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EAN : 9782490522477
288 pages
libre 2 lire (04/10/2019)
5/5   12 notes
Résumé :
Nane a 16 ans. Juste après le décès de sa mère, son père lui annonce brutalement qu’elle n’est pas sa fille. Aînée de la fratrie et maman par intérim, cette révélation et l’acharnement du destin vont entièrement la détruire…

Elle part alors dans une quête désespérée de l’identité de son vrai père. Elle découvrira le vrai visage de sa famille, qui elle est et qui elle ne veut pas devenir…

Dans ce cataclysme où la violence est ordinaire, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai pris le temps de lire ce livre qui m'a bouleversé par le comportement d'un père envers sa fille et la violence qui lui a fait subir. D'abord en lui annonçant froidement et de colère, « d'abord je ne suis pas ton père » peu de temps après le décès de sa maman.
C'est inacceptable de voir cela et faire subir à une jeune fille de 16 ans toutes les atrocités possibles. Elle ne voyait personne, confinée chez elle, pour faire le ménage, la cuisine et s'occuper de ses frères et soeurs en même temps. Sa scolarité elle ne l'a pas trop choisie, c'est lui qui décidait à sa place. Comme pour les prétendants, il aurait fallu que ce soit la personne désirée par son père pour se marier. Lorsqu'elle pouvait sortir s'esquiver de cette maison elle le faisait. Ce qui lui a permis d'avoir des liens avec des jeunes gens et d'apprendre autre chose de ce qui lui manquait chez elle. Elle rechercher de l'affection, de l'amour. Ce qu'elle a eu avec un homme qui était tout pour elle, qui faisait des concerts de musique, car elle aussi aimait la musique. Ils s'accordaient très bien entre eux. C'était son premier amour qui aurait pu durer si … Eh oui, le malheur rôde. de nouveau dans le désarroi et la peine totale, ne sachant que faire rentrer ou pas, vagabonder, etc… puis de nouveau revenu au foyer familial la routine est revenue. Son travail c'est son père qui l'a choisi il fallait qu'elle y aille de gré ou de force. Travailler en plus dans un endroit où lui même son père travaillait, donc encore plus de problèmes et pas facile à gérer.
De plus son père s'est mis à boire ce qui le rendait agressif. Lorsque les choses n'étaient pas comme il voulait, c'était elle qui trinquait et prenait les coups. Mais laisser paraître à l'extérieur que c'était un bon père de famille. Il ne voulait pas noircir son image et avait donc, en fait, deux facettes. Mais un jour de colère, il lui assène des coups et la met dehors, livrée à elle-même. Oui intolérable ce qu'il a fait.
Pas facile après tout cela, il faut se reconstruire. Ensuite elle trouve l'homme de sa vie et a eu des enfants et petits enfants par la suite. Mais ce qui n'empêche tout de même que tout cela marque à vie.
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Dès le début du décès de la Maman le mystère s'installe.
Marc, le père annonce à sa fille aînée Nane( Nanette pour les intimes'il n'est pas son père biologique.
A partir de ce moment, une idée anime Nane, l'envie de savoir qui est son vrai père
Après bien des questionnements auprès des parents très proches, c'est le black-out complet.
En même temps l'amour fou avec Jacques le musicien virtuose et l'enfer avec Marc.
Avec Jacques se sont les projets fous, les moments inoubliables : Paris de sa jeunesse,
Puis la faucheuse fait son oeuvre.
Tout s'écroule autour d'elle, elle doit essayer de se reconstruire et c'est là l'insurmontable ; elle doit se raccrocher.
Un pénible retour à la vie.
Après maintes péripéties en des lieux décrits avec talent, parmi des personnages hauts en couleur, animés d'un sens profond de l'hospitalité, le temps arrange les choses.
Nane peut enfin s'écrier: « Désormais j'existerai, libre debout dans la lumière.Désormais je ne vivrai pas, j'existerai »
Avec Aydin c'est Istanbul : la Mosquée bleue, Sainte Sophie, le Grand Bazar .A flanc de colline les oliveraies, les vergers de pêchers, ls vignes.
Avec Guillaume c'est le gros pull, le gros bonnet de laine, c'est la pèche, et le Mont Saint Michel .
Avec l'image de Jacques, c'est Montmartre, c'est la Provence
Puis avec le temps l'horizon s'éclaircit et Nane peut se remettre à chanter en choeur avec Michel Fugain:
» C'est un beau roman c'est une belle histoire »
Jusque la fin avec le diabolique Marc, le mystère persiste
Un roman à se procurer en toute hâte
Je l'ai lu d'une traite, avec passion.
Il est d'une fluidité sans pareille, le tout s'enchaîne au grand bonheur du lecteur et le suspense omniprésent
On évite de ce fait des retours incessants , parce qu'on n'a pas bien compris
Je lui réserve une place de choix dans ma modeste bibliothèque.
Grand Bravo Annie Barbier.
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Après le décès de sa mère, Nane, âgée de seize ans, doit fait preuve d'un immense courage pour continuer à s'occuper de son frère, de ses deux soeurs et de son beau-père Marc, lequel se comporte de manière outrageante et violente envers elle. En dépit des souffrances physiques et morales subies, d'un destin semé d'embûches et de souffrances, elle connaîtra de grands moments de réconfort, de merveilleux instants d'évasion au cours de voyages salutaires qui lui feront rencontrer l'amitié et l'amour : ces deux socles solides sur lesquels elle s'appuiera pour bâtir son espoir en l'avenir...

Dans ce roman autobiographique bouleversant, Annie Kubasiak-Barbier décrit l'enfer qu'elle a vécu, durant son adolescence, auprès d'un père adoptif dont la cruauté dépasse l'entendement. Structuré en cinq chapitres, le récit est tantôt angoissant, tantôt apaisant ; il ondule en permanence entre tempête et accalmie, entre maltraitance et douceur, entre haine et pardon ; il nous donne autant de sueurs froides que de bouffées d'oxygène.
Le trait de plume élégant et poétique donne de la fluidité à la lecture de ce témoignage poignant ; il en adoucit la dureté et la noirceur par sa sensibilité.
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Ici Annie nous trace de sa plume pleine de souvenirs amers, sur un papier lisse et glacé, une enfance douloureuse, une enfance que l'âme de sa maman peut lire tous les soirs éclairé par une belle 🌟 étoile. Les cris se posent sur les lignes.
288 pages de leçon. Oui car, à travers ses recherches, ne sachant pas qui était son père (sauf un père qu'on aurait envie de tuer ) . Elle nous apprend aussi l'amour, la musique et le partage de toute sa vie .
NANE ou NANETTE dans ce roman a réuni toute sa famille avant que son père ne retrouve sa maman dans la continuité de la vie ... LA MORT...
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Ce que je retiens en tout premier c'est la rage de vivre de Nane. Cette soif d'avancer toujours et contre tout. Pourtant que de drames et de douleurs. Mais je garde aussi en refermant cette autobiographie, cet amour inconditionnel qu'elle éprouve pour Paul, Marie et Manon. Les mots sont beaux et violents, le chemin pour accompagner Nane est douloureux et pourtant plein d'espoir. Merci à l'auteure pour ces lignes qu'elle accepte de partager avec nous, pour ce livre magnifique. Un hymne poignant à l'amour fraternel, à l'amour en la vie, à la vie tout simplement.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Ecrire ..

Un mot, deux mots, trois mots et l’on fait une lettre…Ce que l’on veut y dire n’est pas toujours très important. Une page, deux pages, trois pages et l’on fait un roman, à partir de rien ou de très peu de choses . .. Un livre, deux livres, trois livres et l’on y dit un peu la vie avec ce qu’elle a de tragique et d’émouvant… Un couplet, deux couplets, trois couplets..et l’on fait une chanson dont souvent l’on ne retient que le refrain..

Ecrire toujours, encore …Sous quelque forme que ce soit, partager un peu ses idées, ses sentiments, ses rêves. Parler de soi, du temps qui passe, des belles choses de la vie, enjoliver les paysages, inventer des amours, relever l’enfant qui pleure et occire les méchants. De l’écrivain au poète, du philosophe au scribouillard .. être toujours quelqu’un d’autre.

Etre funambule, épicurien, évanescent ou tapageur… Mais écrire encore, faire sortir du silence des mots qui ont des choses à dire. Réunir des peuples dans une espérance ou faire se battre des montagnes .. le pouvoir des mots est sans limites. Des lettres rangées comme des petits soldats partent à la guerre dans des textes dénonciateurs de l’immonde ou se couchent en rangs serrés au creux d’un journal intime débordant d’amour.

Ecrire .. c’est un acte insensé parfois, une haute voltige, ça fait des bleus au cœur.. De vous à moi .. quelques mots, quelques lignes ..

Ecrire encore ...
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