Se le dire enfin

L'histoire était alléchante, mais des le départ j'ai compris que ce livre allait être long et il fut long. Des longueurs, les personnages sont sympa mais l'histoire en elle même traîne. J'ai + aimé la fin que le reste, il aurait mérité d'être + court.

Etrange sentiment en refermant ce livre…
L'impression d'avoir simplement pris une autoroute bouchonnée pour aller en vacances chez mes grands-parents comme chaque année. Tout est prévisible dés le début, on sait rapidement comment ca finira et on avance lentement sans surprise.

Je l'ai lu, je l'ai fini, j'ai souvent obliqué, j'ai failli passer les chapitres « gendarmerie des Rousses » et le journal intime d'Edouard…MAIS je n'ai pas détesté !

J'ai trouvé cela long et confus : Suzanne, le chat, la forêt magique, l'enfant muet qui parle. Plat : le divorce convenu, Adèle et Delphine.

Un peu poussif dans le style, des phrases ampoulées, des images poétiques qui ne m'ont pas transporté.

Grossier et peu crédible : le sniffage de culotte, la proposition de sexe, la dispute avec Elise, l'enfant prodigue… la révélation de l'accident

Finalement, je trouve très peu de qualités à cette histoire mais je l'ai lue sans rechigner, sans peiner.

Alors qu'Edouard rentre de vacances avec sa femme, il aide une vieille dame à porter ses affaires dans un bus. Elle part pour la forêt de Brocéliande, Edouard la suit et plante sa femme. Coup de tête, coup de tonnerre, il ne sait pas ce qu'il fait, mais il a besoin de partir. La dame est une romancière anglaise, elle va dans une chambre d'hôtes. Là-bas, Edouard rencontrera Gaëlle, son fils Gauvain qui ne parle pas, Raymond vieil homme au langage ancien et savoureux, Adèle, mystérieuse et Platon le chat qui veille sur le coin. Qui est Edouard ? Ce sera peut-être enfin l'occasion pour lui de renouer avec ce qu'il veut vraiment. Et l'occasion aussi d'apprendre à connaître nos différents personnages.

J'ai adoré. J'ai lu ce livre au bon moment puisque la recherche d'Edouard m'a beaucoup parlé. Une quête de soi. Prendre du temps dans la nature, s'écouter, renouer avec soi. C'est tout ce à quoi j'aspire mais que je n'ai toujours pas réussi à faire. Ce livre ne pouvait que me parler.

Les personnages sont attachants. Tous. Différents et pourtant chacun à leur façon attire notre attention et fait que l'on finira immanquablement par s'attacher. Cette fuite d'Edouard cache quelque chose d'ancré depuis tellement longtemps. Gauvain si mystérieux qui ne parle pas sans que l'on ne sache pourquoi. Adèle est froide et pourtant on se doute que quelque part se cache une blessure. Gaëlle qui veille sur tout ce petit monde.
On alterne entre moments calmes en pleine nature et agitations. Ça se lit bien, j'ai été transportée et je ne voulais pas quitter cette histoire. Une belle lecture que je vous conseille.

Youpi je retrouve Agnès Ledig et ses livres que j'aime.
La suite de "Compter les couleurs" et là j'ai tout compris Yes !
Et forcément j'ai adoré comme tous les Ledig.
Il faut toujours croire en soi et ne penser que pour soi, c'est un superbe message à faire passer.
La vie rapproche toujours les gens qui doivent l'être

Si j'ai beaucoup aimé certains romans d'Agnès Ledig comme "Pars avec lui" ou encore "Juste avant le bonheur", celui-ci m'a laissé plutôt indifférent. Comme quoi, on ne peut pas gagner à tous les coups.

J'ai trouvé ce livre assez long et je m'y suis un peu ennuyé. Je n'y ai pas retrouvé l'émotion présente dans les romans cités plus haut.

Edouard rencontre une vieille dame sur le quai d'une gare. Subitement, il laisse sa femme là et il suit la vieille femme jusque dans une maison d'hôtes dans la forêt de Brocéliande.

Voilà l'endroit idéal pour réfléchir sur sa vie, surtout qu'il a reçu une lettre de sa première petite amie qui aimerait bien le revoir...

Dans cette maison, il découvrira aussi les petits secrets de chacun : de la tenancière de cette maison qui vit seule avec son fils qui ne parle plus depuis la mort de son père, d'une jeune résidente qui a quitté la maison de ses parents pour une raison qu'elle cache à tous, d'un vieux voisin qui veille sur ce petit monde observé par Platon, le chat de la maison...

Trop de longueurs pour moi, trop de répétitions, je n'ai pas vraiment adhéré à l'histoire et je n'ai pas éprouvé d'empathie pour les personnages. Mais bon, ce n'est que mon avis. D'autres lecteurs en font un roman qui fait du bien, pleine de beaux sentiments,...
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L'écriture d'Agnès Ledig est de plus en plus belle. Ses mots pércutants. Ses phrases métaphoriques emportent aisément le lecteur vers l'imagination des lieux qu'elle décrit avec beaucoup de détails, peut être trop...
L'histoire manque de sentiments, de profondeur, d'authenticité selon moi. On se perd rapidement dans les descriptions de la nature et les émotions pourtant toujours au rendez-vous dans les précédents ouvrages, sont là mises de côté. C'est la première fois que je suis déçue d'Agnès Ledig. Quelle déception...

Si j'ai toujours beaucoup aimé les romans de Agnès Ledig, "Se le dire enfin" sera celui que je positionne en tout dernier dans mon ordre de préférence. L'histoire n'est pas déplaisante mais elle n'est pas folichonne en terme d'intrigue. On découvre un havre de paix et de tranquillité, en plein coeur de la forêt de Brocéliande où va vivre une petite palette de personnages, que je n'ai pas trouvé très crédibles et que j'ai trouvé très antagonistes dans leur personnalité. L'histoire entre tous ces personnages permet avant tout d'être la vitrine de l'idée principale de ce roman, à savoir le rappel du lien très fort qui existe entre les Hommes et la Nature. Pour imager cette connexion indéniable, l'autrice use de beaucoup de descriptions d'arbres, de la forêt, ainsi que des descriptions sur la réflexion sur la condition humaines, nos envies, nos besoins, nos attentes qui génèrent quelques longueurs. le livre fait davantage penser à un livre de développement personnel, mêlé à une fiction, mais le tout ne fonctionne pas vraiment, même si la plume poétique et caractéristique de l'autrice est là et est toujours agréable.
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Peut-on, sur un coup de tête, tout abandonner, tout laisser tomber pour prendre le temps de se poser et de réfléchir sur le sens de sa vie ? Doit-on le faire surtout quand notre vie ne rime à rien ?

C'est le cas de Édouard qui, un jour, sur le quai de gare, va laisser sa femme et sa valise pour partir avec une vieille romancière anglaise dans la forêt de Brocéliande. Il lui aura fallu juste un déclic pour faire table rase de sa vie.

Pourquoi ? Quels sont ses tourments ? Quels sont ses envies ? Ses doutes ? Ses regrets ?
Va-il trouver le soleil derrière toute cette grisaille ?

Très beau roman d'Agnès Ledig que j'ai découverte à travers ce roman.
Un roman addictif et qui fait du bien.

J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire...mais quelques curiosités m'ont fait continuer. Et heureusement ! Quelle finale. Une fin magnifique, tout en émotions. Ces personnages qui s'impliquent et s'articulent tous entre eux.
Raymond, Armelle, Gauvain, Gaëlle, Édouard, Élise, Adèle...tous liés pour se le dire enfin.

Fidèle à elle-même, Agnès Ledig nous propose une fois encore d'accompagner son personnage dans sa reconstruction et sa quête de soi. le début était prometteur, mais j'avoue qu'au fur et à mesure de l'histoire, mon intérêt retombait… J'ai trouvé le roman un peu lourd avec un goût d'inachevé, beaucoup d'interrogations pour moi. le personnage de la petite dame anglaise n'était qu'un prétexte pour introduire l'histoire, elle disparait vers le milieu du roman en nous laissant en plus une impression sournoise. La femme d'Edouard, abandonnée du jour au lendemain, est censée être un personnage très sensible en proie à une peur de la solitude et de la perte de contrôle, mais pourquoi a-t-elle agit ainsi dans ce cas ? Que devient finalement la maman d'Adèle ?
De même, beaucoup trop de réflexions et de passages contemplatifs à mon goût. On sent une vraie volonté de mettre en avant la nature, son pouvoir d'apaisement et un retour au source mais c'était peut être un peu trop, surtout lorsque qu'Edouard retourne à Paris et se met à caresser les arbres, cela manquait vraiment de crédibilité selon moi…