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3,65

sur 358 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Comme quoi il fallait une première fois.... Première fois que je suis les critiques favorables de mes amis babeliotes, mais voilà, moi je suis déçue....
J'ai eu du mal avec les personnages, trop caricaturaux (Caroline, belle, empathique, courageuse, en un mot elle n'a aucun défaut ! ; son amoureux, attentionné, valeureux, fidèle en amour et en amitié ; le méchant très méchant...). Bref pour moi ça manquait de nuance.
Je comptais donc sur la Commune.... On voit que l'auteur s'est documenté, très documenté.... Mais pour autant je ne sais pas, c'est à la fois trop détaillé (combats décrits rue par rue) et pas assez (j'aurais aimé davantage de paragraphes sur l'idéalisme de cette période).
Donc petite déception.
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Depuis deux mois que la vague d'espoir de la Commune a déferlé sur Paris, entraînant dans l'insurrection la moitié de la ville, celle du menu peuple qui rêve d'un monde plus libre et plus égalitaire où il sortirait enfin de la misère, les combats contre l'armée régulière des Versaillais au service du gouvernement d'Adolphe Thiers sont à leur apogée.


Paris est assiégé et bombardé, et bien vite les Communards ne peuvent plus empêcher les troupes ennemies de franchir les portes de la capitale.


S'engage un combat inégal, rue par rue, immeuble par immeuble, où les barricades construites de bric et de broc ne peuvent guère protéger les derniers « fédérés » des obus et de la mitraille qui pleuvent dans un déluge meurtrier. Pourtant, les ultimes insurgés résistent, sans illusion quant à leur défaite imminente, mais portés par leur idéal et par l'espoir éperdu qu'au moins leur sacrifice défrichera un chemin pour les générations futures.


Le roman décrit ce combat jour après jour, tout au long de la « semaine sanglante » qui, fin Mai 1871, aboutit à l'anéantissement de la Commune et à une impitoyable répression. L'évocation historique est menée avec brio et entraîne le lecteur au plus près des espoirs et des désespoirs de ces combats inégaux et perdus d'avance, dans un tourbillon infernal de feu et de destruction, de sang et de souffrances, de chants et de furieuse envie de vivre.


Pourtant, malgré ce souffle superbement restitué, je n'ai pu m'empêcher de trouver le récit très long et assez répétitif, même si une intrigue censée créer un certain suspense vient se nouer au centre de la grande Histoire : Caroline, la fiancée de Nicolas Bellec du 105e régiment, ambulancière aux côtés des insurgés, a disparu. Des témoins ont vu un fiacre conduit par un cocher aux allures louches l'enlever en plein jour. Et Antoine Roques, élu « délégué à la Sûreté », est saisi de plusieurs signalements de disparitions de très jeunes filles.


Une enquête policière tente donc des investigations rendues quasi impossibles dans ce contexte apocalyptique.
En vérité, cette histoire dans l'Histoire se retrouve tellement noyée dans la description des combats ambiants qu'elle s'efface presque pendant la quasi totalité du roman, ne retrouvant la première place que dans les dernières pages.


Ce roman brillamment écrit et traversé du souffle épique d'un Hugo moderne n'a pas su me captiver autant qu'il le méritait : j'aurais souhaité davantage de concision et un plus grand équilibre entre l'histoire particulière et son contexte. Au final, je garde en mémoire une répétitive et sanglante description de combats, heureusement éclairés par un immense et incommensurable espoir.


Ce récit m'a donné envie d'en savoir plus sur la Commune. Vous pourrez trouver un petit billet intitulé « Le coin des curieux » à la fin de ma chronique sur ce livre, à cette adresse :


https://leslecturesdecannetille.blogspot.com/2019/04/le-corre-herve-dans-lombre-du-brasier.html


Saviez-vous par exemple que la Basilique du Sacré-Coeur de Montmartre a été construite à l'emplacement du point de départ de l'insurrection de la Commune, en application d'une loi du 24 juillet 1873, pour « expier les crimes des fédérés » ?

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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J'imagine que ma critique ne va pas plaire à tout le monde....mais , autant j'avais aimé "Apres la guerre" , autant j'ai peiné à lire ces 500 pages sur la commune. Je retiendrai le plaisir que j'ai eu de lire des pages sur cet épisode important de notre histoire....mais j'ai trouvé le roman partial , les personnages grossiers et mièvres et le livre plein de clichés. Bon , cela n'enleve rien au talent de HErvé le Corre que je voudrais retrouver plus inspiré et concis.
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Hervé le Corre nous présente un moment de notre histoire qui s'est déroulé en une dizaine de jours à Paris.
En effet, la Commune de Paris ( 1871 ) se révolta du 18 mai au 28 et, se concrétisa en une insurrection contre le gouvernement issu de l'Assemblée Nationale qui avait été élue au suffrage universel masculin et, en réaction à la défaite contre les prussiens de Bismarck qui fit chuter Napoléon III et son empire !
Les parisiens ( insurgés) ne purent tolérer cette défaite sans condition et la nomination de Thiers au gouvernement qui se réfugia avec ses troupes à Versailles pour organiser la répression qui allait suivre !
Paris se soulève, brule et le peuple composé d'ouvriers, d'employés, d'artisans, de femmes va incendier des édifices prestigieux, hisser le drapeau rouge et faire sa révolution !
Au milieu des cris, des plaintes, de la poudre, des blessés, des morts, du sang, des explosions, des fusillades, des barricades, Paris exprime sa fureur, sa volonté d'une égalité de classe, sa haine des bourgeois, des nantis et une solidarité se crée dans ce peuple qui vit d'espoir et de courage !
Mais, à l'ombre de ce brasier : il y a 3 camarades : Nicolas Bellec sergent du 105 ième bataillon, Adrien et le Rouge ( joseph Favereau ) qui vont sillonner la ville pour affronter et mettre en échec les versaillais plus nombreux, mieux équipés qui envahissent peu à feu les lignes des communards..il y a Antoine Roques : un ancien relieur qui a été nommé délégué à la sureté et qui tente de faire régner l'ordre, la loi mais surtout qui va partir à la recherche de Caroline, une couturière aimée de Nicolas qui a été kidnappée par Pujols ( le tordu des Pyrénées) qui fait des trafics en tout genre et enlève des jeunes filles pour le compte de Mr Charles : photographe spécialisé dans la pornographie, et qui les vend ensuite aux prussiens ! Clovis Lantier ( ex avocat ) qui lui a servi de cocher pendant ses malversations va se racheter en combattant plus tard aux cotés des insurgés..
L'issue de cette insurrection fut fatale aux communards, seul Nicolas put s'échapper ? avec Caroline enfin libérée ?
C'est un polar historique : donc la suite ne sera pas révélée Pour ma part, j'ai trouvé trop de longueurs dans les détails des combats et j'ai été obligée de faire du "tourisme" dans les endroits stratégiques de Paris ! L'intrigue dite "policière" est complétement écrasée par l'intensité du brasier ! Mais Hervé le Corre a un talent époustouflant pour faire vivre cette période qui fait partie de notre histoire !



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Roman historique retraçant les jours d'affrontements de la Commune et des Versaillais.
L'histoire est bien documentée et on la suit avec impatience et fébrilité. Une histoire de camaraderie et d'entraide débutées sur les barricades, qui se poursuit tout le long du récit avec des fins heureuses et d'autres moins.
Le roman est "truffé" de rebondissements et à moins d'être très optimiste, il parait peu crédible surtout dans ces temps troublés.
l'enquête sur les enlèvements se termine sans qu'on ai plus d'explications ni si les coupables devront répondre de leurs actes.

un documentaire sur la chaîne Histoire complète cette lecture
les damnés de la Commune
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Quel ennui. On survit à cette lecture, heureusement, en sautant bon nombre de pages qui ne font que répéter ce qu'on a déjà lu. L'intrigue est faible, les personnages sans nuances et malheureusement le contexte historique (ce qui aurait pu nous sauver de l'ennui) sans profondeur. Le livre aurait gagné à être plus court et l'histoire placée dans un contexte historique plus large.
On peut se passer de perdre du temps de lecture et laisser ce livre sur les tablettes de notre librairie préférée.
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Au lieu de me proposer un petit cosy mystery tranquillou, Bianca, ma copinaute de LC, a décidé de nous envoyer à Paris…

Cool, vous me direz.

Oui, mais non, le voyage temporel nous a expédié à Paris durant les 10 derniers jours de la Commune que l'on a nommé « La Semaine Sanglante ». Ça tiraillait de partout tout autour de nous !

Moi qui me plains souvent de ne pas connaître grand-chose de la Commune (pas un sujet d'école en Belgique), j'ai été servie. L'auteur s'est fortement documenté et pour le côté réaliste, nous y étions en plein dedans.

Avec une écriture fort descriptive, Hervé le Corre détaille avec minutie les décors, les différents protagonistes, y ajoute de la fumée, des odeurs, de la sueur, des larmes, du sang, des tripes et des boyaux. le réalisme est poussé. Trop ? Chacun jugera. Pour moi qui ne connait pas grand-chose, c'était parfait.

Des polars historiques, j'en ai lu énormément. Bien souvent, l'Histoire est incorporée à l'enquête, sans jamais prendre le pas sur l'ensemble du récit, se contentant d'être un personnage à part entière.

Hélas, le roman oscille, durant trop longtemps, entre le polar historique et le roman Historique tout court, ce qui donne un déséquilibre au récit, puisque l'enquête restera sommaire, sans jamais vraiment en être une, comme si elle faisait sa timide.

L'Histoire, en tant que telle, est très prégnante, trop prégnante. le récit manque de rythme à un moment donné.

Sans honte, j'ai diagonalisé ma lecture après la page 160, tant le récit s'enlisait, ne m'apportant plus de plaisir et qu'il semblait faire du sur-place. Une fois passé la page 300, l'enquête a repris un peu le dessus, et moi, j'ai repris le fil de ma lecture, sans plus sauter de passages.

Mon autre bémol sera pour le côté manichéen des protagonistes : les Communards semblent être de braves gars, tandis que les Versaillais sont des bêtes assoiffées de sang. Dans un conflit, quel qu'il soit, il y a plus de nuances que celle des Bons contre les Méchants.

Dommage, parce qu'il y avait assez de matière que pour donner un excellent roman, l'écriture de l'auteur étant très belle, lyrique, sachant parfaitement décrire les événements, leur côté violent, dramatique ou donner vie aux personnage, notamment au trio de Communards : le Rouge, Adrien et Nicolas. C'était magnifique.

Mitigée je suis. La plume était magnifique, le récit était puissant, mais il est allé se perdre d'un côté, puis de l'autre, avant de prendre enfin parti pour le polar, mais toujours avec timidité. le retour d'Henri Pujols, le tueur en série du précédent roman, n'apportait rien à l'histoire. Ses exactions se retrouvent diluées dans le reste du récit et nous aurions pu donc nous en passer.

En bref, cette LC ne nous a pas apporté le même plaisir que pour « L'homme aux lèvres de saphir » et une grande partie du récit a été lu en diagonale par ma copinaute aussi.

Malgré tout, ma lecture ne fut pas tout à fait perdue puisque j'ai vécu la Commune et sa Semaine Sanglante de l'intérieur. Bon, Bianca, la prochaine LC, ce sera un Tchoupi, merci !

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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C'est la première fois que je coche la case "abandonné" (à la page 28) sur Babelio et pourtant dernièrement je me suis accrochée pour en finir un ou deux . J'arrive pas en rentrée dedans, j'ai même fait des sauts de puce au cas où...
Je viens de voir la critique que Sociolitte à posté et l'ai lu...Bah du coup je vais lui laissé une deuxième chance... :-)
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La Semaine sanglante de la Commune de Paris racontée par Hervé le Corre à un petit parfum d' Alexandre Dumas. Et pas qu'un peu ! Les petits histoires s'immiscient dans la Grande, donnant ainsi à voir la réalité des événements, auprès de ceux qui sont restés dans l'ombre. Souvent ceux que l'on voudrait faire taire. Les personnages ont de l'épaisseur, ce sont des petites gens qui sont convaincus du devoir qu'ils ont à accomplir, ils sont prêts à donner leur vie pour défendre ce qu il leur paraît juste.
L'intrigue policière est le fil rouge qui nous guide un jour après l'autre au coeur de ce soulèvement, de cet affreux carnage.
Hervé le Corre n'est pas parti à l'assaut des barricades sans se documenter. le récit foisonne de détails et de descriptions minutieuses. Parfois un peu longues à mon goût...
Hervé le Corre n'en est pas à son coup d'essai. Il avait déjà fait la preuve de son talent de conteur historique notamment dans Après la guerre qui nous plongeait dans la guerre d'Algérie et la ville de Bordeaux au sortir de la guerre.
Et il n'a sans doute pas encore dit son dernier mot...
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Un livre que j'ai moyennement aimé.

Tout se déroule durant les derniers jours de la Commune. Les Versaillais ont en assez que Paris soit aux mains du bas peuple. Il est temps de tout détruire et de massacrer les Communards. On suit des personnages sympathisant de la Commune (un soldat, une jeune infirmière, un commissaire) et un kidnappeur. Donc on a une « enquête » sur des enlèvements de jeunes femmes. le tout dans un contexte de guerre civile.
Toute la partie enquête est rapidement expédiée. Les indices étant rapidement donnés au commissaire. le grand méchant a un petit intérêt mais il est vite expédié aussi. On suit des personnages peu attachants à part le soldat Nicolas pour sa présence dans les scènes de guerre. Car ces dernières sont bien décrites. La pensée des Communards aussi sur les bourgeois et les Versaillais. La guerre claque de partout, les morts et les blessés tombent devant le soldat. Il passe entre les gouttes avec assez de chance et rend compte des manques stratégiques et de matériel.

Le grand intérêt de ce livre réside dans son contexte. On retrouve quelques noms de militaires ayant mené la lutte contre le pouvoir en place. On ressent bien le danger ainsi que l'envie d'avoir voulu créer un monde meilleur. Tout ceci m'a donné envie d'en apprendre plus sur cette partie de l'histoire de France trop occultée dans les livres d'histoire.
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