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3,8

sur 86 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai ajouté ce livre à ma PAL pour son résumé.
Un petit côté fantastique que j'avais hâte de découvrir.
C'est le commentaire d'une VendrediLectrice sur l'auteur qui m'a donné envie de l'en sortir. le petit hic, c'est le côté horreur dont elle me parlait concernant les écrits de l'auteur. Mais elle s'est reprise en me disant, "non, pas horreur quand même".
Ben, après avoir lu celui-ci, je dirai, ben oui, horreur quand même. On parle de cannibalisme et on a les descriptions bien trop détaillées à mon goût. Hop, on saute quelques passages trop gores.

C'est un mélange de thriller-fantastique-horreur.
Un petit garçon autiste, qui n'a jamais parlé mais qui va émettre des sons perçus par un chien et sa communauté.
Le papa de ce jeune garçon est mort. Gentiment assassiné par son boss. Un richissime homme d'affaire qui n'a pas comme valeur la bienveillance et le bonheur de ceux qui l'entourent.

Bref, beaucoup de violence. Un rythme assez lent avec de nombreuses répétitions. de la tension, de l'angoisse, du gore, une fin étrange.
Par certains côtés, ce mélange de genre mais aussi dans l'écriture, m'a fait penser à Stephen King.
J'ai plus aimé la partie fantastique. le rapport entre le chien et l'enfant même si c'était parfois trop enfantin.
La partie, que je n'ai pas aimé, vous la connaissez, donc je ne me répète pas.

Si je reviendrais vers cet auteur ? Je ne pense pas.
Je ne peux pas dire que j'ai eu un bon moment de lecture puisque j'ai passé des passages en diagonale, et il y en avait beaucoup trop.
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Voici un livre qui me laisse relativement perplexe après avoir tourné la dernière page… C'était un emprunt bibliothèque, j'avais été attirée par la très belle couverture (j'adore le rouge), et la mention « thriller », qui reste l'un de mes genres préférés. Cependant, je n'avais jamais rien lu de cet auteur et n'en avais même jamais entendu parler ; je partais donc sans a priori particulier.
J'ai trouvé un thriller aux confins de la science-fiction et de la folie, plein de suspense et de tension, au rythme de page-turner malgré un certain nombre de longueurs où je me suis ennuyée, pas mal de rebondissements mais assez peu d'inattendus finalement. Et par-dessus tout cela, on a droit tout à la fois à un hommage aux chiens et à leur proximité aux humains depuis la nuit des temps, une réflexion (tellement pleine d'action qu'elle est parfois noyée dans le sang) sur les manipulations génétiques – présentées comme presque géniales quand elles sont basées sur l'amour (un peu simpliste, non ?), mais dramatiquement dangereuses quand leur seule motivation est le profit - , et une critique acerbe, à peine masquée, à l'encontre d'un système politique extrêmement corrompu, à l'ère d'un président dont on ne dira pas le nom (oh ! parlerait-on de Voldemort ? ah bah non, on a trouvé pire…) et de son Amérique en perte de vitesse…

On l'a compris : c'est un thriller efficace, au rythme et à l'écriture cinématographiques, et vraiment on tourne les pages avec une certaine avidité car on a envie, la plupart du temps, de savoir ce qui va se passer. Ce rythme est entretenu par les fins de chapitre souvent en forme de cliffhanger, et l'alternance, d'un chapitre à l'autre (130 au total, quand même), entre les différents personnages qui, on le devine, vont se rencontrer tôt ou tard, fût-ce virtuellement. Entre le point de vue du jeune autiste Woody, extrêmement intelligent mais enfermé dans ses TOC et sa souffrance due (en grande partie, du moins c'est ce que l'auteur semble vouloir entendre) à l'absence de son père, décédé dans des circonstances pas tout à fait nettes ; le point de vue de Kipp, ce chien exceptionnellement intelligent ; Megan, la mère de Woody ;et les méchants (qui sont de vrais méchants) à tour de rôle, dont ce fameux Lee Shacket qui joue un rôle de plus en plus horrifique mais peu crédible finalement, bref, le passage d'un personnage à l'autre, dans un ordre qui m'apparaît aléatoire (mais je n'ai pas vérifié), entretient indéniablement le suspense, et une certaine plongée dans le merveilleux science-fictionnel d'une part, mais l'horreur de plus en plus absolue de l'autre côté. Quoi qu'il en soit, forcément, ça tient le lecteur en haleine !

Cependant, certains passages sont vraiment interminables, par moments j'ai été sur point d'abandonner !
Par ailleurs, certaines actions sont tellement « préparées » qu'elles deviennent ultra-prévisibles : ce ne sont pas des indices discrets que l'auteur pose çà et là, mais un boulevard qu'il construit sous nos yeux, si bien que, au lieu de trembler en se demandant comment ça va se dérouler, on finit par se dire : « ah enfin, on y arrive ! »

Les personnages eux aussi me laissent perplexe, décidément ! Les méchants, quel que soit leur degré de vice ou leur « spécialité », sont tous plus abjects les uns que les autres – et le fameux Lee Shacket, aussi peu crédible qu'il soit (il faut vraiment accepter d'être dans le paranormal, alors que ce livre est vendu en premier lieu comme thriller), est extrêmement bien travaillé jusqu'au bout, on peut le reconnaître ! Il est flippant dès le départ, et ce sentiment ne cesse de s'amplifier, du moins quand on joue le jeu d'y croire, comme proposé par l'auteur. On a aussi tout un tas de personnages secondaires à travers lesquels l'auteur dénonce la corruption généralisée du système… et qui sont, surtout, très stéréotypés, de vrais clichés ambulants ! Que ce soit les mafieux, hommes de main, shérif corrompu ou même le milliardaire qui serait à l'origine de « tout cela », ils font presque sourire tant ils suintent le cliché.

Les gentils quant à eux… je me rends compte que je ne me suis réellement attachée à aucun d'entre eux. Megan, femme forte et pleine de ressources malgré son veuvage qu'elle n'a pas encore tout à fait digéré, mère exemplaire auprès de son fils différent, et en plus particulièrement jolie, l'auteur en a fait un peu « trop ». On la regarde avec un mélange de sympathie mais de distance, elle est trop parfaite pour qu'on ait vraiment envie de devenir amie avec elle…
Woody est intéressant aussi, mais à mon sens mal travaillé. L'auteur semble avoir cerné certaines des manifestations de son trouble, et décrit avec un réalisme très réussi : ses TOC notamment autour du brossage des dents, son mutisme depuis toujours, sa façon de se réfugier en lui-même dans un monde imaginaire très descriptif quand ça ne va pas, son intelligence supérieure (qui, cela dit, n'est exploitée qu'à travers ses capacités pas tout à fait convaincantes de hacker), … Cependant, j'ai été gênée par le fait que l'auteur cherche toujours à « expliquer » l'autisme de Woody, comme s'il y avait forcément une cause connue et que tout allait se débloquer quand on aurait mis le doigt dessus ! Certes, je ne suis pas spécialiste des troubles du spectre de l'autisme, mais il m'a semblé que, au fil des pages, c'était traité avec une espèce de désinvolture qui sonnait de moins en moins juste, et qui réduirait l'autisme à un simple trouble du comportement qui peut se résoudre presque trop facilement… Tout cela rend Woody finalement peu attachant, comme un petit robot qui aurait juste mal activé certains circuits.

Le plus intéressant, cependant, est effectivement Kipp. Je noterai d'abord une approche incohérente, mais difficile de dire si c'est une erreur de traduction, ou une approche un peu ratée de l'auteur à la base : ce brave chien ne cesse de changer de race ! Il est tour à tour golden retriever ou labrador, l'une ou l'autre dénomination sont utilisées sans distinction quand on parle de lui, comme s'il s'agissait de la même race !? Or, il suffit d'une très brève recherche sur Internet (car j'avais un doute) pour voir que les deux races ont effectivement plusieurs caractéristiques communes, mais sont bel et bien différentes ! En soi, ce ne serait pas gênant… mais c'est tout à fait malencontreux dans un livre qui met autant en avant la relation hommes – chiens : il fait presque un éloge à nos compagnons à quatre pattes de toujours, mais n'est pas capable de distinguer deux races un peu trop proches ? C'est juste ahurissant…
À part ça, on peut quand même apprécier le fait que les chiens soient ainsi mis à l'honneur ! Il me semble que c'est assez rare, du moins à ce point : certes, on rencontre quelquefois, et même assez souvent, des personnages avec l'un ou l'autre animal de compagnie. Mais alors, il me semble qu'il s'agit bien plus souvent de chats – allez savoir pourquoi les auteurs semblent préférer les félins ! et surtout, le développement autour de ces chiens est vraiment particulier, ici ils ne sont pas présentés comme de simples compagnons plus ou moins intelligents, mais comme de véritables égaux à qui il ne manquerait que la parole articulée et la finesse de dix doigts. Je n'avais jamais lu aucun livre qui aille aussi loin en ce sens, en insistant encore et toujours sur le lien qui unit les deux espèces (canine et humaine) depuis la nuit des temps.

Cela étant dit, je ne suis pas assez amoureuse des chiens pour être complètement touchée… En effet, plus encore que pour ce qui concerne le personnage précité de Lee Shacket, il faut vraiment accepter l'ambiance supranaturelle dans laquelle cette histoire baigne – d'autant plus que, quand il s'agit de Kipp et des autres chiens de l'histoire, il n'est pas seulement question de personnages extraordinaires, mais carrément de personnages qui vont changer le monde, rien de moins ! Et là, j'accroche beaucoup moins : c'est bien beau tout ça, mais on quitte le monde d'un thriller même mêlé de science-fiction, pour entrer dans un presque n'importe quoi, qui serait carrément burlesque si seulement il y avait de l'humour, mais même pas, l'auteur a l'air de croire fermement à ce qu'il écrit, ou en tout cas il s'attache à en convaincre le lecteur. Mais il ne m'a pas convaincue…

Je reste donc sur ma perplexité relevée plus haut : c'est un thriller intéressant et qui se laisse lire facilement, il mérite même le titre de page-turner, mais il n'évite pas les longueurs et par moments même un certain ennui, tandis que son ancrage dans le paranormal m'a semblé trop farfelu pour que j'accroche réellement.
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Un roman de Dean Koontz se situant dans ses écrits "moyens" pour moi. La première centaine de page se lit facilement mais certaines longueurs apparaissent ensuite. J'ai également regretté l'aspect presque young adulte de ce roman qui au final, ne m'a ni emportée ni fait frissonner.
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▫️Ce qui m'a plu :
🔹 la relation entre ce petit garçon autiste et sa maman, ainsi qu'avec le chien Kipp
🔹 les chapitres courts qui donnent beaucoup de rythme à l'histoire
🔹 le suspense

▫️Ce qui m'a moins plu :
🔸 la plume de l'auteur parfois trop descriptive pour moi (qui a alourdi ma lecture)
🔸 beaucoup de personnages
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Je tiens, tout d'abord, à remercier les éditions L'Archipel grâce à qui j'ai pu découvrir Dean Koontz via NetGalley.

J'ai eu du mal à entrer dans cette histoire. le début est relativement lent car tout doit se mettre en place.
On suit différents personnages. Chacun a sa propre histoire et ses particularités. Puis, on découvre ce qui les lie les uns aux autres. Bien que j'ai apprécié les connaître, je ne me suis pas particulièrement attachée à eux.

Dean Koontz rend un bel hommage à l'espèce canine et à la relation qui la lie aux êtres humains (même si je suis plutôt Team Chat).
Il aborde de façon intéressante les dérives scientifiques et les manipulations génétiques. Il a réussi à me faire froid dans le dos. Toutefois, la manière dont il aborde l'autisme m'a laissée très confuse. L'évolution du personnage de Woody m'a laissée dans une certaine incompréhension.

Malgré une plume fluide, je ressors de cette lecture avec un avis mitigé. Il y a du bon et du mauvais. L'enthousiasme que j'ai pu ressentir a mis du temps à arriver et a malheureusement fini par s'essouffler. La fin m'a déçue.
Honnêtement, j'hésite encore à retenter l'expérience avec cet auteur.
Lien : https://psycheedelik-unehist..
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Après « Chasse à mort« , j'ai continué sur ma lancée avec « Devotion », le dernier roman de Dean Koontz. Bon, autant vous le dire de suite, ça s'est beaucoup moins bien passé…autant « Chasse à mort » m'avait bien plu, autant « Devotion » me laisse un goût bizarre….

« Devotion » est en quelque sorte la suite de « Chasse à mort ». On y retrouve un golden retriever intelligent, et je me suis prise à imaginer que Kipp était une descendance d'Einstein. Rassurez-vous, nul besoin de lire « Chasse à mort » avant « Devotion », même si, à mon avis, enchaîner les deux est une très belle expérience littéraire, sachant qu'ils ont été écrits à 30 ans d'intervalle !

Woody, 11 ans, souffre d'autisme. Il n'a jamais parlé, vivant le plus souvent dans un monde sophistiqué, la bulle où il se réfugie hors de notre monde. Son père, chercheur, est mort dans des conditions suspectes, et Woody, prodige en informatique, n'a de cesse de découvrir sur la toile tous les indices possibles pour prouver son assassinat. Kipp, le chien à l'intelligence extraordinaire, vient de perdre sa maîtresse, victime d'un cancer.

Lee, PDG d'un laboratoire d'expérimentation, prend la fuite après un dysfonctionnement catastrophique. Il décide de refaire sa vie à l'étranger, et pourquoi pas, y emmener Megan, la mère de Woody, qui est son premier amour. Sauf que Lee ne va pas demander son avis à Megan ! Il est vraiment dérangé ce type, arrogant, amer et déterminé, son comportement va changer au fil du récit, je vous laisse le soin de découvrir pourquoi, cela fait froid dans le dos.

Tout ce petit monde va se télescoper, pour le meilleur, et surtout pour le pire. Comme pour « Chasse à mort », j'ai eu du mal entrer dans le livre, la construction étant sensiblement identique, beaucoup de descriptions et de personnages à découvrir chacun de leur côté avant de comprendre ce qui va les lier.

J'ai beaucoup apprécié les relations homme-chien, ce n'est pas pour rien que le chien est le meilleur ami de l'homme. Même si perso je préfère les chats. Les mises en garde de l'auteur face aux dérives scientifiques sont encore une fois pointues et acérées. La plume est profonde, fluide. L'auteur a le sens du détail, nous livrant un récit à la fois touchant et effrayant.

Par contre, la thématique sur l'autisme m'a un peu perturbée. J'ai lu pas mal d'ouvrages sur le sujet, et j'avoue avoir été totalement déstabilisée par l'évolution de Woody. Je ne veux pas spoiler, mais sur ce coup-là, Dean m'a déçue. Idem avec la fin, qui ne m'a pas convaincue, trop fade et surtout, précipitée.

Néanmoins, j'ai passé un moment de lecture agréable, même si j'avoue m'être ennuyée à certains moments, et l'impression de relire « Chasse à mort » sous un angle différent. La base est identique, on y retrouve la majorité des sujets, le bien contre le mal, les manipulations génétiques, le chien intelligent. A réserver aux passionnés de l'auteur et de chiens ! Car pour moi, c'était too much.

« L'intelligence donnait naissance à la culture, la culture à la morale. »

Je remercie les Editions L'Archipel pour cette lecture.

#devotion #DeanKoontz #LArchipel #RentréeLittéraire
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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Un sentiment très mitigé.
Si le début partait très bien, avec des protagonistes prometteurs notamment le jeune autiste Woody et le golden retriever Kipp à l'intelligence suprême, je me suis très vite lassée.
Rapidement, les personnages se multiplient et on se noie dans ce flot de gens inconnus au bataillon et assez inutiles au récit, il faut bien le dire.
La subtilité de ce récit ? Elle se cachait si bien que je ne l'ai pas trouvée. Tout ça me fait penser à un film américain où ça tire de partout. Ca se veut divertissant et dynamique, mais c'est caricatural et sans grand intérêt.

J'ai seulement apprécié le bel hommage rendu à la race canine, que j'aime tout autant que l'auteur.
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