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Rimbaud, semelles au vent.
Liste créée par Alzie le 07/08/2015
49 livres. Thèmes et genres : poésie française , voyages , voyageurs , lettres , littérature française

"Vraiment ce bougre-là a deviné et créé la littérature qui reste toujours au-dessus du lecteur".

(Paul Valery à André Gide).

Arthur Rimbaud : oeuvre poétique, correspondances et autres essais ou témoignages qui illustrent la vie et les "ailleurs" du poète en rupture d'Europe devenu, en 1880, explorateur de l'Abyssinie mais aussi négociant et trafiquant d'armes. De retour à Marseille Rimbaud y meurt le 10 novembre 1891.

(Photo : Musée-Bibliothèque Arthur Rimbaud

de Charleville-Mézières).



1. Le monde - HS, n°33 : Arthur Rimbaud : Le génial réfractaire
Le Monde
5.00★ (5)

Arthur Rimbaud rayonne sur la littérature mondiale et sur les arts, de la chanson aux arts plas-tiques, tel un astre central. Sa carrière poétique est courte, son ?uvre est brève, et pourtant, le temps a érigé le génie adolescent du XIXe siècle en monument des lettres. DeOn n?est pas sérieux quand on a dix-sept ans à Je est un autre, en passant par le Changer la vie qui inspira le slogan de campagne du candidat socialiste en 1981, François Mitterrand il s?est imposé, incontournable. Signe de cette vitalité le musée, qui lui est consacré à Charleville-Mézières, vient d?achever sa rénovation et présente l?ensemble de ses collections. Son silence a renforcé la beauté de ce qu?il a bien voulu nous laisser et l?envie pressante de le questionner, en particulier dans ce nouveau hors série que Le Monde lui consacre. Portrait À rebours des adeptes qui statufient un « fétiche à plusieurs faces », l?écrivain Charles Dantzigbrosse un portrait iconoclaste de Rimbaud. Il met l?accent sur sa relation homosexuelle ettumultueuse avec Verlaine, souvent atténuée dans les biographies. S?il s?attaque à la « rimbaldolâtrie », il rend hommage au poète dont la rage « venait de l?écart entre l?ambitionet le talent ». L??uvre « Petite et fermée comme un poing », selon le mot de Pierre Michon,l?oeuvre de Rimbaud est faite de détours, de ruptures et de revirements,jusqu?à l?adieu définitif du poète à son art. Notre sélection de vingt-neuf textes, qui inclut un récit d?écolier rédigé en classe de sixième et unelettre de voyage écrite en 1878, rend compte du parcours emprunté parle génie de Charleville. En quelques années, il a bouleversé la poésiemoderne et inspiré de nouvelles générations, au-delà de la littérature. L?entretien Spécialiste de Rimbaud ? il a établi l?édition de ses ?uvres complètes dans la Pléiade en 2009 ?, André Guyaux revient sur la mythologieconstruite autour du poète, sur le rôle joué par Verlaine dans ladiffusion de son ?uvre, sur les mystères entourant la datation decertains textes? Et regrette que cet artiste « de l?insatisfaction etde la fantaisie » soit souvent réduit à « une image que l?on affiche ». Débats et hommages De Rimbaud, Goncourt, Maurras et Gourmont ne semblent avoir retenuque le parfum de scandale. Comme si la réception de l??uvre, déjà, étaitparasitée par le mythe, fait de légendes et de lectures partisanes,qu?Étiemble dénoncera en 1952. Mais Rimbaud, cette « lumière incomparable » aux yeux d?Aragon, suscite également les plusémouvants témoignages. Maurice Blanchot, Pierre Reverdy, René Charou Yves Bonnefoy nous disent ce qu?ils doivent au poète. Et aussi : chronologie, portfolio, lexique, bibliographie. Date de parution : janvier 2017..
2. Je ne suis pas venu ici pour être heureux : Correspondance
Arthur Rimbaud
4.08★ (36)

Cette édition, qui rassemble quelque deux cents lettres écrites par Rimbaud, retrace le destin exceptionnel d'un homme devenu mythe. A seize ans, il entendait changer la vie par les moyens de la poésie ; à vingt ans, il renonça à la littérature pour toujours, et s'engagea dans un périple - qui le mena en Arabie et en Afrique, où il se fit négociant, explorateur et trafiquant d'armes. Aux côtés des lettres du Voyant, où éclate son précoce génie, et de ses échanges avec ses compagnons de bohème - Verlaine, au premier chef -, on découvrira ici les nombreux courriers que Rimbaud, ayant tout quitté pour "faire de l'or" et se frotter à la "réalité rugueuse" rédigea depuis le Yémen et l'Abyssinie. Adressée à sa famille, à ses amis, puis à tous ceux qu'il fréquenta durant son exil, cette correspondance lucide et désespérée, poignante à bien des égards, permet de saisir le vrai visage de i ,l'homme aux semelles de vents. Choix de lettres, présentation, notes, annexes, chronologie et bibliographie par Jean-Luc Steinmetz.
3. Rimbaud : L'Heure de la fuite
Alain Borer
4.00★ (60)

Rimbaud de Charleville, Rimbaud de Londres, d'Aden ou de Harar, l'auteur du Bateau ivre et des Illuminations a mené sa courte vie "tout en avant ", dans la hâte et le mouvement, Alain Borer achève de démontrer l'unité profonde de l'?uvre et de la vie de celui qu fut poète, aventurier, négociant... piéton, et mourut à Marseille à trente-sept ans, en 1891, il y a cent ans.
4. Mon ami Rimbaud
Ernest Delahaye
4.25★ (10)

Ernest Delahaye fut le camarade de classe des deux frères Rimbaud. Il se lia d'amitié avec Arthur, devint son ami et son confident, et sans doute son plus ancien et fidèle camarade. Témoin privilégié de la vie du poète, il décida de consigner ses souvenirs dans plusieurs articles et ouvrages. On y trouve des descriptions et des anecdotes passionnantes, relatées dans un style savoureux.Mon ami Rimbaud rassemble les extraits des textes d'Ernest Delahaye qui nous permettent d'approcher le jeune Rimbaud au plus près : nous y découvrons Arthur, collégien à Charleville, élève précoce passionné de littérature, avide d'amitié et d'aventures, rêvant de Paris et de poésie. Delahaye se remémore leur complicité, leurs conversations d'alors, mais aussi les extravagances de ce personnage déjà hors du commun... Le premier séjour du jeune homme à Paris pendant la Commune, puis son retour à Charleville, ses premiers poèmes, ses lettres à Verlaine et son véritable départ pour Paris... Enfin, des années plus tard, leur dernière entrevue à Charleville. Alors, Ernest questionnant Arthur sur la littérature, l'entend lui répondre: « Je ne m'occupe plus de ça... »
5. Rimbaud tel que je l'ai connu
Georges Izambard
3.50★ (6)

En ce qui concerne Rimbaud (1854-1891), bien des éléments d'explications se trouvent sans doute déjà présents dans sa relation avec Georges Izambard (1848-1931), jeune professeur de rhétorique au collège de Charleville, antibonapartiste mais pas sympathisant communard comme le fut Rimbaud. Dans un premier temps, l'enseignant aida les qualités de son élève à se révéler, mais assez rapidement il devait se montrer dépassé par les progrès vertigineux d'un adolescent encore plus imprévisible que les autres. C'est ce qui se confirme à la lecture ou à la relecture des témoignages livrés au fil des années, depuis la fin de 1891 et jusqu'au début des années 1930 dans " Rimbaud tel que je l'ai connu ". Cet ouvrage, qui rassemble divers articles d'Izambard et reproduit les lettres que Rimbaud lui avait adressées, fut publié en 1946 puis en 1963 au Mercure de France avant d'être repris par les Éditions Le Passeur, en 1991, ces éditions étant désormais introuvables.
6. Vitalie Rimbaud : Pour l'amour d'un fils
Claude Jeancolas
5.00★ (5)

Elle n'était pas un ange, certes, la mère Rimbe, " aussi inflexible que soixante-quinze administrations à casquettes de plomb ", mais elle n'était pas un monstre. II faut en finir avec les injures : bigote, bornée, tortionnaire du " pauvre Arthur "... Elle était Vitalie Cuif, une fille de la campagne, de cette campagne profonde de Roche, Ardennes, à l'écart de tout, d'une authenticité brutale et austère. D'où son caractère solide et grave, exalté par l'obligation précoce de gérer les trois hommes de la ferme Cuif, le père très bon, les frères, deux têtes brûlées. Puis vient le mariage avec un beau militaire, les enfants, bonheur furtif, vite évanoui. Car l'homme s'enfuit, et la vie est dure alors, seule avec quatre enfants... et toute son ambition portée sur le second. II est si intelligent. Mais si rebelle, aussi, que bientôt toute autorité lui répugne. II veut la liberté libre. II veut le salut dans la liberté. II veut changer la vie... La lutte est titanesque, ces deux-là se ressemblent trop. Proches, ils se déchirent. Eloignés, ils se manquent. Mais l'amour ne se dit pas dans cette famille où l'on se parle peu. II se vit en attentions délicates, dévouements inouïs, et possessivités excessives qui dégénèrent en affrontements cruels. Connaître mieux Vitalie, pour mieux comprendre Arthur
7. Madame Rimbaud
Françoise Lalande
4.09★ (61)

Madame Rimbaud ? Une horrible mégère doublée d'une mère castratrice, si l'on en croit l'imagerie scolaire et certaines légendes rimbaldiennes. La vérité est différente, plus complexe. Vitalie Rimbaud, née Cuif en 1825 dans une ferme des Ardennes, était une femme simple. Ayant perdu sa mère à l'âge de cinq ans, elle restera seule pour diriger l'exploitation familiale. Mariée au capitaine Frédéric Rimbaud en 1853, Vitalie sera abandonnée avec ses quatre enfants et devra affronter seule - une fois encore - le bombardement de Charleville-Mézières, l'humeur vagabonde de ses fils et notamment d'Arthur, la maladie d'une de ses filles... Elle se disait " vouée à toutes les souffrances de la vie ". Elle était la mère d'Arthur Rimbaud.
8. Rimbaud le disparu
Jean-Jacques Lefrère
0.50★ (3)

Rimbaud a renoncé à la littérature à vingt ans. Jusqu'à sa mort survenue en 1891, l'ancien poète a connu l'errance et l'aventure avant de trouver une relative stabilité dans des endroits lointains où son passé avait peu de chance de le rattraper : Aden, en Arabie, et Harar, ville sainte que l'on atteignait après des semaines de marche à travers le désert d'Abyssinie. Pendant qu'il se livrait au négoce de peaux et de café, des revues littéraires françaises d'avant-garde commencèrent à s'intéresser à ce poète disparu de l'horizon parisien - et dont Verlaine venait de révéler les vers dans une étude intitulée Les Poètes maudits. Nul ne savait alors ce qu'il était advenu de lui, ce qui ne contribua pas peu à la fascination que ces poèmes exercèrent sur leurs premiers lecteurs. Rimbaud ne resta pas dans l'ignorance de la notoriété que lui valait, dans sa patrie, son oeuvre poétique de jeunesse. Comme son patron Alfred Bardey, informé par le hasard d'une rencontre sur un bateau, se risquait un jour à l'interroger sur ses poèmes, Rimbaud ne cacha pas sa désapprobation " Des rinçures, ce n'étaient que des rinçures ". Le présent album retrace cette double et simultanée aventure : la découverte d'une oeuvre poétique majeure que tout condamnait à l'oubli et le destin exceptionnel d'un auteur qui avait renié son passé littéraire et se comportait comme le principal artisan de cet oubli. Nombre de documents, reproduits en fac-similé dans cet album et présentés par ordre chronologique, étaient restés inconnus jusqu'à ce jour.
9. Abyssinie
Benoît Lange
Sur les traces de Rimbaud... À travers l'objectif de Benoît Lange, jeune photographe suisse, traversez l'Abyssinie, cette région magique qui marqua dix années de la vie du poète. L'ouvrage est composé en quatre parties, des premiers contacts de Rimbaud avec le sol africain jusqu'aux détails de la ville de Harar. À travers des extraits de lettres de Rimbaud à sa mère ou des textes très personnels de B.Lange sur le voyage du poète, on découvre les habitudes d'un pays encore bien méconnu. Une mise en page originale, de qualité, et un beau papier glacé accentuent la subtilité des détails et la profondeur des photos en noir et blanc poétiques qui illustrent les textes : des cadrages originaux font ressortir la sobre architecture de cette région et la beauté de son peuple... enfants, vendeurs de marché, artisans, ou religieux. Le quotidien du poète aux semelles de vent nous est révélé : sa découverte des voyages, sa rencontre avec la Corne d'Afrique et les villes de la future Ethiopie. Préfacé par Alain Borer, grand spécialiste de Rimbaud, ce livre parsemé de citations, de témoignages de voyages, mêle images d'aujourd'hui et textes d'hier. --Florent Lamontagne
10. Rimbaud à Aden
Jean-Hugues Berrou
5.00★ (6)

Quand Rimbaud toucha à Aden, un jour d'août 1880, il avait 26 ans. Cette ville coloniale et brûlante de ce qu'on appelait alors l'Arabie, esquissée au fond du cratère d'un volcan éteint, allait devenir son port d'attache pour les onze années suivantes, presque le dernier tiers de sa vie, jusqu'aux mous précédant sa mort en 1891. La mise à jour récente d'une collection de photographies d'époque montrant les lieux d'Aden que l'"ancien" poète a fréquentés, et sur l'une desquelles il apparaît lui-même, a été un appel et un guide pour retourner sur ses traces. Photos anciennes et photos d'aujourd'hui se confrontent ou se complètent, permettant au voyage "géographique" de nous procurer aussi une émouvante mesure ,du travail d'effacement ou de transformation opéré par le temps.
11. Rimbaud au Harar
Jean-Jacques Lefrère
5.00★ (6)

Un album de photographies anciennes et contemporaines sur l'Afrique de Rimbaud, le déserteur de la poésie converti dans le trafic d'armes, qui séjourna onze années sur ce continent alors dangereux et peu exploré. A Harar, ville sainte de l'Islam, il fut l'un des premiers Européens à séjourner. Aujourd'hui, ces lieux que l'on ne visite pas, ces trajets routiers que l'on n'emprunte plus, ont été parcourus par les auteurs de l'album Rimbaud à Aden pour découvrir, raconter, photographier ces paysages.
12. Rimbaud en Abyssinie
Alain Borer
3.97★ (42)

Le 13 décembre 1880, à vingt-sept ans, Arthur Rimbaud arrive à Harar, aux confins désertiques de l'Est éthiopien, pays qui était alors appelé Abyssinie. Quelques voyages précédents (Java, Chypre, entre autres) n'avaient fait qu'annoncer le dernier départ de Rimbaud, « l?homme qui fuit » et qui devait désormais devenir la plus haute hantise de la littérature occidentale. Quatre-vingt-dix-sept ans plus tard, un jeune écrivain français, également âgé de vingt-sept ans, arrive à Harar. Il sillonne le pays, interroge partout les gens, pousse même, sur les traces de Rimbaud, jusqu'en Egypte où l'on sait qu'un grand bloc, très haut sur l'un des murs du temple de Louqsor, porte l?inscription RIMBAUD, en grandes lettres majuscules creusées dans la pierre, seule trace laissée (peut-être, peut-être pas) par le poète. Alain Borer rapportera de ce voyage un livre inclassable, autant qu'on puisse dire « inclassable » une obsession littéraire aussi belle, et portée avec rigueur (celle du rimbaldien et de l'éxégète qui se livre à la critique des textes et des correspondances) jusqu'à l'emportement, jusqu'à l'extrême fantaisie, décidé en somme à tout dire de cette course fabuleuse. On peut lire Rimbaud en Abyssinie comme un récit de voyage ou comme un roman philosophique ; on peut le lire aussi comme un essai qui chercherait à épuiser la question, ou, tout simplement comme un poème d'aujourd'hui.Disons : un morceau du poème gigantesque que chacun porte en soi quand il a lu Rimbaud. Dans tous les cas, il convient, au détour de sa lecture, de fixer un instant ses yeux sur cette image définitive de la littérature : « Un Sieur Rimbaud, se disant négociant » part à cheval, déguisé en marchand mahométan, pour « trafiquer dans l'inconnu ».
13. Barr-Adjam : Souvenirs du patron de Rimbaud, Aden-Harar 1880-1887
Alfred Bardey
5.00★ (5)

Cet ouvrage de référence est réédité avec les photos inédites de l'album d'Alfred Bardey (un portrait a pu être identifié : il s'agit de Mariam, la compagne abyssine de Rimbaud),ainsi qu'avec une lettre de Rimbaud recelant un texte inconnu « Le caoutchouc à Harar », deux pages du manuscrit du fameux « Rapport sur l'Ogadine », et les photos d'une bourse ayant appartenu à Rimbaud. Cet ensemble unique sera remis au Musée Rimbaud de Charleville-Mèzières à l'occasion de l'exposition « Adenau temps de Rimbaud » (à partir du 12 juin).
14. Harar : Une cité musulmane d'Ethiopie
Philippe Revault
La ville de Harar est depuis de nombreux siècles un centre économique majeur et un pôle urbain musulman sur la route qui relie l'Arabie à l'Afrique. Parmi les commerçants étrangers qui vécurent à Harar, un des plus célèbres fut le poète Arthur Rimbaud. Installé à Harar en 1880, il y vécut pendant dix ans, en alternance avec Aden où les maisons commerciales et les firmes pour lesquelles il travaillait étaient installées. Capitale du Sultanat d'Adal au XVIe siècle et Cité-état indépendante florissante du XVIIe siècle jusqu'à la fin du XIXe, Harar développe une culture urbaine spécifique, unique en Ethiopie. Ses ruelles étroites aux couleurs variées, ses maisons à cour aux pièces organisées en un jeu étonnant de banquettes, ses nombreuses mosquées et tombeaux, ses manuscrits religieux d'une qualité exceptionnelle ainsi que son riche artisanat de la vannerie, témoignent du caractère particulier de la culture Harari, fierté de ses habitants. Considérée comme la quatrième ville sainte de l'Islam elle a conservé jusqu'à ce jour l'essentiel de ses édifices publics et privés, de ses pratiques religieuses et de sa vie sociale. Les visiteurs peuvent y découvrir, aujourd'hui, un environnement architectural et urbain certainement très similaire à celui qu'a connu Arthur Rimbaud.
15. Rimbaud ailleurs
Jean-Jacques Lefrère
Après les albums Rimbaud à Aden et Rimbaud au Harar, où l'on suivait les traces du poète dans ces deux pays d'exil entre 1880 et 1891, il était logique de conclure la série avec ce dernier titre, Rimbaud ailleurs. Ailleurs, c'est-à-dire dans tous les lieux où son perpétuel besoin d'être autre part conduisit le poète - Charleville, Paris, Charleroi, Douai, Londres, Bruxelles, Stuttgart, Milan, Chypre, Java, et Marseille, qui aura été la porte de ses grands départs et la ville où il mourut le 10 novembre 1891. Ce périple, qui relate aussi les principaux moments de sa vie, est retracé grâce à un ensemble de documents d'époque et de photographies contemporaines.
16. Poésies
Arthur Rimbaud
4.34★ (14286)

A 19 ans, l'adolescent prodige des " Voyelles " et du " Bateau ivre " semble renier la saison infernale vécue avec Verlaine et son attrait pour la révolte, le vice et le crime. L'année suivante, en 1874, après " le temps des assassins " vient celui des Illuminations. Rimbaud le Voyant succède au voyou " aux semelles de vent, ". Dans une alchimie explosive, le voleur de feu réinvente le langage et crée la poésie moderne. Il plonge dans les profondeurs de l'inconscient et de l'inconnaissable, il prépare le surréalisme, il voit les villes futures. Il parle par énigmes, comme les ivrognes et les fous. " J'ai seul la clef de, cette parade sauvage. " Après plus d'un siècle et demi. les visions de cet ange déchu hantent toujours nos imaginations.
17. Face à Rimbaud
Jean-Jacques Lefrère
5.00★ (3)

Face à Rimbaud : c'est ainsi que cet album place le lecteur, sans phrase, sans précaution, directement, à travers l'ensemble des portraits retrouvés du poète, des plus célèbres comme le Coin de table de Fantin-Latour ou la photographie de Carjat, aux moins connus, telles ces caricatures fort peu flatteuses de Forain. L'un de ces portraits - qui montre Rimbaud au cours de sa dernière année - est inédit, d'autres n'avaient jamais été reproduits en volume. A travers cette série d'images - photographies, peintures, caricatures, dessins - retenues parce qu'elles étaient l'?uvre d'un contemporain qui avait connu Rimbaud ou parce qu'elles avaient été publiées de son vivant, apparaît au fil des pages un personnage qui semble échapper à son mythe, presque le fuir. Ces portraits, qui jalonnent l'existence heurtée et difficile du jeune Carolopolitain venu se faire connaître à Paris et de l'homme des pays de la Mer Rouge, sont présentés dans un ordre qui suit l'itinéraire de vie du poète : une biographie par l'image, en quelque sorte, qui retrace cette aventure humaine hors du commun. Une notice est consacrée à chaque portrait, à la fois dans son histoire propre et dans sa place au sein de la trajectoire biographique du personnage.
18. Sur Arthur Rimbaud tome 1: Correspondance posthume de 1891 à 1900
Jean-Jacques Lefrère
Arthur Rimbaud meurt le 10 novembre 1891. Dès lors, tous les éléments du fameux « mythe de Rimbaud » se structurent. Ceux qui le fomentent sont à l'oeuvre, comme Isabelle Rimbaud, Paterne Berrichon, Paul Verlaine. Certains, assez rares, pressentent l'importance du « passant considérable », tels Gustave Kahn, Paul Claudel, Paul Valéry. Cet ensemble de lettres, enrichi de documents non épistolaires, présenté par Jean-Jacques Lefrère, constitue une suite de la correspondance du poète (Fayard, 2007).
19. Sur Arthur Rimbaud T.2
Jean-Jacques Lefrère
4.50★ (3)

Ce volume fait suite à deux précédents : le premier a été l'édition de la Correspondance d'Arthur Rimbaud (2007), le deuxième a été l'édition de sa correspondance "posthume" (2010), qui regroupait les lettres échangées à son sujet au cours des dix années qui ont suivi sa disparition, en même temps que les articles ou ouvrages qui lui étaient consacrés. Ce nouveau tome couvre la période 1901-1911, au cours de laquelle le nom de Rimbaud est encore loin d'avoir la célébrité mondiale qui sera la sienne quelques décennies plus tard, mais la connaissance de son oeuvre dépasse désormais, et de beaucoup, les milieux littéraires d'avant-garde. Le poète reçoit même, dans sa Charleville natale, l'hommage officiel d'un buste, oeuvre de son beau-frère Paterne Berrichon. C'est l'époque où des écrivains qui vont compter dans le siècle - Jacques Rivière, Paul Claudel, Alain-Fournier, André Gide, Victor Segalen - mentionnent Rimbaud dans leur correspondance. Paul Valéry écrit ainsi à Gide: "Vraiment ce bougre-là a deviné et créé la littérature qui reste toujours au-dessus du lecteur." Tandis que le sonnet des Voyelles poursuit son bonhomme de chemin, des inédits du poète sont retrouvés et publiés avec ferveur. Paterne Berrichon et Georges Izambard, le beau-frère et l'ancien professeur de rhétorique, s'invectivent dans le Mercure de France sur leur vision du poète. Et le mythe va bon train, se solidifiant d'année en année : l'adolescent de génie, le déserteur de la poésie, l'explorateur de l'Abyssinie, autant de figures de Rimbaud que le public d'avant la Première Guerre mondiale apprend à connaître et à admirer.
21. Rimbaud mourant
Isabelle Rimbaud
4.00★ (8)

On peut reprocher à Isabelle Rimbaud d'avoir fait une lecture trop pieuse de l'oeuvre de son frère et d'avoir permis à Claudel d'enrôler le poète des «Illuminations» dans le Parti catholique. Mais il faut être obtus ou aveugle pour répudier le témoignage capital qu'elle a laissé sur la longue agonie d'Arthur Rimbaud. On le réédite enfin et on est bouleversé. (Jérôme Garcin - Le Nouvel Observateur du 26 septembre 2009 ) Écrire sur son frère mourant, Gilberte Pascal, soeur de Blaise, l'a fait, et Isabelle Rimbaud l'a fait. Les génies meurent comme ils ont vécu : dans la passion. Isabelle raconte les jours atroces et déchirants, ultimes, d'un martyr qui guette l'arrivée d'une prothèse pour se persuader que l'avenir existe. «Sa jambe tant désirée, si impatiemment attendue, il n'est plus en état de l'essayer !» Et savoir si Rimbaud qu'on voit ici pleurant, criant, implorant, hurlant, est devenu ou non catholique in extremis en acceptant les sacrements n'a aucun sens. Le devine-t-elle, Isabelle, qui agonise vraiment sous ses yeux ?... Rimbaud embarque, rongé par le cancer, dans l'enfance définitive. Avant de s'en aller, à bout de larmes, laissant la marque absurde de son génie sur les plis de ses draps qui forment un Rimbaud inversé, il regarde par la fenêtre : «J'irai sous la terre, me dit-il, et toi tu marcheras ; dans le soleil.»... «Il y a dans le cas d'Arthur quelque chose que les médecins ne comprennent pas.» Et nous, qu'avons-nous compris ? Rien, encore. Patience. (Yann Moix - Le Monde du 4 décembre 2009 )
22. Rimbaud : Dernière saison
Alain Vircondelet
Le 7 avril 1891, Arthur Rimbaud, malade, quitte Aden où il réside pour rejoindre la France. Commence alors une douloureuse et misérable épopée qui le conduira, le 20 mai, à Marseille. Hospitalisé aussitôt à l'hôpital de la Conception, les médecins diagnostiquent un néoplasme de la cuisse qui les obligent à l'amputer de la jambe droite. Sa mère le rejoint mais ne reste à son chevet que deux semaines. Rimbaud décide alors de rentrer à Roche, la ferme familiale près de Charleville-Mézières. Nouveau périple qui se soldera par un retour à Marseille, avec sa soeur cette fois, où il mourra le 10 novembre. Le mythe alors s'installe... C'est ce récit au plus près de Rimbaud que rapporte Alain Vircondelet. Son histoire passée, ses démêlés avec Verlaine, sa quête spirituelle et poétique s'invitent dans son agonie, retraçant ainsi une vie de légende qui fait partie aujourd'hui du roman national de la France.
23. Notre besoin de Rimbaud
Yves Bonnefoy
4.40★ (24)

Ce que je crois qu'en tout cas je puis dire de vrai, à propos de Rimbaud, c'est qu'aucun autre que lui ne m'aura requis en poésie par autant d'intensité, d'immédiateté, de proximité dans sa voix. Voix qui elle-même demande, voix qui affirme et bien sûr se trompe, mais se reprend, vit de se reprendre, portée, secouée par les deux grandes forces qui font que l'on est au monde [...] : d'une part l'espérance, qui veut croire possible que l'existence soit un partage et donc que la vie ait un sens, d'autre part la lucidité qui déconstruit les illusions successives en quoi l'espérance s'enlise [...]. Espérance et lucidité, c'est le titre que j'aurais pu donner à ce livre [...]. Mais j'en ai préféré un autre parce que m'alarme de plus en plus un certain déni que je vois qui se répand aujourd'hui de l'intuition proprement poétique, à cause d'une lucidité mal fondée dont la conséquence est un renoncement désastreux à l'espérance. Et que s'inquiéter ainsi, c'est savoir à quel point Rimbaud, que l'heure présente lit peu, ou mal, est et va rester nécessaire. Lire un grand poète, ce n'est pas avoir à décider qu'il est grand [...], c'est lui demander de nous aider. C'est attendre de sa radicalité qu'elle nous guide, tant soit peu, vers le sérieux dont on est peut-être capable. Je ressens ces approches de Rimbaud, commencées il y a maintenant cinquante ans ou presque, comme surtout une sorte de journal de mon affection pour ce poète.
24. Rimbaud : L'artiste et l'être moral
Ernest Delahaye
5.00★ (3)

Des admirateurs de Rimbaud demanderont pourquoi je n'ai pas écrit sur ce grand poète un ouvrage aussi considérable que celui consacré à Verlaine : question bien naturelle si l'on juge de ces deux noms d'après leur importance dans l'histoire de notre littérature, car ils représentent une innovation capitale en poésie française : le rythme expressif. [..] L'?uvre de Verlaine, presque en entier, nous donne sa vie sentimentale ; les allusions à ses malheurs, ses fautes, ses amours, ses désespoirs, ses colères, ses regrets, ses désirs, ses scrupules, ses repentirs, ses élans religieux en composent la plus grande part.. [ ... ] Le cas de Rimbaud est différent. D'abord une partie de ses poésies, presque impersonnelles, se compose de descriptions, de tableaux, d'objectivisme. Par exemple, c'est bien lui qui vit dans Une saison en enfer et dans une bonne moitié des Illuminations, mais il s'agit de " combats spirituels ", d'agitations psychiques plutôt que d'événements. Ceux-ci, dès la fin de 1873, concernent un homme sorti de la littérature, et ce à quoi devait tendre l'historien était moins de montrer la vie extérieure de Rimbaud que celle de son esprit.
25. Rimbaud : Celui-là qui créera Dieu
Stéphane Barsacq
4.00★ (6)

Si Rimbaud (1854-1891) incarne, comme aucun autre poète, les interrogations et les espérances liées au pouvoir du verbe, et si ses écrits, comme sa personne, continuent d'inspirer les temps modernes, c'est que sa parole demeure, au sens propre, une Révélation. Poète le plus innocent mais aussi le plus lucide, aussi proche des hérésiarques que des Chartreux, Rimbaud est peut-être l'un des premiers mystiques de la langue française, qu'il a su élever, dans l'ordre de la poésie, au rang d'une mystique en elle-même. Ce livre met en lumière comment, pour Rimbaud, l'essentiel n'est pas d'arracher au néant ce qui ne peut lui échapper, mais de rendre à chacun sa frange la plus inaliénable d' "éternité".
26. La chasse spirituelle
Jean-Jacques Lefrère
3.00★ (5)

La Chasse spirituelle d'Arthur Rimbaud est un des grands mystères de la littérature française. L'affaire, que l'on croyait enterrée depuis soixante ans, resurgit aujourd'hui grâce à l'investigation minutieuse du spécialiste incontesté qu'est Jean-Jacques Lefrère. En menant l'enquête, le biographe de Rimbaud a découvert de nombreux indices qui confirment qu'à l'origine de La Chasse spirituelle il existait bel et bien un authentique manuscrit du poète. D'habitude, les savants viennent démontrer que tel chef-d'oeuvre trônant dans les musées ou les bibliothèques n'est, en réalité, qu'un faux. Ici, nous assistons à l'inverse : ce qui avait fini, après d'âpres polémiques, par être classé au rang des pastiches refait surface avec tous les attributs d'un vrai Rimbaud, dont le manuscrit avait été perdu (peut-être le verrons-nous d'ailleurs réapparaître à l'occasion de cette nouvelle publication). Que s'est-il passé en 1949 ? Nicolas Bataille, comédien, et Akakia Viala, metteur en scène de théâtre, sont déçus. Leur adaptation sur scène d'Une saison en enfer, selon la critique et le public, méritait bien son nom. Ils décident de se venger. Amis du libraire Maurice Billot, lui-même proche de Maurice Saillet, Maurice Nadeau et Pascal Pia, ils lui confient, en exigeant la plus grande discrétion, un manuscrit attribué à Rimbaud. C'est alors que tout s'emballe : Saillet publie le chef-d'oeuvre retrouvé sous forme d'une plaquette préfacée par Pia, et Nadeau lui consacre la une de Combat. André Breton, ayant toujours un compte à régler avec quelqu'un, saute sur l'occasion pour dénoncer la supercherie et écrit un pamphlet, Flagrant délit, destiné à décrédibiliser le livre (Nadeau ne s'en remettra d'ailleurs jamais complètement). La presse s'empare de l'affaire, qui devient un énorme scandale international, dont on a du mal, aujourd'hui, à imaginer les répercutions. Voici donc la publication de La Chasse spirituelle, texte dont rien ne permet plus désormais d'affirmer qu'il est ou n'est pas de Rimbaud avec en postface l'incroyable travail de Jean-Jacques Lefrère, accompagné des documents qui lui ont permis de mener ses recherches (celles-ci l'ayant conduit jusqu'à des personnages aussi fascinants qu'Emmanuel Peillet).
27. Reviens, reviens, cher ami : Rimbaud-Verlaine, L'Affaire de Bruxelles
Bernard Bousmanne
5.00★ (6)

UNE SAISON EN ENFER, considérée à juste titre comme une oeuvre majeure de la littérature française, fut publiée à Bruxelles. C'est aussi dans la capitale belge que son auteur, Arthur RIMBAUD, après une violente dispute, se fâcha définitivement avec son ami et agresseur Paul VERLAINE, le Pauvre Lélian, compagnon d'infortune. Leur aventure tumultueuse, était faite d'admiration réciproque, de complicité littéraire mais aussi de conflits et d'amours inassouvies. La relation des deux hommes, entamée quelques mois auparavant, trouvera son paroxysme dans une chambre d'un triste hôtel bruxellois, entre la Grand'Place et les Galeries de la Reine. Les deux poètes se disputent. Verlaine, ivre de bière et de ressentiment, tire sur son compagnon deux coups de revolver et le blesse au poignet. Commence alors le fameux Procès de Bruxelles. Parmi les pièces saisies par la police belge, se trouvent des lettres superbes échangées entre les deux poètes durant la période des Vers Nouveaux et des Romances sans paroles. Une des plus belles pages de la poésie française se termine ainsi en tristes constats de police. Verlaine, le pitoyable frère, sera condamné et incarcéré deux années à la Prison de Mons, tandis que Rimbaud ira se réfugier à Roches, dans la ferme familiale, pour terminer Une Saison en enfer, qu'il publiera à compte d'auteur chez un obscur imprimeur bruxellois. Cet album a été composé à partir de documents du procès, longtemps frappés d'anathème, interdits même de consultation jusqu'à une période récente, pour raisons morales. Il retrace l'aventure bruxelloise des deux poètes depuis le brouillard de Londres et les vapeurs d'absinthe des cafés parisiens. En filigranes apparaissent aussi les autres protagonistes de l'histoire: Mathilde Mauté, l'épouse bafouée, Lepelletier, l?abominable canaille, ami de Verlaine, les deux mères Vitalie Rimbaud, Elisa Dehée et le juge Serstevens.
28. Arthur Rimbaud et le foutoir zutique
Bernard Teyssèdre
Au cours de l'automne 1871, Arthur Rimbaud a écrit dans l'Album zutique une vingtaine de poèmes qui représentent une face tout à fait singulière de son activité de poète et qui nous éclairent sur une période critique de sa vie. Il existait depuis longtemps des éditions commentées pour les Poésies de Rimbaud, pour ses Illuminations et Une saison en enfer. Il n'existait aucun équivalent pour ses textes zutiques. Ce livre se propose de réparer cette lacune. En rassemblant une information aussi rigoureuse que possible, Bernard Teyssèdre analyse les problèmes spécifiques - d'ordre stylistique, intertextuel, chronologique, érotique - que posent ces poèmes. La part subjective est, certes, irréductible, mais l'apparat critique et les notes, très abondantes, aideront le lecteur à faire le partage entre ce qui relève des faits et de l'interprétation personnelle. Ouvrage de référence, ce volume s'adresse également à tout lecteur non spécialiste désireux d'en savoir plus sur cet Album aussi amusant que fascinant.
29. Les dessins d'Arthur Rimbaud
Jean-Jacques Lefrère
4.00★ (6)

Pour mince que soit leur valeur artistique, les dessins de Rimbaud n'en gardent pas moins ce pouvoir de fascination spécifique de tout ce qui touche à ce poète. Si cet album les réunit pour la première fois, c'est parce que, comme tout croquis, ils sont traces d'un instant, d'un coup d'oeil, d'une manière de voir, et dévoilent les traits de personnalité d'autant plus nettement qu'ils sont peu apprêtés. Le présent album comprend trois volets. Un premier présente les dessins dont l'authenticité n'est pas discutable. Un deuxième, ceux que l'on attribue à Rimbaud, souvent avec quelque vraisemblance. Un troisième rassemble divers dessins que la tradition assigne au poète et qui ne sont certainement pas de lui. En annexe est reproduit un ensemble de documents inédits sur le village ardennais de Roche et sur la maison où fut achevés, dans une certaine fièvre, Une saison en enfer.
30. Dictionnaire Rimbaud
Jean-Baptiste Baronian
4.75★ (15)

Poète préféré des Français, Arthur Rimbaud est aussi l'un de ceux sur lesquels on a le plus écrit. On ne compte plus les livres, brochures, articles qui ont été consacrés depuis la finn du XIXe siècle à cet « esprit impétueux », selon la formule de son ami Paul Verlaine. Mais dans ce flot ininterrompu de commentaires, controverses et interprétations que sa vie et son oeuvre n'ont cessé de susciter, il n'existait à ce jour aucun ouvrage de cette ampleur. Une somme dont l'ambition est d'explorer le mythe rimbaldien sous tous ses aspects, de faire le tri entre vérités et légendes au sujet d'un homme dont le génie, la traversée fulgurante demeurent à bien des égards énigmatiques et ne cessent de nous fasciner. Ce Dictionnaire permet d'approcher au plus près le poète dans sa vie intime comme dans ses écrits (y compris dans ses devoirs d'écolier et sa correspondance), d'en savoir davantage sur les personnes qui l'ont accompagné, les auteurs qui l'ont influencé, les lieux qui ont jalonné son itinéraire d'errances et d'aventures. Il propose aussi des angles inédits et parfois insolites tels que l'influence de Rimbaud sur la chanson française, le rock ou la bande dessinée, qui témoignent de son rayonnement à travers le temps et les modes. Placé sous la direction de l'un des spécialistes rimbaldiens les plus réputés, Jean-Baptiste Baronian, qui s'est appuyé sur le concours de trente-six collaborateurs, cet ouvrage foisonnant de portraits et d'anecdotes fait le tour le plus exhaustif de l'univers du poète.
32. L'Absinthe : Histoire de la Fée verte. Arts et traditions populaires
Marie-Claude Delahaye
4.00★ (9)

" Muse, fée puis sorcière, l'absinthe devenue à présent un mythe fait sans cesse référence à ce siècle qui vit Verlaine et Rimbaud rimer au Rat Mort, Degas à la Nouvelle-Athènes et Toulouse-Lautrec boire la verte avec Gauguin et Van Gogh. L'absinthe est si intimement liée à la vie sociale et artistique du XIXe siècle qu'il est impossible de les évoquer sans s'y référer constamment. Tout d'abord boisson élégante, sa réputation commence à vaciller lorsque les artistes s'exprimant en une nouvelle forme d'art, délaissent le rassurant classicisme au profit d'un réalisme jugé de mauvais goût. Ne jettent-ils pas en pleine lumière, à la face des milieux bien-pensants, les vices et les faiblesses de la société ? Le succès de l'absinthe, boisson non traditionnelle, à l'inverse du vin, indique une évolution dans les mentalités. Et ce changement qui pointe, qui s'empare du milieu ouvrier n'est-il pas dangereux pour les milieux conformistes de la société ? L'absinthe devenue symbole du peuple dans ce qu'il a de plus dérangeant, la misère et par conséquent la contestation, ne pouvait survivre aux secousses du siècle. Devenue bouc émissaire des problèmes du temps, la misère sociale avec l'alcoolisme qu'elle engendrait puis la guerre, l'absinthe ne pouvait que disparaître. Avant de faire parler d'elle à nouveau. " Marie-Claude Delahaye
33. Les poètes maudits
Paul Verlaine
3.86★ (52)

C'est le premier livre en prose de l'auteur, dont la première version fut publiée en 1884. Verlaine a quarante ans, il est très peu connu, et l'ami Rimbaud a déserté la France et la poésie. Sa violence, plus célèbre que ses poèmes, devient fougue dans ce réquisitoire en faveur de ceux qui, comme lui, sont allés "Mordant au citron d'or de l'Idéal amer". Ce sont Tristan Corbière, Arthur Rimbaud (auquel il réserve la part du lion) et Stéphane Mallarmé. De larges citations ponctuent cet hommage enthousiaste, moins critique qu'amoureux, aux "Poètes absolus" au nombre desquels Verlaine se comptera plus tard. L'ouvrage, qui a beaucoup fait pour la gloire de son auteur, est très tôt devenu un livre fétiche de l'histoire de la poésie. François Boddaert, dans une préface virtuose, évoque les raisons de son durable succès et dit allusivement sa passion pour les maudits, sans rien épargner au bonhomme Verlaine qui "ne veut surtout pas séparer la poésie du réel". Nous reproduisons ici, à quelques corrections typographiques près, le texte exact des premiers Poètes maudits, paru chez Léon Vanier en 1884. Nous renvoyons les lecteurs désireux d'en connaître la version ultime (et complète) de 1888 - qui contient en outre des notices sur Marceline Desbords-Valmore, Villiers de l'Isle-Adam et Pauvre Lélian - à l'excellente édition qu'a faite Jacques Borel des "Oeuvres en prose complètes" de Verlaine, à la Bibliothèque de la Pléiade (Gallimard, 1972). La préface de François Boddaert a été écrite spécialement pour la première édition.
34. Rainbow pour Rimbaud
Jean Teulé
2.92★ (881)

On n'est pas sérieux quand on a 36 ans, une queue-de-cheval rouge, une taille de géant et une armoire pour couche de prédilection. Robert vit à Charleville-Mézières, chez ses parents. Comme d'autres connaissent toutes les paroles de leur chanteur préféré, Robert sait tout Rimbaud. Par c?ur. Isabelle, standardiste à la SNCF, ne sait encore rien de Rimbaud, rien de l'amour, ni rien du monde. Un doux colosse nominé Robert, échappé de Charleville, les lui révélera. Entre Le Caire, l'île Maurice, Dakar et Tarrafal, ces deux-là brûleront d'amour et de poésie. Vagabonds célestes, amants absolus, ils laissent à jamais sur le sable et sur les âmes la trace de leurs semelles de vent. Enfin, leur odyssée sublime confirmera le mot du poète, tatoué sous le nez même de Robert : je est un autre... Je est Rimbaud.
35. Rimbaud le fils
Pierre Michon
3.88★ (344)

Pierre Michon n'est pas le biographe de Rimbaud. Il ne cherche à ajouter aucun chapitre, aucune ligne aux hagiographies et études existantes. Simplement, il enfile la personnalité du poète, se glisse dans l'intime de son écriture, tâchant de rejoindre, en définitive, la sienne. À coups de "on dit que" ou "on ne sait si", il parcourt, commente, hésite, rêve, abandonne, reprend l'aventure d'Arthur Rimbaud. Il ne donne aucune réponse, ne résout rien, mais s'interroge (en même temps qu'il interroge le jeune poète) : qu'est-ce qui pousse un homme à écrire ? À rechercher l'excellence ? Qu'est-ce qui fait soudain mûrir ses vers, "autant que s'il avait écrit d'un seul trait de plume La Légende des siècles, Les Fleurs du mal et La Divine Comédie" ? Le regard de Pierre Michon sur le "jeune versificateur bien doué, roué et hugolâtre" est délectable. Car il vibre de son désir de dire la genèse de sa propre écriture et, partant, de toute création. Pierre Michon est l'auteur de Vies minuscules (prix France Culture 1984) et Maîtres et serviteurs. --Laure Anciel
36. Rimbaud en son temps: Situation
Marcelin Pleynet
5.00★ (3)

Rimbaud 1854-1891. En cette seconde moitié du XIXe siècle, la France pervertie ne tolère ni ses artistes (Manet, Cézanne) ni ses écrivains (Baudelaire, Rimbaud). Le premier et le plus grand d'entre eux, Rimbaud, manifeste ce qu'il en est de la traversée en guerre de la société française, et c'est avec Une Saison en enfer qu'il en dévoile la détresse ( Ce peuple est inspiré par la fièvre et le cancer ) ; comme avec les Illuminations, il dévoile les musiques savantes , les véritables enjeux de cette guerre, d'une guerre qui se poursuit encore dans le refoulement du perverti-moisi de notre époque. Oui, l'heure nouvelle est au moins très sévère. En ce sens, entre autres, ce Rimbaud en son temps - (ce Rimbaud et les voies de la liberté ) - voudrait faire entendre, dans l'actualité de l'oeuvre, que Rimbaud n'a toujours pas été lu, qu'il n'y a pas, et qu'il ne saurait y avoir, d'après Rimbaud.
37. Le temps des assassins
Henry Miller
3.73★ (72)

«Pourquoi, je me le demande, ce culte que je voue à Rimbaud, à l'exclusion de tous autres écrivains ? Je ne suis pas un fervent de l'adolescence, ni ne feins de croire qu'il est aussi grand écrivain que certains que je pourrais nommer. Mais il y a quelque chose en lui qui me touche comme ne le peut l'?uvre d'aucun autre.» Tel est l'aveu de Miller au début de cet essai. Pourtant cette découverte, il l'a longtemps différée, se méfiant de ce «mauvais génie». C'est à Paris en 1932 qu'Anaïs Nin le persuade de surmonter ses réticences et de se plonger dans la lecture du Bateau ivre. Cela bouleverse sa vie. Au-delà de l'affinité troublante, du parallélisme des ?uvres, Miller nous convie à une foudroyante leçon de littérature.
39. Rimbaud le voyou
Benjamin Fondane
5.00★ (12)

Dédié à Léon Chestov, cet essai constitue une approche particulière de la vie et de l'?uvre de Rimbaud, à travers la vision de l'homme tragique selon Chestov. Si le"voyant" est devenu "voyou", c'est qu'il a tenté d'atteindre l'Inconnu par un coup de force. Ce livre s'inscrit en faux contre les tentatives de "récupération" de l'?uvre et de la vie de Rimbaud par diverses tendances critiques, en particulier le surréalisme.
40. Rimbaud le Voyant
André Rolland de Renéville
4.33★ (6)

Les premiers lecteurs qui découvrirent en 1929 le présent essai d'André Rolland de Renéville éprouvèrent une sorte de stupeur à réaliser que les poèmes d'Arthur Rimbaud étaient peut-être l'expression d'un système de pensée cohérent basé sur une vision initiatique de l'acte poétique. A l'heure où les spéculations sur la portée de l'oeuvre rimbaldienne continuent de s'intensifier, il nous a paru indispensable de redonner la parole à André Rolland de Renéville, à ce théoricien visionnaire délibérément maintenu dans l'oubli par la critique universitaire, et injustement sous-estimé jusqu'ici dans l'aventure du «Grand Jeu» fondé par René Daumal et Roger Gilbert-Lecomte. En apportant une contribution décisive à la question de l'avenir de la littérature, la lecture de cet essai lumineux s'affirme aujourd'hui comme l'une des meilleures clés d'accès au mystère Rimbaud : ° «Qu'on lise Rimbaud le Voyant comme un des meilleurs exemples du seul genre de critique qui puisse légitimement être appliquée à un poète» (René Daumal) ° «Le livre d'André Rolland de Renéville sur Rimbaud le Voyant est le seul ouvrage sur Rimbaud que je puisse admettre» (Roger Gilbert-Lecomte) ° «J'aime bien votre Rimbaud, comme vous procédez posément, cherchant des appuis pour la réflexion, tout à fait fondamentaux.» (Henri Michaux)
41. Les Trois Rimbaud
Dominique Noguez
3.00★ (9)

Quand Arthur Rimbaud entre à l'Académie française, le 16 janvier 1930, personne ne semble se souvenir de ? l'homme aux semelles de vent ?, du chérubin diabolique des ? Reparties de Nina ? ou du ? voyou ? voyant qui avait défrayé la chronique du milieu littéraire vers 1872. Valéry lui-même, qui prononce l'éloge du nouvel académicien, expédie ? le Bateau ivre ?, Une saison en enfer et les autres ?uvres de jeunesse en trois phrases allusives. Au moment où l'on s'apprête à fêter le 50e anniversaire de la mort de l'écrivain, cette étude voudrait montrer que le Rimbaud de la maturité, celui qui revient du Harar en 1891, qui épouse la s?ur de Claudel en 1907, qui se convertit en 1925 et à qui l'on doit quelques unes des ?uvres en prose les plus importantes du XXe siècle, est déjà génialement présent, par la manière comme les thèmes, dans ces ?uvres de jeunesse oubliées. L'image qu'on se faisait jusqu'ici du ? patriarche de Charleville ? ne perd rien à cette confrontation.
42. Les rimbaldolâtres
Jean-Michel Djian
2.75★ (5)

Tout semble avoir été dit sur Rimbaud. Tout. De son vivant déjà, Verlaine l'avait rangé dans son recueil des Poètes maudits, et on n'avait jamais vu maudit si fameux. Le mythe s'augmentait de l'absence, le poète abandonnant la poésie et partant pour le Harar. Rimbaud est très vite devenu plus que Rimbaud, plus que sa poésie. Tout de suite sont apparus des « rimbaldolâtres », qui l'ont utilisé pour leur cause. Catholiques, surréalistes, révolutionnaires, rockers, tant d'autres !En allant à la rencontre les rimbaldolâtres du XXIe siècle, biographes exaltés, essayistes maniaques, passionnés sincères, écrivains, cinéastes, hommes de télévision, jusqu'à Patti Smith qui, cent vingt ans après sa mort, lui a rendu un hommage public dans l'église Saint-Rémi de Charleville-Mézières, ce livre nous raconte la création d'une mythologie moderne.Seulement, plus on s'approprie Rimbaud, moins il est là. Plus on croit l'étreindre, plus il nous échappe. Cessant d'être poète, il est devenu, sous le regard érudit et jaloux des rimbaldolâtres une star, un extraterrestre. Son mystère est devenu la proie de tous les fantasmes.D'un style drôle et mordant, l'auteur nous révèle une face méconnue de ce continent littéraire, où prospère une légende dont on se demande qui elle sert le plus : l'idole ou ses dévots?
43. Rimbaud
Claude Jeancolas
4.25★ (46)

Quinze ans après sa première parution, cette nouvelle édition de la biographie de référence répertorie les découvertes de ces dernières années qui ont défrayé la chronique : le manuscrit de Famille maudite, première version de Mémoire ; l'article de Rimbaud dans le Courrier des Ardennes, "Le Rêve de Bismarck" ; le manuscrit du Rapport sur l'Ogaden ; la photographie d'un Rimbaud armé à Sheik Othman ; la fausse découverte d'un éventuel portrait de Rimbaud à Aden.... L'auteur réfléchit à l'évolution de sa propre vision après avoir publié une quinzaine d'ouvrages sur le poète. Tout, chez Rimbaud, est voulu et prémédité, rien n'est le fait du hasard ou de l'incohérence bohème. Encore fallait-il retrouver les éléments qui ont nourri cette existence sans concessions et sans compromis. Claude Jeancolas poursuit sa longue et exhaustive enquête. Jamais, avant lui, on n'avait tenté pareille recherche. Il a traqué tous les signes de l'émergence d'une vocation.
45. Les Lettres manuscrites : d'Europe, d'Afrique et d'Arabie - Coffret 4 volumes
Arthur Rimbaud
5.00★ (16)

Pour la première fois se trouvent réunies autant de lettres manuscrites de Rimbaud. Elles proviennent de toutes les périodes de sa vie et constituent un véritable journal intime qu'aurait tenu, au jour le jour, le poète. Parce que les trois premiers cahiers reproduisent les manuscrits, le quatrième qui les transcrit ne pouvait être que fidèle, exact, respectueux du texte comme aucune édition ne le fut. Les commentaires, volontairement sobres situent la lettre, la décrivent matériellement, et racontent ses cheminements jusqu'aux collections actuelles. Ce travail précis est le fruit de la traque passionnée que mène, depuis plus de dix ans déjà, Claude Jeancolas sur les traces de Rimbaud. D'abord en Europe à travers ses lettres fougueuses sur sa vision de la poésie et de l'écriture et ses Lettres passionnées d'amour. Puis, aux confins des golfes d'Arabie et dans les déserts d'Afrique. Une vingtaine d'inédits dans cette dernière période éclairent d'un jour nouveau ce qu'on savait du convoyeur d'armes et du négociateur : sa rigueur dans les comptes, son honnêteté, son acharnement à recouvrer les dettes du roi envers ses amis. Enfin, c'est le retour, la maladie et les lettres déchirantes à sa mère et à sa sueur. Aucune biographie ne saurait être plus émouvante. Entrer dans cette intimité, par effraction en somme, nous trouble plus encore par la vision sans entraves de la lecture directe de l'écriture originelle.
46. Le dernier Rimbaud
Jean-François Desserre
3.50★ (2)

Rimbaud semelles de sable et de vent, Rimbaud parti au Harar, Rimbaud n?écrivant plus de poèmes, mais des lettres, c?est le Rimbaud que Jean-François Desserre relit, rêve, atteste, pousse ici, là, vers la fiction, dans un grand livre entièrement dessiné...
47. La constellation Rimbaud
Jean Rouaud
3.60★ (43)

Comment peut-on, adolescent, faire la démonstration d'un talent inouï au point de devenir une sorte de bête de foire dans les milieux littéraires parisiens, et à vingt ans, renoncer brutalement à la poésie pour partir vendre du café et des casseroles en Afrique ? C'est ce qu'on a l'habitude d'appeler le mystère Rimbaud. Cette répudiation lui a valu anathème (André Breton) et incompréhension (Etiemble), certains comme René Char se montrant plus compatissants (" tu as bien fait de partir, Arthur Rimbaud "). Mais aucun ne s'est demandé si ce n'était pas plutôt la poésie qui l'avait lâché, inapte désormais à rendre compte de la modernité qui, sous la bannière du progrès, rendait obsolète le vieux monde de l'alexandrin et du sonnet. Or le jeune Rimbaud fut en première ligne dans ce changement à vue. Il fut hébergé par Charles Cros, poète et inventeur du phonographe, fréquenta Paul Demeny dont le frère Georges est un des pionniers du cinéma, usa abondamment des trains et des vapeurs, posa pour Carjat, le photographe des " people " , assista à la construction du premier métro du monde, celui de Londres, et il connaissait au moins par Castaner les discussions enflammées du café Guerbois où Monet, Manet, Cézanne, procédait au dynamitage de l'académisme. " Il faut être absolument moderne " , lâche-t-il dans "Une saison en enfer", établissant bien moins sa feuille de route que reprenant un mantra du temps. Et la poésie dans tout ça ? " Ne va-t-il pas être bientôt temps de supprimer l'alexandrin ? " glissa-t-il à Banville, alors grand maitre du Parnasse. Il s'en chargea dans "Une Saison en enfer" et dans les "Illuminations".
48. L'Autre Rimbaud
David Le Bailly
3.87★ (425)

La photo est célèbre. Celle d’un premier communiant, cheveux ramenés sur le côté, regard qui défie l’objectif. Ce garçon-là s’appelle Arthur Rimbaud. Ce qu’on ignore, c’est que, sur la photo d’origine, pose à côté de lui son frère aîné, Frédéric. Cet autre Rimbaud a été volontairement rayé de l’image, comme il a été oublié par les plus grands spécialistes du poète. Pourtant, les deux frères furent d’abord fusionnels, compagnons d’ennui dans leurs Ardennes natales, auprès d’une mère acariâtre abandonnée par son mari. Puis leurs chemins se sont séparés. L’un a été élevé au rang de génie, tandis que l’autre, conducteur de calèche vu comme un raté, fut ostracisé par sa famille, gommé de la correspondance d’Arthur et dépossédé des droits sur son oeuvre. Alors qu’on croyait tout savoir de la famille Rimbaud, il restait donc ce secret, que David Le Bailly nous dévoile dans un livre unique, jonglant entre enquête et roman. Durant plusieurs mois, il s’est plongé dans les archives, a arpenté les rues de Charleville et les paysages sans relief du sud des Ardennes, retrouvant même les rares descendants de Frédéric Rimbaud. Entre les pages, l’auteur vient habilement glisser sa voix de fils unique pour s’interroger sur la complexité des rapports familiaux. Une révélation sur l’un des plus grands mythes de la littérature française Un roman singulier où la fiction se mêle à l’enquête.
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