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3,42

sur 162 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un grand merci à Babelio et aux éditions Ombres Noires...

À Begaarts-plage, les lampadaires et les terrasses des bars-restaurants s'éteignaient peu à peu. Les premières fusées du feu d'artifice du 14 juillet se reflétaient dans l'océan devant une foule admirative. Simon Diez n'avait alors d'yeux que pour la jeune femme qu'il avait repérée sur la place et aussitôt reconnue. Elle venait jouer au Bingo et au Solitaire tous les vendredis matins quand lui buvait sa pression au bar-tabac. Alors qu'il pensait l'avoir perdue de vue dans la foule, elle se planta devant lui à moins d'un mètre, se présenta et lui demanda aussitôt de l'emmener danser. Vers 3h du matin, n'ayant pas de voiture, elle lui demanda de la raccompagner. Dix kilomètres alors qu'elle boitait, Simon ne pouvait le lui refuser. Elle habitait là où elle travaillait, au chenil Amorena. Un mobil-home spartiate mais bien entretenu et un clic-clac en guise de lit sur lequel elle s'étendit. Alors qu'elle se déshabillait, Simon était hypnotisé par la prothèse qui lui tenait lieu de jambe. Quelques baisers puis Émilie plongea soudainement la main sous les oreillers, sortit un révolver qu'il reconnut aussitôt et lui tira une balle dans la jambe avant de l'enfermer dans un hangar...

Marin Ledun nous plonge en plein coeur d'une vengeance. Émilie, jeune femme ayant perdu sa jambe lors d'un terrible accident de voiture, en veut à la terre entière. Elle voit en Simon Diez le responsable idéal. Torturée, mal dans sa peau, dépressive, obsessionnelle, elle n'aura de cesse de sombrer et se convaincra que se venger la soulagera et lui sera salutaire. Dans ce huis-clos oppressant, l'auteur décrit avec précision la chute de la jeune femme, alternant intelligemment le passé et le présent. Des personnages fouillés, bancals, solitaires et en souffrance. Des personnages brisés, socialement et physiquement. En rupture avec cette société bien-pensante. Ce roman profondément noir, à la fois critique sociale et roman psychologique, nous plonge dans une ambiance étouffante, à l'instar de cette chaleur qui s'abat dans les landes. Une écriture efficace et sans fioritures pour un roman qui l'est tout autant.
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Tu sais pas trop pourquoi mais tu te retrouves infirmière dans ton bled natal : station balnéaire du sud des Landes qui vit 3 mois sur 12; t'aurais bien aimé, toi, vivre à plein temps mais la société, elle veut pas! Alors tu te réfugies dans ton bloc et tu travailles comme une chienne et, évidemment tu gagnes du fric, tu peux t'acheter un bel appart pour mieux te reposer et bosser encore plus, quand t'es trop crevée, tu rêves à l'amour mais t'as pas le temps, tu te contentes de soirées entre collègues et de baise à la va vite.
Mais un jour, au petit matin, alcoolisée, tu sors de chez un mec, encore pleine de lui et tu craques: tu chiales, tu sais que t'es belle et pas conne mais qu' à trente ans tu es en train de passer à coté de ta vie: alors t'appuies sur l'accélérateur, tu fonces vers le mur d'en face, tu grilles un stop et une putain de camionnette te percute.
Tu te réveilles au bloc..... avec une jambe en moins, amputée " en douce" pendant ton coma.
C'est pas ton heure, alors tu te bats, tu souffres en fermant ta gueule, rééducation dans le dur, apprentissage de la prothèse et tu reprends ton boulot. T'es accueilli d'abord avec douceur mais la vitesse reprend ses droits, tu serres les dents mais tu surprends de plus en plus les regards " en douce", cette putain de commisération que des cons appellent pitié, ta colère grandit.. Et tu craques... et tu te fais virer.
Et tu n'es plus qu'un long cri lugubre et gémissant qui cherche une cible à sa colère et tu vas la trouver en la personne du conducteur de cette putain de camionnette.... qui pourtant n'y est pour rien et tu le cherches, tu le pistes, tu le dragues, et tu l'amènes dans ta caravane pourrie où tu vis depuis que t'es devenu employée dans un chenil.
Et tu lui bousilles sa jambe à coup de flingue et tu le soignes et tu le frappes et tu l'insultes et tu le câlines . Tu sais plus , tu sais plus.....

Étonnant roman noir, social et psychologique qui dénonce les carences d'une société qui n'admet que les biens- portants, les biens nantis, les biens pensants.

Mais ce n'est que mon humble avis
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Sur une piste de danse, Émilie aguiche Simon, lequel était bien décidé à la draguer. Il l'avait déjà repérée ailleurs, la trouvait belle et il était intrigué par sa claudication. Malgré la réticence de Simon (il bosse à six heures et demie le lendemain), ils partent en voiture chez Émilie. Elle vit loin de tout, dans une caravane minable au milieu du chenil où elle est employée. Quand ils sont tous deux à l'intérieur, Émilie attrape un revolver caché sous un coussin et tire une balle dans la jambe gauche de Simon. Nous sommes page 21.
***
Petit à petit, par des retours en arrière, nous allons apprendre les raisons du geste d'Émilie. En fait, elle se venge. Elle a perdu une jambe dans un accident de voiture et porte maintenant une prothèse. Depuis, rien ne va, rien ne lui réussit, elle perd pied et se réfugie dans l'alcool et des aventures sans lendemain. Mais le conducteur de l'autre voiture est-il aussi coupable qu'elle le pense au début ? Sa rencontre avec Simon, les gestes qu'elle pose, le retour sur elle-même que la situation lui dicte vont l'amener à repenser différemment le problème et à faire le bilan. Victime ? coupable ? Rien n'est si tranché dans la vie, à part peut-être le déterminisme social qui instille chez les deux personnages principaux un sentiment permanent de déclassement. Un roman âpre et dur mettant en scène une héroïne assaillie par des crises d'angoisse et qui arrivera à faire son deuil par des moyens pour le moins inattendus. Roman sans concession !
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Marin Ledun tourne la page du problème basque qu'il a traité dans ses deux précédents romans. Il a déjà prouvé par le passé qu'il excellait aussi en développant d'autres thématiques. le voilà revenu en douce à une veine plus sociale, comme dans Les visages écrasés.

Le sujet de cette nouvelle histoire semble simple, de prime abord. Un récit de séquestration, sujet maintes fois traité. Mais l'écrivain ne tombe pas dans les poncifs du genre pour autant : pas de rebondissements improbables, pas de violence déplacée. La trame est là pour traiter d'autres sujets plus sociaux, bien violents eux aussi…

Deux protagonistes, environnement resserré, tension. Une histoire de femme surtout. Une héroïne du genre qu'on n'oublie pas, marquée par un accident qui lui a fait perdre une jambe plusieurs années plus tôt. Émotions à fleur de peau au travers de ce personnage qui perd pied (sans mauvais jeu de mot).

Sans trop savoir pourquoi, m'est très vite venue en tête une partie du refrain d'un vieux morceau du groupe Trust en suivant cette tranche de vie d'Émilie :

« Car je sais avec certitude ce qu'est la solitude
Trop fier de cette image jaunie qui me poursuit
Et qui me laisse un peu perdu que suis-je devenu »

Le roman débute d'ailleurs par trois citations fortes et très bien trouvées.

Oui, quel personnage ! Et quelle magnifique manière de nous plonger dans ses doutes, ses failles, ses douleurs. Marin Ledun a admirablement développé son caractère à travers ces 250 pages, sans jamais en faire trop ni tomber dans le misérabilisme.

Cette intrigue est le prétexte pour (re)parler de notre société de maltraitance, où le moindre décrochage social se paye au prix fort. Que ce soit un handicap, un accident de vie ou la pression du travail, le déclassement guette chacun d'entre nous. La réaction peut être extrême…

Ce n'est pas un hasard si l'auteur a placé son héroïne et son action dans un chenil, tant elle se sent enfermée dans le carcan de notre société moderne. Marin Ledun sait de quoi il retourne, son expérience personnelle lui ayant fait connaître par le passé à quel point notre société et le monde du travail se déshumanise et engendre de la douleur. Jusqu'à perdre pied, donc…

En douce navigue dans ce contexte, avec un personnage qui se retrouve à faire une fixation sur un homme ; une obsession qui cache son réel malaise. L'écrivain y va presque en douceur, sans en faire des tonnes et ça rend cette histoire d'autant plus frappante. Dommage que le livre soit un peu court.

En sent que Marin Ledun a travaillé son texte pour aller à l'essentiel. Rien de superflu, chaque mot est pesé, chaque passage est travaillé. Ça n'empêche pas l'émotion d'affleurer de ce texte, c'est ce qui rend ce roman noir marquant.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Marin Ledun est pour moi un peu l'image du gilet jaune du coeur et de l'âme !!! sa force : DENONCER !!!
Et intelligemment encore ;) Puissant, Magnifique histoire .... Mon 2ème roman de cet auteur ... J'ai bcp aimé son dernier "ils ont voulu nous civiliser" et c'est pourquoi j'ai retenté avec celui-ci ;) Je vous garanti que je retenterai encore car cette plume simple, direct est très très efficace et merci à lui de dénoncer toutes ces merdes de nos sociétés ... Qd, par malheur, tu as la malchance de dériver un peu à cause d'un accident, une mauvaise fréquentation, une maladie, un divorce, une séparation etc ... la société te dit FUCK !!! Marin Ledun est un génie pour le démontrer
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Ce ne sont pas à proprement parlé des loosers dont il s'agit, mais de personnes que la vie n'épargne pas. Et alors, en douce, sans s'en rendre compte, la vie part à la dérive. Victime d'un accident de la route Emilie va mettre du temps à "remonter la pente". Amputée d'une jambe, sa vie est bouleversée.

Pourquoi, alors quand enfin elle reprend le dessus et sa nouvelle vie en main, décide t-elle de refaire le voyage en marche arrière jusqu'au jour de l'accident et jusqu'à retrouver Simon, celui qu'elle considère comme le responsable de sa nouvelle vie pourrie.

Marin Ledun creuse dans les âmes perdues et la désolation sociale. Dans ce pays de dunes, d'étang et de pins, dans cette lande inhospitalière et sauvage, malgré la saison touristique qui brasse de la population de surfeurs et d'estivants en goguette, les locaux sont marqués par cet environnement, travail physique, alcool, solitude, sexe de passage ...

Bien mené et bien rythmé, le roman, qui n'est pas réellement un polar, montre cette frange de la société, celle qui glisse en pente douce vers le broyeur irrésistiblement. Un vrai roman noir rural français, loin des clichés et de la facilité.
Lien : http://animallecteur.canalbl..
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Émilie enferme Simon, à l'origine de l'accident qui lui a coûté une jambe, et massacré sa vie. Voilà l'idée du livre, que l'on découvre dès le début, sinon, je ne raconterai pas.

Il y en a en gros pour 250 pages. Pas trop long. Cela nous évite le polar qui nous embarque pour des centaines de pages dont on ne peut se sortir. Disons qu'on découvre la vie des deux protagonistes.

C'est bien écrit. Mais je dirais que ça manque de sentiment, de passion. le seul personnage pour lequel on a un peu de tendresse, c'est Bop, le chien maltraité, dont Émilie a sauvé la vie. Brave bête. Pas comme Émilie ni Simon.
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Après avoir découvert Marin Ledun grâce à Babelio, qui m'a envoyé « Leur âme au diable » lors de sa sortie, j'ai eu envie de découvrir d'autres écrits de l'auteur ,j'ai donc choisi « En douce ».
C'est l'histoire d'Emilie, elle mène, somme toute, une vie banale, elle est infirmière, célibataire, plutôt adepte des aventures sans lendemain, mais sa vie bascule à 35 ans quand un accident de la route lui coûte une jambe. Après une longue convalescence, elle reprend le travail mais craque et s'enfonce dans un long burn-out, et là, tout dérape, elle démissionne de son poste à l'hôpital et ne va plus se consacrer qu'à sa vengeance : retrouver, pister, piéger celui, qui selon elle, est responsable de son malheur, Simon Diez. Elle l'attire dans le chenil isolé où elle travaille maintenant, lui tire une balle à bout portant et le séquestre.
La suite est une succession de mauvais choix. Par des flash-backs nous découvrons la vie d'Emilie avant son amputation pour en arriver à l'origine du drame et nous diriger vers une vérité qui nous glace.
C'est une histoire de vengeance dans une atmosphère sombre et sordide.
Ce huis clos, merveilleusement bien orchestré par l'auteur, est oppressant, le contexte, dans ses descriptions, est anxiogène.
Un roman noir qui n'est que le long cri de détresse d'Emilie.
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Un roman sombre, une sorte de huis-clos à deux où seuls des chiens viendront mettre un peu d'ambiance en aboyant…

La vengeance est un mobile aussi vieux que le monde. Certains pensent qu'en se vengeant ils retrouveront la paix, d'autres vous diront que non, que du contraire même, que la vengeance ne vous apportera qu'un grand vide.

Les siciliens disent, dans un de leur proverbe, que celui qui veut se venger doit creuser deux tombes… une pour sa victime et une pour lui. Ou alors le proverbe est chinois…

Émilie était une jeune infirmière belle, avec une vie sociale, des envies, et un jour, toute sa vie a basculée, et elle ne s'en est pas vraiment remise, accusant les autres et surtout une personne d'être à l'origine de sa dégringolade sociale.

Faut dire que passer d'infirmière avec un chouette appart à nettoyeuse-soigneuse de chiens dans un chenil, dormant dans un camping-car, ça vous foutrait le moral dans les chaussettes de n'importe qui.

C'est encore plus traumatisant que de louper sa primaire ou que de ne pas se représenter… Ce qui mine Émilie, c'est les regards des autres, leur commisération, leur pitié, et les sales pensées sexuelles des hommes.

Son bouc émissaire est tout trouvé, et maintenant, yapuka passer à l'acte.

Une fois de plus, laissez tomber le résumé du 4ème de couverture et découvrez, vierge de tout, ce huis-clos prenant entre une femme qui a vu sa vie basculer et un homme qui vient de voir la sienne basculer aussi dans l'horreur.

L'écriture glisse sur le papier, ça se lit d'une traite, quasi, on veut savoir jusqu'où elle va aller dans sa folie, parce que oui, pour moi Émilie est une frappadingue qui rend les autres responsables et qui s'est fichue dans cette belle merde toute seule comme une grande.

C'est presque un huis-clos, mais pas aussi prenant et oppressants que certains huis-clos de ma connaissance, dommage (Misery et Shining de Stephen King).

Il ne manquait pas grand-chose pour en faire un truc à vous foutre la suée de votre soirée d'hiver.

Par contre, niveau social, c'était du noir de chez noir. Insidieux, perfide… le boulot vous reprend après votre accident, les collègues sont gentils, rempli de pitié aussi, mais ça ne dure que le temps que dure les roses… Ensuite, vous redevenez une bête de somme, corvéable à merci et si vous refusez… On ne vous retiendra pas !

Un bon roman noir, sans édulcorants, sans sucre, sans stévia… Noir, quoi. Bien que j'ai déjà dans des plus noirs…

Une histoire de vengeance, une critique sociale, un roman psychologique, un constat amer de notre société qui n'accepte que les biens foutus et pas les handicapés (physiques dans ce cas-ci), une ambiance étouffante, dure, sale et une infirmière qui n'a rien de la cochonne des fantasmes de certains (mais en plus sexy que Annie Wilkes).

Une écriture efficace, sans fioritures, des personnages taillés à la serpe, une ambiance étouffante, moite, et une grande question qui se pose : dans quelle mesure les autres sont-ils responsables de nos échecs ? le sont-ils à 100% ou ne sont-ils que des vecteurs, le reste nous étant imputable si nous échouons ?

Vous avez trois heure… Ensuite je ramasserai les copies !

(3,5/5)

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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C'est le premier roman de Marin Ledun que je lis, et je peux d'ores et déjà affirmer que ça ne sera pas le dernier.

Un récit relativement court (250 pages) mais d'une intensité qui ne se relâche jamais. Emilie avait tout pour être heureuse jusqu'à une journée d'avril 2011 où un violent accident de la route lui vaudra d'être amputée de la jambe gauche. Pour la jeune femme il ne fait nul doute que l'unique responsable de son état et de toutes les merdes qui ont suivies est le conducteur du pick-up qui a percuté sa voiture : Simon. Marin Ledun nous plonge dans les méandres de l'esprit (tourmenté) d'Emilie en adoptant un récit à la troisième personne. Un regard extérieur sur une vue de l'intérieur, vous me suivez ? Ca tombe bien, moi non plus.

Un quasi huis-clos entre Mélanie et Simon, ponctué par les souvenirs de la jeune femme mais surtout une lutte intérieure entre ses certitudes qui deviennent des doutes avant de redevenir avec encore plus de force des certitudes. Surtout se persuader que si Emilie a tout raté c'est de la faute de Simon, pas seulement lui mais aussi la faute de tous les autres, et de la société aussi tant qu'on y est. Et elle ? N'aurait-elle pas aussi sa part de responsabilité ? Non ! Si ? Peut être.

Le flot des pensées d'Emilie n'est pas un long fleuve tranquille mais plutôt un torrent déchaîné tout en courants et contre-courants, en proie à bien des tourbillons. Et maintenant que Simon est à sa portée, que faire de lui ? Là encore elle est torturée par les contradictions, d'abord elle lui tire une balle dans la guibolle, ensuite elle se démène pour que la blessure se soigne au mieux (avec les moyens du bord). Et nous, pauvres lecteurs, sommes bringuebalés au gré de ses humeurs. Jusqu'au bout on se demandera comment tout ça va finir, de plus en plus convaincu qu'il la fin risque d'être des plus brutales. Et ? Et puis quoi encore ?

Que penser d'Emilie ? Au fil de ses humeurs on a parfois envie de la prendre dans ses bras pour la réconforter, et d'autre fois c'est l'envie de lui mettre des claques qui l'emportera. Personnellement j'ai surtout eu envie de lui dire d'avoir plus de considération pour elle, de se sortir les doigts du cul et de prendre sa vie et son destin en mains (après se les être lavées). Si tu ne veux pas de la pitié des autres, commence par cesser de t'auto-apitoyer ; jouer les Caliméro ne dure qu'un temps.

Un roman noir intensément psychologique ponctué par une critique sociale bien sentie (même si Emilie rejette la responsabilité de sa situation sur les autres et sur la société, tout ce qu'elle en pense n'est pas forcément dénué de bon sens).
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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