Alors qu'il court après deux hommes en cavale sur un terrain vague, le commissaire Venturi est alerté par un SDF. Ce dernier aurait vu une dame blanche errer autour d'une maison. Divagation ? Défonce ? Venturi écoute son 6ème sens et entre dans la masure.
Dans la cave, c'est l'horreur.
Dans cette cave, une sculpture corporelle. Impossible de le décrire autrement sans spoiler !
Accompagné de Montalvert, dite Menthe-à-l'eau, un Venturi à la santé précaire se lance dans une course contre la montre.
Glauque à souhait, comme un bon cru Laipsker. La base, me direz-vous. On retrouve dans ce roman ce qui fait le talent de l'auteur : le rythme sportif, des personnages aux caractères marqués, une appétence pour dire les choses sans filtre.
Alexis Laipsker propose ici une intrigue complexe qui demande un haut niveau de concentration. Trop complexe à mes yeux. Un roman casse-tête puzzle qui frôle la surenchère. Je lis partout : «
D'entre les morts », c'est du lourd ! Je confirme, mais pas dans le même sens.
À ce sujet, Venturi manque cruellement de finesse. Son côté ronchon/bougon peut avoir un côté attendrissant s'il est mesuré, mais il est l'exemple du mec avec qui je n'aurais aucune envie de travailler ! Parfois, je me demande s'il ne se fatigue pas tout seul... Il n'a pas le charisme d'un Servaz ou d'un Sharko. Encore moins d'un Adamsberg, adepte de la répartie fin et intellectuelle.
Son pendant féminin, Menthe-à-l'eau, ne suffit pas à renverser la vapeur. Trop légère face au mastodonte.
Ce que je retire du roman : le prologue, diaboliquement efficace !
Bilan :
Une rencontre ratée entre moi et ce thriller.
J'avais adoré «
Hurlements », je serai donc au rdv pour le prochain !