AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,1

sur 128 notes
5
18 avis
4
13 avis
3
6 avis
2
0 avis
1
1 avis

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Un roman admirable, remarquablement bien écrit.
Juan Ortega a 15ans lorsqu'il quitte sa famille gitane et son Andalousie pour être le cuisinier du célèbre torero Ignacio. On est dans les années 20, à la veille de la montée du franquisme, d'une Europe saignée par le fascisme. Derrière les feux de sa cuisine, le jeune Juan va croiser le poète Federico Garcia Lorca, les peintres Picasso, Dali et l'élite intellectuelle qui agite les nuits madrilènes. Il va connaître aussi l'amour impossible et cruel avec Encarnacion, danseuse de flamenco et amante d'Ignacio.
Sylvie le Bihan raconte avec beaucoup de sensibilité, d'intelligence et de poésie cette épopée qui traverse un siècle.
C'est un très agréable moment de lecture qu'il est difficile de quitter tant l'auteure réussit avec brio à capter notre attention et à nous emporter dans le tourbillon de cette biographie. La fin est inattendue.
Sélection 2025 du meilleur roman.
Editions Denoël, Points, 349 pages.
Commenter  J’apprécie          503
En 1925, Juan Ortega, gitan de Séville, quitte son Andalousie natale à l'âge de quinze ans. Mis ce n'est pas pour suivre la tradition de cette famille d'éleveurs de Miura, ces célèbres taureaux de combat, famille dans laquelle on compte déjà de fameux toréadors. Car Juan aime cuisiner, et son père, lui-même poseur de banderilles, le destine aux cuisines du grand Ignacio Sánchez Meijías.

Le célèbre toréador possède une hacienda où vivent sa femme Lola et ses enfants. Là, dans un univers de femmes, Juan s'épanouit à réaliser chaque jour une cuisine inventive. Mais rapidement, Ignacio l'emmène avec lui à Madrid, dans l'appartement qu'il partage avec La Argentinita, Encarnación López Júlvez, sa danseuse, sa maitresse, sa muse, et avec Carmen, la soeur de celle-ci.

À partir de là, sa vie prend un tout autre chemin. Tombé fou amoureux d'Encarnación au premier regard, il n'a d'yeux que pour la belle qu'il va suivre jusqu'au bout, fidèle à la promesse faite à tous ceux qui l'ont aimée autant que lui. Sans jamais voir ni comprendre que Carmen est quant à elle follement éprise de lui.

Ignacio abandonne l'habit de lumière et les risques liés au métier. Il faut dire que son beau-frère et parrain de corrida n'est autre que Joselito, le célèbre matador tué lui aussi dans l'arène. Ayant des velléités de devenir poète, il fréquente les intellectuels et les artistes de son temps. C'est ainsi que Juan rencontre le grand Federico Garcia Lorca, Salvador Dali, Pablo Picasso, et tant d'autres.

Mais si les discussions et les soirées madrilènes de la belle Encarnación et d'Ignacio sont tournées vers l'art et la vie intellectuelle, la situation politique les rattrape vite. En ces années 30, la guerre civile, entre les nationalistes de Franco et les républicains s'invite dans les foyers et transforme la société. Il faut alors fuir la capitale pour la province. Puis ce sera New-York, Mexico, la France.

J'ai aimé follement cette fresque historique qui fait revivre des grands noms plus ou moins oubliés de l'Histoire d'Espagne. Poètes, artistes, peintres, toreros au panache, à l'amour et au respect du taureau souvent incompris des non aficionados, mais aussi communauté gitane, coutumes et croyances de ces communautés et de la province, sont ici évoqués avec maestria par Sylvie le Bihan.
Lien : https://domiclire.wordpress...
Commenter  J’apprécie          200
A tout juste quinze ans, Juan Ortega quitte sa famille andalouse pour devenir le cuisinier d'Ignacio, un célèbre torero. Il le suit partout, de Madrid, à Paris ou New York.. Dans les années 1925, les années folles, Juan concocte les plats préférés d'Ignacio mais surtout les plats de sa maitresse Encarnacion, une chanteuse et danseuse de flamenco, qu'on appelle l'Argentinita.

Mais, ce que tout le monde ignore, c'est que Juan est amoureux fou d'Encarnacion. Jusqu'à ne pas observer que la soeur d'Encarnacion en pince plus que tout pour lui. C'est dans l'appartement du couple que Juan va côtoyer artistes célèbres, poètes, peintres. Et en particulier, le poète Federico Garcia Lorca. Cependant, la guerre gronde en Espagne, l'instabilité politique est plus qu'oppressante, les drames et les tragédies vont en faire partie.

Quel roman mais quel roman ! Enorme coup de coeur pour ce grand roman d'amour, de passion, de cruauté. Impossible de résumer cette histoire intense, fait de rebondissements et d'émotions. D'une écriture limpide, imagée, baroque, débordants de détails extraordinaires. Un roman complètement cinématographique et qu'on lit lentement tellement on n'a pas envie de quitter les personnages, tous haut en couleur sur fond de la grande Histoire de l'Espagne.

C'est vivant, c'est vibrant, c'est brillant, Sylvie le Bihan nous livre un kaléidoscope de couleurs, de sensations et d'émotions pures. Une grande histoire d'amour, d'amitié, de solitude, de trahison, d'apprentissage..

Tout aimé des sacrifiés de Sylvie, mais alors tout ! La découverte d'une auteure incroyable, d'un roman, d'une histoire, où la lumière est mise sur la difficulté à faire des choix de vie et où l'on apprend énormément sur l'Histoire de l'Espagne. C'est puissant, fort et poétique ! Embarquez dans une Espagne en pleine mutation, et découvrez qui sont les sacrifiés !
Commenter  J’apprécie          120
Sylvie le Bihan. Les sacrifiés.

Séville, au printemps 1925, Juan Ortega, âgé de quinze ans, un gitan, quitte sa famille et part, recruté par Ignacio Sanchez Meijas, un célèbre torero pour devenir le cuisinier de la famille à Madrid. de 1925 à 2000, nous allons suivre les pérégrinations de ce héros. Ignacio va faire du petit gitan son homme à tout faire, son valet, son confident. Et il l'entraînera dans son sillage, de Séville, à Madrid, à New York, et même à Paris, le jeune homme va traverser les années folles et partager la vie de ce couple. En effet, Ignacio entretient une liaison avec la belle Encarnacio Lopez Julvez, dite La Argentina, danseuse de flamenco et artiste : elle joue dans des pièces de théâtre, écrite par Federico GARCIA LORCA. Mais en Espagne, l'arrivée du franquisme va bouleverser la planète entière et à l'aube de la seconde guerre mondiale, la guerre civile fera d'eux des réfugiés, qui ne devront leur salut qu'à leur exil en France.

Juan, est fou amoureux de Encarnacion, la maîtresse de son mentor et protecteur, mais cette dernière l'ignore, ou feint de l'ignorer. S'enivrant au cours des soirées folles, il fait fi de l'amour que Carmen, la soeur de la passionara éprouve pour lui. Arrivé en France, après le décès de son protecteur, Juan va s'installer aux fourneaux du restaurant « Catalan », sis 25, rue des Grands Augustins, à Paris. C'est là, qu'en mars 2000, il narre toute son existence à Robert Loisel, celui qui lui a confié la gérance du restaurant, et qui, aujourd'hui, 29 mars 2000, est à l'abandon.

Ces êtres écartelés entre leurs traditions, leurs rencontres amoureuses, les soirées livresques au sein d'une communauté de peintres, poètes, écrivains refont le monde. Et pendant ce temps, le fascisme pointe son nez. Chacun y va de son opinion. C'est avec dextérité que Sylvie le BIHAN dresse un portrait plus vrai que nature de Féderico GARCIA LORCA. Ce récit nous retrace le parcours de cet auteur, fusillé par les troupes du général FRANCO. L'errance de ces hommes et femmes qui ont cru à la liberté, et qui sont morts le long des routes de exil, ou au cours de guérilla sont-ils les « sacrifiés » ou est ce qu'il s'agit des taureaux qui luttent, à la vie, à la mort dans l'arène, face à celui qui porte l'habit de lumière ?

Cette vaste chronique, tant familiale que sociétale rétablit l'histoire tragique de la chute de la république espagnole et de la reconquête du pouvoir par le Général FRANCO. Il faudra de longues années au peuple avant de regagner cette liberté, tant convoitée et qui leur a échappée, fautes d'entraides, faute de moyens. Une belle page d'histoire. Et Sylvie le BIHAN nous dresse un beau portrait du grand poète, abattu par les troupes de FRANCO, livré par ses voisins. Quelle honte. Ce sera le point de départ de la célèbre toile de PICASSO , « Guernica ». de plus tout au long de son récit, elle nous fait partager la vie des nombreux poètes, peintres , écrivains, qui gravitent auprès de Frederico GARCIA LORCA. Merci Sylvie pour cette belle saga. Je recommande vivement ce roman, qui nous dépeint, de façon réaliste une sombre période.
(28/03/2023).

Lien : https://lucette.dutour@orang..
Commenter  J’apprécie          100
De Séville à Paris, en passant par Madrid et New-York, Les sacrifiés  vous fera revivre L Histoire contemporaine espagnole à travers la destinée de Juan de 1925 à 2000.
Juan Ortega, est andalou et issu d'une famille de toreros mais c'est la cuisine qui l'intéresse ! Il va suivre à Madrid celui qui l'emploie, Ignacio Sánchez Meijías, un matador célèbre,  qui ne tardera pas à délaisser la tauromachie au profit de l'écriture et de la littérature. Dès lors sa vie toute entière sera changée. Il va rencontrer l'amante d'Ignacio, une célèbre danseuse de flamenco Encarnación López Júlvez, muse de toute l'intelligentsia madrilène. Dans son sillage, Federico García Lorca, Salvador Dali... Une fois son travail accompli, il assiste aux soirées animées où les arts disputent la vedette à la politique. Mais "ce printemps-là , alors que l'air se réchauffait à Madrid, Juan eut le pressentiment que cette douce brise portait en elle les graines d'une haine fratricide qui dès l'été déchirerait le peuple espagnol, divisé en deux camps irréconciliables."

C'est la première fois que je lisais Sylvie le Bihan et je me suis régalée !
Les sacrifiés, c'est une histoire d'amour et d'amitié, de trahison et de vengeance, de solitude aussi... Une tragédie douloureuse et magnifique.
C'est un roman porté par un souffle puissamment romanesque, un roman incandescent aux personnages forts ballotés par la tourmente de l'Histoire,  servi par une plume splendide.
Commenter  J’apprécie          100
Un vrai page Turner, impossible à lâcher. L'Espagne comme on l'aime, une folle histoire d'amour et d'amitié dans un monde au bord du gouffre. Une danseuse de Flamenco, un torero, un poète et un jeune cuisinier gitan qui cherche sa place au milieu de tous ces héros. On voyage entre Madrid, Séville, Grande, New York et Paris, on croise Federico Garcia Lorca, Luis Bunuel et Salvador Dali, mais surtout, portés par une écriture magnifique, on se laisse à rêver que tout aurait pu bien se passer... Magnifique, une pure merveille!
Commenter  J’apprécie          100
Un grand merci à Sylvie le Bihan d'avoir pensé à moi pour lire en avant première son roman de rentrée littéraire ! Cela a été l'occasion d'une plongée vertigineuse dans une Espagne que je connais trop peu… Juan Ortega n'a pas suivi la tradition familiale. Au lieu de devenir torero, il a appris l'art de cuisiner. Il quitte sa famille à l'âge de quinze ans pour vivre chez Ignacio, célèbre torero à la retraite, d'abord dans son hacienda, avec sa femme et ses enfants, puis à Madrid chez sa maîtresse Encarnación. le jeune homme va tomber follement amoureux de cette dernière, danseuse de flamenco, alors que sa jeune soeur Carmen n'a d'yeux que pour lui. Nous sommes dans les années folles, à la veille de la crise de 29. de nombreux artistes passent du temps dans l'appartement d'Encarnación, surtout son ami le poète Federico García Lorca. Juan est étourdi par cette vie foisonnante et un peu folle. Mais la guerre d'Espagne approche, avec son lot d'exactions et de souffrances. Il faudra alors fuir pour sauver sa vie. Juan est obnubilé par son amour pour Encarnación, devenue veuve, puis républicaine engagée. Arriveront-ils à se retrouver ? Si vous aimez les épopées familiales et les fresques teintées d'histoire, vous allez aimer Les Sacrifiés. Il était en effet très agréable et émouvant de suivre le jeune Juan dans son apprentissage de la vie et de l'amour, de le voir composer avec ses silences et ses mauvais choix. J'ai eu le sentiment de faire un beau et intrépide voyage en Espagne, mais pas que. Ce roman nous emmène aussi à New York et Paris. Un bien intéressant moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          80
Des années folles aux années 2000, nous suivons le parcours d'un jeune gitan andalou, Juan Ortega, dont le milieu familial se consacre surtout à la tauromachie. Lui aussi aura grandi au sein de ce monde coloré et passionné de la corrida. Inutile de chercher la moindre critique sous la plume de l'auteur, tel n'est pas son propos. La polémique pour ou contre la tauromachie n'a pas sa place ici. Juan vit dans une famille très pauvre, d'autant plus en difficulté que le début du 20ème siècle en Andalousie est marqué par une famine redoutable. Alors Juan quitte son pays natal et suit un oncle torero connu, Ignacio Sanchez Mejias, jusqu'à Madrid, où il lui servira de cuisinier. Car telle est la vocation du jeune Andalou : ravir ses invités et clients via une cuisine élaborée et savoureuse. Son art le conduira ainsi de Madrid à New-York et à Paris.

Il laisse derrière lui deux gros chagrins, deux amours désolés : le sien, pour la séduisante danseuse de flamenco Encarnacion, surnommée la Argentinita, brûlante de ce duende qui est la flamme intérieure de nombre d'Andalous, mais la belle est la compagne d'Ignacio, intouchable donc. Quant à l'autre grand chagrin d'amour, c'est celui de Carmen, la soeur d'Encarnacion, pour Juan, qui n'en sait rien, totalement aveugle à cette passion d'autant plus ravageuse qu'elle reste secrète.

Au fil du roman, le lecteur suit l'histoire espagnole, le grand espoir de la révolution, de la république de 36, puis la prise de pouvoir par Franco, la fuite désolée des républicains par les montagnes pyrénéennes, et l'accueil désolant, humiliant, offert par la France au camp d'Argelès.

Passant d'une guerre à l'autre, nous suivons les réfugiés espagnols, devenus combattants pour la France et les Alliés. Là encore, le jour de la Victoire, lamentablement mis à l'écart des troupes françaises qui descendent les Champs-Élysées, menées par Leclerc.

Les personnages historiques apparaissent au fil des pages, politiciens, artistes, révolutionnaires espagnols. Une attention toute particulière est accordée à Federico Garcia Lorca, sauvagement assassiné en 1936, humilié, par les hommes de Franco, jeté dans la fosse commune au bord de la route, lui, l'immense poète et dramaturge qui aura fréquenté les plus grands : Rafael Alberti, Bunuel, Dali et connu ses aînés, ceux de la « Generacion de 98 » faite de Machado, Miguel de Unamuno, avant d'inspirer de plus jeunes que lui tels Gabriel Celaya et Pablo Neruda.

Ce roman est une restitution vibrante de cette Espagne d'avant le franquisme, de la Guerre civile, puis du perpétuel espoir pour les Espagnols émigrés de retrouver leur patrie, un jour. Il faudrait, tant que c'est encore possible, recueillir les témoignages des derniers survivants de cette époque, ceux de leurs enfants aussi.

Un seul reproche (si je peux me permettre!) : une surabondance de mots et expressions espagnols, j'imagine pour afficher une certaine authenticité. Mais trop, c'est trop ! On dirait un travail appliqué pour « faire espagnol ». de surcroît, l'auteure (ou l'éditeur) n'a pas jugé utile de fournir un lexique avec les traductions. Dommage !

Ce livre fut un beau moment de lecture, émouvant, vivant, animé de personnages attachants qui ne tombent pas dans le cliché habituel dès qu'il s'agit de flamenco, de corrida, de passion amoureuse façon gitane.

Et, peut-être l'aurez-vous compris, il réveille de très anciens souvenirs chez une hispanisante qui, via des collègues et amis émigrés venus d'Espagne en 36, a découvert le monde espagnol avec passion et bonheur !
Commenter  J’apprécie          75
COUP DE COEUR

A l'âge de quinze ans, alors que la famine sévit dans son Andalousie natale, Juan Ortega quitte sa famille pour devenir le cuisinier d'Ignacio, un célèbre torero. Dans son sillage, à Madrid, New York et Paris, Juan se laisse happer par l'effervescence des années folles. Il croise la route du poète solaire Federico Garcia Lorca et se consume d'amour pour Encarnacion, danseuse de flamenco, muse de toute une génération d'artistes et amante d'Ignacio. Mais déjà la guerre gronde et apporte son cortège de tragédies.

Ce roman est un vrai page turner sans aucune baisse de rythme, il m'a été impossible de le lâcher. Il est à la fois très documenté au niveau historique sans jamais être pesant et très romanesque avec des personnages magnifiquement bien incarnés.
Parmi de nombreux personnages réels Sylvie le Bihan introduit Juan, seul personnage fictif du roman, que nous suivons à partir de l'âge de quinze ans. Ce jeune gitan andalou issu d'un peuple d'opprimés, d'une province de misère, veut fuir un destin tout tracé de torero en devenant cuisinier d'Ignacio Sánchez Mejías, un célèbre torero amoureux des arts et de la poésie. Au fil des années, dans le sillage du couple de légende formé par Ignacio et Incarnación, Juan côtoiera Fédérico Garcia Lorca, de célèbres artistes avant-gardistes et des figures de la résistance.
Fédérico Garcia Lorca, témoin de la violence, de l'intolérance et du fanatisme qu'il dénonce dans ses écrits, est un être insolent de liberté, doté d'une énergie et d'un pouvoir de séduction sans pareils. En lutte contre toutes les oppressions, Fédérico qui doit vivre son homosexualité dans l'ombre, s'engage pour toutes les minorités. Ce poète est devenu l'image même du martyr de la République espagnole.
Encarnación López Júlvez dite La Argentinata est flamboyante et inoubliable, c'est pour moi le personnage principal de ce roman foisonnant, c'est la femme qui nous fixe du regard sur ce magnifique bandeau, une des plus grandes artistes et muses de son époque, amante d'Ignacio. Femme libre, déterminée, fière et fougueuse, c'est une danseuse de flamenco à l'humeur changeante et au tempérament passionné.
Les milieux de la tauromachie avec des toréros poussés dans l'arène à cause de la famine et du désespoir, l'univers des gitans, des danseuses de flamenco évoluent sous nos yeux émerveillés dans cette histoire où les sentiments des différents personnages au destin souvent tragique sont analysés avec profondeur.
Une construction avec de petits changements de temporalités qui ne sont pas, comme dans certains romans, des effets de style. Une écriture travaillée mais sans fioritures. Une histoire d'amours et d'amitiés, une histoire de vie et de mort avec des personnages que je suis certaine de ne pas oublier de sitôt.
Bref une merveille !


Lien : https://leslivresdejoelle.bl..
Commenter  J’apprécie          70
.
::..
>>


J'ai lu et adoré en août 2022 :
LES SACRIFIÉS .
de @sylvielebihan .
@editionsdenoel
un beau < COUP de COEUR >
et il vient de sortir en Poche
chez @editionspoints
cette publication, car il faut foncez ,
si vous l'avez pas encore lu .
Je pensais même que LES SACRIFIÉS
allait être le livre prix du jury du @festival.du.lac
( avec SAUDADE de @cristina_de_a )

[ Pourquoi l'amour fait il si mal ?…]

« À l'âge de quinze ans, alors que la famine sévit dans son Andalousie natale, Juan Ortega quitte sa famille pour devenir le cuisinier d'Ignacio, un célèbre torero. Dans son sillage, à Madrid, New York et Paris, Juan se laisse happer par l'effervescence des années folles. Il croise la route du poète solaire Federico García Lorca et se consume d'amour pour Encarnación, danseuse de flamenco, muse de toute une génération d'artistes et amante d'Ignacio. Mais déjà la guerre gronde et apporte son cortège de tragédies. »

>>
LES SACRIFIÉS C'est une folle histoire d'amour et d'amitié . On voyage, on vibre. C'est Une lecture Lumineuse et Rayonnante. On se frôle, on s'enlace, on se défit, on s'aime, on se jalouse, on s'affronte, on s'enflamme, on se blesse, on souffre . C'est une lecture Élégante, Chaleureuse, Passionnante, Douloureuse aussi . Vivante et Tragique, de traditions, de liberté, de solitude . Et c'est aussi Un beau portrait de l'Espagne, en Couleurs et en Émotions.

[ Aimer c'est peut être avant tout S'aimer soi même ]

>>
[ Dans les mots que la vieille femme déposa au creux de son oreille, Encarnación perçut le murmure d'un oracle lointain : < éloigne de toi ceux que tu aimes, car la nuit les engloutira et tu porteras leurs corps.> ]

Il vous tente ?
Vous l'avez déjà lu ?….
On en parle …
Vivement le prochain @sylvielebihan .
Commenter  J’apprécie          60




Lecteurs (348) Voir plus



Quiz Voir plus

Les Amants de la Littérature

Grâce à Shakespeare, ils sont certainement les plus célèbres, les plus appréciés et les plus ancrés dans les mémoires depuis des siècles...

Hercule Poirot & Miss Marple
Pyrame & Thisbé
Roméo & Juliette
Sherlock Holmes & John Watson

10 questions
5271 lecteurs ont répondu
Thèmes : amants , amour , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..