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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'autre Rimbaud, Frédéric...
J'aurais aimé moi aussi en savoir plus sur ce confident de l'enfance du poète...J'ai beaucoup lu sur Arthur, sa mère...le journal de Vitalie nous permet d'approcher un peu l'intimité du foyer et Isabelle aussi a beaucoup parlé, dit beaucoup de mensonges, on le sait...Mais de Frédéric on ne sait rien, parce qu il n'a jamais parlé...Je n'ai rien appris dans ce livre sauf un scoop rapide : Frédéric a communiqué avec son père à l'âge adulte, et je croyais que ce dernier n'avait jamais repris contact avec sa famille lâchement abandonnée...
Le livre souffre d'un manque de matière et les parties imaginaires qui pallient à ce manque ne sont pas nettement marquées.
Par ailleurs, dans son noble souci de rétablir la réputation injustement souillée du frère aîné, l'auteur tombe lui-aussi dans les jugements hâtifs. Oui la mère est dure et autoritaire, mais elle a été abandonnée seule avec quatre enfants, dont deux fils pour le moins compliqués dont elle doit assurer l'avenir. Une femme seule, quittée, dans une petite ville de province en 1860, c'est la honte, l'opprobre, elle doit faire front et n'a pas droit à l'erreur, on l'observe, l'epie, la juge. Quand les biographes des Rimbaud parviendront-ils à saisir la part terrible du départ du père dans la dislocation de la famille ? Quatre enfants laissés sans espoir de le revoir : pouvaient-ils se considérer autrement que comme des néants, juste bons à jeter ? Quelle image d'eux-mêmes ce père leur a-il donnée ? Désastreuse, évidemment. La mère a assuré, avec ce qu'elle avait et en se blindant à l'extrême.
Rimbaud, Arthur, en prend pour son grade: il devient dans le texte, après la littérature, le double de sa mère, âpre au gain, obsédé par l'argent...C'est beaucoup plus compliqué. Après l'échec de sa quête métaphysique, poétique, Arthur Rimbaud est mort à l interieur, carbonisé. Il n'a pas écrit des vers pour passer le temps ou parce qu'il en avait le talent, il a écrit pour changer le monde et il s y est mis tout entier. On ne revient pas d'un tel voyage. L'Arthur qui écrit à sa mère est un spectre ravagé.
Isabelle...Je ne sais pas trop alors je ne m'avancerai pas...J ignorais aussi, c'est vrai, qu'elle avait spolié son frère des droits d'auteur.
C'est sur la guerre réelle et étonnamment dure que se livrent la mère alliée à sa fille et Frédéric que j'aurais aimé que l'auteur, sans se borner aux faits, établisse des hypothèses plus profonde. Car après la lecture, elle demeure mystérieuse et, c'est vrai, profondément intéressante. Qu'a donc fait Frédéric pour mériter pareil traitement ? Un mariage ? Cela suffit-il à expliquer ce déferlement de haine ? Je n'ai pas eu la réponse...




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Ce roman est en réalité une enquête, et une quête, celle d'un frère méconnu au nom prestigieux, Rimbaud
Effacé des photos (on apprend que la célèbre photo de Rimbaud a été modifiée), Frédéric n'apparait jamais dans les biographies de Rimbaud.
Seules sa mère, femme à la forte personnalité, et sa soeur sont mentionnées quand on parle de la vie d'Arthur.
Moins doué que son cadet, il sera d'abord simplement moins valorisé.
Ensuite, suite au succès d'Arthur, il sera mal traité par sa mère qui lui reproche de ne pas avoir d'ambition, de ne pas s'occuper du domaine familial et de vouloir faire un mariage en dessous de sa condition
Mais ce ne sont que des suppositions, car il existe très peu de témoignages sur Frédéric.
L'auteur a fait un énorme travail de recherche en consultant des archives, des témoignages, des compte-rendu de procès et même en rencontrant de lointains descendants de Frédéric.
L'ensemble donne une image féroce de la mère et de la soeur, qui étaient visiblement plus attachées à redorer l'image de rebelle d'Arthur pour en retirer des compensations financières
Et l'enquête concernant Frédéric a tellement peu d'éléments qu'elle laisse un goût d'inachevé…
Le hasard fait que j'ai reçu avec Masse critique le livre d'Alain Vircondelet « Rimbaud, dernier voyage », je vais donc rester encore un peu avec le poète maudit le plus célèbre…
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Tout le monde connaît au moins de nom Arthur Rimbaud mais qui connaît son frère Frédéric, celui dont on a effacé le portrait sur la célèbre photographie de communion du poète ? Personne d'autant plus que lorsque vous tapez sur internet Frédéric Rimbaud, apparaît sur Wikipédia leur père, portant le même prénom que le fils aîné  qui lui est le seul à ne pas avoir une page qui lui soit consacrée... Éloquent et révélateur du travail de la famille pour effacer toutes traces de son existence même plus d'un siècle après sa mort.

David le Bailly s'est donc lancé dans une enquête pour retrouver cet inconnu au patronyme célèbre, en allant jusqu'à retourner dans les Ardennes, sur les lieux même où vivait la famille pour tenter de comprendre les raisons de cet anonymat.

Dès sa sortie ce roman-biographie-essai m'a intriguée et je l'ai mis presque immédiatement dans ma liste d'achats de la rentrée littéraire car j'aime bien ce genre de récit narrant la petite histoire dans L Histoire, d'autant plus quand elle est documentée et surtout nous révèle d'autres visions de personnages ou de faits célèbres par des voies parallèles car ne nous le cachons pas à travers Frédéric il est largement question de Arthur !

Est-ce parce qu'il avait pris le même itinéraire que son père en s'engageant dans une vie militaire, ce père qui avait abandonné sa femme (trop austère et cul-béni) et ses enfants pour vivre l'aventure loin de sa famille ou est-ce parce qu'il a tenu tête à toute sa famille allant jusqu'à la poursuivre en justice afin d'épouser celle qu'il aime, Isabelle, que Frédéric s'est retrouvé au ban de celle-ci ?

L'auteur entremêle la biographie de cet homme au récit de ses propres recherches, pourquoi et comment il a procédé, ses motifs personnels, les descendants qu'il a rencontrés, interrogés et il faut féliciter sa persévérance et son imagination pour tenter de donner des réponses aux nombreuses questions car même de nos jours, les héritiers sont peu bavards sur Frédéric. Volonté ou ignorance ?

Arthur et sa famille ne ressortent pas grandis de cette évocation et je dois avouer qu'il ne fait pas bon vivre à l'ombre d'un grand homme et être haï autant par sa mère que par sa soeur, Isabelle qui le spoliera de tout droit sur l'héritage de son poète de frère.

Une lecture édifiante sur une famille dont David le Bailly a exploité nombre de filières pour restituer et élaborer plusieurs thèses pour ce non-amour maternel qui se perpétuera en détestation familiale mais également une évocation d'une époque et d'une classe de la société très matriarcale, autorité transmise et perpétuée dans le temps et l'on ne peut qu'avoir de la compassion pour Frédéric, sacrifié au pied de l'autel dressé pour son frère. J'ai aimé que l'auteur rende justice à cet homme, seul, qui a malgré tout tenu tête à une époque face à ces "harpies", lui redonnant une existence et une certaine dignité notamment à travers ses lettres et la fierté qu'il avait de son métier.

Une lecture instructive abordant le mythe du poète quitte à l'écorner non pas pour son génie d'écrivain mais sur le terrain de son rapport à la famille, de son itinéraire et son côté "enfant gâté", une enquête qui se lit presque comme un roman, dont il a fallu sûrement  également beaucoup d'imagination et d'hypothèses pour combler les nombreuses zones d'ombre.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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1866. "La photo en couverture de ce livre est une des plus célèbres d'Arthur Rimbaud, la plus ancienne aussi : sa première communion, faite avec son frère Frederic."
Qu'a-t-il bien pu se passer pour que l'image de Frédéric soit effacée? Pour qu'Arthur Rimbaud apparaisse seul? S'agit-il d'une raison liée à l'histoire familiale, à ses conflits d'une extreme violence. "Dans les régimes totalitaires, on efface des images les opposants, les résistants, les dissidents. Frédéric Rimbaud a-t-il été un de ceux là?"

Il faudra plus d'un siècle pour savoir qui a falsifié cette photo et découvrir l'entreprise de destruction d'Isabelle, soeur des deux frères, et de Paterne Berrichon, mari d'Isabelle.
Néanmoins, c'est bien Arthur qui a crucifié son frère aux yeux des générations suivantes : ""ça me gênerait assez, par exemple, que l'on sache que j'ai un pareil oiseau pour frère. ça ne m'étonne d'ailleurs pas de ce Frédéric : c'est un parfait idiot, nous l'avons toujours su..""

Certes nombreux sont les artistes qui ont eu une vie dissolue, autocentrée, empreinte de violence et de tyrannie mais Arthur Rimbaud nous apparaît ici plus que despote et antipathique.
Ce roman lève plus que le côté obscur d'un artiste mais celui de toute une famille. En cela il est à saluer. Néanmoins sa lecture reste parfois fastidieuse car les personnages sont peu attachants et le rythme très lent.
Incontournable pour les amoureux du Bateau Ivre et d'Une saison et Enfer.
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Frédéric avait un frère: Arthur....

Ce livre est le récit de l'annihilation de Frédéric par sa mère et sa soeur, avec une complicité de fait d'Arthur. En creux, David égratigne (assez sérieusement!) la légende rimbaldienne, la légende du roi Arthur (celle de l'homme, pas de sa poésie). Il esquisse un homme (surtout post années de poésie) avide d'argent, sans compassion, utilitaire.

Mais il s'agit surtout de la difficile quête sur qui fut Frédéric. Plusieurs fois au début de ce livre, je m'interrogeais sur la raison et l'intérêt de cette recherche, aux résultats par ailleurs passablement minces. Elle est à trouver me semble-t-il dans la proximité de l'auteur avec Frédéric, évoquée en milieu d'ouvrage: "Ce "raté" me fascinait et me repoussait à la fois. Il faisait surgir des souvenirs pas toujours heureux. Ma hantise depuis l'enfance de faire les mauvais choix, de prendre les mauvaises directions. Bref, d'être un "raté...... La relation entre Frédéric et sa mère évoquait celle que j'avais eu avec la mienne, faite d'espoirs déçus, d'incompréhensions, de pardons jamais accordés. Comme mon héros, je n'avais pas eu de père. "

Doit on par exemple aux souvenirs de David le Bailly cette nostalgie de l'enfance de la page 244?: ""avaient ils jamais été plus heureux l'un et l'autre que ces années là , au contact de ces garçonnets, crasseux peut être, bagarreurs, grossiers, mais libres?"

Cela a ravivé mon intérêt, qui s'émoussait devant la modicité des informations sur Frédéric qu'avait pu recueillir l'auteur.
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On dit souvent qu'il doit être difficile d'être "le fils de", "le frère de". Le Bailly vient rendre justice à l'un des frères les plus méconnus, et pour cause, puisque toute sa famille a fait en sorte qu'il disparaisse des livres d'Histoire. Non pas qu'il ait eu une vie trépidante, non. Mais l'acharnement de cette famille vaut bien la démonstration de l'injustice faite à l'ainé face au génie du poète. Très intéressant.
Lien : https://www.facebook.com/liv..
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De David le Bailly j'ai beaucoup aimé La captive de Mitterand (encore une enquête sur une face cachée) et j'aime lire les articles et enquêtes journalistiques. Et ici, il y a bien sûr matière à titiller l'intérêt d'un journaliste qui aime tenter d'éclairer les faces sombres. Surtout qu'en ce moment, Arthur Rimbaud est à la fête avec la chronique matinale quotidienne de Sylvain Tesson sur France Inter et des articles qui fleurissent un peu partout. En partant à la rencontre de ce frère volontairement effacé de l'histoire, David le Bailly met à jour la crudité d'histoires de famille pas très reluisantes, comme on en trouve pratiquement dans toutes les familles, faites de jalousies, de tensions et de méchancetés. On découvre le portrait d'une mère assez épouvantable, dure, injuste et parfois cruelle, adulant le fils prodige parti à l'autre bout du monde et conspuant, voire chassant celui qu'elle juge "raté" (on aurait imaginé un crime ou un acte odieux pour mériter tel traitement, mais non, même pas...), pourtant resté proche d'elle. Au milieu, une soeur et un beau-frère profiteurs se chargeront de gérer l'héritage et d'écrire la légende Rimbaud en se gardant bien de révéler ces détails sordides. Quant au pauvre Frédéric...ce livre a le mérite de lui redonner une place et un nom que sa propre famille lui ont rognés pour des motifs qui apparaissent si futiles qu'ils peuvent attiser la colère.
Pourtant, difficile de lui donner réellement chair, le travail de David le Bailly révélant plus un portrait en creux d'Arthur Rimbaud, moins reluisant que le mythe, que celui de son frère oublié de tous et que personne n'a envie de voir resurgir dans les notices biographiques de la famille.
Un livre et une enquête qui interrogent sur la notion de réussite et bousculent le mythe sans pour autant le faire vaciller.

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Il se prénomme Frédéric et il est l'autre Rimbaud, renié, ignoré. Il est l'aîné de la fratrie, un an plus âgé qu'Arthur, enfants ils étaient complices. Peu à peu la rancune s'est insinuée, pourquoi ?
Pourquoi cet être simple, souriant et bon vivant a-t-il été effacé, des photos de famille puis de la mémoire collective ?
L'auteur remonte le fil du temps, rembobine l'histoire pour, sur l'échiquier familial, remettre en place l'autre Rimbaud.
C'est un récit très documenté, une enquête minutieuse, rondement menée et bien ficelée qui lève le voile sur un secret de famille longtemps entretenu par les biographes d'Arthur.
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Dans les quelques premières pages de son livre, David le Bailly écrit:

"Il faut se méfier des livres que les autres ont échoué à écrire"

Dommage qu'il n'ait pas tiré les leçons de sa propre prophétie (surtout quand "les autres" sont des types comme Pierre Michon...)

A un moment, il faut arrêter de se mentir: si personne, aucun biographe, n'a parlé de Frédéric Rimbaud, le frère oublié d'Arthur, c'est peut-être parce qu'il n'y a rien à en dire... En tous cas rien qui vaille 384 pages.

Je m'attendais à un parcours, à une vie écrasée par l'ombre du frère, on parlait de "vie sacrifiée sur l'autel de la gloire d'Arthur"... mais en vérité il n'y a rien de tout ça.

L'histoire de ce frère est d'un banal à pleurer: un père absent, une mère autoritaire, un fils prodigue (celui qui part loin), un autre mal aimé (celui qui reste), ajoutez à ça une mésalliance alléguée et la famille choisit son camps.

Dans n'importe quelle famille on trouve ce genre d'histoire, et à mon sens il ne suffit pas que l'une des parties soit célèbre pour qu'elle présente un intérêt.

Le Frédéric, il a eu une vie banale, pas spécialement heureuse, pas non plus la plus malheureuse (si l'on considère les standards de l'époque), mais il n'a pas touché le pactole des droits d'auteurs... la belle affaire.

Après si c'est l'occasion pour certains de découvrir qu'Arthur Rimbaud d'un ange n'avait que la tête, pourquoi pas, mais ça n'est pas franchement un scoop en 2020.

L'absence de fond n'est malheureusement pas vraiment compensée par la forme, qui m'a laissée pour le moins perplexe.

Un mélange de roman non fictionnel et de récit d'enquête qui fait qu'à un moment on ne sait même plus ce qu'on lit.

Je n'ai pas compris l'intérêt de cette construction qui m'a semblée fort malhabile.

Il est notamment acquis qu'on dispose de tellement peu d'informations sur Frédéric Rimbaud que ses propres descendants ne savaient même pas où il était enterré.

Partant de ce rien, je trouve gênant le parti pris de faire de Frédéric une victime de la méchanceté des siens, seule âme pure au milieu d'une famille de dégénérés... C'est un peu facile et le procédé me parait un peu grossier.

Il manquait sûrement de la matière, en conséquence l'extrapolation va à mon sens trop loin pour être honnête.

Bon après, ça se lit facilement, ça on peut pas dire.

Peut-être que Jaenada aurait fait de ce sujet un livre tout à fait flamboyant.

En l'occurrence, ça donne un livre qui, à part sa couverture, présente bien peu de relief et qui, comme ce bon Frédéric, tombera je pense rapidement dans l'oubli.
Lien : https://chatpitres.blogspot...
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Frédéric Rimbaud est le frère ainé d'Arthur Rimbaud. Fusionnels, ils grandissent l'un à côté de l'autre dans un petit village d'Ardennes et partagent la même chambre, la même école et la même famille.

Ils font front ensemble contre leur mère, Vitalie Cuif, une femme intraitable et acariâtre. le clan familial doit préserver l'honneur, la dignité et les terres. Si Arthur Rimbaud est un élève brillant et commence à écrire des poèmes d'une beauté fulgurante, pour autant les deux frères demeurent soudés face au caractère de leur mère.

Leur vie d'adulte va, peu à peu, les éloigner l'un de l'autre. Arthur Rimbaud quitte définitivement sa région natale pour l'Abyssinie tandis que Frédéric reste auprès de sa famille. Si Arthur, devient un négociant anonyme et relativement prospère, Frédéric continue à s'occuper des terres familiales puis devient un conducteur de calèche.

Sa mère a tout le loisir de l'observer et pose sur Frédéric un regard dur et intransigeant. Avec sa condition modeste, Vitalie Cuif semble ne pas le juger digne de reprendre l'héritage familial. le départ dans un pays lointain d'Arthur Rimbaud fait au contraire de lui l'enfant prodige.

Puis, Frédéric avoue à sa mère son souhait d'épouser Blanche Justin, une jeune femme issue d'une famille indigne selon Vitalie Cuif. Ce mariage finit de discréditer Frédéric aux yeux de sa mère.

Opposée farouchement à cette union, sa mère refuse catégoriquement d'y consentir. Déchu du clan familial, Frédéric rompt brutalement avec elle. La rupture avec l'intégralité de la famille, y compris Arthur, est consommée.

Cette enquête extrêmement bien documentée nous fait découvrir Frédéric, ce frère renié et oublié, dont la mère a provoqué son effacement pur et simple du tableau familial. J'ai aimé me plonger dans ces secrets de famille et toute la complexité des relations entre ces membres.

David le Bailly mêle enquête et romanesque avec réussite. Je dois néanmoins avouer avoir eu quelques difficultés à faire la part des choses entre l'oeuvre de fiction et la réalité historique.

En tout état de cause, un livre éclairant sur la part sombre de la vie d'Arthur Rimbaud à découvrir dans vos librairies à partir du 19 août !

Encore un grand merci aux éditions de L'Iconoclaste pour cet envoi
Lien : https://memoiresdelivres.wor..
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