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Carlitos a neuf ans quand sa mère est tuée, dans une mise en scène particulièrement macabre. Il voit sa mère, morte, nue, avec une croix dessinée au rasoir sur son ventre. L'enfant va en rester traumatisé à vie. Fils d'un épicier, il se livre au trafic de denrées alors que la guerre mondiale fait rage et que les habitants ont des tickets de rationnement. Une fois devenu adulte, il devient un homme d'affaires puissant, sans scrupules mais toujours aussi torturé par son passé.
C'est un graphique très immersif dans l'univers de la pègre.
Les dessins sont réalistes, c'est un trait de crayon qui me plaît beaucoup. J'ai également aimé l'utilisation des couleurs.
C'est un graphique pour adulte car il y a des scènes violentes et de sexe assez explicite.
L'histoire commence avec le meurtre de la mère de Carlito et l'enfant qui voit sa mère dans cet état. Ensuite, un serial killer s'abat sur Barcelone et le père de Carlito est ce meurtrier. Dès lors, le jeune homme ne va cesser de sombrer et va acquérir de la puissance dans le milieu de la pègre.
C'est un graphique sombre, dur mais également empreint d'émotions.
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Une bande dessinée très riche qui nous plonge à Barcelone dans les années 40 Jusque fin 1970. On va suivre l'ascension du jeune Carlitos, jeune orphelin devenu un adulte redoutable surnommé Don Carlos. le mafieux qui règne avec une main de fer sur les quartiers sombres de Barcelone. Il faut prendre le temps de rentrer dans ce récit, la lecture de cette fresque historique est passionnante avec des illustrations fortes. le scénario construit sous forme de flashback s'étale sur une trentaine d'années et nous embarque dans l'Espagne franquiste à ses heures les plus noires. Nous croisons plusieurs personnages aux destins différents et les illustrations sont foisonnantes de détails. 5 auteurs aux manettes de cette bd, un vrai roman noir avec une palette de couleurs qui sert bien le récit.
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Ici les auteurs se sont mis à pas moins de six pour pondre ce petit bijou de noirceur aux personnages aux psychologies fines et crédibles et au background historico-politique fort bien exploité qui apporte une touche de crédibilité et de suspense supplémentaire à ce destin de bandit hors du commun.





Si aux graphismes on retrouve trois artistes différents c'est parce que Ruben Pellejero, initialement dessinateur du projet, a eu entre temps une offre qu'on ne peut pas refuser (oui je sais, elle est facile!) de la part de Casterman avec la reprise de Corto Maltese.



Mais pas d'inquiétudes, que ce soit Torrents ou Martins, les deux espagnols ont su coller au trait si particulier de leur compatriote et, si ce n'est parfois sur certains visages, il est même difficile de reconnaître qui prend le relais de qui (et on ne va pas s'en plaindre!).





Pour le scénario, écrit, lui, à 4 mains, Lapierre et Jakupi ont alterné l'écriture de l'histoire avant de mettre le tout en harmonie.



On se retrouve donc au final avec une oeuvre plurielle mais à l'unité et à la réussite manifeste que les amateurs de Noir et/ou de récit historique vont apprécier à sa juste valeur!





Une pépite de plus dans la collection Aire Libre qui possédait déjà quelques belles perles!
Lien : http://bobd.over-blog.com/20..
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Dans "Barcelona, âme noire", l'équipe talentueuse composée de Denis Lapière et Gani Jakupi nous offre un récit captivant où les tragédies familiales se mêlent aux intrigues de la pègre barcelonaise sous Franco. Carlos Vargas de Moreno, orphelin marqué par la mort violente de sa mère, se mue en un caïd redoutable, naviguant entre succès financier et tourments personnels. L'intrigue, dense et palpitante, explore avec finesse les zones d'ombre de la société espagnole de l'époque, tout en dressant le portrait complexe d'un homme tiraillé entre ambition et désir de rédemption.

Le travail graphique, orchestré par Rubén Pellejero, Eduard Torrents et Martin Pardo, est tout simplement remarquable. Les illustrations, d'une grande finesse et d'une expressivité saisissante, plongent le lecteur au coeur de l'action et des émotions des personnages. Les décors foisonnants et les jeux de lumière subtils contribuent à créer une atmosphère envoûtante, où chaque case est une véritable oeuvre d'art.

En conclusion, "Barcelona, âme noire" est bien plus qu'une simple bande dessinée, c'est une véritable immersion dans l'Espagne tourmentée de l'après-guerre. Entre drame familial, luttes de pouvoir et quête de rédemption, ce récit captivant saura séduire les amateurs de romans noirs et d'histoires riches en rebondissements. Une oeuvre magistrale à dévorer sans modération.
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La première page est grandiose. Des voyageurs attendent leur train en gare de Barcelona, sous une voûte en fer ajourée. Des tickets, un journal, traînent sur le quai; des gens sont assis sur des valises, conversent ou lisent.
Le ton est donné : souci du détail, expansion de l'espace, jeux d'ombre et de lumière. Chaque ambiance a sa couleur attitrée, d'une tonalité claire, association heureuse de quelques couleurs dominantes, déclinées à l'envi. Les femmes sont pulpeuses et bien en chair, les hommes, secs comme des triques. Au fil des péripéties, le visage du personnage principal durcit, illustration de la mue de Carlitos, fils de l'épicier, en Carlos, dur au mal et cruel en affaires.
Quant aux décors, très précis et vivants, je présume qu'ils ont été confiés aux dessinateurs barcelonais. J'ai eu l'impression d'être transporté sur place, des ramblas au cabaret interlope.
Outre cette orgie graphique, un scénario solide, au service d'un drame classique, déployé sur quarante années et 144 pages, contribue à un intense moment de lecture, plaisir des yeux et tourment de l'âme.

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On a ici une très belle bande dessinée qui nous livre une histoire très riche en actions et rebondissements.

Très jeune, Carlos fait face à la mort en découvrant le corps de sa mère dont le bas ventre est gravé d'une croix. Elle est la première victime d'un tueur en série qui fera de nombreuses autres victimes. Carlos grandira ensuite dans l'Espagne de Franco est construira un empire de la contrebande et de la prostitution.

On ne s'ennuie pas du tout durant la lecture de cette BD, il se passe de nombreux évènements et j'ai été plusieurs fois très surprise par les rebondissements que je n'avais pas anticipé.

Par contre j'ai eu du mal à vraiment me plonger dans l'histoire car à plusieurs reprises j'ai eu du mal à comprendre les changements de points de vue et de temporalité. Je trouve que ces changements d'une case à une autre n'étaient pas toujours assez bien indiqués.

On a ici une très belle BD mais parfois un peu compliquée à lire. Je la conseille pour les grands lecteurs de BD et les fan d'actions et d'histoire.
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P'titVincent a écrit un très joli billet sur cette bande dessinée, je comprends son engouement !

En ce qui me concerne, l'histoire, elle, est confuse, pour moi un peu trop condensée. J'ai eu du mal à m'attacher à tous ces personnages. Quand à Carlitos, on comprendra mieux sa destinée sur la deuxième partie. L'ambiance des boîtes, l'alcool, le jazz rythment quelques passages, les couleurs chaudes apportent le coté caliente. Un dessin très réussi par deux Barcelonais !

Entre flammes et règlements de comptes, je sors de cette histoire un peu épuisé.
Ce qui reste un très beau roman graphique.
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Pour les amateurs d'ambiance mafieuse.
Une vengeance sur la vie prise par un enfant au destin trouble.
Un récit prenant place à Barcelone et qui couvre une large période historique. J'ai aimé voir l'évolution des personnages et de la ville aux fils des décennies.
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Récit initiatique qui se déroule sur une trentaine d'années, en Espagne franquiste. le malheur de Carlos Vargas de Moreno commence vers 1943, il n'est alors que Carlitos, puis il deviendra Don Carlos le personnage le plus dangereux de la pègre barcelonaise.

Une histoire triste, avec beaucoup de personnages, beaucoup de flash-back. Je me suis un peu perdue pour reconnaitre qui est qui et dans quelle époque. Les histoires des personnages secondaires sont vite expédiées : la résolution de l'enquête sur le tueur en série tombe d'un coup comme ça… le flic ripoux se retrouve dans un appartement miteux, les relations amoureuses commencent et finissent on ne sait trop comment…
Peut-être que ça aurait mérité un deuxième tome pour approfondir tout ça, mais dans l'ensemble ça va, ça reste une histoire de vengeance, par les armes et par le feu.

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Les auteurs élaborent un roman noir autour de Carlos Vargas de Moreno, un orphelin qui va devenir un caïd de la pègre barcelonaise sous Franco. Il fera fortune en organisant un réseau de contrebande avec la France.

Le chemin de Carlos est semé de drames. Jeune, il découvre sa mère éventrée d'une croix gravée dans son bas-ventre. le tueur va perpétrer plusieurs meurtres avant d'être identifié et tué. Carlos, soupçonné un instant, a un solide alibi, il était en France. Mais le policier qui découvre le meurtrier ne va pas s'en tenir là et il va poursuivre Carlos au fil des ans, essayant de s'approprier le commerce hérité par Carlos de son père. le policier y mettra même le feu, tuant une femme. Il s'agissait de la mère de Tito, que tout le monde considérait comme le fils adoptif de Carlos, alors qu'il était son demi-frère.

On voit bien tout le sordide des liens familiaux, assez bien orchestré par Lapière et Jakupi. Les dessins cadrent plutôt bien avec l'ensemble du récit. Evidemment le roman noir est un prétexte pour rendre compte de l'évolution de l'Espagne sous la dictature. L'ouvrage couvre au bas mot une 50aine d'années. Devenu plus vieux, Carlos fait l'objet de rivalités de la part de ses lieutenants, alors qu'il est obnubilé par la vengeance à l'encontre du policier qui a tué son père et la mère de Tito...

Malgré cela, je n'ai pas été complètement convaincu ni emporté.
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