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sur 686 notes
On se retrouve à Berlin, après la construction dur mur : le bien est à l'Ouest, le mal est à l'Est. le gentil a un comportement bizarre ; le méchant est très méchant.
Leamas, le gentil espion qui vient du froid est manipulé par ses supérieurs, so british, pour s'infiltrer à l'Est et y supprimer le très méchant Mundt. le piège va se refermer sur Leamas et à la fin des fins il meurt au pied du mur, côté est, fusillé par les vopos en compagnie d'une jeune femme son amante, anglaise et communiste.

Que trouve-t-on dans ce livre ?
• L'atmosphère de paranoïa des années 60 qui résulte du climat de la guerre froide entre les blocs.
• Une analyse très sommaire du système communiste.
• La description des services d'espionnage de la RDA et de la Grande Bretagne. L'espionnage est comme une matriochka. Il y a toujours un espion dans la boite. Un espion cache toujours un autre.
• le rôle joué par l'argent. le traite se fait rémunérer pour transmettre des informations sensibles à la partie adverse.
• Un condensé des bonnes pratiques de l'agent modèle. Entre-autres ne jamais faire confiance aux femmes !!!
• Enfin chose surprenante : la haine du juif toujours présente dans la RDA de l'après-guerre.

Au bout du bout en refermant ce livre on se demande ce que les espions de l'Ouest espionnent à l'Est : tout le monde et personne.

Aux gens qui s'intéressent à la chape de plomb qui pourrissait la vie des citoyens de la RDA je leur conseille de voir ou revoir le film « la vie des autres » « das Leben der anderen »
Pas étonnant que dans une telle paranoïa le mur soit tombé en 1989.
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J'avoue, avec un peu de honte, que je ne connaissais pas John le Carré. Ma connaissance des romans d'espionnage se limitait à certains James Bond et à Tom Clancy.
C'est en apprenant le décès de cet auteur que j'ai décidé de m'intéresser à son oeuvre.
L'espion qui venait du froid est donc mon premier roman et j'avoue avoir été très agréablement surpris par ce dernier.
la narration est fluide et l'histoire nous replonge dans la guerre froide.
Cette lecture m'a donné l'envie de découvrir l'oeuvre de cet auteur.
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Je viens de sortir de ce livre, sur lequel j'ai bien passé un mois, et franchement, je n'ai vraiment pas accroché.
C'était long, trop long pour moi. Peut-être un peu trop "intellectuel" ou alors je n'avais pas les connaissances nécessaires pour apprécier cette lecture.
Toujours est-il que je l'ai trouvée trop longue (je me répète mais vraiment un mois pour 300 pages !) et le début est trop long à comprendre ! Il s'était bien écoulé 10 chapitres avant que je commence à faire des liens et à me repérer dans l'histoire.
Néanmoins, pour moi, tout livre a des points positifs et celui-là ne fait pas défaut à ma règle. D'abord, une fin que j'ai beaucoup aimée, avec un retournement de situation habilement fait et la lumière qui est enfin faite sur tous les événements. Un autre point que j'ai aimé est le style de John le Carré, facile et agréable à lire. Aucun complication de ce côté-là.
Bien sûr ce livre reste un bon roman sur la guerre froide, si vous êtes intéressés par cette période.
Dommage qu'il n'ait pas su me charmer. Peut-être saura-il le faire pour vous ?
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Je n'avais entendu parler que de John LE CARRE qu'au travers du livre de Alice ZENITER "Juste avant l'oubli", qui le comparait avec son auteur polar imaginaire.

Et puis il se trouve que l'auteur est décédé il y a quelques jours, et j'ai décidé de lire un de ses ouvrages.

Le livre m'a bien plu, on entre dans l'histoire immédiatement près du poste frontière de Berlin-Est, en RDA. Il faut une lecture attentive car c'est un peu comme "inception", une histoire dans une histoire.

La scène de fin est particulièrement poignante, et l'ensemble du livre est réaliste. On apprend plein de choses sur les systèmes de financement des services secrets. Il y a pas mal de protagonistes mais pas trop pour ne pas s'y perdre.

J'ai été happé par l'histoire.
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Je suis étonné que peu de commentaires aient été écrits sur cette oeuvre d'art, ce chef d'oeuvre de la littérature qu'est ce roman de John le Carré... mais finalement ça ne m'étonne pas tant que ça, comment décrire par des mots cette expérience de lecture formidable que nous offre le Maitre le Carré, nous plongeant au coeur de la guerre froide avec un réalisme et une cruauté qui n'appartiennent qu'à lui. Il se joue de nous pendant chacune des pages de son roman, nous apprend à ne plus croire en rien, arrive à nous bluffer completement dans les dernières pages et nous offre un ultime sursaut dramatique... oui, le Carré est un génie, et quiconque n'a pa lu L'Espion qui venait du froid ne devrait pas pouvoir juger le reste de son oeuvre... C'est de la littérature, de la vrai, autant policière que romanesque... le Carré explore les abimes de l'être humain qui ne se découvrent jamais autant qu'en période de guerre (même froide...)
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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De temps a autre j'ajoute ce que j'ai lu avant que Babelio existe et ce bouquin que j'ai aimé lire en fait partie
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John le Carré - "L'espion qui venait du froid" – original publié en 1963

La lecture du roman du Danois Leif Davidsen intitulé "le dernier espion" (voir recension) aura au moins eu le mérite de me décider à relire ce classique (pour la troisième fois au moins). Une vision tranchée et fort pessimiste des pays communistes d'Europe, et surtout de l'Allemagne de l'Est RDA-DDR. L'époque de la «guerre froide» et de son "rideau de fer", un monde d'espions dans lequel tout le monde gruge tout le monde, dans lequel il n'y a pas de "bons", mais que des méchants...

Ma première lecture de ce roman remonte à mes années de jeunesse, vécues en Allemagne de l'Ouest : j'avais alors lu la version allemande (der Spion, der aus der Kälte kam), l'un des rares bouquins possédés par mon logeur, vu l'énorme succès remporté par ce livre dans ce qui était à l'époque la «Bundesrepublik»... Souvenirs, souvenirs.

Un roman caractéristique d'une certaine époque. Je ne sais s'il parle encore aux générations nées après la chute du mur de Berlin… si ça ne leur parle plus, c'est tant mieux, on ne le regrettera pas…
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Grand roman d'espionnage. Roman très intéressant qui touche un monde inconnu par la plupart des gens. Se déroulant en pleine Allemagne séparé par le rideau de fer, ce roman suit Alec Leamas, un agent infiltré en Allemagne de l'Est afin de mettre à jour la folie d'un haut dirigeant. Se lit très bien et rapidement. À LIRE
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Leamas, espion en fin de course, ivrogne plein d'avenir, antipathique sous tous rapports, embarqué par orgueil dans une dernière mission aux airs de piège et de vengeance. Des dialogues comme des parties d'échecs, implacables, pesants de tout ce qu'a de secret, d'illisible et de dégueulasse une guerre qui ne dit pas son nom. Et autour du roman, dans les coulisses, tout un mécanisme qui travaille à mener Leamas à sa chute, et avec lui le lecteur et la lueur d'espoir qu'ils partagent. Échec et mat.
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Pendant la guerre froide les services britanniques et de RDA se livrent à une guerre du renseignement. John le Carré nous fait découvrir les doubles, triples et quadruples fonds des machinations ourdies par lesdits services. le lecteur est plongé dans l'ambiance sinistre de la guerre froide et découvre les sentiments et les éthiques de ces guerriers du renseignement. le récit est parfaitement mené jusqu'à une fin qui m'a laissé silencieux quelques instants. C'est un classique mérité, je le recommande.
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