Mes vacances commençaient samedi soir et avant de quitter le magasin où je travaille, je me suis dit : "Tiens, je lirais bien quelque chose de léger pendant mes vacances". Et j'ai choisi en rayon
Demain j'arrête. On m'en avait dit beaucoup de bien : tu verras, c'est léger, sympa, ça se lit tout seul...
J'ai comparé
Demain j'arrête à de la chick lit. Mais de la chick lit améliorée. Car Julie, l'héroïne, est loin d'être aussi stéréotypée que celles de la chick lit américaine ou britannique et elle ne couchera pas avec l'homme de ses rêves dès le deuxième chapitre. Mais tout y est, avec les doses qu'il faut : de l'humour, de l'amour, des gaffes, des surprises, de la sensibilité... et des chats.
Gilles Legardinier nous raconte l'histoire d'une célibataire qui craque pour son voisin mystérieux (haaa, Ric, quel homme, craquant de simplicité) sans pour autant nous raconter une histoire déjà vue.
Demain j'arrête est alors une agréable surprise, légère, sympa, qui se lit toute seule. Julie est pleine d'humour et intelligente. Tout au long du roman, elle, le narrateur, fera habilement des allusions à ce qui a été dit dans les pages précédentes pour nous faire rire. Il ne faut pas perdre le fil. Julie est craquante ; elle a un peu de Bridget Jones et de Gaston Lagaffe. C'est pour dire que le mélange est détonnant !
Je suis en vacances depuis samedi soir, nous sommes mardi et j'ai fini
Demain j'arrête. Il me reste encore deux semaines de vacances et j'ai déjà fini de lire la légèreté dont j'avais besoin ! Mission accomplie : j'ai passé un très bon moment sans prise de tête et captivant avec Julie et ses amis et il est facile, pour la lectrice (car le roman est clairement destiné à un public féminin) de se retrouver dans cette apprentie boulangère déjantée et décalée. Bref,
Demain, j'arrête, on adhère complètement. Merci Gilles de nous offrir cette bouffée d'air frais simple mais efficace.