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Castro, sa vie, son oeuvre.
Alors que je pensais bêtement le bonhomme à l'origine des célèbres magasins de bricolage Castrorama, quel ne fut pas mon étonnement de constater que non.

Éprouvant précocement la patience de son producteur de fruits de paternel en l'accusant de se faire du blé sur le dos pelé de ses ouvriers, ce futur docteur en droit et en sciences sociales ne cessera de lutter contre le pouvoir en place au nom du peuple opprimé.
Prio, puis Batista, comme cibles du pouvoir privilégiées, notre Lider Maximo y accédera finalement en 1959 pour finalement tirer sa révérence en 2016 sur un bilan, comment dire, des plus discutables.
Raùl, le frangin, assure désormais l'héritage idéologique.

Il faut reconnaître une chose à ce révolutionnaire, une opiniâtreté sans failles.
Proche de la Russie, vent debout face à l'impérialisme Américain qui instaurera répressivement un blocus, Castro appauvrira son peuple de bien des manières, provoquant ainsi un exode massif et un repli nationaliste presque suicidaire.

Le trait est bicolore et plutôt sommaire mais peu n'importe, l'intérêt est ailleurs.
Notamment dans le déroulé plutôt précis de son parcours disparate, une ligne de vie fidèle à la révolution à laquelle Fidel ne dérogera jamais.
Orateur hors pair, charismatique en diable, il soulèvera les foules avant de se les aliéner.
Une volonté farouche et quelques appuis extérieurs ne suffiront pas à sauver le peuple d'une misère presque totale et durable.

Ce récit ne porte aucun jugement et semble assez factuel.
Il permet juste de se faire une idée un peu plus précise de l'homme au cigarillo.
Un révolutionnaire qui, gangréné par la parano et la soif de pouvoir, aura suscité un fol espoir dans le pays avant de le plonger dans le chaos .
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Le roman-graphique Castro de Reinhard Kleist propose quelques bonnes idées. Dommage qu'elles ne parviennent pas à percer, laissant une impression franchement mitigée malgré un sujet passionnant.

La narration cumule ici plusieurs niveaux, fruits d'entretiens entre l'auteur et Völker Skierka (connu pour une biographie de Castro ayant inspiré un reportage qui a rencontré un certain succès) et d'une part de fiction. Les clins d'oeil cinématographiques sont les bienvenus, tout comme l'épilogue, où l'importance laissée au lecteur lui laisse l'illusion de devenir un spectateur privilégié.

La partie relevant de la fiction est franchement ennuyeuse, convenue (ah le coup de l'amour contrarié et des convictions) et prévisible. le protagoniste ne brille guère et ne sort pas des sentiers battus, sa casquette d'anti-héros n'étant guère exploitée. Les deux premiers chapitres du roman-graphique se focalisent surtout sur Castro avant de s'arrêter brusquement, laissant le lecteur dans un certain désarroi. Pourquoi passer tout le reste sous silence ?

La partie directement inspirée des travaux de Skierka n'est pas vraiment mise en valeur. Les repères temporels sont peu nombreux. Par ailleurs, de nombreux épisodes sont résumés de manière assez rapide. L'on pouvait en attendre davantage de la crise des missiles par exemple. Par ailleurs, plus le récit progresse et moins celui-ci se fait consistant, laissant une plus grande place à la fiction. L'épilogue est sympathique mais arrive trop tard pour renverser la tendance.

Le style graphique ne convainc pas non plus. Les dessins sont simplistes, en monochromes. Souvent la gestuelle est trop caricaturale. Malgré un nombre évident de possibilités, l'ambiance de Cuba ne ressort pas. Elle reste prisonnière d'un style auquel il faudra adhérer. L'édition française s'enrichit toutefois de quelques planches supplémentaires qui valent le détour.

Voici un ouvrage qui donne furieusement l'impression d'avoir voulu s'inscrire dans la perspective de l'ouverture de Cuba avec les Etats-Unis. Dommage, qu'il ne parvienne à susciter davantage notre attention.
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Hier, je regardais les actualités et on a présenté Castro comme l'un des derniers dictateurs de la planète à être invité à l'ONU. le mot est lâché: dictateur. J'ai toujours gobé cette idéologie capitaliste depuis ma plus tendre enfance. Les médias influencent bien les masses et n'arrêteront d'ailleurs pas...

Il est toujours intéressant d'avoir une oeuvre qui restitue avec exactitude les choses par un homme qui l'a bien connu. Ce portrait de Fidel Castro se fera sans complaisance même si le point de vue est subjectif. Il en ressort que les choses ne sont pas aussi simples que cela. C'est un idéologue qui a voulu lutter contre les injustices mais qui une fois au pouvoir va en déclencher d'autres notamment en matière de liberté. Il perdra d'ailleurs le soutien de la communauté intellectuelle et artistique. Pour autant, son bilan n'est pas aussi mauvais. On sait que toutes les révolutions ont échoué. Cependant, cela aurait pu être pire.

J'ai un autre regard sur Cuba. Il est vrai que la lecture de le Tueur m'avait ouvert un peu les yeux. Une analyse des données d'Amnesty International, permet de se rendre compte que Cuba est le pays d'Amérique latine qui viole le moins les droits de l'homme et que 23 des 25 nations européennes qui ont voté les sanctions politiques et diplomatiques contre Cuba en 2003 présentent une situation des droits de l'homme bien plus désastreuse que celle de Cuba. Je ne savais pas non plus que l'éducation et le système des soins étaient très développés.

Bref, tout n'est pas rose pour autant. Néanmoins, quand on me redira le terme "dictateur", je saurai faire la part des choses. A découvrir pour ceux qui veulent en savoir plus sur le Leader Maximo.
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50 ans de révolution cubaine en 300 pages... Castro.

Reinhard Kleist s'invente un double, Karl Mertens, journaliste allemand qui va couvrir la "révolucion" pendant 50 ans, des forêts cubaines aux files de rationnement.

Même si on sent un parti pris en faveur de Castro, et on se demande comment on peut résister au charisme incroyable du leader "maximo"... Kleist termine sur la faillite du système. Sur les rationnements, la pauvreté, la misère, les manifestations, la vieillesse de Fidel en survêtement Adidas...

La moitié du livre (au moins, voire deux tiers) relate l'ascension et les moments de gloire du leader cubain. le Che interpelle aussi l'auteur. La chute occupe une part assez faible... Mais qu'y a-t-il à dire des errements d'un dictateur obnubilé par une idée fixe?

Kleist n'incrimine même pas l'embargo, même s'il en parle car c'est incontournable. Il montre au fil des ans à quel point Castro a maintenu le cap dans un monde en mutation, se révélant donc incapable de gouverner, d'anticiper, de diriger, d'adapter sa ligne...

On pourra reprocher une certaine complaisance de Kleist qui ne parle pas ou à peine des prisons cubaines et met l'accent sur les bateaux (ce qui est un phénomène en effet assez rare dans les dictatures) qui permettent aux opposants de partir. Mais la torture a quand même existé.

Les dessins noir et blanc font merveille. Kleist dessine très bien les visages, très ressemblants. Mais les dernières pages qui montrent des pages coloriées (aquarelles) révèlent une puissance assez phénoménale et on en vient à regretter qu'il n'y ait pas eu davantage de pages en couleurs. Elles sont fantastiques.

J'avoue, enfin, que je ne suis pas neutre, et j'ai toujours été fasciné par Castro, par le fait qu'une révolution doive automatiquement déraper... Comme s'il était impossible à un chef d'Etat de cette trempe de céder sa place et de regarder vivre sa création. Cuba représente un gâchis énorme. Et Kleist le montre fort bien à travers les yeux de son personnage, qui s'accroche à des chimères, car elles ont un sens pour lui qui peut se replonger 50 ans auparavant et rêver de ce qu'aurait pu devenir la révolution.
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Cette BD traduite de l'allemand dans laquelle Reinhard Kleist retrace l'itinéraire de Fidel Castro, des bancs de l'école jésuite au « pouvoir suprême », s'achève par une image de Fidel Castro, vieilli, portant un survêtement Adidas et citant Simon Bolivar : « Celui qui se consacre à la révolution laboure la mer. » La mystique révolutionnaire toute entière se trouve ainsi résumée, non seulement l'entreprise de décolonisation de l'Amérique à laquelle Bolivar ou Castro participèrent - une mystique s'ouvrant sur l'infini.
On peut mettre « pouvoir suprême » entre guillemets, car la position géographique de Cuba, à portée de main du géant américain, est un élément décisif dans l'histoire de la révolution cubaine et dans le personnage de Fidel Castro, dont l'épopée évoque David triomphant de Goliath. Sans l'aide des Soviets et de Moscou, qui n'allait pas forcément de soi, le « leader maximo » aurait facilement été éliminé par les Etats-Unis. La BD montre que Castro sut jouer de la rivalité entre les deux géants pour instaurer une sorte de microclimat politique cubain, que la défaite de l'URSS ultérieurement altèrera.
On voit dans ces pages Castro accusé par ses proches de sacrifier l'esprit de la révolution en pactisant avec l'URSS (dont le motif impérialiste concurrent des Etats-Unis était facilement décelable) – en même temps qu'il est clair que la volonté de Fidel Castro, contrairement à son compagnon Ernesto « Che » Guevara, n'était pas de mourir en martyr de la révolution, mais bel et bien d'essayer de construire quelque chose de durable. Castro est, certes, un rebelle ou un révolutionnaire, mais il possède la dose de machiavélisme indispensable à l'action politique. A priori, nul n'aurait misé sur Castro, tant les Etats-Unis pesaient sur Cuba, soutenant Battista et tirant profit d'un pouvoir mi-dictatorial, mi-mafieux.
R. Kleist se dit dans la postface motivé par le désir de surmonter les clichés sur Cuba et Castro, aussi bien les clichés de la propagande anticapitaliste que ceux de la propagande pro-américaine. Il parvient à dépasser le portrait excessivement romantique, comme l'image du dictateur diabolique. Il reste que la séduction exercée par Castro en Occident est facile à comprendre. Tandis que l'Occident n'offre plus que le spectacle d'un « personnel politique » et de technocrates à peu près interchangeables, soumis aux directives supérieures des banques et de l'industrie, Fidel Castro est en comparaison, de la trempe des héros capables de se hisser au niveau de ce qu'il est convenu d'appeler « un destin ». le personnage du reporter-photographe allemand, spectateur de la révolution cubaine, plus castriste que Castro lui-même, est une bonne trouvaille.
Dans « Jules César », Shakespeare montre que le régicide et la révolte de Brutus, aussi légitimes soient-ils, compte tenu des violations De César, sont voués à l'échec. En effet, la question de la légitimité et du droit n'est que de faible importance au regard des forces naturelles que le jeu politique reflète. A peine César a-t-il été écarté que, déjà, Marc-Antoine s'empare du pouvoir et s'empresse de répéter les ruses et les abus de son prédécesseur. La révolution a pour effet de redistribuer les cartes, mais elle ne résout en rien le problème du pouvoir. Certain intellectuel stalinien a pu ainsi s'en prendre à Shakespeare, qui blasphème de cette façon contre la mystique révolutionnaire. « Castro », de Reinhard Kleist, rend plutôt indirectement justice à la lucidité dont Shakespeare fait preuve en ce qui concerne les promesses politiques de lendemains qui chantent ; on constate qu'à la fin du règne de Castro, près de voir Cuba réintégrer la « zone d'influence » des Etats-Unis et son rêve se dissiper (Lénine a connu semblable désillusion), la question du pouvoir et de ses limites demeure en suspens.
Lien : http://fanzine.hautetfort.co..
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Il y a des BD parfois qu'on ne peut pas s'empêcher d'aimer. C'est ainsi, et celle-ci fait partie du lot.

J'ai eu une belle surprise sous le sapin avec ce tome. Une belle surprise, car Cuba est un pays sur lequel j'aime beaucoup me pencher. Cet attrait soudain m'est venu avec la BD le Tueur (eh oui, parfois les BD sont instructives).

C'est donc tout guilleret que je me suis plongé dans ce pavé de plus de 300 pages, en noir et blanc, qui allait retracer la vie et l'oeuvre de Fidel Castro. Un pari qui s'annonçait bien.

Et un pari totalement remporté par l'auteur je trouve ! Tout est franchement bon dans la BD. le dessin est excellent, en noir et blanc mais avec des têtes parfaitement reconnaissables, très proches d'une réalité photographique. Un grand soin a été apporté aux paysages je trouve, les rues de la Havane et les montagnes cubaines donnent l'impression de se plonger dedans.

Ensuite, la narration est excellente, et tellement proche d'une interview que j'ai bien cherché pour vérifier que le narrateur n'est qu'une invention de la part de l'auteur. J'avais fermé le livre en étant persuadé qu'il existait véritablement, tant l'auteur lui a donné une âme et une cohérence. Un double de l'auteur, certes, mais un double parfaitement exécuté.
Et à travers ses yeux, l'histoire de Cuba se dessine. Au début timidement présent, juste spectateur des événements, le héros y prend progressivement part, choisit de rester sur Cuba alors qu'il pourrait rentrer, ne retournera plus jamais dans son pays.

Ce narrateur interne est d'ailleurs très intéressant, car embrassant totalement les idéaux de Castro, on sent qu'il lui pardonne tout, et surtout que l'homme le fascine. le portrait qu'il brosse n'est pas des plus reluisants, mais on ne peut que se sentir envahi de sympathie envers lui. Charismatique au possible, idéaliste et humain, attaché à ses principes, et ne trahissant jamais ses propos ou ses idées, Castro est une gueule du siècle, incontestablement. Un homme qui attire et fascine. Difficile à cerner, mais en même temps presque prévisible, beau parleur, se faisant ami et ennemi, impitoyable avec les premiers comme avec les seconds, il est le type même de la figure révolutionnaire.

Mais le récit n'est pas uniquement centré sur Castro, et c'est ce qui fait sa grande force. Car nous verrons également le quotidien des petites gens de Cuba, autant pendant que après la révolution. Les rationnements, les privations, la liberté de presse bâillonnée. Cuba ne devient pas le paradis rêvé. Des amitiés se brisent, des gens partent, et au final le narrateur lui-même semble se dire que la révolution a échoué. La faute aux autres, aux Américains qui tentèrent de les renverser, de les asphyxier ; aux Russes qui ne firent que les exploiter, mais un peu aussi aux décisions internes. Castro lui-même reconnaît des erreurs lors de ses discours. Pour autant, il avouera qu'il recommencerait, si besoin est. La révolution est sa vie.

D'autres portraits sont brossés dans le livre, tout autant intéressants. La mythique figure du Che, bien évidemment, mais également le frère Raul Castro, qui aura une importance que je ne lui aurais pas soupçonnée. Et tant d'autres révolutionnaires, déchus ou assassinés, importants ou traîtres, partisans de la première heure ou convertis.
Et les femmes également. Celle du héros en premier lieu, mais celles de Castro également. Quelle(s) histoire(s) ! Changeant de femmes, tombant amoureux, trahi par elles, Castro connaîtra des heures aussi mouvantes que dans sa politique.

Et pour conclure en beauté un récit prenant, l'auteur fera à la fin une "interview", réelle ou imaginaire, de Castro lui-même. Sa véracité importe au final peu, tant elle colle à la peau de l'homme décrit dans les pages précédentes. Un homme qui fascine, c'est certain. Mais en même temps, une tristesse semble sortir de ces dernières pages, de cette révolution qui semble avoir échoué, de Castro en vêtements Adidas qui regarde tristement la fenêtre en maintenant qu'il recommencerait si c'était à recommencer.

Vous aurez compris : j'ai été conquis par l'oeuvre. Une galerie de personnages tous plus intéressants les uns que les autres, une tranche d'histoire méconnue pour moi mais qui m'intéresse décidément de plus en plus, une île rejetée du monde entier qui se maintient coûte que coûte, et un personnage qui s'attache à elle, qui veut la défendre dans les mots.
Et Castro. le titre du livre est vraiment le titre du propos : Castro est le centre. Il transparaît partout, est le centre de tout. Ses discours ponctuent le tout d'une façon magistrale, on le voit presque faire ses grands gestes et la vie l'animer lorsqu'il pousse son cri de victoire : "La patrie ou la mort ! Nous vaincrons !". Et ses idéaux, ses volontés de créer la société équitable ne le rendent que plus noble. Tout comme son attachement vaille que vaille à ses principes.

Une BD que je trouve vraiment très bien faite. Autant sur le dessin que sur le propos, et sur l'histoire. Certes, elle n'est pas partiale, mais finalement, qui est véritablement partial sur Cuba et sur Castro ? L'auteur fait ressortir son amour pour l'île, sa fascination pour l'homme et ses regrets pour les échecs répétés. Toutes ces émotions ont transpiré des pages et m'ont atteint. Une réussite incontestable.

Je mets allègrement un 5/5 car j'ai vraiment beaucoup aimé, et je pense que je le relirai souvent. Il me reste encore beaucoup à découvrir à l'intérieur je crois. Et c'est vraiment un coup de coeur du moment. Non, je ne peux que me réjouir de l'avoir eu. C'est vraiment une belle BD.
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La vie de Castro contient tous les éléments qui en ont fait une des personnes les plus intrigantes et des plus contestées ( et contestable) du 20ème siècle. Mais j'ai trouvé la BD globalement brouillonne, les dessins imprécis au point d'avoir certaines difficultés à reconnaître les personnages et le scénario faiblard. Donc en conclusion....bof
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Un ouvrage impressionnant que ce soit pour le récit présenté, la qualité de l'illustration et aussi la taille de cette BD (roman graphique). le récit est très intéressant car c'est l'histoire de Cuba que l'on découvre par la vie de Castro et du journaliste Karl Mertens.
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Bon alors moi je suis un convaincu de Cuba, donc je ne suis pas objectif (en même temps qui l'est vraiment ????)
Donc j'ai adoré la BD parce qu'elle représente les faits que j'ai lu dans divers bouquins.
Pas de prises de tête, pas de flon flon et de paillettes, les combattants sont ce qu'ils sont : des hommes et des femmes en guerre civile pour défendre leur idéal.
Ils ne sont pas parfait, ils font des erreurs, ils sont parfois un peu débiles, parfois un peu futiles mais ils sont sincères et ils ont la force de leur conviction, qui leur apportera d'ailleurs la victoire.
Bref, c'est bon ça fait du bien.

Pour ce qui est de la qualité graphique, moi perso, j'aime bien le style, je trouve ça fluide et énergique.

Voilà c'est tout, mais c'est déjà pas mal.
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Une bande dessinée passionnante sur la vie de Fidel Castro.

On suit l'histoire de la révolution cubaine : l'enthousiasme des débuts, la transformation d'une révolution de libération populaire en une révolution communiste, les relations plus que difficiles avec le voisin impériale américain, le durcissement progression du régime en une dictature refusant la critique et muselant notamment les intellectuels, les effets de l'embargo commercial et l'appauvrissement de la population, et enfin la sécession entre Fidel Castro et son frère Raúl.

C'est une formidable leçon d'histoire en bande dessinée, le format idéal pour donner vie aux personnalités qui ont écrit cette Histoire : Fidel Castro bien sûr, mais aussi le « Che ».
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