Pars avec lui

Quand on bosse au milieu des livres, il y a fatalement un moment où quelqu'un vient te voir avec son titre favori, et te le confie religieusement. Alors tu promets que tu seras attentive, tu t'efforces de faire plaisir, et finalement tu le lis.
Et là, quand ça ne te plaît vraiment pas, tu cherches un truc gentil à sortir quand la personne en question viendra te demander ce que tu en as pensé.
Est-ce que "C'était court" ça convient, comme réponse gentille ?
Non, parce que vraiment, j'ai souffert .
Je résume: Roméo est pompier, Juliette est infirmière. Oui, ils s'appellent réellement ainsi. Roméo, donc, finit dans le lit de Juliette, du moins dans l'un des lits du service de réanimation, et s'attache à cette femme tellement dévouée et maternelle. Qui a plein de complexes, qui vit avec un connard , qui rêve d'autre chose mais n'arrive pas à quitter le susdit connard.
Roméo, lui, il passe deux-trois mois en rééducation et hop ! Malgré une chute de 8 étages et un corps entièrement brûlé, il redevient pompier, actif, tonique et séduisant.
Entre-temps , c'est Juliette qui se retrouve dans les ennuis, mais il ne le sait pas tout de suite parce que le connard a contraint la nounouille à couper les ponts. Il l'engrosse, il la bat, il l'humilie en public, tout y est. Et puis il y a des tas d'autres choses qui se passent, histoire de meubler la vacuité de l'instant. La soeurette de Roméo qui avorte, la mémé de Juliette qui découvre l'orgasme à 84 ans, le pépé du pompier qui chope son cancer. Bref, la vie, la vraie, celle des romans Harlequin.
Et franchement, tu finis par être hilare quand tu parviens enfin au happy end . Parce que tout ça, tous ces lieux communs, toutes ces réflexions philocoelhistes à deux balles, t'en peux plus. Chaque fois, on se dit "non, elle n'osera pas nous infliger cette platitude-là", hébin si. Il ne manque que l'adaptation cinématographique avec Meg Ryan et on sera au point.
Bref, c'est du mélo mélasse , et en version brochée ça coûte 20 balles.
Pour le même prix, je vous recommande une dizaine de San-Antonio d'occasion, ça vous réjouira davantage et ça se relit, au moins.

Deuxième roman pour moi de cet auteur après "Juste avant le bonheur". Bof, bof, bof... L'histoire est archi-prévsisible, les personnages caricaturaux, les dialogues à la limite du burlesque... On voit arriver sans aucune finesse le mari violent et à son opposé le pompier super-héros n'est pas plus crédible. Evidemment, on se laisse prendre quand même par l'écriture fluide qui nous mène sans douleur à la fin très convenue de l'histoire, mais quelle perte de temps !!!!! Pour conclure, un roman facile,qui dégouline de bons sentiments sans aucune finesse.

C'est plein de bons sentiments et qu'est-ce que ça fait du bien !

Alors, comment te dire ? 344 pages ... oui, oui, oui ! C'était ....long, très long ....bien trop long et pourtant je suis plutôt bon public pour les bouquins fleurs bleues....sauf que trop c'est trop !

Déjà, j'aurais dû me méfier en lisant la quatrième de couv'. Quand les personnages principaux s'appellent Roméo et Juliette, ça sent pas bon !

L'histoire est cousue de fil blanc, les personnages sont si peu crédibles que ça frôle la caricature, l'histoire est on ne peut plus capillo- tractée, tout est évoqué rien n'est creusé.

Les thèmes abordés ont pourtant de quoi donner à réflexion (pervers narcissique, choix de fin de vie, sexualité adolescente, IVG, parcours de PMA, résilience, milieu hospitalier, ....).

Bref, je n'ai pas aimé du tout alors que j'ai beaucoup apprécié Juste avant le bonheur ...

Il n'y a pas d'intrigue. Il s'agit d'un roman d'amour à l'eau de rose sans talent littéraire, aussi simple qu'un livre qui s'adresserait à une jeune ado.
Sauf que le personnage principal est une adulte...

Superbe livre que je recommande. Tant de vérités sont évoquées sur le respect l'amour et l'amitié. Une fois commencer difficile de lâcher ce roman magistral !