Mimiphisto

Mimiphisto un destin tout tracé. Il devra reprendre les rênes à la suite de son père. Pour cela, il doit obtenir sa première baguette en suivant assidûment les cours de son précepteur, celui-là même qui ne cesse de le rabaisser et le frustrer dans son apprentissage. Mimiphisto va alors se rendre au plus profond des Enfers pour trouver sa propre voie.

Une descente aux enfers sympathique mais qui ne m'a pas totalement emballée. Les événements s'enchaînent un peu vite à mon goût et certains personnages déboulaient de nul part. J'ai trouvé le scénario un peu confus et désorganisé.

En revanche, jai adoré le message qui découle de cet album. Il est question de confiance en soi, d'émancipation, de persévérance et d'épanouissement. L'auteur met en évidence l'importance de ne pas mettre la pression aux enfants, de ne pas les forcer à suivre un chemin qui ne leur convient simplement car il s'agit d'une héritage familial. Laissons les décider par eux même de leur avenir, ils feront des erreurs mais ils sortiront grandit de ces épreuves.

Visuellement, les planches sont superbes ! J'ai beaucoup aimé les jeux d'ombres et lumières qui donnent un côté très poétiques à l'histoire. Enfin, malgré quelques petits bémols, c'est une chouette BD qui cache une très belle morale. Alors, rien que pour ça, je vous la conseille !

Cet album jeunesse est très beau et adapté pour les enfants (à partir de 4 ans), avec un sujet fort. En effet, le jeune Mimiphisto est contraint de faire ce que les adultes et en particulier son père attendent de lui, pour reprendre le flambeau familial, sans lui demander son avis et son ressenti.
Malheureusement, je suis un peu restée sur ma faim, tellement j'attendais de cet album et de l'univers créé. Il y avait un tel potentiel!
Néanmoins je le recommande aux enfants et à leurs parents, qui sont les principales cibles de l'ouvrage.

Voilà une oeuvre qui pourrait se comparer aux feuillets de présentation d'un opéra. En chef d'orchestre, Méphistophélès en personne ! Chaque jour, il fait danser sa baguette devant un parterre d'instruments de musique afin de faire rentrer les âmes en rythme dans son royaume infernal. Pendant ce temps, son fils et successeur s'entraîne pour obtenir sa première baguette. Des leçons qui sont loin de lui plaire et qui le conduisent à s'enfuir suite à une énième querelle avec son père.

Si père et fils sont des créatures phantasmagoriques dans le récit de Pierre-Henry Laporterie, le concept est quant à lui bien réel. Les parents qui ont de grandes aspirations pour leurs progénitures, la confrontation quand les rêves des uns ne rencontrent pas celui des autres, … mais ainsi va la vie, avec son lot d'expériences, de travers et d'embûches.

Mimiphisto en fait la découverte en s'enfonçant plus profondément encore dans les méandres de l'Enfer – de quoi s'y perdre ! Mais c'est là qu'il fera la rencontre d'un autre grand nom dans le royaume des morts : le baron Samedi (entité venue, si je ne m'abuse, des croyances vaudous) ! Avec lui, un autre apprentissage, un peu comme si un élève de musique classique partait apprendre le jazz.

Le dessin, à l'instar de la couverture, est sombre, glauque, nébuleux… comme on peut imaginer le monde des morts derrière le voile invisible qui nous sépare. Toujours plus sombre et énigmatique au fur et à mesure qu'on descend dans les profondeurs des abîmes. Pourtant, dans ce récit initiatique qui pourrait faire penser, en plus léger, à Dante dans les différents cercles de l'Enfer, une candeur, toute relative au jeune Mimiphisto, émane et illumine la lecture au son de la musique infernale.

Reste à trouver lecteur. Poétique, sombre et à la fois tendre, ce titre déambule sur le mince fil entre le bel ouvrage et celui qui se laisse lire. À voir quel lecteur vous serez dans ce récital…
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Histoire du fils de Mephistopheles, un petit garçon comme beaucoup, mignon et qui cherche à suivre la voie de son père en apprenant à mener les hommes ou les instruments de musique comme un chef d'orchestre. Mais ses precepteurs pensent qu'il n'est pas prêt, pas encore mur. Alors un peu boudeur, le petit garçon décide de s'enfoncer dans les limbes, la où peut être quelqu'un ou quelque chose saura détecter son talent.
Mais dans le fond ce qu'il veut c'est être à la hauteur de son papa.
Voilà l'histoire d'un petit garçon qui grandit, se cherche, va trop vite parfois, loupe des trucs et en réussit d'autres, a parfois besoin d'être sous les yeux de ses parents et d'autre fois, moins. Dans le même temps et les parents vieillissent...
Une histoire subtile sur l'enfance et la relation paternelle, toute en douceur malgré une environnement diabolique. le graphisme et les couleurs sont splendides, une réussite qui s'harmonise aux humeurs du petit garçon. Une très belle découverte à la fois poétique et humaine.

Mimiphisto veut une baguette. Mais pas pour faire de la sorcellerie, non, une baguette de chef d'orchestre, la musique en enfer servant à contrôler les âmes damnées!



Son diable de père -au sens propre!- se soucie assez peu de ce rejeton en deçà de ses attentes et notre jeune héros, bien décidé à lui prouver qu'il peut être à la hauteur, va descendre aux enfers chercher sa baguette (vu que son professeur ne veut pas lui en donner une).





Si vous êtes un habitué du coin, vous le savez, ayant deux enfants à la maison, je lis pas mal de BD jeunesse. Mon métier de bibliothécaire m'a également depuis bientôt deux ans, fait replonger dans les albums pour enfants.



Les auteurs de ce genre de publication vous diront -et c'est un fait avéré!- qu'il est bien souvent plus difficile d'écrire pour les enfants que pour les adultes, que ce soit sur le fond comme dans la forme.



A cet exercice, Pierre Henry Laporterie, dont c'est la seconde incursion dans le 9° art, prouve qu'il maîtrise plutôt pas ma
La suite et un peu de musique par là: http://bobd.over-blog.com/2022/12/initiation-surnaturelle/mimiphisto-vs.l-apprenti-sorcier.html
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