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sur 893 notes
À Pittman, dans le Kentucky, il ne fait pas toujours bon d'être une jeune fille dans les années 60. Si la plupart d'entre elles se retrouvent mère et femme au foyer à peine la vingtaine franchie, pour Marietta, éprise de liberté, il n'en est pas question. Élevée par sa mère, une femme libre et ouverte d'esprit, la jeune fille compte bien fuir Pittman dès que possible. Une fois le lycée terminé, elle travaille à l'hôpital pendant plus de cinq ans, à compter les plaquettes de sang, réussissant à mettre suffisamment d'argent de côté pour pouvoir se payer une voiture, une coccinelle sans siège arrière, sans starter et presque sans vitre. Sa mère la poussant à toujours réaliser ses rêves, c'est sans regret qu'elle quitte le comté. Parce qu'elle s'est tenue la promesse de changer de nom, c'est arrivée à Taylorville qu'elle décide de s'appeler Taylor. Après avoir bu un verre au bar, une fois revenue dans sa voiture, une jeune femme lui donne, presque de force, un tout jeune enfant avant de s'éloigner. Et c'est accompagnée de ce "paquetage" que Taylor continue sa route...

Si Taylor voulait changer de vie, voir autre chose que son Kentucky natal, elle ne se doutait pas un seul instant que celle-ci allait être bouleversée à ce point-là. Car cet enfant indien, qui se trouve être une petite fille, va changer à tout jamais sa vie. Pas seulement la sienne mais aussi celles des personnes qu'elle va rencontrer à Tucson, là où sa voiture va tomber en panne et là où, au gré des jours, elle va finir par s'installer. de Mattie, patronne de "Seigneur Jésus, Pneus d'occasion" à Lou Ann, toute jeune maman que son compagnon vient de quitter en passant par Edna et Mrs Parson, les deux vieilles voisines ou Estevan et Esperanza, deux immigrés guatémaltèques. Des personnes au coeur chaud et à la main tendue qui, par la force des choses, deviendront presque sa nouvelle famille. Ce roman, tout à la fois léger et dramatique, Barbara Kingsolver soulevant quelques sujets graves tels que l'immigration clandestine, les maltraitances infantiles, dépeint, avec beaucoup d'humanité, de générosité et de tendresse, des tranches de vie inoubliables.
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J'aime ces héros américains qui quittent tout un jour. Ils montent dans une vieille voiture et partent sans se retourner pour une vie meilleure. Ils arrivent à rouler sans encombres, rencontrent des gens sympas et trouvent toujours un petit boulot pour subsister. Imagine…. Toi tu fais ça : au bout de 100 mètres le moteur de ta voiture fume et prend feu et tu as un bon de retour en plus des frais de réparation. Mais même si tu arrives à traverser une partie de notre cher pays, personne ne t'adressera la parole te prenant pour un moins que rien, tu ne trouveras pas du boulot et résultat tu te diras que chez toi, ce n'était pas si mal ! Alors le rêve est dans ma lecture et j'ai suivi Taylor avec plaisir puisqu'elle quitte tout, un beau jour pour ne pas finir comme les jeunes de sa région. Pourtant une rencontre fortuite et la voilà avec ce qu'elle fuyait : un enfant. C'est le passage le plus difficile de livre puisque l'auteur parle de maltraitance et d'abus sexuels sur une petite de trois ans. Taylor ne se posera pas longtemps des questions. Elle repart sur les routes avec cette petite fille pour une nouvelle vie. Taylor est indépendante, libre, tenace et joyeuse. Comme moi quoi ! Quoi ? Que vient faire l'arbre aux haricots dans cette histoire ? Vous n'avez plus qu'à vous plonger dans cette histoire pour le savoir. Vous ne le regretterez pas les paysages sont magnifiques.
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Être lycéenne dans les sixties, ça peut paraître sympa, mais dans le comté de Pittman il aurait tout aussi bien pu s'agir des années 50 - Pittman ayant dans tous les domaines à peu près vingt ans de retard. Alors dès qu'elle peut, Marietta s'achète une vieille bagnole pour pouvoir franchir les limites du comté, sans un regard en arrière, décidant même tant qu'à faire de changer de nom pour être plus sûre de bien tourner la page.
L'Arbre aux haricots est une sorte de roman d'apprentissage, à travers de belles rencontres, et aussi avec la prise de conscience de la laideur, de la dureté du monde.
L'humanité de beaux personnages pour qui on se prend d'affection se cogne à l'inhumanité de l'Histoire, comme Estevan, la classe incarnée, immigré maya, militant syndicaliste guatémaltèque, fuyant la terrible répression de la dictature, vivant au Pays de la Liberté la vie de chien des sans-papiers, des «illégaux». On croise des familles qui survivent dans des parcs, ramassent de quoi manger dans les poubelles du McDonald, et se font réveiller à coups de bâton le matin par des policiers. On s'attache à Turtle, si petite et déjà victime de violences.
«Comment en rester à Turtle, à un homme qui fait du mal à un bébé quand c'est la règle générale de s'attaquer à ceux qui ne peuvent pas se défendre?»
Mais les autres, ce n'est pas toujours l'enfer. Si les arbres aux haricots vivent souvent dans un sol pauvre, ils peuvent compter sur les rhizobia, des insectes microscopiques, pour transformer l'azote en engrais, et Marietta-devenue-Taylor adore cette idée d'une organisation invisible destinée à aider la plante à s'épanouir, parce que finalement, dans ce roman, c'est un peu la même chose avec les gens, il y a beaucoup de tendresse et de profondeur dans leurs relations, ils sont plutôt généreux, chaleureux, ils s'aident les uns les autres à tenir debout, à s'en sortir, à faire que la vie vaille quand même nettement la peine d'être vécue.
Alors malgré tout, c'est lumineux, on a beaucoup de plaisir à lire cette histoire, avec ses personnages attachants. Un livre très sympa - je compte bien en lire d'autres de Barbara Kingsolver.
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Taylor Greer, jeune fille dégourdie et culottée ne veut pas finir comme la plupart des filles de son patelin du Kentucky : fille-mère coincées là pour toujours. C'est décidé, elle part vivre à l'ouest !
Quand, dans les grandes plaines d'Oklahoma, sa vieille coccinelle tombe en panne, elle s'arrête le temps des réparations. Mais au moment de repartir, une femme dépose sur le siège passager un colis pour le moins singulier : emmitouflée dans une couverture, dort une petite indienne Cherokee, minuscule et couverte de bleus...

C'est drôle comme on peut avoir certains aprioris sur un livre. On me l'avait tellement conseillé comme une « lecture très sympa » que je pensais me trouver face à une sorte de feel good de bonne qualité, un peu fantaisiste, rythmé et drôle, avec une ribambelle de personnages colorés, tous plus attachants les uns que les autres. Et j'avais raison.
Seulement ce livre n'est pas que ça : derrière l'humour et le vernis loufoque il y a des vies cabossées, de la misère, des galères et des femmes abîmées qui s'entraident pour se fabriquer tant bien que mal une petite place au soleil.
J'ai aimé ce microcosme presque entièrement féminin, et ces portraits de femmes fortes malgré l'adversité. J'ai aimé aussi les paysages arides de l'Arizona, les jardins de cactus et les orages d'été, la salsa pimentée et les fresques murales aux couleurs criardes. J'ai aimé cette histoire totalement farfelue, les situations cocaces et les dialogues fleuris. J'ai aimé l'écriture vive, imagée et drôle. Et surtout j'ai aimé qu'on me parle de maternité comme d'un cadeau, de la nature comme d'une chose merveilleuse et un peu magique, de la féminité comme d'un formidable atout.
Oui, ça fait du bien !
Un joli coup de coeur pour moi, et une impatience : la suite (Les cochons au paradis) est déjà sur ma table de chevet.
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Dans ce comté du Kentucky, Marietta s'interroge sur son avenir et ne pense pas pouvoir s'en sortir. Avec sa mère employée de maison, un père inconnu et l'unique perspective de tomber enceinte et se marier très jeune avec un planteur de tabac, ses chances sont minces. Après quelques économies tirées d'un travail à l'hôpital, elle se dégote une vieille coccinelle et met le cap vers l'Ouest américain, enfin si la mécanique durement éprouvée de ce vieux véhicule le lui permet. Et pour appuyer son nouveau départ, elle s'arme également d'un nouveau prénom choisi sur la route : Taylor.

Comme j'ai aimé, avec ce côté débordant de simplicité, accompagner Taylor à la recherche de son avenir ! Sa force, puisée sans aucun doute dans toutes les bonnes paroles d'encouragements, d'amour et de fierté prodiguées par sa mère donne un élan positif communicatif que l'on saisit avec délice pour partir avec elle sur les routes de son futur.
On fera alors une petite halte dans les interminables plaines d'Oklahoma, terres obligées des Cherokees, où l'horizon semble infini, la vue se perdant désespérément dans la monotonie toute plate de ses paysages. Pas d'arbre en vue mais un arbre de transmission de la coccinelle qui lâche. La faim et la fatigue font entrer Taylor dans un bar crasseux d'où une femme émergera et déposera dans sa voiture fraîchement réparée un enfant « Prenez-le, c'est tout. »
Un peu plus tard, deux pneus en fin de course arrêteront le périple de Taylor et de sa petite protégée dans la ville de Tucson en Arizona.

Comment ne pas s'attendrir devant cette toute petite fille indienne déjà meurtrie par la cruauté humaine ? Sa façon de s'agripper à quelqu'un, à quelque chose lui vaudra instantanément le prénom provisoire de Turtle. J'ai été très sensible à la manière de Taylor de laisser Turtle appréhender sa nouvelle vie, sans brusquerie, sans stimulation. Simplement lui laisser le temps sans jamais remettre en question ses capacités d'éveil.
Ce livre, c'est une multitude de choses simples qui composent la vie américaine des années 80. Cette vie où des jeunes femmes, des jeunes mères tentent avec quelques petits boulots de rester juste quelques étages au-dessus des paumés qui hantent les villes. C'est aussi l'époque de l'immigration guatémaltèque que l'on retrouvera ici avec une solidarité qui fait chaud au coeur.
Il nous offre une photographie bien dépaysante de cet État d'Arizona avec sa sécheresse dont les cigales se régalent en jetant leurs stridulations incessantes qui finissent par exaspérer Taylor. On y sentira l'odeur de la pluie lorsqu'elle arrive enfin sur ce sol grillé. Et nos yeux s'écarquilleront devant le jardin improbable de Mattie où s'élèvent, au milieu de vieux pneus, les haricots violets et de belles tomates en ce début janvier !

Avec un naturel tonique, des comparaisons humoristiques pétillantes que l'on savoure, Taylor nous narre les petits riens de sa nouvelle vie, ses rencontres, ses découvertes, belles ou tristes, avec bien souvent une délicate dérision. Entre sa phobie des pneus qui peuvent potentiellement éclater et son refus de maternité, elle trouvera dans l'un et l'autre de quoi asseoir son avenir. C'est une lecture fraîche et attendrissante, pleine de fantaisie, mais qui reste bien ancrée dans ce monde pas franchement rose qui entoure nos personnages. J'ai d'ailleurs quitté tout ce petit monde à regret parce que, parfois, tendresse, humanité et bonté font oublier ou du moins mieux supporter les côtés sombres de la vie.
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L'arbre aux haricots...
Ce livre m'a été prêté, et il n'était pas prévu que je le lise.
Je ne savais donc pas à quoi m'attendre.
Histoire du fin fond des Etats Unis.
Des personnages attachants.
Turttle m'a fait craquer...
L'ambiance de ce livre m'a rappelé par certains côtés le film "Beignets de tomates vertes".
On visite l'Amérique profonde : le Kenticky, l'Oklahoma...
On rencontre des personnages forts et authentiques : Taylor, Lou-Ann, Matie, Estevan et Esperanza...
Une histoire d'amour, d'amitiés, mais en aucun mièvre. Beaucoup de tendresse et de sentiments vrais.
Une belle petite découverte.
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Lorsque Taylor quitte sa mère et le Kentucky pour aller tenter sa chance dans l'Ouest, elle ne se doute pas un seul instant qu'une petite Indienne va bouleverser sa vie.
Elle devra désormais compter avec cette petite orpheline qu'une inconnue lui a mis dans les bras sur le parking d'un bar perdu de l'Oklahoma.
Mais Taylor est une battante et malgré cet imprévu, elle continue sa route jusque dans le Kansas.
Là, immobilisée par une panne de voiture, elle partage le logement d'une jeune femme récemment accouchée et, durant quelques mois, se crée des liens d'amitié dans la petite bourgade où elle a également trouvé du travail.
Une petite communauté bien sympathique où la petite Turtle grandit fascinée par les fleurs et les légumes dont elle répète inlassablement les noms.
La jeune femme qui avait reçu l'enfant tel un objet un peu encombrant dont elle ne savait que faire, sent naître en elle un sentiment inconnu qu'elle finira par identifier et accepter pleinement.

Écrit comme un road movie, L'arbre aux haricots est un roman frais, plein d'humour et de bons sentiments.
Les personnages, essentiellement féminins, sont attachants et plein de vie.
Battantes et débrouillardes, Taylor et ses amies sont aussi très humaines, n'hésitant pas à venir en aide aux plus démunis.
Le rythme du récit est soutenu, enjoué.
Peu de place, ici, pour les descriptions mais la traversée des grands espaces secs de l'Oklahoma est durement ressentie par la jeune femme qui nous donne ses impressions avec beaucoup d'esprit.

Une lecture agréable qui met de bonne humeur.
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Dans le coin perdu du Kentucky où Taylor Greer a grandi, les perspectives pour une fille sont assez limitées, il s'agit surtout de se faire engrossée, et au mieux épousée, avant l'âge de 20 ans. Mais Taylor n'est pas de cette eau là! Elevée par une mère compréhensive et ouverte, elle a le goût de l'aventure et ne rêve que de découvrir le monde. C'est ainsi qu'elle charge sa vieille Coccinelle et part vers l'Ouest en laissant faire le hasard.A elle les grands espaces, la liberté, la découverte! Pourtant, tout change lorsqu'elle s'arrête dans le désert de l'Oklahoma. Au sortir d'un petit bar, elle découvre un bébé sur le siège de sa voiture, laissé là par une vieille indienne dans l'espoir de lui offrir une vie meilleure. le premier moment de surprise et de doute passé, l'énergique Taylor décide de continuer la route avec son encombrant cadeau. Avec le bébé, une fille qu'elle baptise Turtle, elle arrive à Tucson, stoppée par des ennuis mécaniques. C'est donc dans cette ville de l'Arizona que Taylor et Turtle vont commencer leur vie à deux, en s'installant chez Lou Ann, elle aussi mère célibataire malgré elle, puisque son mari vient de les quitter, elle et son petit Dwayne Ray.


Lire L'arbre aux haricots, c'est comme prendre une dose de bonne humeur, d'espoir et de tendresse. Taylor Greer est une jeune fille comme on les aime, solide, tenace, les deux pieds sur terre et la tête dans les nuages. Elle veut de l'aventure et elle va en avoir! La petite vie qu'elle se bâtit avec Turlle lui fait découvrir les joies d'une maternité qu'elle redoutait tant. Cette vie toute neuve, faite d'expériences nouvelles, de rencontres inoubliables lui ouvre les yeux sur des réalités dont elle était loin de se douter au fin fond du Kentucky. A Tucson, elle se crée une nouvelle famille pleine d'amour, d'espoir et de solidarité.
Le ton est léger -Taylor est loin d'être dénuée d'humour!- mais cela n'empêche pas les sujets graves: la maternité, la maltraitance des enfants, les sans-papiers... Pourtant, on ne tombe jamais dans le pathos, Avec son franc-parler, son enthousiasme, son optimisme, Taylor aborde les problèmes comme ils viennent, persuadée qu'il y toujours une solution à trouver.
Un livre qui fait du bien au moral, qui rend heureux, qui se déguste comme un dessert. Je n'avais jamais lu Barbara KINGSOLVER et je dois cette découverte à Myrtille qui me l'a envoyée dans le cadre d'un swap. Je la remercie pour ce merveilleux cadeau.
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Un très beau roman de Barbara Kingsolver, toujours dans une démarche écologiste et humaniste avec un éventail de personnages attachants.
Traduction de Martine Aubert, avec la collaboration d'Anne-Marie Augustyniak.
Editions Rivages, Poche, 316 pages.
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Marietta, qu'on appelle Missy, est bien décidée à faire autre chose de sa vie que de se retrouver enceinte avant même d'avoir fini ses études secondaires. Après cinq ans de travail dans un hôpital, elle achète une vieille Volkswagen avec le peu d'argent dont elle dispose. Elle quitte enfin le sinistre et rétrograde comté de Pittman, Kentucky, malgré tout l'amour qu'elle porte à sa mère. Elle change de nom et devient Taylor Greer. Cap à l'Ouest, vers de nouveaux horizons prometteurs. Pendant une halte dans un endroit quasi désert, on lui confie un bébé, une petite cherokee visiblement maltraitée. Elle l'appelle Turtle, en attendant mieux, et elle se sent moralement tenue de faire ce à quoi elle tenait à échapper : s'occuper d'un bébé.
***
Deux narrateurs interviennent dans L'Arbre aux haricots : le « Je » de Taylor ainsi qu'un narrateur à la troisième personne quand il s'agit de Lou-Ann. Ce narrateur s'efface progressivement quand Lou-Ann devient la colocataire de Taylor. Barbara Kingsolver raconte avec humour et bienveillance les tribulations de ces deux jeunes femmes au quotidien, toutes deux dévouées à leurs jeunes enfants. Taylor, à la suite d'une panne, travaille dans un garage dont la propriétaire, Mattie, est une femme généreuse, forte et exceptionnelle. Grâce à elle, Taylor sera plongée dans une magnifique et enrichissante aventure.
***
C'est le cinquième roman de Barbara Kingsolver que je lis, et je n'ai jamais été déçue. L'Amérique des années 80 qu'elle présente au lecteur ne correspond pas forcément à l'imaginaire français : la pauvreté dans certains États, l'ennui dans les petites villes et la résignation des jeunes, le découragement et le fatalisme (des filles surtout, il me semble), etc. La découverte des conditions de vie des immigrés clandestins et de ce qu'ils subissent va forger chez Taylor une nouvelle vision du monde. Son attachement et sa détermination à élever Turtle, à lui donner une vie décente, et son amour inconditionnel pour cette enfant brisée font de la jeune femme un personnage très attachant. Malgré un parti pris pour un optimisme un peu naïf, on trouve déjà, dans ce premier roman, tout ce qui fait le talent de l'immense autrice qu'est devenue Barbara Kingsolver
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