On se retrouve à Berlin, après la construction dur mur : le bien est à l'Ouest, le mal est à l'Est. le gentil a un comportement bizarre ; le méchant est très méchant.
Leamas, le gentil espion qui vient du froid est manipulé par ses supérieurs, so british, pour s'infiltrer à l'Est et y supprimer le très méchant Mundt. le piège va se refermer sur Leamas et à la fin des fins il meurt au pied du mur, côté est, fusillé par les vopos en compagnie d'une jeune femme son amante, anglaise et communiste.
Que trouve-t-on dans ce livre ?
• L'atmosphère de paranoïa des années 60 qui résulte du climat de la guerre froide entre les blocs.
• Une analyse très sommaire du système communiste.
• La description des services d'espionnage de la RDA et de la Grande Bretagne. L'espionnage est comme une matriochka. Il y a toujours un espion dans la boite. Un espion cache toujours un autre.
• le rôle joué par l'argent. le traite se fait rémunérer pour transmettre des informations sensibles à la partie adverse.
• Un condensé des bonnes pratiques de l'agent modèle. Entre-autres ne jamais faire confiance aux femmes !!!
• Enfin chose surprenante : la haine du juif toujours présente dans la RDA de l'après-guerre.
Au bout du bout en refermant ce livre on se demande ce que les espions de l'Ouest espionnent à l'Est : tout le monde et personne.
Aux gens qui s'intéressent à la chape de plomb qui pourrissait la vie des citoyens de la RDA je leur conseille de voir ou revoir le film « la vie des autres » « das Leben der anderen »
Pas étonnant que dans une telle paranoïa le mur soit tombé en 1989.
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Je viens de sortir de ce livre, sur lequel j'ai bien passé un mois, et franchement, je n'ai vraiment pas accroché.
C'était long, trop long pour moi. Peut-être un peu trop "intellectuel" ou alors je n'avais pas les connaissances nécessaires pour apprécier cette lecture.
Toujours est-il que je l'ai trouvée trop longue (je me répète mais vraiment un mois pour 300 pages !) et le début est trop long à comprendre ! Il s'était bien écoulé 10 chapitres avant que je commence à faire des liens et à me repérer dans l'histoire.
Néanmoins, pour moi, tout livre a des points positifs et celui-là ne fait pas défaut à ma règle. D'abord, une fin que j'ai beaucoup aimée, avec un retournement de situation habilement fait et la lumière qui est enfin faite sur tous les événements. Un autre point que j'ai aimé est le style de John le Carré, facile et agréable à lire. Aucun complication de ce côté-là.
Bien sûr ce livre reste un bon roman sur la guerre froide, si vous êtes intéressés par cette période.
Dommage qu'il n'ait pas su me charmer. Peut-être saura-il le faire pour vous ?
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De temps a autre j'ajoute ce que j'ai lu avant que Babelio existe et ce bouquin que j'ai aimé lire en fait partie
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Grand roman d'espionnage. Roman très intéressant qui touche un monde inconnu par la plupart des gens. Se déroulant en pleine Allemagne séparé par le rideau de fer, ce roman suit Alec Leamas, un agent infiltré en Allemagne de l'Est afin de mettre à jour la folie d'un haut dirigeant. Se lit très bien et rapidement. À LIRE
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Leamas, espion en fin de course, ivrogne plein d'avenir, antipathique sous tous rapports, embarqué par orgueil dans une dernière mission aux airs de piège et de vengeance. Des dialogues comme des parties d'échecs, implacables, pesants de tout ce qu'a de secret, d'illisible et de dégueulasse une guerre qui ne dit pas son nom. Et autour du roman, dans les coulisses, tout un mécanisme qui travaille à mener Leamas à sa chute, et avec lui le lecteur et la lueur d'espoir qu'ils partagent. Échec et mat.
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