Millénium, tome 4 : Ce qui ne me tue pas

Je n'ai jamais posté de critiques concernant Millenium. La trilogie de Larsson m'a toujours subjugué, et je la relis à chaque fois avec le même plaisir (les cinq étoiles parlent donc d'elles-mêmes). C'est donc avec crainte que j'ai acheté le quatrième tome, premier écrit par Lagercrantz, et les deux suivants (que je n'ai pas encore lus, mais qui sont les prochains sur ma liste). Crainte que l'oeuvre soit trop différente, que la poursuite de l'intrigue mêlant les vies de Salander et Blomkvist manquerait de la touche larssonienne, … La liste pourrait continuer. Pourtant, c'est avec une curiosité sans fin que j'ai ouvert ce roman.
Et que dire ? Ce n'est pas du Larsson, c'est certain. Mais on retrouve cette écriture factuelle, une intrigue compliquée mais toujours bien développée, et puis surtout, on retrouve Lisbeth et Mikael. Avec des ingrédients qu'on pourrait à première vue trouver stéréotypiques (un enfant autiste doté d'un talent pour les maths et le dessin, un complot informatique impliquant la NSA), Lagercrantz réalise une suite vraiment pertinente à la trilogie Millenium. Avec « Ce qui ne me tue pas », il signe en effet un premier volume aux couleurs des originaux, avec quand même quelques caractéristiques et différences (j'ai par exemple regretté les digressions historiques ou factuelles de plusieurs pages dans lesquelles le premier auteur nous a bercés), qui ne portent aucune atteinte à sa qualité. Sur ce, je vais me plonger dans la suite !

Comme beaucoup, après avoir vécu beaucoup d'émotions avec la première trilogie, j'avais beaucoup d'attente à l'attaque de cette nouvelle série. J'ai trouvé la mise en place assez longue avec une Lisbeth et un Blomkvist plutôt en retrait. le volet gestion éditoriale de Millenium, que j'avais tant aimé dans la série initiale, est également mis en stand by. Mais après un départ en mode diesel, tout s'accélère sur une seconde moitié beaucoup plus rythmé et haletante ; Lisbeth SALANDER prend sa place, tout comme Blomkvist. Et bien évidemment le clou du roman étant véritablement la révélation sur le passé de Lisbeth. On perçoit dores et déjà que les deux opus suivants tourneront autour des conséquences de cette découverte. Je l'ai vraiment pris comme une oeuvre de transition 'plutôt réussi) et je dois dire que j'ai pris un vrai plaisir à retrouver les personnages de Millenium.

Le premier du nouvel auteur un bon moment de mon cote on retrouve les personnages et le rythme des trois premiers le defi est releve brillament car prendre la suite d'un auteur decede sur une telle serie etait risqué mais on reste dans la meme veine un tres bon livre !

Je n'avais pas trop envie de lire ce 4ème tome, je trouvais que c'était spolier Stieg Larson mais on me l'a offert à Noël. Je l'ai donc lu et j'ai été ravie de retrouver Lisbeth et Mikaël. L'action est au rendez-vous, l'espionnage industriel ressemble aux thèmes de prédilection Stieg Larson.
Je n'ai pas été convaincue par la totalité du livre, j'ai trouvé quelques invraisemblances par rapport à August et le personnage de Lisbeth ne m'a pas autant convaincue que dans les tomes précédents.
et tout le long du livre, je me suis demandée ce qu'en aurait pensé Stieg Larson et surtout, ce qu'il avait prévu de faire comme suite et comment ses personnages auraient évolué...

Ayant laissé le livre longtemps de côté par peur de le finir trop vite et de devoir à nouveau attendre une suite, je l'ai enfin ouvert pour y decouvrir une excellente suite de l'histoire. Il se laisse facilement lire et on y retrouve les personnages qu'on aime. Effectivement le fait qu'il soit écris par quelqu'un d'autre enlève ce truc que seul Steigh Larson pouvait nous donner, mais néanmoins cet auteur ci nous y emmène pas loin. Il continue dans le style de Larsson et on ne peut que souhaiter une suite.

Belle revanche que le succès de ce nouvel opus de Millénium. Les détracteurs (nombreux) de David Lagercrantz le repreneur de la franchise n'y avaient pas été avec le dos de la massue cloutée. Il faut dire que le pauvre hère avait commis, sans doute sous les effets de l'alcool, la biographie de l'inénarrable Zlatan, joueur de foot à ses heures perdues. Pour la plupart des critiques, passer derrière Stieg Larsson s'apparentait donc à une gageure. le pari est pourtant réussi. Nous retrouvons avec délectation les personnages phares de la série, bien campés. La transition avec les précédents tomes se fait en douceur et l'intrigue (tordue à souhait) monte en intensité petit à petit pour aboutir à un dénouement qui nous laisse essoufflé mais repu. Vite la suite ! (de Millénium, pas de Zlatan)

Dans la lignée des trois tomes précédents, on retrouve Lisbeth et ses démons et Mikael de Millenium. L'auteur s'attaque à l'intelligence artificielle et ses dérives.
Bon roman qui tient en haleine même si je trouve que le sujet s'essouffle un peu, mais faut bien critiquer.

Mikael Blomkvist reçoit un appel d'un chercheur de pointe dans le domaine de l'intelligence artificielle. Celui-ci lui affirme détenir des informations sensibles sur les services de renseignement américains. Mikael Blomkvist se dit que cela pourrait relancer la revue Millénium et sa carrière qui sont un peu en perte de vitesse, le journal étant sur le point d'être racheté. L'histoire démarre de cette façon et de la même façon que dans les tomes précédents écrits par Stieg Larsson, les personnages se retrouvent mêlés à des tensions internationales, des secrets d'état, et bien sûr la vie et l'histoire de Lisbeth Salander.
Dans ce 4ème épisode paru, dix ans après le premier, on retrouve la plupart des personnages créés par Stieg Larsson, sans toutefois les reconnaître vraiment, ont-ils pris de l'âge, sont-ils fatigués ? Ils manquent souvent de consistance. Même, Lisbeth semble plus pâlichonne, malgré sa détermination que l'on retrouve intacte. La question que l'on peut se poser : Etait-ce une bonne idée de continuer l'histoire ? L'impression qui demeure, est que David Lagercrantz a souhaité traiter les évènements en profondeur en s'attardant sur moult détails qui n'apportent pas forcément au récit, au détriment de situations qui, elles, auraient pu être traitées de façon plus approfondies. Je pense notamment à la rencontre de Lisbeth avec le petit August.
J'ai quand même lu ce roman avec plaisir mais n'ai pas retrouvé le style de l'auteur original.

Je n'étais pas sûr de vouloir le lire après les quelques critiques entendues et le fait que ce ne soit plus du Larson mais au final, j'ai apprécié ce livre. On retrouve les personnages des premiers volumes. Alors, c'est sûr, l'auteur n'apporte pas de nouvelles dimensions , tout était déjà parfaitement mis en place par les tomes précédents mais j'ai aimé l'intrigue. En conclusion, on ne retrouve pas l'ambiance de premiers volumes, plus complexes dans les mécanique mais ça reste un bon polar.

C'est toujours plaisir de retrouver Lisbeth et Mickaël, ,même si parfois il y a un peu trop de longueurs. En outre, on se demandait quand allait apparaître la soeur de Lisbeth, notre hackeuse de génie. Eh bien, c'est fait. Et elle est bien l'héritière de son père en féminin. J'ai hâte de retrouver tout ce petit monde dans le prochain, que je vais dévorer, comme je l'ai fait jusqu'à présent