Dès le début du décès de la Maman le mystère s'installe.
Marc, le père annonce à sa fille aînée Nane( Nanette pour les intimes'il n'est pas son père biologique.
A partir de ce moment, une idée anime Nane, l'envie de savoir qui est son vrai père
Après bien des questionnements auprès des parents très proches, c'est le black-out complet.
En même temps l'amour fou avec Jacques le musicien virtuose et l'enfer avec Marc.
Avec Jacques se sont les projets fous, les moments inoubliables : Paris de sa jeunesse,
Puis la faucheuse fait son oeuvre.
Tout s'écroule autour d'elle, elle doit essayer de se reconstruire et c'est là l'insurmontable ; elle doit se raccrocher.
Un pénible retour à la vie.
Après maintes péripéties en des lieux décrits avec talent, parmi des personnages hauts en couleur, animés d'un sens profond de l'hospitalité, le temps arrange les choses.
Nane peut enfin s'écrier: « Désormais j'existerai, libre debout dans la lumière.Désormais je ne vivrai pas, j'existerai »
Avec Aydin c'est Istanbul : la Mosquée bleue, Sainte Sophie, le Grand Bazar .A flanc de colline les oliveraies, les vergers de pêchers, ls vignes.
Avec Guillaume c'est le gros pull, le gros bonnet de laine, c'est la pèche, et le Mont Saint Michel .
Avec l'image de Jacques, c'est Montmartre, c'est la Provence
Puis avec le temps l'horizon s'éclaircit et Nane peut se remettre à chanter en choeur avec
Michel Fugain:
» C'est un beau roman c'est une belle histoire »
Jusque la fin avec le diabolique Marc, le mystère persiste
Un roman à se procurer en toute hâte
Je l'ai lu d'une traite, avec passion.
Il est d'une fluidité sans pareille, le tout s'enchaîne au grand bonheur du lecteur et le suspense omniprésent
On évite de ce fait des retours incessants , parce qu'on n'a pas bien compris
Je lui réserve une place de choix dans ma modeste bibliothèque.
Grand Bravo Annie Barbier.