Les Amants Papillons

C'est peut-être mon album préféré de Benjamin Lacombe qui cette fois nous illustre un magnifique conte japonais : Au Japon, la jeune Naoko apprend qu'elle doit bientôt quitter son village pour partir à Kyoto apprendre l'art du thé et devenir ainsi une jeune fille convenable. Dépassée, elle décide de partir pour la ville mais de se déguiser en homme afin de suivre des études de littérature. A Kyoto, elle rencontre Kaomo avec qui elle va partager un logement et poursuivre ses études. Mais quand son père la fait rappeler pour la marier contre son gré, le drame arrive...

Une réalité ancestrale que ce conte japonais où les jeunes filles devaient garder leur rang, apprendre la danse, l'art du thé et à servir correctement leur futur époux. Pas de place ici pour un mariage de coeur, seulement des mariages arrangés pour que la famille ne tombe pas dans le déshonneur. Pas de place non plus à des études.
Des illustrations douces, et l'amour au centre de tout

Le titre, les illustrations et le contes ne sont que poésie et finesse.

Naoko veut étudier la littérature et écrire des haïkus uniquement réservés aux garçons. Alors, elle se travestit et part à Kyoto où elle rencontre Kamo…

Cette histoire si belle et romantique mais si tragique révèle des traditions nippones d'un autre temps et permet d'aborder la liberté d'aimer, de penser, d'apprendre.

Après Blanche-Neige, je me suis lancée dans Les amants papillons, chez Seuil jeunesse, un conte doux-amer. Il permet de vraiment se questionner sur la liberté d'aimer, de penser, sur l'indépendance et les conséquences des attentes de la société sur les personnes. le format très grand permet de rendre hommage à ces magnifiques illustrations à la nipponne. Fabuleux, comme d'habitude !
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On est plongés au coeur du Japon traditionnel et on y suit Naoko, qui souhaite faire des études de littérature et écrire des poèmes et non apprendre à être une bonne épouse. Déguisée en homme, elle va parvenir à s'émanciper et va s'inscrire à l'université. Sans trop en dévoiler, elle va y trouver bien plus que ce qu'elle est venue chercher.

C'est un roman graphique à la fois doux et sombre, car un drame va survenir, mais qui demeure toujours poétique page après page.

C'est un magnifique ouvrage jeunesse et les illustrations magnifiques nous immergent au coeur du Japon traditionnel. Un lexique permet d'expliquer les termes japonais méconnus des lecteurs.

J'ai particulièrement apprécié me plonger dans ce roman et suivre Naoko, une femme qui souhaite suivre son propre destin.

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�itation: « C'est ainsi que Naoko apprend le jour de ses quatorze ans qu'elle doit quitter son foyer pour cette immense et grouillante fourmilière de Kyoto. »🧋

Que dires de ce tout petit livre illustré ? On y découvre Naoko, une jeune japonaise, qui se retrouve envoyée de force à Kyoto pour y apprendre les bonnes manières de l'époque.

Bien sûr  Naoko n'a aucune envie de tout cela, ce qu'elle veut elle, c'est d'apprendre l'écriture, les Haïkus et étudier.

Elle va donc demander à sa fidèle servante de la laisser faire, elle partira comme son père l'entends, mais arrivée à Kyoto elle enfilera un kimono à son père. Elle se fera passer pour un homme et ira étudier. Jusqu'au jour où elle recevra un message de sa servante lui disant qu'elle doit rentrer immédiatement.

Je ne vous en direz pas plus, car ce serait vous spolié la fin de cette histoire et je ne tiens pas à le faire. J'ai apprécié lire cette histoire, même si je suis une habituée des Dramas coréen et Japonais, c'est donc pour moi un scénario classique, vu et revu.

Mais dans ce livre j'ai apprécié de le re revoir, parce que les illustrations de Benjamin Lacombe sont toujours aussi belle et vont à la perfection avec l'histoire. Bien que je sois habituée à ce genre de scénario, j'ai aimé la fin.

La fin de cette histoire est touchante, elle est triste, mais touchante. 🎏

Encore une fois Benjamin Lacombe m'a immédiatement embarqué dans son univers si emprunt de poésie, de douceur, d'amour et de magie .

Au travers de magnifiques illustrations, il nous raconte l'histoire de Naoko, jeune Japonaise de 14 ans que son père a décidé d'envoyer à Kyoto pour parfaire son éducation et enfin devenir une "jeune fille convenable".
Mais Naoko a d'autres projets, et pour ce faire, avec l'aide de sa gouvernante, elle va se travestir.

Sur fond de traditions familiales et culturelles, on suit cette jeune fille qui a la volonté de poursuivre ses rêves.

L'amour impossible est ici au centre de l'oeuvre, un peu à la Roméo et Juliette.
Le thème peut sembler classique mais la manière dont il est abordé le rend poétique et virevoltant au rythme des battements d'ailes de papillons.

De la poésie à l'état pur.
Ce petit conte nous plonge dans un japon hors du temps, tout en traditions, qui bien sûr, comme dans tous les contes vont faire le malheur des amants.
Les illustrations sont juste sublimes.
Je suis une fan inconditionnelle de Benjamin Lacombe.

Les illustrations de cet album sont magnifiques et mettent totalement en valeur la beauté de ce conte poétique.
La douceur du texte et des dessins complète parfaitement la noirceur de l'histoire.
La fin est triste, bouleversante mais terriblement belle !

➡️ Un album émouvant empli de délicatesse !

Je rate rarement un album illustré par Benjamin Lacombe tant j'aime son trait, son style - ce mélange unique de romantisme noir et d'onirisme, proche de celui d'un Tim Burton comme de Guillermo del Toro, proche aussi d'un certain XIX° siècle et des primitifs flamands-; tant ses oeuvres me touchent et m'émeuvent avec leurs personnages un peu bizarres, cabossés, à la lisière souvent d'une certaine forme de mélancolie.

De tous ces albums, je crois que mon préféré restera toujours "Les Amants Papillons", talonnés de près par "Ondine" et "Marie-Antoinette, les carnets secrets d'une reine".

Dans le Japon d'autrefois, régi par ses codes et ses traditions, Naoko doit quitter sa maison pour recevoir l'éducation qui convient à une future épouse.
Pour elle qui aime lire, écrire et les haikus, l'horizon est bien sombre. Comme elle ne se résigne pas à ce destin qu'on veut lui imposer, elle choisit une autre voie qui lui permet de rencontrer Kamo, un jeune étudiant.
Les deux jeunes gens tombent fous amoureux, et tant pis s'ils n'en ont pas le droit. Et tant pis s'ils doivent se brûler les ailes comme le papillon aux flammes.

L'histoire, presque un conte, a la beauté fragile et cruelle des instants suspendus et des premières fleurs de cerisier et l'intensité de passions qu'on sait condamnées.
Et quand le récit est enchâssé dans un écrin aussi sublime que le sont les illustrations de Benjamin Lacombe, on touche à la grâce.

C'est pour cela qu'il faut laisser s'envoler les papillons.

Naoko va devoir partir. Tout quitter pendant cinq années pour apprendre à devenir une femme. C'est-à-dire se taire et ne plus rire. Pour Naoko, c'est inenvisageable. Alors Naoko ruse, et rencontre un garçon.
Quelle histoire intense en émotions ! On ressent toute l'enfermement, la peur, la contrainte, et… l'amour bien sûr ! Bercée par de sublimes illustrations, la lecture nous fait voyager et nous emporte loin, si loin !
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