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sur 5980 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un one shot pour cette dame qui a eu le nez fin en écrivant en 1938 cette histoire de deux amis se retrouvant dans 2 camps opposés suite à l'arrivée au pouvoir d'un certain Hitler… Nouvelle épistolaire percutante. Une boule de neige qui dévale la pente à toute allure, un dénouement ironique et mérité. Lue en une heure, mais une heure intense comme peu de livres peuvent se vanter de m'en avoir fait vivre!
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Martin Schulse, un allemand, et Max Eisenstein, un juif, sont amis et associés dans le commerce de tableaux. Mais en 1932, Martin part revivre en Allemagne avec sa famille, ils échangent alors des correspondances.

Face au nazisme qui se répand, Max exprime dans ses lettres son inquiétude pour la population juive en Allemagne, et notamment pour sa petite soeur, une comédienne, récemment partie en tournée en Allemagne. Max demande alors à son ami de veiller à sa sécurité mais nous découvrons, au fil des lettres, que Martin a obtenu un poste haut gradé dans la politique et qu'il approuve la prise de pouvoir d'Hitler. Devant le récent antisémitisme de Martin, leur amitié est mise à mal.

Entre désespoir, trahison et vengeance, j'ai été très émue par cette lecture. Ce livre nous rappelle les dangers des idéologies totalitaires et fascistes. Ce livre est bouleversant et je trouve cela très bien qu'il soit étudié en classe. Je recommande vivement de le lire au moins une fois dans sa vie.
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Voila un récit épistolaire qui malgré sa brièveté, sait marquer les esprits!
Vraiment, une très belle découverte, simple et poignante, montrant la dégradation de l'amitié entre un juif et un allemand.!
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Chouette, un livre de 80 pages, après les deux pavés d'Ellroy que je viens de m'enquiller, ça sera parfait pour mes trois heures de train… (et plus léger à transporter).
Ca m'a fait vingt minutes. J'avoue, je l'avais déjà lu il y a bien longtemps, et je ne me souvenais pas de grand chose, à part que c'était un peu une sacrée claque. Banco, c'est toujours une sacrée claque. D'avoir fait courir plusieurs vies en si peu de mots, d'avoir manipulé des destins de manière implacable en ce procédé simple des lettres échangées, de faire entrer L Histoire et tout ce qu'elle a de sordide dans la vraie vie, de nous attacher des personnages en cet enlacement tragique. C'est court, et tout y est. On a l'image, le son, les actualités en noir&blanc derrière, pas besoin de dessiner des visages aux protagonistes, ils ont tous les visages. Les visages des piégés de l'Histoire.
On y voit, toujours de manière implacable, les ravages de la propagande dans sa grande brutalité. Ce qu'un cinglé destructeur et sans scrupule impose à son peuple, à la fois mielleusement et frontalement. Tu n'as pas le temps d'avoir le choix. Soit tu y crois, tu adhères, tu ne réfléchis pas et tu obéis. Soit tu n'y crois pas, mais tu es obligé d'adhérer, ça va trop vite pour que tu réfléchisses, et tu obéis. Et en quelques pages, le piège se replie d'abord sur la jeune fille qui n'a pas su se retourner à temps et s'enfuir à toutes jambes, face au tsunami de haine instauré officiellement, puis sur celui qui est devenu son bourreau par lâcheté et détachement. Et on imagine les larmes qui coulent sur les joues de celui qui, en désespoir de cause, utilisera ce piège pour se venger, à la fois protégé dans son exil et impuissant, sauf à détruire.
Un sacré livre qui mérite sa place dans le panthéon des livres-cultes.
Kressmann Taylor a écrit un autre livre, "Jour sans retour", plus long, celui-là. J'en fais une fiche séparée. Je conseillerais bien les deux lectures conjointes.
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Ce bref récit, composé de lettres échangées par un juif allemand émigré aux Etats-Unis à un ami non juif retourné en Allemagne dans les années 1930, parle d'événements déjà traités, il présente cependant une originalité certaine.
Fiction imaginée à partir de lettres réelles, très plausible et intéressante.
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« Inconnu à cette adresse » relate l'amitié entre Max qui est juif et Martin qui est allemand. Cela rappelle beaucoup « L'ami retrouvé » de Fred ULHMAN à la différence que Max et Martin ne sont pas des adolescents mais des adultes âgés d'une quarantaine d'années. Martin retourne en Allemagne après plusieurs années passées aux USA avec Martin où ils ont monté leur entreprise. Martin découvre l'Allemagne de 1933 qui est en plein trouble politique et connaît la montée d'Hitler au pouvoir. Les événements qui vont suivre, tout comme « L'ami retrouvé« , vont avoir un impact énorme sur leur amitié. J'ai trouvé cela intéressant de voir cet impact chez des adultes et comment les croyances politiques, l'idéologie et la propagande peuvent jouer un rôle important dans la construction d'un individu quelque soit son âge. « Inconnu à cette adresse » est pour cela bien plus dur que « L'ami retrouvé » et met en lumière une part sombre et difficile de l'être humain en utilisant l'une des périodes les plus sombres de l'humanité.

Tout comme « L'ami retrouvé« , j'avais dû lire ce livre dans le cadre d'une lecture obligatoire lors d'un cours de français en troisième et la différence entre ces deux oeuvres m'avaient frappé. Je me souviens avoir également réalisé à quel point le pouvoir de la propagande pouvait être important. Cela m'a aidé à mieux comprendre les événements ayant eu lieu en Allemagne durant la Seconde Guerre Mondiale. Je trouve que ce livre est vraiment important à découvrir pour cela. Pour comprendre comment s'organise une dictature et à quel point cela peut modifier le comportement et la façon de pensée d'un individu. Cela est parfois difficile à comprendre et à croire mais ne reste pas moins vrai, d'autant que cela s'est vu à différentes périodes de l'histoire que ce soit dans l'Antiquité ou dans un monde plus contemporain. La propagande a toujours existé et elle est toujours appliquée de nos jours. C'est pour cela que des livres comme « Inconnu à cette adresse« , sont importants. Non seulement pour comprendre l'Histoire et la portée de certains événements mais aussi pour comprendre le monde qui nous entoure. Pour moi la lecture est un moyen d'évasion mais aussi un moyen d'instruction et c'est en lisant ce genre de roman que j'en comprends toute l'importance et la portée. Et pour cela je remercie ma prof de français de troisième pour nous avoir fait découvrir ces oeuvres que je n'aurai probablement jamais lu de moi-même car je n'en ai que malheureusement peu entendu parler…

J'espère que ce livre continuera à tourner dans un maximum de mains car il fait parti de ces romans courts mais puissants qui marquent et font réfléchir.
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Cher Monde,

Après avoir lu une telle correspondance, je ne peux que t'adresser cette lettre. Incisif, court et saisissant sont bien les mots qui la décrivent cette correspondance, ces lettres fictives et pourtant bien trop réelles. J'ai été touchée au départ par cette belle amitié, que l'on pourrait presque qualifier de fraternité d'ailleurs, que rien ne semblait pouvoir ébranler. Oui touchée, vraiment, jusqu'à ce fameux 30 janvier 1933. Jusqu'à cette prise de pouvoir par les forces extrêmes, cette manipulation opérée par Hitler sur le peuple allemand détruit après la Première Guerre Mondiale. Ces Allemands mêmes qui se sentaient seuls, perdus, humiliés et qui ont vu en ce Führer un espoir de renouveau, une nouvelle patrie, une nouvelle destinée. Mais à quel prix ? Derrière cet homme, cette politique, on ne le sait que trop bien, se cachait une haine démesurée, une soif de vengeance contre un peuple, contre des hommes qui n'avaient rien fait pour mériter ce déchainement. de la folie tout simplement. J'avais espoir au départ, alors que Martin semblait réaliser qu'Hitler n'était pas sain d'esprit, que celui-ci réagisse, qu'il fasse quelque chose. J'avais espoir qu'il prenne le parti de son ami Max, lui-même accablé par toutes ces horreurs que l'on affligeait à son peuple, à ses frères de religion. Mais non. Martin s'est fait endoctriné comme tant d'autres. Peu importe son intelligence, sa richesse ou son libéralisme. Il s'est fait prendre dans les mailles du filet nazi. C'est une histoire, un personnage qui fait tristement échos au Rhinocéros de Ionesco. Et nous voilà maintenant, à lire ces quelques échanges, à voir ou revoir L Histoire se dérouler sous nos yeux, révolté mais impuissant. Impuissant à l'époque, mais aujourd'hui ? À l'heure où les guerres de religion font encore rages, où les amalgames ne sont que de plus en plus présents, j'ai la ferme conviction que nous pouvons agir, que nous devons agir. Nous pouvons nous lever, crier haut et fort, défendre tous ceux qui sont persécutés sans raison, tous ces innocents. Parce que moi, cher Monde, je refuse que L Histoire se reproduise. Et j'espère sincèrement que toi aussi.

Je ne parle ici que de religion, mais il est bien évident que cela s'applique à tout type de discrimination, au racisme, à l'homophobie ou au sexisme. J'estime qu'en 2017, le Monde devrait comprendre que nous sommes avant tout des êtres humains, que nous naissons égaux et qu'il n'est plus possible de discriminer quelqu'un pour sa couleur de peau, sa religion, son genre ou ses attirances. Aimons-nous les uns les autres comme nous sommes, car ce qui a toujours fait la beauté de notre Monde, c'est sa diversité.
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J'ai toujours aimé lire des romans historiques, qui retracent par exemple une période lourde et monstrueuse de l'histoire ou qui nous parlent de personnages qui ont marqué une époque en particulier. Un besoin en moi a toujours vu apprendre de nouvelles choses. Après de nombreuses recommandations, je me suis enfin jetée sur "Inconnu à cette adresse". Premier livre de l'écrivaine américaine Katherine Kresmann Taylor qui avait été obligé de prendre le nom de plume Kresmann Taylor pour ne pas risquer de restreindre la portée de sa dénonciation. Lu d'une traite tant j'ai été happé par ce roman épistolaire, il faut avouer que le nombre de pages m'a aussi beaucoup facilité la tâche. L'auteur a surtout voulu raconter un évènement historique qui a marqué de nombreuses années : l'installation du nazisme au pouvoir. Ce roman épistolaire est très réaliste, il est étalé du 12 novembre 1932 au 3 mars 1934 entre deux amis possédant une galerie d'art en Californe. La correspondance de Martin et Max évolue en fonction des mutations politiques et sociales qui agitent alors le pays. Plus le nazisme monte, plus l'amitié de Martin et Max se brise. Martin est un jeune allemand qui a toujours été ouvert d'esprit mais depuis son installation à Munich, ses idéologies ont complètement changé. Max est un allemand juif qui se sent terriblement seul depuis le départ de son ami qui était comme un frère pour lui. Giselle est aussi un élément déclencheur du roman, elle a été l'amante de Martin quelques années plus tôt et c'est la soeur de Max. Je n'en dirai pas plus pour ne pas tout dévoiler. Cette nouvelle est riche de significations, c'est un classique à lire et à relire !
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Martin et Max sont amis depuis plus de vingt ans. Ils tiennent ensemble une galerie d'art en Californie. Mais à la veille de la seconde guerre mondiale, Martin décide de retourner avec sa famille dans son pays d'origine, l'Allemagne. Il vit les événements qui ont conduit Hitler au pouvoir et sa vision du monde va changer. Son amitié pour son ami juif aussi ...

Un livre qui retrace la correspondance entre deux amis de longue date. L'un est juif, l'autre allemand ... Les lettres se succèdent et le ton change. La nature des échanges également. Quand survient le drame qui mettra un terme définitif à cette amitié, la tension est à son comble.
Un témoignage fort et ironique.
Une fresque historique au frontière du réel.
Un roman qui marque.
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L'un est juif américain et l'autre un allemand nazi. Ils étaient des amis, ils sont devenus des ennemis. Martin le nazi a refusé de sauver la soeur de Max qui a été interpellée par la Gestapo. Mort de la jeune femme. C'est par des lettres que Max le juif va détruire son ancien ami Martin pour se venger. Plus il lui écrit, plus l'autre à peur de la censure nazie. Les nazis se méfient de Martin qui reçoit tant de courriers d'un juif. Une jour une lettre est retrouvée aux USA avec cette indication “inconnu à cette adresse”. On peut imaginer que Martin le nazi a tout perdu à cause de cette relation impure pour le régime nazi. En quelques courtes pages, l'auteur a pu démontrer la mise à l'écart des juifs et les sévices qu'ils subissaient. Et l'auteur a cessé d'écrire avant que la solution finale soit délibérément adoptée pour exterminer les juifs.
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