Où Lisbeth se dévoile un peu plus…
Tandis que le journal Millénium lance une enquête sur un trafic de femmes, Lisbeth se prélasse sous le soleil des tropiques...et ignore les messages de Mikael qui tente de renouer contact. Bjurman, son tuteur, rumine sa vengeance. Et une petite fille semble être la proie d'un sadique.
Toute bonne chose ayant une fin, Lisbeth doit rentrer, et l'action va se déchaîner : un journaliste proche de Millénium est assassiné, Lisbeth soupçonnée du meurtre et agressée. Elle fait alors la une de toute la presse, tandis que les enquêteurs Bublanski et Modig tentent de démêler sa personnalité complexe. C'est l'un des côtés les plus plaisants de ce tome ; tantôt décrite comme idiote et agressive par d'anciennes connaissances, tantôt comme un génie, Lisbeth donne du fil à retordre à ces enquêteurs pourtant expérimentés. Et sa voix, confisquée par la presse à scandale, peine à se faire entendre. Les chapitres s'enchaînent sans temps mort tandis que le passé de Lisbeth se dévoile peu à peu.
Tous les fils narratifs se rejoignent en fin de roman, alors que Lisbeth renoue -violemment- avec son passé.
Un final haletant, mais tant de questions restent en suspens : un appel à se lancer illico dans la lecture du tome 3.
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Après le premier épisode « les hommes qui n'aimaient pas les femmes », je n'ai pas fait de transition pour attaquer le deuxième pavé de la série.
« La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette », n'est, à mon avis, pas du même calibre que le précédent. Oui, bien sur, l'histoire repart là ou elle s'était arrêtée, mais ici , le personnage principal est centré sur Lisbeth Salander, ce qui n'est pas pour me déplaire, car dans le premier tome, Lisbeth nous paraît finalement très sympathique et nous voulons tous en savoir un peu plus sur sa personnalité.
Evidemment, c'est loin d'être évident et Lisbeth va nous entraîner dans des situations plutôt tumultueuses et l'on va découvrir une grande part de sa vie.
Blomkvist, Armanskij, Erika, toutes ces stars du premier tome se retrouvent ici en second plan, mais bien sur, beaucoup d'autres vont faire leur apparition.
Pour moi, l'auteur a voulu trop en faire, et par moment, on se trouve face à des situations ubuesques, voire grotesques, ce qui à mon avis nuit au roman. Certes ce n'est que de la fiction, mais voilà, je suis un peu resté bloqué sur cela.
Cela ne m'a pas empêché d'attaquer le troisième volume dans la foulée en me disant que peut-être une petite pause aurait dû s'imposer.
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J'ai lu ce deuxième tome il y a maintenant quelques temps. Je n'ai pas posté tout de suite de critique à cause d'un surcroit de travail (grrr...).
Je le fais aujourd'hui.
J'avais adoré le tome 1, j'ai adoré ce deuxième opus! On n'a qu'une envie, tournée la page pour connaitre la suite. J'avais du mal à m'arrêter de le lire tellement il est prenant, fascinant, haletant. Il est bourré de suspens, notre cerveau réfléchi sans arrêt au "qu'est-ce qu'il va se passer" ou "pourvu que..." ou "non, pas ça!". Bref, je n'ai pas pu rester insensible à tout ce qui arrivait à ces personnages, qui sont vraiment malmenés dans cette histoire.
J'ai le tome 3 qui m'attend. Je vais le commencer tout de suite (j'ai enfin un peu de temps pour le faire!)
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Je re-tente ma chance : Lisbeth, Lisbeth, Lisbeth !
Raté.
En voilà un bouquin, qu'il est bien fait ! On entre un peu plus profondément dans le passé de l'héroïne, on comprend les pourquoi, les comment, et surtout les conséquences. La trilogie est comme une broderie, noeud après noeud on comprend comment apparait le motif. Et le héros, égal à lui-même, on aimerait tous le compter dans nos amis. Quelle loyauté !
J'enchaine avec le troisième tome, ensuite avec (encore) les trois films, ensuite avec les six BDs. Ou comment décliner une inclination en divers médias.
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fortement agacé par le premier tome,j'ai entamé la lecture du deuxième avec beaucoup de scepticisme.Le personnage de lisbeth est beaucoup plus fouille que celui du super journaliste,et comme l'intrigue repose presque essentiellement sur elle,cela donne beaucoup plus de tenant à ce livre.Les rebondissements s'enchainent, les seconds rôles sont bien campes et renforcent le rythme de l'enquête même si de nombreuses longueurs et toujours beaucoup d'invraisemblance persistent; toutes les pages concernant le piratage informatique en sont la preuve:ennuyeuse et quand même difficile à avaler de voir l'héroïne hacker allégrement les services de police, les banques, les services secrets
en résumé millénium n'est pas pour moi un roman noir ou même un polar;c'est une super BD fortement inspire de fifi brindacier que l'auteur cite d'ailleurs souvent
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