Plus de la moitié de la population mondiale vit aujourd’hui dans les zones urbaines, qui ne sont pas destinées à la production agricole. Force est de constater, donc, que « la ville mange » : elle mange la nourriture, certes, mais aussi le territoire nécessaire pour produire celle-ci. Les flux induits par l’alimentation d’une communauté urbaine sont intenses et inéluctables, mais ils sont aussi anarchiques, et le gaspillage alimentaire n’est que la parti...
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