui ont perdu leur chemin. Au lieu d'atterrir au Mexique comme les autres années, c'est toute une génération de monarques qui s'accroche aux arbres de la forêt des Appalaches. « Ils sont beaux. […] Les choses terribles ont parfois de la beauté. » (p. 193) Cette bizarrerie naturelle, si merveilleusement belle, est annonciatrice de changements dangereux : en effet, si les papillons ont perdu leur chemin, c'est que quelque chose les a perturbés et rien ne dit que le reste de la nature n'est pas également profondément bouleversée. « Les hommes sont amoureux de l'idée que nous allons durer. Nous la fétichisons, en vérité. [..] Je suis un docteur des systèmes naturels. Et ce que je vois me paraît terminal. » (p. 364)

Du jour au lendemain, les yeux et les caméras du monde entier sont braqués sur une pauvre bourgade de l'Amérique rurale. Pour certains, l'arrivée des papillons est un signe divin, annonciateur de l'avènement d'un nouveau prophète. Pour d'autres, c'est un enjeu environnemental majeur qui relance les débats sur le changement climatique. D'autres encore y voient la possibilité de faire des profits et qu'importe si la consommation détruit le produit dont elle se nourrit.

Dellarobia est la flamboyante héroïne de ce roman. Elle n'est pas heureuse et son mariage avec Cub est depuis toujours un échec que rien ne justifie. Elle fait de son mieux pour bien élever ses deux enfants, mais ne cesse de se faire des reproches. « Elle se faisait l'effet d'une femme lapidée pour avoir commis le péché d'être mère. » (p. 167) Rudoyée par sa belle-mère Hester, une femme sèche et tyrannique, Dellarobia est comme un papillon emprisonné sous un verre renversé, se cognant sans cesse aux parois et s'épuisant dans sa volonté de fuir. Mais, à l'instar d'une chrysalide, Dellarobia va déployer ses ailes grâce à l'arrivée des monarques, d'abord en travaillant avec le Dr Ovid Byron, puis en affrontant enfin ses remords et ses peines. « Les affronts qu'elle avait toujours avalés comme une ration quotidienne de cailloux se mettaient à lui remonter dans la bouche et à en jaillir telles des grenouilles. » (p. 36) Dellarobia possède une vision plus large et plus profonde du monde et va enfin oser sortir de la vie étriquée dans laquelle elle n'a jamais eu sa place.

J'ai beaucoup aimé ce roman et la vision qu'il porte sur un monde où la consommation prétend être la voie du bonheur. Seul bémol, la longueur des discussions entre Dellarobia et d'autres personnages : sur la fin, le texte devenait bavard, pour ne pas dire verbeux. Mais j'ai été séduite par le style de Barbara Kingsolver, très fin et précis : l'auteure ne se trompe jamais de mot et sait parfaitement développer une idée.
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Dans les Appalaches, une femme de 27 ans, mariée avec deux enfants veut changer de vie. Alors qu'elle décide de partir seule en montagne pour rejoindre un homme, elle observe une invasion de papillons monarques qui se posent à la cime des arbres. Suite à ce phénomène inhabituel, elle va vite être médiatisée.
Un très beau roman qui aborde le réchauffement climatique malgré quelques erreurs de traductions dans la construction de certaines phrases.
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Une lecture agréable, due avant tout aux dons de conteuse et à l'empathie communicative de B. Kingslover pour ses personnages, ici, une femme empêtrée dans un mariage trop vite fait (parce qu'elle est tombée enceinte) et dans les difficultés matérielles, sa famille et ses proches... Cette femme va trouver la force de choisir sa vie, et tout son entourage va en être bonifié. Un beau message féministe. B. Kingslover a aussi un message écologiste à faire passer, mais avec un certain recul... Elle m'a fait beaucoup rire avec le questionnaire destiné à sensibiliser les gens à l'écologie, qui ne s'adresse qu'aux gens des villes assez friqués, et est complètement décalé par rapport à la vie nécessiteuse de l'héroïne !
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