Dans l'ombre du brasier

Mai 1871 : les jours de la Commune sont comptés Alors que les troupes versaillaises investissent la ville, les bombardements et les combats autour des barricades font rage. Dans ce chaos, des jeunes filles disparaissent, enlevées par un personnage marqué dans sa chair et son âme. Sa dernière victime est Caroline, infirmière qui partage sa vie avec Nicolas qui combat dans les rangs de la Commune. Alors que la fin des combats est proche, c'est le début d'une course contre la montre pour réussir à la retrouver.

« Dans l'ombre du brasier » réussit parfaitement à nous immerger dans les derniers jours de la Commune. L'ambiance de chaos marquée par les bombardements, les combats sauvages et la justice expéditive est très bien restituée et le lecteur a vraiment l'impression de vivre les événements en compagnie des personnages. Il ressent bien les idéaux qui peuvent les animer et leur annihilation, en même temps que la Commune dont la défaite qui semble inévitable, confère au livre une tonalité très sombre. Les jours passant, la situation des héros devient de plus en plus critique, laissant le lecteur avec le sentiment qu'une fin tragique est inéluctable.

Un polar à l'atmosphère très bien restituée qui immerge le lecteur dans le crépuscule tragique de la Commune de Paris.
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Une belle deception de la part de cet auteur qui a obtenu de grands prix de littérature policière.
l'intrigue se passe à Paris, pendant les dix derniers jours de la Commune. Alors que Paris brûle, que Versaillais et Communards se livrent à une lutte fratricide sur les barricades, des jeunes femmes disparaissent, enlevées par des pervers. Un commissaire de police nommé par la Commune va mener l'enquête en dépit de tous ces obstacles.
Un polar qui aurait pû être passionnant de par le contexte historique associé au talent littéraire de l' auteur qui possède une vraie plume.
Malheureusement, j'ai eu l'impression que l'auteur s'était fait dépasser par sa recherche documentaire absolument époustouflante. Et au lieu d'un polar, il nous livre des reportages de guerre, certes passionnants,
sur les combats de rue , en nous mettant du Coté des Communards combattants et non des intellectuels,totalement absents pour une fois. Mais sur plus de 500 pages, il s'enlise et fatigue le lecteur. L'intrigue policière à proprement parler disparaît, engloutie par la masse d'informations. de plus, associer des faits divers plus que glauques à une guerre civile particulièrement atroce fait déborder le vase .
Livre à recommander en fait à tous ceux sui sont friands d'informations sur cette période et non aux amateurs de polars.

Hervé le Corre nous propose un roman noir foisonnant et original de par son contexte historique. Peu de romans ont pour toile de fond la Commune à l'agonie, raison pour lesquels ce roman a rejoint ma PAL et de ce point de vue-là, je n'ai pas été déçue : on est plongé au coeur de la semaine sanglante et dans son atmosphère particulière très bien rendue.

La semaine sanglante de la Commune de Paris en mai 1871, voit culminer la sauvagerie des affrontements entre Communards et Versaillais. Au milieu des obus et du chaos, alors que tout l'Ouest parisien est un champ de ruines, un photographe fasciné par la souffrance des jeunes femmes prend des photos suggestives afin de les vendre à une clientèle particulière.

Paris doublement assiégée se présente en flammes et en décombres, reconquise maison par maison, barricade par barricade, alors que l'utopie de république sociale s'évanouit une fois de plus dans une répression sans pitié.

Au milieu de ce chaos, une affaire d'enlèvements de jeunes filles jetées en pâture à des bourgeois, des Prussiens ou un photographe pornographique. Mais aussi trois soldats de la Garde Nationale, un commissaire de police relieur de son métier mais élu de son quartier, un étrange cocher de fiacre, un serial killer, une jeune femme courageuse … Leurs destins se croisent et ils traversent Paris de part en part.

Le style d'Hervé le Corre et son décor historique sont irréprochables, ce qui ne m'a pas empêché de régulièrement m'ennuyer dans ce récit très dense qui souffre pour moi d'un cruel manque de rythme, et où je ne me suis attachée à aucun des protagonistes.

J'ai eu le sentiment que l'intrigue policière, assez peu présente, n'était qu'un prétexte pour faire le portrait de la Commune et des communards. Un parti-pris de l'auteur qui ne me dérange pas dans l'absolu mais ce n'est pas ce que je recherchais dans cette lecture.
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La "semaine sanglante" de la Commune de Paris voit culminer la sauvagerie des affrontements entre Communards et Versaillais. Au milieu des obus et du chaos, alors que tout l'Ouest parisien est un champ de ruines, un photographe fasciné par la souffrance des jeunes femmes prend des photos "suggestives" afin de les vendre à une clientèle particulière. La fille d"un couple disparaît un jour de marché. Une course contre la montre s'engage pour la retrouver. Bien que ne lisant quasiment jamais de polars, j'ai eu envie de découvrir cet auteur, annoncé maître du genre et en dédicaces à la Librairie VH LT. Extrait lu sur Kobo. Solide et charpenté. Écriture correcte sans plus. Nombreux persos. Histoire et violence. Pas pour moi qui cherche par-dessus tout une voix, ironie, finesse, originalité, humour et style. J'en reste là. Il faut bien accepter de ne pouvoir TOUT lire dans cette vie :D

18 mai 1871, trois jours avant le début de la « Semaine sanglante » qui mit un terme à la Commune de Paris. le sergent Nicolas Bellec du 105ème bataillon fédéré et ses deux acolytes, le Rouge et le jeune Adrien, lancent leurs dernières forces contre les Versaillais. Comme un ultime baroud d'honneur.
En parallèle, Antoine Roques, fraîchement nommé « délégué à la sûreté », doit prouver « que la Commune se soucie du bon ordre » pour tous « contrairement aux roussins d'avant qui veillaient à la tranquillité des bourgeois en s'acharnant sur le pauvre monde ».
Quel est le point commun entre les deux hommes ? Caroline, la dulcinée de Nicolas, enlevée pour assouvir les fantasmes de pervers. Rien de tel en effet que le chaos ambiant pour mener un lucratif trafic de femmes qu'Antoine se fait un devoir de retrouver.
Autour des deux « héros », gravitent des personnages réels, qui donnent une patine de vérité historique au récit, et de fiction : des courageux, des lâches... des hommes tout simplement. Parmi eux, Pujols, incarnation du mal, et Clovis, un exemple de rédemption.
Dans la veine du roman-feuilleton du 19ème siècle, Hervé le Corre fait revivre avec minutie et passion les derniers jours de la Commune par les hommes qui l'ont faite et qui ont combattu pour une société plus juste et contre un gouvernement qui a capitulé face aux Prussiens.
Mais que de longueurs ! Et, à part une exception, j'ai trouvé les personnages assez convenus et manquant d'épaisseur.
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Et voilà, je suis arrivé à le finir. Est ce virus mortel qui m'a enlevé le plaisir de lire? Un auteur dont j'ai apprécié certains livres, un sujet historique, dans un Paris ancien et brûlant, une déambulation guerrière, une écriture qui se veut épique. Tout pour me plaire, la petite histoire des hommes et des femmes qui s'inscrit dans cet épisode sanglant, ou apparaissent les bons et les mauvais côtés de la nature humaine. J'aurais dû me sentir transporté. Ce ne fut pas le cas. Ah si, oui quand même le livre m'a donné envie de mieux connaître et donc de replonger dans la commune et son histoire. Un livre qui m'a donné l'envie de me documenter, ce n'est négligeable.