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Critiques filtrées sur 5 étoiles  

Un hymne à la nature. C'est mon premier Kingsolver mais il y en aura d'autres. J'ai déjà prévu de lire Un jardin dans les Appalaches. Ces deux titres dans le cadre du challenge Pavés.
Là aussi nous sommes dans les Appalaches. La beauté de la nature est présentée à travers trois femmes d'âges différents : La jeune Lusa citadine spécialiste des insectes, qui a épousé un fermier, Cole. Après le décès de son époux, elle va peu à peu s'attacher à cette ferme et devoir batailler avec sa belle famille. Deanna qui a écrit une thèse sur les coyottes est employée depuis deux ans par l'Office des Forêts. Elle va rencontrer un homme qui souhaite les abattre. Enfin Nannie, 75 ans propriétaire de pommiers bio, en butte aux convictions sur la nécessité des désherbants de son voisin.
C'est une vision de l'écologie, intelligente et convaincante.
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Quand on ouvre un livre de la formidable conteuse qu'est Barbara Kingsolver, on est assuré d'embarquer pour un voyage dépaysant dans les grands espaces et dans le temps.
Avec « Un été prodigue », elle nous emmène dans les Appalaches, décor parfait pour installer son intrigue qui tourne autour de trois femmes.
La presque quinquagénaire Deana travaille pour l'office des forêts. Elle s'épuise à protéger ses chères montagnes et la faune qui les habite des grands prédateurs que sont les hommes et s'enthousiasme du retour des coyotes. Sa solitude va être bouleversée par l'arrivée d'un beau chasseur.
Lusa, fraîchement mariée à Cole qui décédera dans un tragique accident, ne parvient pas à trouver sa place au sein d'une nombreuse famille qui ne comprend pas cette femme d'origine palestino-polonaise venue de la ville et passionnée par les insectes.
La sexagénaire Nannie, fervente adversaire des pesticides, mène la guerre à son voisin Garnett qu'elle accuse de polluer les terres.
Fable écologique sensuelle et sensorielle incarnée par ces trois femmes puissantes et libres, le quatrième roman de Barbara est une ode à la nature, à la vie et à la tolérance.

Lien : http://papivore.net/litterat..
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Plus qu'un roman, « Un été prodigue » est un manifeste pour la véritable écologie. Pas celle des boudoirs parisiens ni des foires politiques, pas celle des polémiques imbéciles sur le tour de France, le sapin de Noël, le barbecue etc…, pas celle non plus du terrorisme vert d'une poignée de fanatiques hystériques qui se servent du véganisme, du féminisme pour élaborer des théories loufoques, pour servir leurs propres ambitions politiques et leur image médiatique.
Barbara Kingsolver est une botaniste et son écologie renoue avec le principe même de ce mouvement : le respect de l'environnement par l'homme, le respect de la chaîne alimentaire qui permet l'équilibre et le renouvellement des ressources de notre planète.
« Un été prodigue » raconte cette écologie à travers trois femmes qui vivent dans cette magnifique région du sud des Appalaches. Deanna est garde forestière. Elle vit recluse dans sa cabane jusqu'au jour où elle croise la route d'Eddy Bondo, un chasseur de coyotes de 24 ans. Lusa vient de perdre son mari Cole. Elle hérite de la ferme de son mari et va essayer de se faire accepter par sa belle-famille en rendant l'exploitation familiale rentable. Nannie est une vieille écologiste qui cultive un verger bio et a maille à partir avec son voisin Garnett, farouche consommateur de produits chimiques qu'il utilise pour soigner ses plantations de châtaigniers qu'il essaye de réimplanter dans la région…
La lecture du roman de Barbara Kingsolver est très agréable, pleine de fraîcheur, c'est une promenade en pleine nature. Ses personnages sont attachants et on est rapidement séduit par leurs histoires. Sa vision de l'écologie est plus que convaincante, elle charme, elle envoute.
La terre est une arche de Noé qui traverse l'univers. Il semblerait stupide à un capitaine de vaisseau et son équipage de saborder son vaisseau, et pourtant…
Traduction de Guillemette Belleteste.
Editions Rivages, poche, 559 pages.
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Barbara Kingsolver met en scène trois femmes d'âges différents qui vont incarner chacune un aspect des âges de la vie, pas forcément celui auquel on s'attend. Deanne Wolfe, 45 ans, employée de l'État comme garde-forestier et garde-chasse, s'est isolée dans les Appalaches après une difficile séparation. Elle vit seule depuis deux ans, en pleine montagne, et se passionne pour les coyotes, prédateurs auxquels elle avait consacré sa thèse. Lusa Landowski, d'origine palestino-polonaise, 28 ans, vient d'épouser Cole Widener, qui cultive du maïs et du tabac dans ce coin du Kentucky. Ils s'aiment, mais leurs désaccords sont nombreux : universitaire spécialiste des insectes, elle est persuadée des bienfaits d'une agriculture bio alors que lui n'hésite pas à continuer à utiliser certains pesticides. Ils vivent dans la ferme dont Cole a hérité, et les cinq soeurs de celui-ci ne sont pas vraiment accueillantes avec la pièce rapportée citadine, intellectuelle et étrangère… La dernière de ces femmes, Nannie Rawley, 75 ans, se fera attendre par le lecteur, car l'autrice nous présentera tout d'abord son voisin de 80 ans, Garnett Walker, grincheux, de mauvaise foi, pudibond, créationniste, fervent amateur de Roundup et autres poisons. Nannie, pour sa part, cultive écologiquement des pommiers dont elle vend les produits dans un marché bio. Les différends entre ces deux-là et leurs engueulades orales ou épistolaires amènent beaucoup de sel à leurs relations. On pourrait ajouter à ces trois femmes une petite fille de 10 ans, Crystal. On comprend vite que sa vie déjà bien compliquée ne sera pas un jardin de roses…
***
Quatrième roman de Barbara Kingsolver pour moi, et le même plaisir chaque fois… Un été prodigue est un roman plus lent, plus contemplatif, infiniment poétique, mais tout aussi passionnant que mes précédentes lectures. Babelio nous dit, dans la bio de B. Kingsolver, qu'elle a fait des études universitaires en écologie et en biologie. On comprend vite qu'elle sait de quoi elle parle et qu'elle a assurément l'habitude de la vulgarisation. L'amour de la nature, sa beauté, sa fragilité, l'importance de sa protection, l'opposition entre traditionnalistes et écologistes occupent une place majeure dans le récit. On y trouve aussi d'autres thèmes de prédilection de l'autrice : les difficultés et les joies de la famille, l'acceptation de soi et de l'autre, l'acquisition de l'indépendance, la richesse de la différence, le chagrin du deuil, etc. Les liens entre les différents personnages se font jour petit à petit, et ils éclairent un aspect du présent de chacun, explicitant souvent une attitude ou une réaction qui pouvait paraître étrange ou incongrue. Les personnages de Barbara Kingsolver sont, je trouve, infiniment touchants, les femmes comme les hommes dans ce roman-ci, même ce vieux macho de Garnett. Cette autrice sait magnifiquement nous faire partager la beauté de cet été qui va révéler sa prodigalité pour tous les êtres vivants dans un décor magique et plein de surprises. Un hymne à la nature et à la vie sous toutes ses formes.
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Je viens de faire une expérience que je ne fais que très rarement, relire un livre. Après une quinzaine d'années, il ne me restait finalement que les grandes lignes de ce roman mais mes émotions, elles, sont intactes. J'ai le sentiment d'avoir vibré aux mêmes endroits.
Dans ses récits, Barbara Kingsolver aborde souvent le thème du respect de la faune et de la flore et particulièrement dans celui-ci. le cycle de la vie, le respect de la chaîne alimentaire, l'écologie et la biodiversité lui sont très chers et pour nous parler de dame Nature, Barbara Kingsolver va mettre en scène trois personnages féminins Deanna, Lusa et Nannie. Elle place son décor dans les Appalaches de son Kentucky natal, dans la vallée de Zébulon.
Deanna Wolfe, 45 ans, lasse du tumulte de la vie, se retire dans la montagne en acceptant un poste de garde forestier. La préservation du coyote est une de ses préoccupations mais cet été-là, arrive un jeune chasseur qui chamboule son équilibre.
Lusa Widener, 28 ans, ancienne professeure reprend l'exploitation familiale suite au décès de son mari Cole. Sa belle famille n'est pas des plus chaleureuses mais cet été-là, arrive un nouveau drame qui rebat les cartes.
Nannie Rawley et Garnett Walker, 80 ans tous les deux se chamaillent sans cesse. L'un adepte d 'agriculture biologique pour que ses pommiers prospèrent et l'autre adepte du pesticide Sevin pour préserver ses châtaigniers mais cet été-là, une énième discussion leur fait baisser la garde.
Comme souvent le lien entre tous ces personnages n'est dévoilé qu'à la toute fin et c'est parfait.
Voilà je vous le dis madame Barbara Kingsolver, vous êtes une conteuse à mes yeux. J'aime vous lire car je ne m'ennuie jamais, j'y trouve toujours un intérêt, vous attisez souvent mon esprit. Vous célébrez le monde vivant et vous nous intégrer à notre juste place dans celui-ci.
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Un roman qui se passe de nos jours dans les Appalaches mettant en scène trois personnes dont la vie va finir par se rapprocher à la toute fin du roman
Il y a d'abord Deanna, 45 ans. Elle vit seule dans la forêt : elle est employée par l'état comme garde forestier et s'intéresse à in famille de chacals. Elle les piste pour apprendre leur mode de vie (et cache leur existence pour que des fermiers ne viennent pas les décimer).
Elle rencontre un jeune homme qui justement est là pour le braconnage.
Lusa, 28 ans, est mariée à Cole depuis un an quand celui ci décède dans un accident de voiture : elle hésite à retourner dans sa ville natale ou à rester dans cette vallée où il y a peu de possibilités tant le sol est pauvre : l'activité principale est la culture du tabac ce qu'elle se refuse à faire. Mais comment empêcher la banque de saisir la ferme ? de plus elle pense que la famille de son époux la déteste. On découvrira que la vérité est bien plus subtile.
Le dernier personnage principal est Garnett, un homme de quatre vingt ans, qui espionne sa voisine, Nannie, 80 ans également. Lui est adepte du round up et elle ne jure que par l'agriculture biologique. Leurs entretiens sont drôles et explosifs

Voici un roman passionnant («malgré quelques longueurs)
J'ai aimé suivre ces personnes proches de la nature, chacun a des convictions et ne baisse pas les bras. Ce n'est pas un roman feel good mais il m'a fait du bien par la richesse et la volonté de ses personnages (pas seulement les 4 principaux) : Les autres , adultes et enfants (et animaux) sont également très réussis

Un régal !
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Je cherchais un livre de nature -writing pour le challenge plume féminine et ce livre a parfaitement répondu à mes attentes. On découvre trois femmes qui ont toutes un rapport à la nature très fort. Deanna, garde forestière apprécie la solitude dans sa cabane au milieu de la forêt et protège de son mieux les animaux, particulièrement le coyote. Lusa vient de perdre son mari et doit trouver sa place dans la ferme familiale. Nannie a été une pionnière dans la culture bio et doit cohabiter avec son voisin avide de pesticides et creationniste,( il m'a fait sourire ce personnage). Un livre puissant sur la beauté de la nature et le besoin urgent de la protéger.
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J'ai trouvé ce livre d'une justesse dans les personnages de femme et d'une beauté impressionnantes. Une histoire qui parle d'écologie sans tomber dans le plaidoyer, une saga dans l'Amérique des grands espaces avec des scènes touchantes, délicates et sensuelles. Un style de haute volée. J'ai énormément apprécié.
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Un roman à savourer ... Dans les Appalaches, trois femmes ont un destin particulier : Deanna, garde chasse, vit seule dans son refuge et veut défendre les coyotes; Lusa se retrouve veuve et décide d'élever des chèvres; Nannie qui a perdu sa fille Rachel s'oppose à son voisin et aux pesticides.
Trois histoires entremêlées qui ont un point commun : la nature et sa préservation.
Des histoires que j'ai vraiment pris plaisir à découvrir et une considération toute particulière pour le cycle de la vie et la chaine alimentaire.
Passionnant et très bien écrit.
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Du très grand Kingsolver ! On suit la vie de trois femmes exceptionnelles dans les Appalaches. Les descriptions naturalistes permettent de se sentir là-bas. Un vrai bonheur.
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