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sur 55 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Un ministre ne devrait pas dire ça !
Comment peut -on tomber si bas ?
Bruno le Maire se lance t-il dans le porno ?
Il faut , pour ça , avoir du talent
Nous sommes en plein dans les "trous du cul "
Affligeant
C'est à se demander s'il a co-écrit son livre avec Marlène Schiappa !
Nous touchons le "fion"
A boycotter
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Il dit que c'est avec sa femme cette histoire de durillon, moi je n'en sais rien, je ne suis pas allé vérifier, même en me payant je ne serais pas allé voir de ce côté là. de cet homme là qu'on a affublé de la casquette de ministre, il faut avouer qu'il est bien retombé sur ses pattes tel le chat après sa branlée mémorable de 2017 où il culmina à 2 et des brouettes pour 100 chez LR, presque au niveau du plancher des vaches ! Je pense qu'il doit avoir une petite bite et un gros toupet pour infantiliser ainsi les gens misant sur leur crédulité : il a dû se tromper de bourses ! Si j'en crois mon petit doigt, je lis quoi : du Moltchaline plutôt que le démon de midi qui semblerait l'accuser ..

6 mai 2023
Je trouve qu'on a tort d'établir un parallèle entre les ministres Schiappa et le Maire à propos de l'érotisme dont ils se disputeraient le bout de gras dans les circonstances actuelles.

Schiappa, c'est Marlène, elle me fait plutôt penser - d'abord elle a un penchant sensuel en latence -, à ces japonais qui rompent par un jour de folie et de libations à leur régime sévère au travail et aux convenances, un peu comme on ferait un lâché de putes dans un monde privé de femmes. Elle se libère dans Paris Match en montrant ses charmes de femme qui entend s'assumer, qui sait certainement que la beauté est éphémère et je dois dire qu'elle m'a plutôt amusé à travers cette séquence. Peut-être aussi est-ce un pied de nez à la première ministre coincée pour dérider l'atmosphère ?

Pour le Maire l'indécent qui envoie du pruneau à l'Est et qui sollicite les bas instincts français, c'est tout autre chose, d'abord je récuse le mot érotisme pour lui, je dirais plutôt le mot vulgarité le concernant, et deuxièmement cette erreur de goût ne passe pas. Son dégazage inoppurtun et intempestif renvoie à la laideur intérieure de la personne. S'il nourrissait encore quelqu'ambition personnelle quant à la haute marche du pouvoir, c'est mort, il favorise ainsi le rejet !
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Critique réalisée en partenariat avec Gleeph :


Fugue Américaine est selon moi un ratage complet. le Maire écrit un livre boursouflé qui veut tout raconter mais qui finalement ne dépeint pas grand chose.

C'est cette densité paradoxale que j'aimerais évoquer premièrement. Je trouve que le livre s'attarde à toujours tout décrire de manière assez insupportable. On est constamment en train de lire des détails absolument passables avec un langage faussement relevé qui pénalise la lecture. Si on fait une analogie avec le cinéma, c'est comme si un metteur en scène aurait voulu filmer absolument toutes les composantes d'un cadre, mais en gros plan. le film n'aurait alors pas duré 2h mais 5, pour du vide.

Je suis vraiment d'avis que le Maire ne laisse absolument aucune place à la suggestion. On a une structure en tous parties, inégales en pages, que l'on aurait cru assez pertinentes. Je pensais que l'on allait avoir trois moments distincts de la vie d'un personnage, narrateur interne, qui comptait ce qu'il ressentait et voyait. Les parties sont à chaque fois placées dans un cadre spatio-temporel, de surcroît. Il est donc surprenant et complètement hors de propos de vouloir passer la moitié du livre à être un narrateur omniscient qui s'attarde une nouvelle fois sur des détails sans intérêts. On perd complètement la pertinence des trois parties en même temps que l'intensité d'un narrateur interne.

De plus, je trouve que certaines parties omniscientes sont absolument consternantes. Quand le Maire s'attelle à vouloir décrypter la politique internationale de la Guerre Froide, il est criant qu'il le fait gauchement et sans originalité. Il en est à faire un brûlot pro-américain, sans prise de recul. Il est clair que les méfaits soviétiques qui s'étalent sur des dizaines d'années doivent être racontées. Ils n'ont pas la place dans un roman évoquant un parcours de vie de personnages qui n'en sont que très peu impactés. Et honnêtement, je trouve que critiquer la dictature soviétique est au mieux d'une banalité confondante et au pire un geste d'une suffisance crasse.

Il y a en plus de grandes défaillances au niveau du discernement de la psyché des personnages. L'auteur tend à vouloir décrire se mettre à la place de personnages de balises spatio-temporelles qu'il n'a pas côtoyées. C'est une volonté hautement orgueilleuse dans un premier temps. Il faut aussi indiquer qu'il le fait sans talent, tant il est déconnecté de la réalité. Les scènes de sexe sont absolument éloquentes à ce niveau, les termes « renflement brun » et « dilatée comme jamais » ont été très largement conspués. Il y a également d'autres passages absolument sidérants. Bruno le Maire pense notamment qu'un médecin n'exprime pas d'autres émotions que le fait de décrire certaines situations médicalement. C'est une des grossières erreurs qu'il fait.

Pour aller plus loin, je trouve que les personnages sont assez faiblement caractérisés. Si l'on prend Vladimir Horowitz, on se rend compte qu'il est très peu original. Il s'agit d'une diva tourmentée comme on en a vu des centaines dans la littérature. Mais il est doté du génie. On a l'impression que c'est un élu. Les autres personnages n'ont de cesse de louer ses talents absolument grandioses si l'on en croit le livre. Les autres personnages sont finalement assez mediocres par rapport à lui. le livre traduit une vision extrêmement manichéenne de l'auteur, déployant des personnages soit géniaux, soit médiocres.

Je suis de plus extrêmement perplexe concernant l'usage des langues de la part de Bruno le Maire. Je trouve que ne pas traduire les passages en langues étrangères est assez mesquin pour le public qui n'a pas les codes et donc a besoin de chercher ou passe son chemin concernant ses phrases. C'est également une démarche très prétentieuse. L'auteur a comme une envie de montrer qu'il sait parler des langues que finalement peu de personnes manipulent en même temps. Cela témoigne du fait de sa condition de bourgeois qui a pu se payer cet apprentissage auquel le commun des mortels n'a pas accès. Enfin, quand on a des passages en anglais, c'est une pure incohérence. Les personnages sont Américains et donc parlent anglais. le livre est donc traduit de l'anglais. Mettre des passages anglais non traduits relève de la pure incohérence de rédaction.

Enfin, j'aimerais évoquer certains points qui pour moi me rendent le livre assez nauséabond en définitive. le livre fait preuve de relents assez réactionnaires par instants. Il dépeint notamment les Cubains avec du dédain et un pointe de racisme, tant ils sont montrés comme incompétents quand ce ne sont pas des idiots. L'homosexualité est également maltraitée. Elle n'est jamais montrée comme une mauvaise chose par rapport à l'époque traitée, mais comme une maladie en tant que telle, ce qui me dérange énormément. Enfin, le traitement des personnages féminins relève de la pure misogynie. Ils sont soit puérils, soit des engins sexuels réifiés, soit tout simplement des êtres ingrats qui torturent les personnages masculins.

Le livre passe donc de la place de gentiment idiot, à très mal écrit à tout simplement vomitif. le Maire n'est pas fait pour être un auteur. Il ne comprend pas l'humain, il est un piètre psychologue et un écrivain encore pire. le livre est une immondice dont la seule chose qu'on a envie de tirer est la satisfaction de le refermer à jamais.
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J'avoue, je n'ai rien compris à l'intention de l'auteur.
J'aurais plutôt appelé ce roman « cacophonie ».
Est-ce un roman sur deux frères mal assortis ?
Est-ce un essai sur la dépression ?
Est-ce la biographie de Vladimir Horowitz ?
Est-ce un « page turner » comme le prétend le prologue ? Certainement pas.
Bruno Lemaire m'a fait penser à cette situation inconfortable, où une personne un peu éméchée me raconte une histoire inintéressante, pleine de digressions qui n'en finissent pas, et je ne pense qu'à une chose : fuir, fuguer, oui, la fugue c'est le mouvement que j'ai eu envie d'amorcer pendant toute ma lecture.
Techniquement irréprochable, l'auteur élabore des phrases appliquées. On dirait un exercice pour élèves de cours moyen : « enrichissez ce texte d'adjectifs qualificatifs ».
Linguistiquement didactique, le lecteur fera l'effort de rechercher les traductions de toutes les phrases en anglais, allemand, italien, espagnol.
Stylistiquement pouf-pouf, chaque personnage se verra affublé de ses nom, prénoms et qualités à toutes ses apparitions. La mention « mon frère Franz » m'a particulièrement donné envie de lâcher l'affaire.
Sexuellement hors-sujet.
Que reste-t-il ? Des descriptions plutôt réussies mais redondantes : mon frère Franz passe sa main dans ses cheveux de façon chronique. Vladimir pointe sa langue de serpent et se mouche. L'air est poisseux. Et à Brooklyn l'aurore est en début de soirée, c'est intéressant de le souligner.
Merci @Gleeph de m'avoir proposé cette lecture.
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Au-delà du renflement brun d'un anus dilaté comme jamais, de quoi nous parle Bruno le Maire dans son dernier roman, Fugue américaine ? Pour répondre à cette question, par curiosité, par goût du risque, j'ai accepté la proposition de Gallimard de chroniquer ce livre.

Été 2019, Maxime Weirthemer reçoit par la poste une lettre de son oncle, Oskar, qui lui adresse un manuscrit d'une centaine de pages. Il s'agit du « roman de leur famille » auquel Maxime trouve d' « indéniables qualités de page-turner » malgré son ton perfide et dérangeant. Maxime décide donc de nous livrer ce roman expurgé de quelques chapitres abjects. Oskar nous y parle d'un séjour qu'il a passé à la Havane avec Franz, son aîné de dix ans. Ils y assistent à un concert de Vladimir Horowitz, célèbre pianiste. Coïncidence, celui-ci loge dans le même hôtel qu'eux. La rencontre avec ce géant de la musique s'avérera décisive pour l'un comme pour l'autre. Horowitz dégoûtera Franz du piano, alors qu'il rêve d'une carrière professionnelle, et Oskar deviendra son psychiatre.

Les destins de ces trois hommes tourmentés forment la trame de la suite du roman. Rythmée par des courts chapitres, l'intrigue avance tant bien que mal, entrelacée par de réflexions personnelles sur la musique, l'Occident, la religion… et bien sûr des scènes de sexe assez gratuites où le narrateur se vante d'être un bon coup et semble faire une sévère fixette sur les fesses, le cul, l'anal. Ce qui ne serait pas si dérangeant si les personnages féminins ne répondaient pas aussi parfaitement à des clichés sexistes.

Au bout de ces 470 pages, on ne trouve selon moi qu'un texte ennuyeux, ampoulé, truffé de platitudes. Mes passages préférés sont ceux où la matière est purement historique, comme le très bon début de la deuxième partie qui évoque l'espionnage et le traitement des musiciens durant la Guerre froide. En définitive, je recommande vivement aux autres curieux et curieuses d'éviter cette pénible lecture.
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En dilatant le temps, en un siècle la droite aura produit deux grands écrivains, Céline et Bruno le Maire. Céline, effroyable personnage, a écrit d'une manière incomparable l'aventure humaine. le Maire, bourgeois n'ayant pas peur de déculotter ses héros, conte par le menu les agissements pédophiles d'un prêtre qui promène « le dos doucement velu de sa main sur la raie des fesses » des enfants, avant d'abuser d'eux. Dans cette citation, on sent toute l'originalité de la recherche de la place de l'adverbe chez l'auteur. Car c'est bien la main qui glisse doucement sur le fondement juvénile et non la pilosité de l'agresseur qui serait devenue douce, suggérant alors une forme horrible de consentement. Mais ce sera au lecteur de remettre les choses en ordre. Car le problème existentiel de le Maire est bien celui de la temporalité : « Quand est-ce que tu m'encules ? », lance ainsi Julia, page 59. Question que ne se pose plus le contribuable, quand il reçoit sa feuille d'impôt !
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Un livre particulièrement difficile à lire. L'histoire est dans le fond intéressante mais l'écriture un peu lourde. Il m'a été difficile de me plonger dans ce récit et de le terminer (il m'en a fallut environ 5 mois !).
Quelques passages sont toutefois intéressants et ponctués d'événements historiques ou de références musicales.
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Tout d'abord, je tiens à remercier la plateforme Gleeph.net de m'avoir donné la chance de faire partie des lecteurs sélectionnés pour lire la Fugue Américaine de Bruno LeMaire (édition Gallimard).
Il m'a fallu beaucoup de temps pour terminer ce livre de près de 500 pages. A aucun moment je ne me suis sentie absorbée du fait de sa lourdeur dans de nombreux domaines. Malgré tout, après avoir beaucoup persévéré, j'ai pu endurer jusqu'au bout; premièrement parce que je n'aime pas abandonner ma lecture et deuxièmement parce que j'espérais qu'il y aurait une surprise à la fin de l'histoire qui me laisserait un meilleur goût dans la bouche.
(j'omets le résumé du livre pour éviter d'éventuels spoilers)
Les points positifs ou caractéristiques sont peu nombreux :
- J'ai trouvé la description d'événements historiques tels que la guerre froide ou l'assassinat de JF Kennedy intéressante/éducative.
- Il faut dire que comme possible morale finale du livre (à la fin du livre, 2 dernières pages) j'interprète le fait que parfois les personnes les plus résilientes face aux adversités de la vie réelle ne sont pas loin de celles qui ne peuvent pas surmonter les obstacles et qu'en réalité l'écart qui les sépare est très faible.
Les points ou caractéristiques négatives sont multiples :
- Une des choses qui m'a le plus ennuyé/fatigué est le nombre de fois que l'auteur utilise à plusieurs reprises le nom+prénom (Vladimir Horowitz) d'un des protagonistes. Parfois, sur une même page, le nombre de mentions pouvait atteindre 5-6, rendant la lecture très lourde/monotone. En fait, si nous prenons le nombre total de mentions de "Vladimir Horowitz" dans tout le livre, nous pourrions remplir plusieurs pages.
- L'utilisation totalement volontaire par l'auteur de l'utilisation de 4 langues (français, allemand, espagnol, anglais) me semble un grand manque de délicatesse et de subtilité. Peut-être l'auteur a-t-il voulu donner une touche d'exotisme, mais en réalité une toute petite partie des lecteurs francophones se reconnaîtra capable de comprendre parfaitement les 4 langues et devra donc faire appel à un traducteur (Google ou autre).
- Tout au long de l'ouvrage, parfois la chronologie des événements de la trame narrative n'est pas très bien définie. Même si certains va-et-vient temporaires (flashback) peuvent être volontaires, j'ai l'impression qu'il n'y a pas de fil conducteur et ajoute de la confusion à l'histoire. L'histoire de la dépression de Vladimir Horowitz et Franz Wertheimer est le peu auquel on peut attribuer un peu de solidité et de sens. Cependant, et en général, le rythme est très lent et lourd (ce qui aurait pu économiser de l'encre et de la sueur et la concentrer dans un nombre de pages plus limité). La répétition incessante du caractère excentrique et fragile de Vladimir Horowitz et de la personnalité dépressive de Franz peut être épuisante.
- de plus, il y a un grand nombre de chapitres dédiés à la description d'événements et/ou une grande variété ou palette de personnages secondaires superflus (Sviatoslav Richter, garçon blond du van sur la plage à Cuba, etc.) qui n'apportent rien ou avoir une contribution quasi nulle à la trame principale. L'apparition de ces personnages semble être structurée de manière aléatoire sans aucun raisonnement. La variation dans la qualité des chapitres et la digression entre eux est également un détail flagrant qui a beaucoup retenu mon attention.
- Les métaphores pour décrire des personnages et/ou des paysages/lieux m'ont semblé très écoeurantes.
- Sachant que le narrateur principal est Oskar Wertheimer, par moments cela donne l'impression que le narrateur est un personnage omniscient qui est capable de ressentir exactement et de se situer dans l'espace avec la même précision que s'il vivait la même expérience que son frère Franz ou Vladimir Horowitz (idealiseme/irrealisme recherché ?). Une autre erreur qui mérite d'être soulignée est l'absence totale d'intervention/manifestation du narrateur dans l'introduction « Thème », Maxime (Wertheimer) pendant (de manière très confuse les moments/passages où il modifie l'oeuvre de son oncle Oskar) et , comme on pouvait logiquement s'y attendre (afin de bien conclure l'histoire), à la fin du livre. Aussi sa mention fallacieuse (quoique fictive ou audacieuse/ironique ?) que « la décadence de l'Occident est présente à chaque page de l'ouvrage ».
En conclusion et objectivement parlant, pour les raisons évoquées précédemment, je ne considère pas "Fugue Américaine" comme une bonne oeuvre littéraire (à la hauteur) avec une belle écriture. Je suis totalement en désaccord avec les résumés qui prétendent que ce travail invite à une réflexion bouleversante sur la fragilité des êtres. Il ne me semble pas un ouvrage digne d'être à côté de mes autres ouvrages Gallimard dans mon humble bibliothèque et à aucun moment je ne pourrais le recommander volontiers à mon cercle d'amis/famille.
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Dans les États Unis du début du siècle, la musique et plus particulièrement le piano, constitue une lecture filigranique du roman. Entre dépressions, névroses, doutes, les liens qui unissent les personnages semblent décomposés, circonscrits à l'amertume, à l'effroi, au sempiternel sentiment de détresse et d'incompréhension.
Si le roman aurait pu être une oeuvre marquée par la découverte d'un univers musical plutôt joyeux, le tableau demeure impassiblement noirci par la rancoeur historique.
Prétexte à l'échange et au savoir, le voyage es deux frères prend une autre dimension, beaucoup plus psychologique, sentimentale et effroyablement balancée entre la pression sociétale et familiale.
Les scènes de sexe, comme un « cheveu sur la soupe », surprennent autant qu'elles interrogent et questionnent sur leur utilité, sur leur valeur littéraire, et sur leur capacité de subjuguer le lecteur. Si elles ne convoquent aucunement l'illusion et l'imaginaire, elles n'en demeurent pas moins des ovnis, perdues comme le protagoniste, dans un monde qu'elles n'arrivent pas à comprendre et transcender.
Comme un sentiment d'inachevé, elles ne durent pas, se pourvoyant comme des étincelles aussitôt éteintes par le décor musical. Ces scènes, éparpillées comme des feuillets mobiles de partitions musicales, n'apportent aucune intensité stylistique au texte, rendant même à ce dernier des moments d'incompréhensions forcés.
Le suremploi des adjectifs, porté à outrance, bloque la lecture et intercède ainsi à la compréhension rapide et efficiente de la contextualité du roman. Les longueurs descriptives portent un peu plus cette difficulté de rentrer dans la lecture et dans le personnage. Dommage, car le roman aurait mérité un autre traitement. Un peu comme si l'auteur s'était forcé à emprunter un style qui n'est pas le sien, comme un manteau littéraire bien trop grand à porter.
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