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Etienne de la Boétie n'est pas seulement un nom sur la plaque d'une élégante rue du VIIIème arrondissement de Paris, débouchant sur la nom moins luxueuse Avenue des Champs-Elysées. C'est aussi, et surtout, le nom d'un auteur qui a tout fait très vite, même vivre. Né en 1530, La Boétie est un humaniste, un vrai, qui a traduit Plutarque et Xénophon avant l'âge de 18 ans. Licencié et magistrat avant l'âge légal, il était aussi le meilleur ami de Montaigne qui lui consacre d'ailleurs un beau passage dans le chapitre "de l'amitié" des Essais. Fin lettré, latiniste, helléniste et humaniste, La Boétie est mort à 32 ans mais il aura eu le temps d'écrire un de ses textes les plus connus: "De la servitude volontaire". Oeuvre politique mais également littéraire et morale, La Boétie y étudie les rapports maître-esclave qui régissent le monde. L'Homme est par nature né libre et il est donc dénaturé (au sens propre) lorsqu'il obéit à un maître, un roi, un tyran. Dans ce court essai, le jeune auteur réfléchit au comportement du peuple, bien trop souvent soumis, et à l'attitude du tyran. Il exhorte à la rébellion (pacifiste).
Ce texte, ô combien actuel, a inspiré grand nombre de personnalités, de Marat à nos jours. Toutefois il n'est pas seulement à lire avec un regard politique, il faut aussi y voir la science d'un homme cultivé du 16ème siècle qui va puiser ses exemples dans l'Antiquité, et la plume aiguisée d'un homme de lettres.
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Montaigne assure que La Boétie avait entre seize et dix-huit ans lorsqu'il a écrit le Discours de la Servitude Volontaire.
Si certaines personnes en ont douter, pour ma part, il ne me viendrait pas un seul instant d'avoir le moindre doute à ce sujet : mon ressenti vis-à-vis du Discours de la Servitude Volontaire a en effet été celui d'avoir en face de moi une réflexion intéressante sur la tyrannie, mais loin d'être mûre.
Il y a là des réflexions intéressantes ; un certain nombre d'idées qui préfigurent celles de Rousseau. L'une des choses qui m'a frappée est l'importance donnée à l'éducation de l'homme, et les passages à ce sujet ne sont pas des moins intéressants.
Cependant, comme je l'ai dit précédemment, cette réflexion est loin d'être mûre. Il y a souvent de la confusion, et le texte manque de développement. le Discours de la Servitude Volontaire est une réflexion intéressante, qui donne à réfléchir, mais qui reste incomplète et à travailler.
Des pistes intéressantes de réflexion, qui préfigurent les Lumières, mais rien d'autre que des pistes.
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Ce texte de la Boétie est étonnant. Au coeur d'un 16ème siècle où la royauté est omnipotente, cet auteur proclame en gros, libérez-vous du joug du tyran. Si une, 100 ou mille personnes cèdent au pouvoir d'un, voire de plusieurs dictateurs, un million de citoyens peuvent faire tomber ce pouvoir omnipotent.

Aujourd'hui, quelques personnes, possédant la presque totalité des richesses, font la loi sur toutes les autres, minoritaires en matière de biens mais largement majoritaires en nombre de citoyens. Ces conquérants des biens matériels, donc politiques, ne s'intéressent ni aux gens, ni au réchauffement climatique, ni à la perte de la diversité. Qu'attendons-nous pour appliquer les préceptes de la Boétie ? Comme Stéphane HESSEL auquel j'assimile ce jeune homme du 16ème siècle, "Indignons-nous !"
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Discours de la servitude volontaire est mon essai préféré, tout simplement parce qu'il est limpide, concis et d'une portée imparable pour les esprits qui l'ont lu. Ce petit manuel relativement court devrait être obligatoire au programme des collégiens ou des lycéens, tellement il éclaire sur les mécanismes de servitude des citoyens au pouvoir en place qui nous dirige.
C'est d'ailleurs sûrement, une des raisons, pour laquelle les politiques n'en parlent jamais, trop dangereux, le peuple pourrait décider de ne plus obéir servilement.
Le génie de ce texte est d'expliquer avec clarté les différents types de dirigeants auxquels nous pouvons être soumis et les conséquences qui en découlent :
- Les tyrans qui s'emparent du pouvoir par la violence,
_Ceux qui dirigent par succession héréditaire
- Et enfin les derniers, élus par le peuple.
Mais là ou résonne le mieux ses propos, c'est dans la croyance bête des citoyens de penser qu'une fois leurs représentants élus, ils seront bien gouvernés dans le sens de leurs intérêts. En fait l'auteur nous démontre le contraire, une fois élus, les dirigeants commandent souvent selon ce qu'ils croient bon pour nous et vont donc dans une direction néfaste pour le peuple. C'est là, que La Boétie nous tance, en arguant du simple fait, citoyens ne vous soumettez plus, ne servez plus votre chef présumé, créant la première désobéissance civile officielle de l'histoire tout en insistant bien sur la nécessité de ne pas recourir à la violence contre des dirigeants élus.
Son mot d'ordre est simple : brisons pacifiquement les chaînes que tous nous nous sommes données !
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Un essai très court mais très dense et d'une justesse toiujours d'actualité.
Franchement montaigne et La Boétie allaient très bien ensemble! de très grands esprits.
Ce livre n'est peut être pas à mettre entre toutes les mains ou devant les yeux de n'importe qui car il pourrait y avoir des rebelles partout qui nous sortiraient de notre confort létargique mais si doux.
Et dire que c'est en vente libre! Mais que fait la police?
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Etienne de la Boétie, passé à la postérité pour sa célèbre amitié avec Montaigne, que l'on a bien évidemment tous en tête, est devenu un peu moins célèbre que son grand ami car mort trop jeune, à 33 ans, mais il fut tout de même dans ce cours laps de temps sur terre, magistrat et homme de droit. Toutefois ce texte, qui est son unique et lui a valu sa renommée posthume, fut écrit bien avant à seulement 18 ans !
Car selon Montaigne, c'est en 1548 lorsqu'une révolte populaire contre la gabelle éclate et qu'elle se trouve réprimé dans le sang, que La Boétie aurait commencé à écrire son discours.
Dans ce texte, somme toute très court, une quarantaine de pages à peine, ce qu'il cherche à comprendre et à expliquer c'est pourquoi nous, les Hommes, acceptons-nous l'asservissement. Oui, pourquoi ? Vaste question qui pourrait remplir une bibliothèque entière, mais à laquelle La Boétie tente d'apporter quelques réponses. Il va le faire en puisant ses source de réflexion principales dans l'Antiquité. D'ailleurs ce texte aurait pu s'intituler « Discours de la servitude volontaire dans l'Antiquité » tant elle est omniprésente ! Si c'est un procédé qui a l'avantage de fournir un grand nombre d'exemples et de conférer à ses observations une aura intemporelle, il a en revanche l'inconvénient de devenir rapidement obscure pour quiconque n'aurait pas, comme lui, une vaste culture antique. Ce qui fut en l'occurrence mon cas, et bien que La Boétie explicite plutôt clairement ces anecdotes, j'ai déploré qu'il n'ait pas utilisé plus d'exemples contemporain pour étayer ses propos (car ce n'est pas les tyrans qui doivent manquer en ce milieu de XVIe siècle dans le monde !).
Quoi qu'il en soit de tous ces exemples greco-latins, il en tire un certain nombre de pistes : tout d'abord — et c'est ce que j'ai trouvé le plus intéressant —, il y a selon lui trois types de tyrans. Celui parvenu par les armes, celui parvenu par l'hérédité et enfin celui parvenu par élection. Encore une fois j'ai eu l'impression qu'il parlait davantage les deux premiers cas que du dernier, j'ai trouvé ça dommage car en tant que lecteur d'aujourd'hui c'est ce dernier qui nous parle le plus.
Quoi qu'il en soit, dans le fond, les conclusions qu'il en tire s'appliquent aux trois formes.
Et quelles sont donc ces conclusions ?
La Boétie estime que si les tyrannies perdurent et prospèrent c'est principalement du à l'habitude qui se forment chez les populations asservis. Autrement dit une forme d'accoutumance qui endort et ramollit toute velléité de résistance ou de réveil. Et pour peu que le régime tyrannique dure sur plusieurs générations, voilà toute notion de liberté réelle perdue, oublié dans le fond des âges, et la servitude transmise, collectivement et volontairement acceptée. Dans un phénomène paradoxale la masse en théorie plus forte que quelques uns, voit sa volonté faiblir et annihilée. Et effectivement, c'est à la fois très juste et très vraie, l'habitude chez l'homme, qu'elle soit collective ou individuelle, est la source de bien des maux et ce qu'il y a de plus difficile à corriger. L'aborder ici du point de vue de la société est original pour le siècle je trouve, en plus d'être extrêmement pertinent.
Cela dit, La Boétie nous montre que le pouvoir des tyrans repose sur de fragiles fondations ; l'adhésion par la peur (ou le mensonge), la longévité par l'habitude, l'abrutissement par les jeux et les plaisirs, des êtres pas ou peu aimé, toujours craint et bien moins protégé qu'on le croit. Finalement ce que l'on comprend entre les lignes et qui passe quasiment pour évident c'est qu'il suffirait de se soulever.
La Boétie ne le dit pas vraiment pas plus qu'il ne propose d'alternative, car ce texte est effectivement comme son titre l'indique, un discours, un plaidoyer plus qu'autre chose, l'amorce à une réflexion et à un recul sur notre propre condition.
La Boétie estime, tout comme Rousseau, que la liberté est l'état naturel des hommes, alors forcément toute entrave y serait par définition contre nature et effectivement on peut se demander si le fait même d'avoir des dirigeants, aussi lointains soient-ils de nos vies quotidiennes, n'est-ce pas une forme d'asservissement ? Je dis volontairement dirigeants et non tyran comme La Boétie car beaucoup de ce qu'il décrit et dénonce s'applique aisément de nos jours à ceux que l'on appelle simplement « dirigeants » ou « présidents ».
C'est pourquoi c'est un texte dont la résonance est intemporelle, hormis les références antiques, sa substance et les des idées qui y sont développées sont terriblement actuelles, et le seront, je pense, tant que les hommes vivront sur terre.
On lit et l'on ne peut s'empêcher de penser, pourquoi acceptons par simple habitude, par résignation, par passivité, le pouvoir de ceux qui ne nous font aucun bien ? Et combien de dictateurs dans le monde pourraient être renversés en moins de temps qu'il ne faut pour le dire si seulement leurs peuples se rendaient compte qu'ils leur sont supérieurs en force et en nombre ? C'est vertigineux.
Bref, c'est un texte qui ouvre une quantité de réflexion sur la nature de l'homme et sur nos sociétés, un texte passionnant, fondateur et que tout citoyen éclairé, ou qui veut l'être, devrait lire !
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Lorsqu'il écrit le Discours de la servitude humaine, Etienne de la Boétie (1530-1563) étudie le droit à l'université d'Orléans, l'une des plus réputées d'Europe à l'époque. Montaigne, son grand ami, nous dit dans ses Essais qu'il n'avait alors pas encore 18 ans. Des controverses ont éclaté à ce sujet : le Discours n'a pu être écrit par un si jeune homme. Partant, soit il l'a écrit à un âge plus mûr, soit c'est Montaigne lui-même - qui voulait l'inclure dans l'une des éditons de ses Essais - qui en l'auteur. Il est admis de nos jours que c'est bien La Boétie qui a rédigé le Discours, et ce dans sa « prime jeunesse » (même s'il est possible qu'il l'ait retouché plus tard, ou que Montaigne y ait apporté des corrections ou des ajouts). On se trouve donc face à un texte révélant un esprit brillant et d'une grande précocité. Certains commentateurs n'y voient qu'un classique exercice de rhétorique, tel qu'en pratiquaient les étudiants d'alors. C'est cela et beaucoup plus : un essai de philosophie et de psychologie politiques.
Pour La Boétie, il est dans la nature de l'homme d'être libre et raisonnable. Pourtant , il observe que les hommes subissent souvent le joug d'autres hommes, quand ce n'est pas d'un seul. Ainsi soumis, ils semblent préférer souffrir et servir leur tyran, plutôt que de rechercher la liberté à laquelle leur nature aspire. La Boétie voit plusieurs causes à cette soumission : les hommes, naissant dans le servage, sont éduqués à obéir ; ils sont abêtis par les divertissements et les quelques faveurs que leur prodigue le tyran ; enfin, le despote se fait aider par quelques vassaux qui eux-mêmes en soumettent d'autres, ainsi de suite jusqu'à former une longue chaîne de soumission.
Cependant, plus qu'à une dénonciation de la tyrannie, c'est à celle de la passivité du peuple que s'attache La Boétie. En effet, sans la résignation, voire l'approbation du peuple, pas de tyrannie possible. Par quelle perversion de leur nature les hommes se laissent-ils mettre le joug, alors même que cela ne leur apporte que peines et malheurs ? Car il ne leur suffirait que de vouloir se libérer pour que cesse toute servitude : Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres.
Le Discours a inspiré nombre de révolutionnaires des époques ultérieures, en particulier aux XVIIIème et XIXème siècles. Cependant, pas d'appel à la sédition et au désordre public chez La Boétie. Il était trop soucieux de paix sociale pour cela, horrifié qu'il était par les guerres de religion qui ensanglantaient le pays à son époque. On était encore loin également de notions telles que souveraineté du peuple et démocratie. En revanche, il nous disait ceci : l'homme ne peut se laisser dominer sans se renier lui-même. Il est responsable de sa condition et il n'appartient qu'à lui de la changer. La leçon vaut en tout temps et en tout lieu, y compris ici et maintenant où la servitude, qu'elle soit politique ou économique, ou les deux à la fois, est bien d'actualité.

Lien : http://plaisirsacultiver.unb..
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Petit brûlot contre la tyrannie.
La Boétie montre que celle-ci ne peut s'établir que parce que les peuples volontairement se soumettent au tyran, qui n'a pas les moyens de faire respecter sa volonté par lui-même - par paresse, par habitude, parce qu'ils n'ont jamais connu que la servitude. Il montre aussi comment le tyran corrompt et attire tous les hommes qui lui ressemblent et ainsi peut établir son pouvoir et le maintenir grâce à la collaboration de milliers de "petits tyranneaux" qui tentent de tirer leur épingle du jeu.
C'est une vision assez pessimiste quant au jeu politique car la tyrannie paraît inéluctable. Ceci dit, je le trouve un peu optimiste sur la nature humaine quand il pense que, libres, les hommes seraient capables de vivre en harmonie mais passons…
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Écrit lors de sa prime jeunesse, ce discours sous forme de dissertation de la Boétie n'en est que plus authentique. C'est entre 16 et 18 ans que lui prend la rédaction de cet ouvrage destiné à rentrer dans le patrimoine littéraire et philosophique de son pays dont il estimait les habitants trop serviles.
L'histoire du texte est déjà intéressante, car s'il est aujourd'hui aussi reconnu, c'est également en partie grâce à Montaigne, qui sera le compagnon de l'une des amitiés les plus pures de l'histoire de l'humanité.


"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres", cette phrase à elle seule résume admirablement la pensée de ce livre. La Boétie nous fait relativiser notre position de dominé face au pouvoir, car ce pouvoir -royal à l'époque-, c'est bien nous qui l'asseyons sur son trône. S'il s'en empare sans notre consentement, il peut se targuer de posséder ce dernier en ce qui concerne sa conservation.
Fidèle à son éducation très tournée vers l'antiquité gréco-romaine, La Boétie nous illustre son chant pour la liberté de nombreux exemples de tyrannie qui n'ont été que renforcée par des peuples pourtant plaintifs. Une liberté accessible à qui veut bien la prendre, voilà ce qui nous est proposé, et pourtant, seuls quelques uns osent s'en emparer, les autres en auraient la paresse.
Une lecture indispensable à tous, d'abord pour sa renommée et la pensée qu'elle véhicule, mais également pour son esthétique, car bien que certaines tournures de phrases soient évidemment dépassées aujourd'hui, il est impossible de nier l'éloquence évidente qui se dégage et qui permet une meilleure assimilation des idées exposées, en plus de placer la liberté sur le trône qu'elle mérite -infiniment plus que les tyrans dont le fessier trop imposant ne lui permet pas de l'occuper suffisamment. le texte ne présente aucune difficulté d'interprétation malgré la forme de l'essai, il est clair et agréable.
Cela étant, il est vrai que si la lecture de ce type d'ouvrage argumentatif est une habitude, l'on peut regretter que, face à cette érudition évidente de son auteur, ce dernier n'ait pas poussé davantage son analyse.

Pour ce qui est de l'édition, c'est avec celle qui illustre le livre dans la base de données que j'ai découvert le texte (GF). Intéressante car en plus du texte intégrale, son histoire -et quelle histoire !- y est détaillée en préface, rajoutez à cela le fait que Simone Goyard-Fabre, qui présente l'ouvrage, arrive très bien à nous communiquer son enthousiasme quant à celui-ci et vous comprendrez que ce soit cette édition que je vous recommande.


Un très beau livre "à l'honneur de la liberté contre les tyrans".
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Certes, c'est un traité, certes c'est vieux (XVIème siècle), mais lisez-le ce discours de la servitude volontaire !*
C'est un ordre, je suis un tyran et vous devez m'obéir. Vous n'avez pas le droit de refuser, car les devoirs passent avant les droits ! En plus, vous saurez pourquoi, en le lisant, vous devez absolument m'obéir, vous saurez aussi comment faire pour vous acquitter de vos devoirs, mais non, vous les ferez vos devoirs, sans même vous en rendre compte !
D'ailleurs, le devoir à rendre, là, il est pour hier, pas pour demain ! Alors hophophop là, on ouvre son livre à la page de votre édition qui correspond au début du discours et vous me rédigerez une critique Babelio de 6 pages et vous répondrez à ces questions :

1) Qui sont les acteurs de la servitude volontaire ? Répondez en une ou deux phrases.
2) Quels sont les mécanismes de la servitude volontaire ?
3) Pour quelles raisons la servitude volontaire est-elle appliquée et respectée ? (Question facultative, qui peut vous rapporter un point bonus)
3) Comment Etienne de la Boétie s'approprie-t-il la devise de la République qui est, je le rappelle des fois que vous auriez manqué vos cours d'éducation civique : Liberté, Égalité, Fraternité ?
3) Etienne de la Boétie serait-il un bon citoyen au XVIème ?

Fin du cours. Dommage je n'aurai pas le temps de vous transmettre d'autres consignes. Une dernière chose cependant :
Votre professeur de philosophie étant absent depuis quelques semaines, il m'a chargé de vous transmettre deux sujets de dissertation, au choix, à traiter pendant ses heures de cours :
1) La liberté confine-t-elle à l'irresponsabilité ?
2) Politique : Une démocratie peut-être elle tyrannique ?

* Il ne fait que quelques pages ce bon vieux traité ...
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