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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ici c'est la fête aux Yves, Yvette, Jean-Yves, Pierre-Yves et autres déryvés déclinés à l'envi. Mais là prononcez yf, comme dans Jeanyf (le narrateur, 14 ans), Pierryf (son paternel un brin dépressyf suite au trépas de sa femme Yvette, mère de Jeanyf de par le fait) ou encore Jackyf, le tonton de compétition.

N'allons pas plus loin dans la généalogie pittoresque, la galerie à elle seule mérite l'entière lecture de ce petit récit tant l'auteur maîtrise (entre autres) l'art du portrait qui ébouryf.

En outre et contrairement aux apparences on n'est pas à Gif (sur Yvette) mais à La Sourle. Et La Sourle, pour situer, c'est comme qui dirait nulle part. Genre 800 pécores sur un terrain vague avitaillé par les choucas. Plus paumé ça peut pas. Et question climat, rien à voir avec les Maldyf.
Le kif.

Ne manquait plus que cet opus à ma Guilchermania et me voilà pas loin de penser que c'est l'un des meilleurs. Le plus tendre aussi, qui cette fois met en scène l'éveil d'un enfant parmi des adultes tous plus barrés les uns que les autres.
Un bonheur.
Que j'en viens à me demander si Marie-Sabine Roger n'aurait pas un jour fauté avec Michel Audiard et engendré un rejeton clandestin prénommé Arnaud...
A voir.

En attendant on n'ira pas jusqu'à réserver ses vacances à La Sourle, mais pour un été d'hilarité ne pas hésiter à consulter Le Guilcher.
Avis ferme et définityf.



Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Il est temps d'arrêter de recopier des extraits savoureux, et de me coller à la rédaction d'un avis.

Vous avez lu 'Sukkwan Island' de David Vann ?
'Ric-Rac', c'est un peu la même histoire, sauf que c'est très amusant.
A la place d'une île, un patelin ; à la place des ours, des gens qui picolent sévère ; à la place du bois pour se chauffer, des meubles sculptés à l'effigie d'Yvette.
Dans le rôle de la mère divorcée, restée sur le continent : une mère décédée d'une longue maladie.
Dans le rôle du père déprimé : un père déprimé, mais suffisamment attentif à son fiston, quand même, pour sortir de temps en temps de ses monstrueux délires de veuf inconsolable.
Dans le rôle du fils : Jeanyf qui peut compter sur un oncle herboriste formidable, quand il a des questions, quand le père divague trop, etc.
Parce que Jeanyf a quand même des soucis dans la vie :
- sa maman lui manque
- son père est complètement à côté de ses pompes
- il veut devenir footballeur, il en a les capacités, sauf qu'il plafonne à 1 mètre 30 à quatorze ans
- il n'y connaît rien en sexe alors qu'il vient de tomber amoureux...

Rigolade assurée à chaque page, grâce aux personnages déjantés, aux situations cocasses, aux réflexions et reparties qui claquent, au style vif.
L'humour m'a rappelé celui d'Olivier Maulin, en moins répétitif, et celui de Marie-Sabine Roger, en plus caustique, moins guimauve.
J'ai été surprise par une drôle d'idée aux trois quarts du livre - pourquoi mêler des jeunes adolescents à ce genre de fantaisie d'adultes ? Malaise...
Sans ça j'aurais trouvé ce roman parfait, un bijou de mignonne déconne, et je lui aurais attribué un gros coeur.
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" When the seagulls follow the trawler, it is because they think sardines will be thrown into the sea."
Cette célèbre citation d'Eric Cantona aurait pu être le titre de ce livre.
En effet, c'est à Canto qu'on doit « Ric-rac ». Enfin juste le titre, pas le bouquin, même s'il y joue un rôle (dans le bouquin, pas dans le titre… euh… ben si dans le titre aussi, je viens de le dire). Rassurez vous, ce n'est pas un livre sur le foot. Sur la couverture on nous promet : « Bukowski + le Petit Prince = Ric Rac » comme ça, ça rassure tout le monde (sauf si on est fan de la poésie de Nabila et des interviews de Ribery retranscrite aux éditions Babel Yo).

Pour tout dire, je me suis identifié aux zéro… pardon, au héro dès la première page. Si vous êtes comme moi, que vous avez quitté Paris et ses merveilles (oui Paris me manque terriblement, ça existe) pour vous retrouver en Bretagne (nananan, je déconne pas, en Bretagne, pour de vrai) dans un coin où il n'y a rien à faire d'autre après 16h30 que d'hésiter entre la corde et l'opinel voir de devenir prozac addict dans le meilleur des cas (en plein mois de… novembre en plus, oui j'ai déconné grave… je sais), bref si vous avez vécu ce genre de truc, vous serez en immersion complète dès le début (juste par rapport au lieu parce que pour le reste… )* .

Jeanyf, ado apprenti footballeur vit dans un endroit qui ne ressemble à rien (et c'est limite insultant pour le « rien »). La Sourle, rien que le nom déjà, c'est l'invitation au voyage… intérieur le voyage.
Un père dépresso artisto colèro déglingo, gentil comme tout, une mère fantôme, un oncle herboriste genre Rika Zarai sous amphétamines, un cousin qui a vu la vierge, une fiancée bien flippante, des voisins… comment dire… lisez, vous verrez, enfin un environnement ne favorisant pas forcément un enrichissement et un épanouissement personnel serein.
Tout ce petit monde, numéro un ex aequo au concours du plus taré, est attachant comme tout (un indice chez vous, surtout les voisins… nan j'ai rien dit).
Encore une fois, les dialogues d'Arnaud le Guilcher font mouche avec un humour décapant tout comme j'aime. C'est drôle, c'est corrosif, c'est tendre, bourru, affectueux.
Comme dans « Pile entre deux », j'ai un peu de mal avec la fin mais c'est perso, peut être que je n'ai pas envie de quitter ce bouquin, enfin pas comme ça, pas… je peux pas dire sans déflorer donc … donc je dirai pas pourquoi!
Deuxième lecture de m'sieur le Guilcher et deuxième strike.
Jeu set et match.

*La Bretagne est magnifique même si c'est vrai qu'y arriver en novembre ça craint, mais l'Océan (le luxe à son apogée pour ce qui me concerne) à ma porte, en face de Groix, m'a bien aidé à faire sans « ma Seine » et « ma ville ».
Pardon aux bretons, je déconnais... mais bon... la bretagne... quand même...
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A ce jour, sur Babélio, 77 lecteurs et 21 critiques allant de 4 étoiles (45%) à 5 étoiles (40%) ; 5% ont attribué 4,5 étoiles. La moyenne de ces 21 notes est de 4,02… Or la note globale incluant les 23 autres lecteurs ayant noté ce livre mais n'ayant pas rédigé de critique est de 3,91 ; il y a donc, parmi ceux-ci, des lecteurs qui n'ont pas (ou peu) aimé ‘'Ric-Rac'' et qui n'en ont pas donné les raisons… Dommage, car j'aurais bien aimé connaître leurs arguments sur ce roman complètement barré !!

Le cadre : un petit village "en lisière du trou de cul du monde", ‘'un nid de taupes perdu dans un golf 18 trous''
Le personnage principal et narrateur : Jeanyf, 14 ans, en vacance, dont les projets d'avenir semblent sur le point de capoter et qui pratique l'autodérision en permanence
Les personnages secondaires : Pierryf, le père, veuf éploré qui transforme la maison en mausolée kitch dédié à sa femme disparue ; Jackyf, l'oncle, rebouteux et herboriste limite charlatan ; Soubirou, le cousin, clochard spirite illuminé (‘'si un jour, quelqu'un écrivait la vie de Soubirou, ça donnerait un mélange improbable entre la biographie de Sarah Bernhardt et la Bible pour les nuls'') ; la population de la Sourle essentiellement des retraités (''la pyramide des âges ressemble à un entonnoir ; il n'y a pas d'enfants et il n'y a qu'un ado : moi'') et un maire pittoresque ; des voisins fraîchement installés pour ouvrir un gîte sado-masochiste de luxe et dont Jeanyf tombe amoureux de la fille ado (le déroulement de cette idylle est un des morceaux d'anthologie !)

A La Sourle, ‘'à part vieillir y a rien à faire'' et la vie n'est pas drôle… sauf sous la plume jubilatoire d'Arnaud le Guilcher : Jeanyf doit prendre en charge son père complètement largué et trouve auprès de son oncle des réponses à ses problèmes d'ado à l'avenir incertain qui n'a pas accepté la mort de sa mère ; parallèlement, le commerce douteux des nouveaux arrivants apporte une certaine prospérité à des villageois qui ne percutent pas vraiment la teneur de celui-ci...

Une belle leçon de vie entre poésie et gaudriole, un humour truculent et omniprésent, de la tendresse pour des losers tous plus déjantés les uns que les autres, aucune méchanceté et une bonne dose de rire : ce livre picaresque et décapant devrait être remboursé par la Sécurité Sociale (lieu commun qui a bien sa place ici)

PS – J'hésite : soit Arnaud le Guilcher n'est pas encore sorti de l'adolescence soit il a, dans son entourage, un (ou plusieurs) ado(s)… car il en connaît manifestement un rayon sur les préoccupations de cet âge difficile et le traduit de manière hilarante !!
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A la Sourle, la désertification rurale n'est pas un concept mais une réalité. La vie de Jeanyf, seul adolescent de la commune, y est difficile. Sa mère Yvette, récemment décédée suite à une longue maladie, lui manque. Son père, lui, semble avoir largué les amarres depuis la mort de son épouse. Heureusement, Jeanyf est porté par son rêve (devenir footballeur professionnel), et il peut toujours compter sur son oncle qui habite aussi à la Sourle. L'arrivée de nouveaux voisins, dont une jeune fille de l'âge de Jeanyf, inquiète le père du garçon mais suscite beaucoup d'émoi et d'espoirs chez l'adolescent…

Du haut de ses quatorze ans et de ses 130 centimètres, Jeanyf nous raconte sa vie, ses rêves et ses désillusions, avec une grande sincérité. Son regard sur le monde est à la fois plein de sagesse et de naïveté - notamment concernant la découverte de la sexualité.
Ce mélange et le ton décalé qui l'accompagne, associés à des situations peu banales, m'a souvent fait rire. C'est le sens de la formule de l'auteur qui m'a amusé, à chaque page du livre, plus que l'histoire parfois tirée par les cheveux.

Il s'agit d'un roman original, dont certains aspects peuvent faire penser à Tom Sharpe, que je conseille vivement à quiconque souhaite se détendre.
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Un roman plein de fantaisies qui se dévore en bien peu de temps !
Jeanyf a 14 ans, vit dans un bled campagnard pourri et nous raconte sa vie avec toute sa verve et son humour. La galerie de portraits des personnages de ce roman est tout simplement terrible. Entre le père obsédé par sa femme décédée qui la peint absolument partout, l'oncle herboriste arnaqueur, le cousin mi-ours mi-mystique, la jeune ado plus démon qu'ange, les voisins échangistes-gothiques, sans oublier tous les commerçants et figures du village... On s'ennuie peut-être à La Sourle, mais on ne s'ennuie pas en lisant !
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"Ric-Rac", c'est un récit drôle, burlesque avec une grande sensibilité qui rend Jeanyf, adolescent dont la croissance s'est arrêtée après le décès de sa mère, très attachant.

Le drôle et le burlesque, il y en a tout le long de l'histoire : un père faisant des représentations monumentales de son épouse décédée dans toute la maison, un oncle guérisseur-arnaqueur, un cousin extrêmement dérangé depuis une vision avec l'au-delà dans un bol de céréales... La liste est encore longue et je vous laisse bien volontiers le plaisir de découvrir l'ensemble des personnages hauts en couleurs de ce roman.

Mais Arnaud le Guilcher ne se contente pas de vouloir nous faire rire avec des situations invraisemblables. Il ponctue en effet son récit de moments très touchants où Jeanyf pense à sa mère partie trop tôt, à son père complètement déboussolé et très maladroit dans leur relation ou encore à son futur très incertain.

Ce roman peint magnifiquement les nombreuses émotions, les bouleversements et les questionnements qui apparaissent à l'adolescence, période si importante dans le développement de l'individu. Ce qui est magique, c'est que tout ça tient en moins de 200 pages. Les mots d'Arnaud le Guilcher sont suffisamment justes et percutants pour transmettre les bonnes émotions.

C'est une belle surprise. Une lecture très agréable, entre poésie et rire, qui m'incite à découvrir d'autres ouvrages de cet auteur.
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Jean-Yves, surnommé Jeanyf a 14 ans.Apprenti footballeur dans un centre de formation il rentre chez lui le week end et pour les vacances. Son pére, Pierryf, et son oncle, Jackyf ( rebouteux-herboriste) sont sa seule proche famille et il les retrouve à la Sourle, un village paumé où il est le seul gamin.
Depuis la mort de sa mère, son père a "un peu" perdu la tête et peint sur toutes les surface possible l'image de sa femme, yvette.
Débarque là-dessus un couple qui rachète le manoir d'à coté pour un faire un club select sado-maso. Rajoutons un cousin illuminé, crasseux et qui parle aux morts, et on a un bon début pour une histoire tout ce qu'il y a de plus farfelue.

J'ai adoré ce livre et je l'ai lu en une journée. J'ai ri comme je n'avais plus ri en lisant depuis bien longtemps.

L'auteur, Arnaud le Guilcher, fait du jeune jeanyf le narrateur et, à travers ses mots et ses réflexions d'ado hilarants, nous conte une histoire de solitude, de doute, de recherche de soi, et aussi d'acceptation.
Jeanyf joue au foot, Jeanyf court, Jeanyf découvre l'amour Jeanyf vit une drôle de vie et on la partage volontiers .

Un bijou de lecture que je conseille à tous.
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Que voulez-vous, Arnaud le Guilcher nous emmène dans son univers où la tristesse côtoie le plus franc éclat de rire... Ric-Rac n'y coupe pas !
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RIC-RACArnaud le Guilcher

'' Ma petite maman,

Je ne suis pas sûr d'avoir vécu depuis l'enfance.

Vous ne pouvez pas bien savoir cette immense gratitude que j'ai pour vous, ni quelle maison de souvenirs vous m'avez faite. J'ai l'air comme ça de ne rien sentir. Je pense simplement que je me défends terriblement.
J'écris peu, ce n'est pas ma faute. J'ai la bouche cousue la moitié du temps. Ç'a toujours été plus fort que moi.
Buenos-Aires - janvier 1930 '' (extrait)

Antoine de Saint-Exupéry
Lettres à sa mère



Faut r'connaître...c'est du brutal !

En plein hiver, quand la nuit persiste à faire la grasse mat' et à se coucher avec les poules, les journées se déclinent en une seule nuance de gris et il y a bien cinquante bonnes raisons de ne rien trouver d'érotique à la veille qui ressemble déjà au lendemain : sybarite m'était conté, sexy comme un mois de janvier !
Erotique sa mère, tiens !

On est là, tranquille, à la (très) fraîche, et puis Crac, un bourre-pif !
Ric-Rac.
Pile entre deux (!), la puissance de feu d'un croiseur et des flingues de concours, même pas la peine d'essayer de feinter...Préparez vos mouchoirs !


Je résume pour ceux qui ne suivent pas et qui s'apprêtent à lire le dernier Arnaud le Guilcher :

1- Pluie+froid+hiver = avoir le nez qui coule : mouchoir !
2 - Situations hilarantes+ humour déjanté = pleurer de rire : mouchoir !
3- Requiem pour Yvette + Stabat Mater spectral = passer du rire aux larmes : mouchoir !

Un coup à faire augmenter les cadences de production chez Kleenex !

Ric-Rac, donc (Un été à la Sourle, c'est précisé juste en dessous).

La Sourle, c'est le village de Jeanyf.
Le bled pour lequel l'expression « trou-du-cul-du-monde » a été inventée.
Jeanyf c'est le fils de de Pierryf et d'Yvette et le neveu de Jackyf.
Du (pas très) haut de ses quatorze ans, il s'entraîne à devenir un homme. le genre qui dribble sur quatre-vingt-dix mètres pour balancer un retourné direct, ric-rac, dans les filets, à la Zidane. Sauf que Zidane, lui, la taille ça le connaît. Jeanyf, dans son centre d'entraînement pour apprentis-footballeurs, n'est qu'un (trop) petit d'homme. A quelques centimètres de devenir le nouveau Cantona, il rentre chez lui pour les vacances d'été.
Chez lui, c'est « le palais à Yvette », l'oeuvre de Pierryf, son Douanier Rousseau de père qui sculpte, peint, reproduit à l'infini, l'image d'Yvette qui a quitté la maison.
Pour tout vous dire, elle l'a pas quittée comme ça. Elle a succombé à la "Grande Fatigue", Yvette. Les bras de Morphée, Mort-Fée.
C'est pour ça que Pierryf créé un monde fantastique à La Sourle. Pour que le visage d'Yvette, la silhouette d'Yvette ne soit pas qu'un souvenir, qu'une illusion. le sort en est jeté : le palais des Mille et une Nuits enchanté par la divine icône d'Yvette.
Jeanyf, partage ses vacances d'été entre ses visites à Jackyf, son oncle qui ne mégote pas sur les conseils avisés entre ses décoctions fumistes plus que fumantes, son cousin qui a vu la Vierge, le bien-nommé Soubirou, et de longues scéances de course à pied qui fatiguent le corps et soulagent l'esprit.
Et puis il fait la connaissance de ses nouveaux voisins. Ceux qui ont acheté le manoir dépravé délabré à coté du "Palais à Yvette", pour en faire un gîte trivial rural. Et de leur fille Bessie.
Branle-bas-de-combat à La Sourle ! Et c'est rien de le dire !
Bessie déboule dans la vie de Jeanyf comme un chien dans un jeu de quilles (et de quilles, il est aussi question à La Sourle).
Et pas que.
Parce que Soubirou, en dehors d'avoir vu la Vierge, prétend aussi avoir le pouvoir de faire tourner les tables. Et le fantôme d'Yvette pourrait bien se trouver au menu.

Dites, faudrait pas nous prendre pour des lapins de six semaines, Monsieur le Guilcher !
Elle est bien là, votre tendresse, derrière cet écran de fumée (hallucinogène).
Vous auriez appelé votre livre "Cinquante Nuances au pays des Péquenots", on y aurait quand même vu clair dans votre jeu ! Au milieu du délire jubilatoire de votre histoire, de l'exaltation des envolées frénétiques, des métaphores burlesques, comme ça, l'air de rien, il y a ces petites incursions qui mettent la larme à l'oeil. Et qui nous donnent raison d'avoir gardé la boite de mouchoirs à portée de mains.
Parce qu'elle est partout, infusée dans le récit, l'émotion.
Ric-Rac, juste quand on s'y attend le moins.
La douleur, l'absence, le manque, la tristesse, par petites touches au milieu du grand feu d'artifice.
Des mots emprunts d'une vraie poésie dans le grand n'importe-quoi de l'histoire de Jeanyf.
Et ça marche !
Bien joué !
Pas mieux !
Cueilli, le lecteur hilare.

Gloussements intempestifs, éclats de rire incontrôlables, et puis par moments, cette bonne grosse boule dans la gorge, les yeux mouillés - et pas uniquement parce que c'est la péride des rhumes-.

Ames sensibles, ne pas s'abstenir ! Les émotifs vont en prendre pour leur grade ! La grande valse des sensations !
Merci pour tout, c'est tout bon votre bouquin Arnaud le Guilcher !

J'ai même envie de dire, j'y croirais bien, moi, des fois, à ces histoires de table qui tournent. Et puis je vais reprendre la course à pied. On sait jamais...
What if…
Et si...
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