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4,4

sur 958 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai lu ce roman fantasy en vue de rencontrer Jay Kristoff lors de sa tournée dédicace en France. En commençant ma lecture, j'étais très emballée à l'idée du personnage de Mia Corvere, de sa quête sans fin de vengeance, de sang, de rétribution, et de devenir une Lame à tout prix. L'Eglise rouge cherche à former des Lames, prêtes à les servir jusqu'au dernier souffle, tandis que Mia à ses propres desseins. Devenir une Lame n'est qu'un moyen d'atteindre ses fins.
Un roman agréable à lire, même si j'ai été très sensible au langage « vulgaire » employé (peut-être est-ce la traduction française ?), et au point de vue omniscient du narrateur qui raconte l'histoire et utilise un grand nombre de notes de bas de page, chose que je n'ai pas tellement apprécié.
C'est toutefois un bon roman à lire, pour pouvoir enchaîner sur le deuxième tome, qui est selon moi le meilleur, celui que Jay Kristoff préfère de toute sa trilogie.
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J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire. Je ne comprenais pas grand chose au début et j'avoue que Mia n'aiguisait pas beaucoup ma curiosité. Jusqu'à l'apparition de Tric. Et des autres personnages. Et heureusement ! Ce sont eux qui ont mis du sel dans cette lecture.

Malgré le nombre de pages c'est un livre qui se lit plutôt facilement. Je ne vais pas refaire un résumé du livre mais donner juste mon avis et il est en demi-teinte.

J'ai déjà lu des livres de cet auteur dont Aurora Squad et L'empire du vampire, que j'ai adorés. Mais je suis certaine que si j'avais lu Nevernight en premier, jamais je n'aurai lu les suivants.

Déjà l'univers ne m'a pas fait rêver tant que ça. On reste la plupart du temps dans un huis-clos et je trouve que beaucoup de choses restent mystérieuses. Les personnages sont plutôt intéressants sauf... Mia. Je l'ai trouvée assez prévisible et je ne ressentais aucune empathie. Elle m'énervait même un peu parfois.
Heureusement des personnages tels que Chut, Tric et bien d'autres, apportent un peu de piquant.

L'intrigue est longue à se mettre en place mais je dirais que vers la moitié du roman on est enfin happé par l'histoire. Et les différents twists sont plutôt bien trouvés et étonnants.

Avec tout ça je ressors mitigée, et certaine de ne pas poursuivre l'aventure : je n'ai pas adhèré à l'univers et surtout à l'héroïne principale.
Et je dois dire que les notes de bas de page qui prennent la moitié de la page m'ont passablement énervée. Si c'est si important que ça pourquoi ne pas les inclure à l'histoire ? Bref pas mal de points négatifs qui ont nuit à ma lecture à leur façons.
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Le premier tome de cette série m'a assez accrochée, en dépit d'un certain nombre de points qui m'ont vite un peu agacée. le second m'a moins transportée. Et arrivée au troisième, je commence à en avoir soupé, merci bien.
Le problème, pour moi, c'est qu'on a de bonnes bases, de l'action bien maitrisée, des dialogues franchement sympa, un scenario pas mal équilibré, mais l'auteur en fait TROP. Trop de badassittude pour l'héroïne qui en devient caricaturale et inhumaine. le style d'écriture n'est pas désagréable, mais on croule sous le sarcasme, avec une sorte de connivence forcée et artificielle dans le ton du narrateur.
L'auteur se fait plaisir avec des figure de style, répétées, inlassablement, en boucle, avec synonymes, métaphores, allégories, périphrases, antiphrases, symboles martelés encore et encore, litotes exaltés on ne sait pas pourquoi, qui finissent par créer un marasme littéraire ou on s'embourbe sans trouver le rivage … Un peu comme la phrase que je viens de conclure. Et c'est répété pendant les 3 tomes, a chaque page.
Plein clichés, aussi (attention légers spoilers) Mais Mia devient « bonne », et le sexe et le désir ont une place importante, voir un peu trop.
Et c'est là qu'arrive le vrai problème pour moi : trop de contradictions. Mia devient un monstre pour tuer un monstre, sauf quand ça arrange l'auteur. Alors là d'un coup, c'est une sainte, Mia. Elle se fait recruter par une école d'assassins, mais ne peut tuer un innocent. Dans les tomes suivants, (encore légers spoilers) Parce que faudrait pas qu'on la déteste réellement quand même. du coup le personnage est un peu bancal, je n'ai absolument pas réussi à m'attacher à elle, elle n'a pas de réelle profondeur.
Et c'est pareil pour le world building, et la mythologie de la série : y'a de l'idée, mais c'est bancal, pas cohérent, et un peu facile en fait. En toute justice, l'auteur en est conscient, il l'écrit lui-même, il en fait une sortie de « morale » a la fin : y'a pas de « gentil » dans l'histoire, pas de « méchant » non plus, juste des gens ou des Dieux plus ou moins monstrueux. Mais cela manque de naturel, je trouve, il m'est difficile d'expliquer pourquoi.
Je crois que la fin du troisième tome est la partie qui m'a le plus fatiguée, je l'ai survolée, pas convaincue, mais curieuse quand même. Et la fin ne m'a pas ravie, mais elle a le mérite de bien clôturer la série.
En fait je trouve que ça fait un peu jeu vidéo : c'est distrayant, sanglant, violent, sexy, très graphique, mais un peu superficiel et pas toujours très cohérent.
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Au début de ma lecture j'ai eu du mal à comprendre comment fonctionnait ce monde mais une fois toutes les pièces du puzzle assemblées j'ai vraiment apprécié cet univers, ces personnages. Tout est bien construit et les plot twist sont incroyable, j'ai fini sur le cul quelques fois. En conclusion, c'était une très bonne lecture.
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Je ne me renseigne jamais sur les auteurs avant d acheter un livre peut -être aurais du le faire avant de me lancer dans cette trilogie , car soyons honnête que de défauts, Dans la fantaisie il y autant de sectes d assassins plus ou moins magiques combattues par des des ordres religieux fanatiques que de puces sur des chiens errants . Des milliers d'héroïnes vengeresses victimes de zinjustices zhorribles encombrent les étagères de nos bibliothèques . Dans cette série M.Kristoff nous ressert une version resucée d une Venise Renaissance vérolée par le corruption et le népotisme , vous nappez cela d un océan d hémoglobine ( mais comme écrit au début de mes gribouillis si j étais allé aux nouvelles j aurais vu qu'il écrivait des bouquins sur les Vampires ) .Ajoutez deux chapitres de porno bien hard passez au four et hop à table dégustez un plat antipodiste ( non il ne marche pas sur les mains , l auteur est Australien ) . Rien d'original la dedans . Mais malgré tout ce qui précède, je n ai pas du tout détesté ce roman il s en dégage un parfum désuet d une Europe fantasmée par un lointain cousin et un charme vénéneux ou personne n est le gentil héros face aux grand vilain méchant . tous les personnages sont sinistres dans leur genre . Alors certes il n y a pas de quoi crier au talent mais malgré quelques agacements c est agréable à lire

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J'ai tellement entendu parler du roman "Nevernight" de Jay Kristoff que je me suis enfin lancée dans cette grosse brique de 800 pages (il m'a fallu presque un mois pour le lire - entrecoupé par d'autres petites lectures)!

Je suis très mitigée...

Déjà au niveau de l'histoire, même si c'est très bien écrit avec une belle touche d'originalité dans le traitement du texte (je pense au premier chapitre avec un même texte modifié selon deux points de vue ou encore les notes de bas de page avec les commentaires et le rictus de l'auteur), je l'ai trouvée un peu trop classique.

Une jeune ado cherche à venger sa famille assassinée et rejoins pour cela une formation de "tueurs d'élite", cachée en pleine montagne. le monde dans lequel elle évolue est inventé de toutes pièces. La nuit ne tombe jamais.

Je n'ai pas eu spécialement de surprise, c'est du déjà lu. La jeune fille un peu banale qui en fait est hyper badass, intouchable, etc. mouais... et l'auteur a voulu pimenter un peu cela en y mettant des scènes un peu trash (niveau violence ou c*l), mais ça ne faisait pas l'affaire...

Aussi, tout comme le roman "Crescent City", j'ai un peu du mal avec la traduction. Alors, je reconnais l'immense travail derrière car traduire un roman de 800 pages avec des lieux imaginaires, ça ne doit pas être de la tarte, mais il y a une énorme répétition de mots qui sont, dans le langage courant, rarement employés et qui du coup me font "tilter" et je sors complètement de l'histoire... Dans "Crescent City", c'était "peu ou prou" qui était bien trop posé sur le papier et ici, c'était "les salines" ou encore "si fait". Je trouve cela très lourd à la lecture (dites-moi si vous avez eu la même impression).

Il m'a fallu lire plus d'un tiers du roman pour enfin accrocher vraiment à l'histoire. Une fois qu'on est dedans, c'est bon, ça se lit tout seul, mais je m'attendais à mieux tout de même :)

Je dois quand même mentionner deux aspects qui m'ont vraiment plu : les ombres "animales" qui accompagnent l'héroïne, et les détails dans la description des combats/duels, bien documentés.

A voir donc si je lirai la suite...

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Anéanti par le massacre de sa famille, Mia n'a plus qu'un seul but: la vengeance. Dans cette perspective elle va se former pour devenir une Lame au sein de l'Eglise Rouge, une école d'assassins, sorte de Poudlard du crime. Dans un univers inspiré de la république de Venise et de la Rome Antique, entre roman gothique et dark fantasy, elle va croiser la route de divers personnages, alliés ou ennemis qui vont lui apprendre, souvent dans la douleur, à mieux se connaître et repousser les limites de ce qui est acceptable ou inenvisageable pour assouvir sa quête vengeresse. Jay Kristoff a un talent manifeste pour créer des univers complexes et profonds et celui de Nevernight n'échappe pas à la règle. Ce monde, avec ses trois soleils et sa non-nuit, est intéressant bien que, relativement classique, sombre, empli de violence et soumis à des cultes aussi rigides qu'antagoniques. Les personnages ne sont pas inintéressants, les nombreuses alternances entre le passé et le présent permettent de mieux cerner leurs motivations comme leurs ambitions, mais sans réellement en approfondir les contours. Ils manquent globalement de substance, d'attractivité et certains, pourtant de première importance, ne sont que peu illustrés, voir pratiquement pas exploités. Mia a le don de se fondre dans l'obscurité, sans connaître ni l'origine ni le mécanisme de ce pouvoir. Des questions qui resteront sans réponses ou explication. Elle est accompagnée d'une une créature énigmatique, une espèce de chat, qui n'en est pas vraiment un, fait d'ombres qu'elle a appelé Gentilhomme et d''on ne saura, la non plus, strictement rien de sa nature ou de sa provenance. Aussi intéressantes ou éclairantes soient elles, les notes en bas de page empiètent inutilement sur la cohésion du récit, brisant la dynamique de l'histoire et n'apportant souvent rien de significatif à la trame générale. Trop de digressions sans objet, de scènes injustifiées alors que, des informations essentielles pour pleinement appréhender cet univers, ses moeurs, son historique et les diverses factions de sa population, font cruellement défaut. Une histoire de vengeance doublée d'une quête identitaire et spirituelle dans un univers au potentiel considérable qui souffre malheureusement d'une construction erratique et d'une faiblesse de clarté d'ensemble. Un premier volume inventif, passionnant mais aussi ennuyeux par moments du fait de longueurs stériles, peuplé de personnages aussi bien fascinants qu'exaspérants. Moins enthousiasmant que le fabuleux « La guerre du Lotus », Nevernight reste cependant un roman honnête et distrayant dont le final augure une évolution qui devrait être plus flamboyante et inspirée.
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À l'inverse de beaucoup, je n'ai pas eu de coup de coeur pour ce livre.
J'ai trouvé la lecture très longue.

Les premières 200 pages ont été laborieuses... et il m'a fallu arriver à plus de la moitié pour commencer à apprécier ma lecture.

L'histoire est pourtant sympa et les personnages bien construits. L'univers est riche et complexe.
J'ai plutôt apprécié le personnage de Mia et été touché par son histoire. J'ai aussi aimé le personnage de Tric, Naev et Gentilhomme évidemment.

Je n'ai pas non plus été époustouflé par la fin que j'ai trouvé très longue... ( encore une fois).
Sincèrement je n'aurais pas eu le tome 2 en ma possession, je ne pense pas que j'aurais poursuivi cette saga. Après on ne sait jamais je serais peut-être agréablement surprise.

Une lecture en demi teinte.... dont je vous laisserais vous faire votre propre avis.
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Ce premier tome de Nevernight fut une bonne lecture mais loin du coup de coeur de la plupart des gens. En fait, ce livre me laisse une impression générale de déséquilibre et chaque point positif a son revers négatif...

Pour moi, Nevernight possède deux solides points forts. D'abord, le personnage de Mia que je trouve juste incroyable. C'est une héroïne badass comme on les aime mais ce que j'apprécie bien plus encore chez elle c'est la dualité de sa morale. Tout n'est pas tout noir ou tout blanc comme ça l'est pour beaucoup de personnages principaux. Elle est forte et prête à tous les moyens pour accomplir son objectif de vengeance mais elle a certaines valeurs qu'elle n'est pas prête à bafouer. le deuxième gros point fort de Nevernight, c'est son ambiance très sombre, très cru, un peu à la Game of Thrones où tu ne sais jamais si ton personnage préféré va survivre au prochain chapitre...

Côté purement négatif, j'ai eu énormément de mal à rentrer dans l'histoire et dans l'univers. J'ai plus réussis à accrocher après le chapitre 16. Mais ce point est vraiment purement subjectif. Ensuite, j'ai trouvé les chapitres ultra, ultra, ultra long. C'était franchement insupportable. Je sais que je suis assez chiante sur la longueur des chapitres mais là honnêtement, des chapitres de 35 pages c'est pas possible. Ils étaient tellement long que j'ai failli abandonner ma lecture plusieurs fois, surtout au début.

On en vient finalement à cette sensation de déséquilibre dont je vous parlais et les côtés positifs qui ont tous un revers négatif. En dehors de Mia que j'ai adoré, j'ai trouvé les autres personnages sympathiques et éclectiques. Si j'ai été moins convaincue pas les autres étudiants de l'Eglise Rouge (excepté Tric et Chut), j'ai largement préféré le cast de professeurs que j'ai trouvé plus originaux. Toujours dans les personnages, j'ai vraiment adoré le personnage de Tric, que j'ai presque autant aimé que Mia et je trouve qu'ils ont une belle alchimie ensemble. Mais c'est un personnage qui est incroyablement sous exploité dès son arrivé à l'Eglise Rouge. C'est vraiment le personnage que l'auteur tire de son chapeau quand il a besoin de combler son histoire avec quelques pages en plus et qu'il renvoie dans l'oublie dès qu'il lui a fait joué son petit rôle. Et je crois que c'est une des choses qui m'a le plus saoulé dans ce livre !

L'univers est très riche, inspiré de Venise et de la Rome Antique, il possède un fort potentiel mais malheureusement, je trouve la construction un peu bancale. Il nous manque des informations cruciales sur sa structure pour le comprendre vraiment. Ça peut par exemple être des informations sur la construction du gouvernement ou sur les régions voisines.

L'histoire est super cool. Les histoires de vengeance font vraiment parties des histoires que je préfère. Mais encore une fois, on est sur quelque chose d'inégal. Si la troisième partie était géniale et que j'étais complètement à fond, j'ai en revanche trouvé les deux premières parties assez lentes, parfois longues, qui tournaient presque en rond et n'avançaient pas..

Il faut savoir que dans Nevernight, le narrateur est un personnage à part entière et fait donc plusieurs interventions tout au long du roman au moyen des notes de bas de pages. Je sais que beaucoup n'ont pas aimé. Ce n'est pas mon cas. En fait je trouve que c'est une très bonne idée et très originale. MAIS. le narrateur fait trois types d'interventions : les premières sont des réactions directes à l'histoire, et les deuxièmes donnent des infos ou des indices sur le passé ou le futur de Mia. C'est le type d'interventions que j'ai beaucoup aimé et que je trouve très intéressantes. J'ai, en revanche, beaucoup moins aimé le troisième type d'interventions qui donnent des informations sur l'univers. C'est trop long et ce sont des détails dont on a rien à foutre. En plus la plupart du temps elle sont incompréhensibles puisque, paradoxalement, on ne connait pas assez l'univers. Les fondements sont bancals, donc ça ne fonctionne pas. Et pour rajouter une couche supplémentaire, ces interventions me sortent complètement de l'histoire, moi qui avait déjà du mal à rentrer dedans... Une bonne idée donc, mais parfois bien mal exécutée.

Dernier point de cet avis déjà bien long : l'écriture. J'ai trouvé que la plupart du temps c'était super bien écrit mais certaines choses m'ont un peu dérangé. J'ai trouvé certaines descriptions un peu trop longues, j'ai eu du mal à imaginer certaines scènes et même à comprendre certaines tournures phrases que je trouvais assez confuses...

Pour enfin conclure cet avis, comme vous l'aurez compris, assez mitigé du premier tome de Nevernight, je dirais que j'ai quand même très envie de lire le tome 2. J'espère y retrouver une Mia bien badass et toujours cet univers sombre et crû. Une amélioration sur certains points peut-être. Cela dit, j'ai un peu peur de tourner encore une fois en rond et de repartir sur le même schéma que le tome 1.
Lien : https://books-idylls-and-flo..
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