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Un sujet alléchant pour un traitement convainquant, même si on a un peu l'impression que Koontz aurait pu desserrer un peu plus le frein à main et se lâcher davantage.
Son personnage principal, attachant et bien campé, est pris dans un engrenage où le psychopathe de l'histoire (il en faut bien un) joue avec lui, joue avec sa vie et celle de ses proches.
Ce jeu de la mort, où le héros ne peut se fier à personne, est particulièrement addictif même s'il reste assez classique.
Pas d'incursion dans le fantastique pour Koontz comme avec beaucoup de ses précédents romans, mais un vrai polar grand public (l'orientation que semble prendre l'auteur ses dernières années).
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Et me revoilà avec mon Dean Koontz, dont je ne m'éloigne jamais très longtemps, il faut dire. le choix vous appartient nous relate l'histoire de Billy Wiles, qui tient un bar et devient romancier à ses heures perdues. Sa fiancée, Barbara, se trouve dans le coma depuis quatre ans, suite au botulisme, et il lui rend visite chaque jour. Il lui arrive de parler, mais sans toutefois se réveiller... Un jour, Billy trouve un mot sur son pare-brise. S'il ne donne pas ce mot à la police, le messager tuera une institutrice blonde à Napa, s'il le donne à la police, il tuera une dame âgée encore active dans une association caritative. Il a 6 heures pour se décider.
Billy pense trouver une solution en montrant ce mot à un ami flic, Lanny Olsen... mais la ruse ne marche pas et une jeune institutrice est tuée, comme l'a promis l'auteur du message.
Au fil des jours, Billy reçoit de nouveaux feuillets lui proposant toujours des choix à faire, tous plus aberrants les uns que les autres. Meurtre lent ou rapide, avec ou sans torture. Billy se demande si la soeur de Barbara n'a rien à voir avec toute cette histoire qui dépasse l'entendement. En effet, celle-ci aimerait bien qu'il débranche sa soeur. Mais ça reste une hypothèse et au départ, Billy choisit... de ne rien choisir. Mauvaise pioche, puisque les meurtres se poursuivent de plus belle et ses amis commencent à connaître un destin funeste...
Assez raconté l'histoire, je vous laisse découvrir par vous-mêmes. L'écriture est fluide, du grand Koontz, quoi, les chapitres très courts, ce que j'adore personnellement, les personnages sont fort bien décrits et ce qui leur arrive est presque "justifié", le suspense est vraiment prenant, on avale ce bouquin très vite et on n'aimerait vraiment pas être à la place de Billy. Qui peut bien lui en vouloir à ce point ? le psychopathe qui tire les ficelles joue avec Billy, mais une fois l'effet dévastateur un peu émoussé, celui-ci va réagir.
On se demande quand même tout du long ce qu'on ferait à sa place, parce qu'on se glisse aisément dans sa peau. Vraiment un grand bravo à l'auteur, parce qu'on a notre dose d'adrénaline, de frissons, de tout ce qu'on veut. C'est un bouquin génial.
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Billy, en sortant du travail, trouve un papier sur sa vitre de voiture et, dès lors, sa vie bascule.

Un roman qui décrit peu à peu le chambardement dans la vie d'un homme solitaire avec une vie routinière. Mais, il a aussi des secrets reliés à son enfance ainsi qu'un but qui lui importe plus que tout.

C'est vraiment le jeu du chat et de la souris. Et les personnages se dévoilent peu à peu. C'est un roman qui nous agrippe et qu'il est difficile de lâcher. Difficile d'en dire plus pour ne pas casser le suspense du roman.

Il n'y a pas dire. Dean Koontz a encore réussi à me captiver. Résultat, j'ai beaucoup aimé.
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le suspense monte, monte et retombe comme un soufflet , dommage
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Le choix vous appartient (2009)
Velocity (2005)
Combien n'ont-ils pas eu la certitude d'avoir une vie aussi lacérée par le destin que Billy Wiles ? La seule alternative qui s'offre à vous, votre échappatoire, c'est quoi ? L'espoir ? L'halot d'une flamme au sommet du gouffre dans lequel vous ramez ? Ne vous êtes-vous pas demandé s'il était envisageable de ne plus vous battre ? En se disant de toute manière pire que mauvais, ou bien au point où j'en suis. Alors, il ne reste plus qu'à se raccrocher à des petits détails du passé, vos douleurs, ruminer jusqu'au crépuscule, lui-même annonciateur de nuits sans sommeil. Celle où vous cherchez votre inspiration pour tenir jusqu'à l'aube et puis jusqu'au prochain coucher de soleil.
Billy Wiles a été frappé par le destin dès son adolescence. Toute sa vie sans remous, il s'accroche pour ne pas céder au stress du monde extérieur. Il mise sur la tranquillité crée à travers le travail de barman, une rencontre amoureuse, la sculpture sur bois, et l'écriture. Une vie qui s'efface dans une minuterie sans défaillance. Et pourtant.
Les coups du sort sortent de l'ombre en courant, la chasse est ouverte, les maisons sont touchées par l'obscurité. Certaines gardent portes et fenêtres closes. Et malgré toutes tentatives de maintenir un quotidien somme toute banal. le destin passe. Pour Billy, sa récente compagne a mangé l'infecte, Barbara a été victime d'un médicament douteux. Elle est tombée dans un coma sans retour possible, selon le médecin de l'hôpital de Whispering Pines.
Alors que sa vie sociale est effacée pour ne se concentrer que sur ses habitudes pendant quelques années, Billy est à nouveau renvoyé sur le ring face à un adversaire acharné et brutal…
Un soir, après son service, il trouve un mot sur le pare-brise de son véhicule. Un choix s'impose à lui. La mort d'une personne plutôt qu'une autre. Avec ou sans l'aide de la police. Sans signature. le canular est vite retenu par Lenny, son ami flic, artiste malheureux, solitaire, une erreur de vocation. Lenny annonce un jour plus tard la mort d'une victime qui correspond aux caractéristiques du type de femme mentionné dans le premier message reçu par Billy. Les disparitions et les cadavres laissent peu de place à l'inactivité.
Agir est le seul moyen de ne pas délirer. La ligne est très fine. C'est là que le choix vous appartient.
La suspicion influence la paranoïa. La montée d'adrénaline force le jugement. Poussée à l'extrême, au plus profond de la zone tabou d'un individu, la faille, le point faible malaxé englouti dans les marais du refoulement de choses néfastes, oblige tout un chacun à faire un choix déterminant pour maintenir l'inacceptable à distance. Options judicieuses, c'est à espérer. Les faits finalement mènent toujours dans un intervalle borné par deux extrêmes, la vie ou la mort. L'instinct de survie ou la capitulation par le suicide.
Billy fera preuve d'une grande faculté d'adaptation, d'intelligence, face aux événements inqualifiables qui provoquent sa folie sur l'espace d'une semaine. Il en devient presque un sociopathe, s'il n'avait pas eu ses espoirs, Barbara, l'amour de sa vie…
« Quels sont les traits de sa personnalité, bons ou mauvais, allait-il découvrir/ou redécouvrir chez lui dans les 36 prochaines heures ? » (p252) Question valable aussi pour les 36 heures précédentes.
Agir sans attirer l'attention de la police, maitriser la tension et la discrétion. Attendre que l'ennemi frappe ou le devancer. Esquiver sans pouvoir frappé jusqu'à l'essoufflement de l'ennemi. Ne pas trop réfléchir et surtout agir. Ne pas perdre la raison pour favoriser la lucidité. La réflexion logique constante… même si la victime est harcelée de très près… sans raison apparente… Sans aide… Il est capital d'agir, agir, agir et ne même pas ressentir la persécution. Autant dire que la force de caractère de la cible acculée se décuple et lui donne une chance d'être sauvée. le choix, même quand il n'y en pas, vous appartient. C'est la différence, prendre l'initiative même si tout est contre le pauvre déboussolé par la violence qui joue avec et contre lui. Comme l'orque joue avec le pingouin…
Pour l'histoire, bémol, très minime.
— Les citations sans références dans le texte sont une petite erreur rattrapée en fin de livre sous forme de supplément. C'est comme cela que le lecteur découvrira, sauf s'il connait en profondeur, une partie de l'oeuvre de TS Eliott et Dickens. Dickens est quand même cité dans le livre, mais pas pour tout.
— L'endroit offert à Billy pour cacher ce qui doit l'être. Un corps par exemple, sans vouloir… même si beaucoup connaissent déjà l'intrigue. Un lieu, donc, qui est miraculeusement idéal, qui tombe à point nommé ou le détail trop facile : c'est la cheminée volcanique, le fameux gouffre de plusieurs kilomètres mangeurs de preuves…
— Des indices compromettants pour Billy sont bien cachés. Il cherche et ne trouve pas. Puis l'adrénaline retombée, il retrouve ce qu'il cherchait aussi rapidement que de se poser la question. La tension retombée facilite la réflexion peut-être ? Oublie le mot que tu as sur le bout de la langue et il revient aussitôt que tu n'y penses plus ?
Le divertissement perçu à la lecture prend le dessus très facilement. Une oeuvre construite d'instantané, une intrigue solide, un mouvement sans répits, une écriture fluide (semble si simple), un vrai thriller. Une tension de « Cellulaire » combiné à « Shining », un choix décisionnaire traité dans « Nuits noires, étoiles mortes », les 3 références font allusions à Sking, le tout imposé par un tueur en série illuminé proche d'Hannibal Lecter (T Harris). Un individu manipulateur adepte de la possessivité, de l'humiliation du faible. Qui prend plaisir à ce que l'autre se renferme sur lui-même. le détruire psychologiquement. L'usage de la violence physique, et surtout provoquer le sentiment de culpabilité chez sa proie. Provoquer la peur, l'inaction, l'attentisme. Pourquoi ? Pour une oeuvre, une cause qui dépasse la compréhension du faible. le manipulateur aime passer à la vitesse supérieure. Et surtout le dire à sa victime pour lui faire comprendre qu'il n'y a aucune possibilité de sortie. Sauf se soumettre aux règles du psychopathe, pour l'histoire de Koontz, de l'alcoolique, du drogué ou du profiteur dans la vie de tous les jours. le sentiment de puissance ressenti par le perturbateur est une des raisons principales de la source des tracas subits par les innocents.
Un bon bouquin. Très style « cinéma d'action américain ». Plusieurs coups de théâtre accélèrent le mouvement. Jusqu'à une chute tout en douceur. Prendre son temps, quel plaisir. Après une telle dose de chaos intérieurs…
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Fan de D.Koontz je ne pouvais qu'etre allèchée par la quatrieme de couverture

Pas déçue du tout car prise, avec le héros ,dans l'engrenage infernal et implacable dans lequel nous entraine l'auteur sans jamais de temps morts .Billy Wiles est un être ordinaire mais qui se révèle ,alors qu'il ne peut se confier ni se fier à personne ,être un homme plein de ressources ,de force psychologique extraordinaire qu'il n'avait peut etre même pas soupçonnée en lui jusqu'à ce jour mais le fou dangereux qui le harcèle et lui fait prendre des décisions malgré lui s'est attaqué à la seule raison de vivre de Billy ,sa fiancée plongée dans le coma depuis 3 ans et qui ,de temps à autre ,prononce des paroles qui se révèleront etre extraites d'oeuvres de C.Dickens ,auteur qu'elle aimait lire ....D'où aussi une question sous - jacente, sous les traits du medecin qui régulièrement demande à Billy d'arrêter l'alimentation par sonde ....Pour ou contre l'acharnement thérapeutique....
Un bon livre de cet auteur prolifique mais ici aucune once de surnaturel à laquelle on peut etre habitué avec D.Koontz.
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Ce jeu de la mort où de toute manière quelqu'un va mourrir et ou le personnage ne peut se fier à personne.
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n'étant pas un passionné de littérature fantastique,je ne connaissais koontz que de réputation

son incursion dans le monde du polar ne me semble pas une réussite.
Pourtant son idée de départ est original:un barman est acculé a des choix cornéliens par un tueur en série

malheureusement,on devine très vite le méchant;en outre ,les motivations de l'assassin et les réactions surprenantes du héros sont très peu analysées

ce qui sauve le livre:un hommage (expliqué en notes à la fin du livre)à TS ELIOT:dans les moments de stress et d'indécision,des maximes de sagesse résonnent dans l'esprit du héros pour le guider;elles sont toutes extraites des ouvres d'ELIOT
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Billy Wiles, barman, est confronté à un choix impossible. S'il ne prévient pas la police, une jeune enseignante sera assasinnée. S'il prévient la police, c'est une vieille dame qui mourra. Il croit à une blague. Il a tort.

Une bonne idée de départ (celle de ce dilemne meurtrier auquel est confronté le héros) suffit-elle à faire un bon roman. La réponse est mitigée. le suspense et le mystère parviennent à nous tenir en haleine pendant les deux tiers du roman, mais ensuite, le récit perd en intensité, s'essouffle, jusqu'à se trainer vers un final très décevant.
J'avais découvert Koontz dans les années 90, à l'époque il se disputait le titre de maître de l'horreur avec Stephen King. J'avais alors élu King vainqueur par KO et j'avais délaissé Koontz. Je le retrouve plus de 20 ans plus tard avec ce roman dont j'ai apprécié le personnage principal ainsi que les notes d'humour, mais dont la lecture laisse un arrière-gôut de déception.

Un petit thriller pas désagréable partant d'une idée originale mais qui peine à convaincre sur la longueur avec une fin qui n'est pas à la hauteur du début prometteur.
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Je préfère Dean Koontz lorsqu'il manie avec habileté le fantastique avec le policier. Pourtant, il nous mène en bateau dans ce thriller et on en redemande. L'un de mes auteurs favoris, il confirme tout le bien que je pense de lui dans ce roman.
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