Il est d'ordinaire aujourd'hui de ne jamais séparer le mot de république à celui de banqueroute, comme si ces deux choses ne pouvaient aller l'une sans l'autre. Cependant il est de toute justice de dire que jamais gouvernement ne se montra plus scrupuleux envers la dette publique que le gouvernement révolutionnaire. Malgré les charges énormes qu'il avait à supporter, malgré les difficultés de toute espèce que lui suscitaient les ennemis du peuple, il parvint après des efforts inouïs, à régénérer et à uniformiser la dette publique par la création du Grand-Livre.