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Livre très décevant car racontant les témoignages d'un autre livres pour dire en résonance ce que l'auteur voulait dire ...
une mise en abîme qui m'est tombé des mains....
Juliette dit ceci, paulette dit cela, et albertine quand ce n'est pas jacques ou pierre disent la même chose;...
Combien l'être parti manque....
Pas besoin d'en faire un livre ....Un courrier des lecteurs bien emballé !!

je me suis encore une fois fait emballée par la prestation à la GDL....
L'écrit ne suit pas les paroles....

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Il aura fallu attendre 50 ans pour briser le silence ets écrire : " Une amie de la famille" cette soeur noyée, emporté par une vague scélérate. Suite à ce livre Jean Marie Laclavetine a reçu des courriers , des mails,de lecteurs qui se sont reconnus , d'autres qui l'avait connue ,des amis qui souhaitait apporter leurs témoignages.
L'auteur prend le parti de s'adresser directement à sa soeur et en cela emploie le tutoiement qui la rend plus vivante.
" La vie des morts" est le témoignage des réactions des Lecteurs qu'il veut revivre avec sa soeur. Il lui raconte ce que l'on dit d'elle. Lui donnant des nouvelles de ses amis, de membres de la famille qu'il avait perdu de vue,de ce qui sont partis la rejoindre.
En un hommage émouvant, il lui présente tous ses morts : des proches, des familiers, des amis, des artistes, des auteurs qu'il a aimé et qui sont allés la rejoindre dans ce jardin " La vie des morts".
Il lui parle aussi des vivants ce qu'ils sont devenus . Les retrouvailles avec Jacques Voltage, le surfeur qui l'a secourue et qui porte en lui l'échec traumatisant de n'avoir pu la sauver, échec qui sera renforcé par une autre perte quelques années plus tard.
C'est un témoignage émouvant, hommage à Annie qui régit entre ces lignes et c'est aussi un hommage à travers ses amis de son amour de la littérature.
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Tout part d'un premier livre : « Une amie de la famillle ».
Livre émouvant autour d'une soeur disparue tragiquement et des questionnements provoqués par ce séisme familial et personnel.

Réactions de lecteurs, réactions d'amis, reprises de contact, hasards lumineux en sont la conséquence qui enrichit l'auteur.
Autre conséquence : le dialogue continu avec la disparue.
Il l'invite à réfléchir avec lui, lui présente de nouvelles amitiés, lui dévoile sa vie et ses espoirs, la vie où elle n'est plus et qui continue, laissant s'égréner travail, amours et amitiés.

Amitiés qui réjoindront le jardin des disparus sous les arbres qui leur sont dédiés.
Amitiés littéraires, amitiés plus anonymes, l'auteur les évoque, leur rend hommage, les relie à la disparue à qui il a redonné vie.

Les pages qui lui sont consacrées sont pleines de sensibilité et d'amour.
Celles offertes aux autres disparus ne le sont pas moins.

Les citations de poèmes (particulièrement ceux de Neruda et d'Aragon) supportent ce cheminement et donnent une fondation à l'éphémère de la vie, à ce qui demeure.

Une lassitude se fait sentir en cours de lecture.
Une interrogation apparaît quant à l'utilité de cette lecture.
Je terminerai cependant avec cette phrase du poète Émile Verhaeren : « La vie est à monter et non pas à descendre ».
Elle illustre ce qui ressort de la lecture de ce livre.
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Dans le billet précédent, je vous parlais du livre écrit avant celui-ci, le récit de la brutale disparition de la soeur ainée de l'auteur, éludée voire occultée pendant près de 50 ans.
Depuis le premier récit, les lignes ont bougé, amis, amies, petits amis ou simple amoureux, témoins, cousins, ceux qui ont un jour partagé un bout de chemin avec Annie, s'en souviennent et souhaitent le faire savoir.
Chacun y va de son témoignage, simple précision, re-aiguillage du souvenir souvent trompeur.
La jeune femme de 20 ans à la destinée fulgurante a marqué les mémoires à l'encre indélébile par sa soif de vivre, d'apprendre, de découvertes et son caractère enjoué !
Ainsi l'enquête reprend et s'étoffe, la silhouette du fantôme, trop longtemps cachée dans le placard familial revêt un manteau de chair et de sang, une fille de son temps, férue de Lorca et de Marchado, qui aimait s'étourdir d'alcool, de musique, d'amis et de danse...
Celle, qui aura 20 ans pour toujours, a été, au fil des ans, rattrapée par la mort des autres, proches, amis, familiers de l'auteur, artistes, auteurs, passage un peu long qui m'a donné l'impression de faire le tour des cimetières à la Toussaint.
Et puis arrive ce passage particulièrement émouvant : les retrouvailles avec Jacques Falgade, un des pionniers du surf sur la Côte Basque et qui ce jour terrible porta secours...
Jacques vécut cet épisode comme un échec traumatisant qui sera renforcé par une autre perte quelques années plus tard. Facétie du destin... ou cruauté !

« La vie des morts » disait leur père, persuadé que ces derniers, dont Annie, continuaient à lui parler...
...à moins que ce ne soit le contraire, cher monsieur Laclavetine, je crois profondément que continuer à leur parler ou tout du moins à EN parler, prolonge durablement leur passage parmi les vivants !
A ce titre le livre est réussi, Annie a continué un sacré bout de chemin dans l'inconscient collectif et personnel de chacun.
La preuve elle a désormais deux beaux livres !
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Complément à « Une amie de la famille », dans ce récit, l'auteur revient sur la mort de sa soeur à l'âge de 20 ans. Il lui conte ce que les vivants d'aujourd'hui lui ont confié sur la jeune fille d'hier. de ce supposé, Jean-Marie Laclavetine décline un large hommage à tous ses morts, à tout ce qui les liaient : l'amour des livres, du vin et de la bonne chair en général…
Ainsi au fil des pages, le lecteur chemine de la vague fatale de la côte basque aux salons littéraires de Gallimard, en passant par des amitiés multiples, qu'elles soient célèbres comme Siné ou plus anonymes. Toujours chaleureuses en tout cas.
Si ce livre tourne parfois un peu trop à l'exercice d'admiration littéraire sur le retour, doublé de légers relents de m'as-tu vu, les pages plus intimes consacrées à sa famille ou introspectives sont véritablement touchantes car universelles. On retiendra aussi la belle déclaration d'amour au roman du petit Jean-Marie, lecteur éperdu de Dumas.
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