Quelqu'un pour qui trembler

Jour 5 du confinement ! Rigolo

Dans la catégorie des lectures faciles mais qui, au fil des pages, ne se révèlent pas si légères qu'elles semblent l'être, Gilles Legardinier occupe une place de choix.
A peine sorti d'un opus où une trentenaire émerge d'un coma, repartant à zéro avec un esprit de fillette dans un monde sans pitié (« j'ai encore menti »), voilà que je replonge dans le même canevas.
Cette fois, le décalage provient du fait que le docteur Sellac revient de vingt ans de pratique humanitaire au plus profond des continents oubliés par la frénésie consumériste occidentale n'existe même pas en pensée et où les problèmes sont de vrais problèmes, mettant la vie en jeu à chaque moment du jour et de la nuit.
Afin de renouer des liens avec une fille qu'il n'a que conçue et dont il découvre l'existence, le voilà parachuté dans une maison de retraite petit format (5 pensionnaires et une infirmière) qui ferait la joie d'un sitcom version carte vermeille.
Je vous passe les plans tous plus foireux les uns que les autres que met en place Sellac pour tenter de réapprendre à vivre en plein vingt et unième siècle dans le monde des téléphones portables et de la mode et, accessoirement, parvenir à voir sa fille sans s'en faire remarquer.
Que les fans se rassurent : on retrouve une portée de chatons et un chien, une ambiance héritée de « ensemble c'est tout » (Anna Galvalda) et des airs d'Amélie Poulain, récurrents à tous les bouquins signés Legardinier.
Revigorant. Voilà le mot pour qualifier au mieux cet épandage de scènes plus truculentes les unes que les autres, si bien qu'on se croirait par moments dans un de ces romans scandinaves loufoques (« le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire »).
Bref, les références ne manquent pas. Legardinier va jusqu'à inclure une vraie comédienne, l'actrice Pauline Choplin, comme personnage central de l'intrigue. Mais où s'arrêtera-t-il ?
« Quelqu'un pour qui trembler « ne changera pas la face du monde et ne remettra quasiment rien en question, à part, peut-être, votre façon de voir le monde et de vivre avec les gens qui vous entourent. C'est déjà ça de pris.

Si vous aimez vous évader, faire abstraction du réel, envie de douceurs, une lecture fluide....ce livre est pour vous.

Si vous êtes attaché à la réalité, oubliez ce livre de pure fiction, car une maison de retraite avec 5 résidents, une personne âgée électrisée deux fois laisser sans soin particulier lorsque l'on médecin, etc.

Je découvrais Gilles Legardinier avec ce livre, mais même avec les touches d'humour, même si la lecture est agréable, j'ai abandonné. Au bout de plus de 200 pages, on reste sur sa faim et le sauvetage du chaton a été mon coup de grâce (chapitre 66) et je suis passé au dernier chapitre 100, en disant tout ça pour ça. Et c'est dommage, car l'idée de départ avait du potentiel, un homme découvrant 20 ans après qu'il est papa.

Suite à la lecture de Et soudain tout change, que j'avais trouvé plus que moyen tant la naïveté et la lourdeur m'avaient agacée, je me suis décidée à donner une seconde chance à monsieur Legardinier avec Quelqu'un pour qui trembler. Cependant, l'état de pauvreté intellectuelle dans lequel ce récit m'a laissée et le sentiment de profonde vacuité qui m'a envahie ensuite me laissent pantoise. Comment est-il possible de publier de tels livres de nos jours?

L'histoire est lente, plate, fade, pas crédible et ne démarre jamais. Il n'y a aucune action, rien qui nous prenne aux tripes; l'auteur ne semble même pas avoir construit de schéma narratif. Franchement, qu'est-ce qu'on en a à carrer que Pauline fasse son plein d'essence jusqu'à n'obtenir aucune décimale sur son ticket de caisse? Il n'y a rien de plus intéressant à raconter? Peut-être la confrontation du héros avec sa fille (au passage, ce qu'on attend depuis le début?) plutôt que sa traque aux effluves malsaines? Ou bien l'histoire tout simplement? Et ben non! Les émotions et sensations fortes ne sont pas du goût de Legardinier. Quant à moi, ce sont ses romans qui me déplaisent.

C'est un récit sans saveur, sans profondeur et sans consistance, le tout ponctué de leçons de moral à deux balles. Vous espériez lire une histoire sans prise de tête? Il n'y en a même pas! Ce roman est une coquille vide. Aussi vide que sa maison de retraite avec cinq pensionnaires. Sûrement un des plus mauvais livres qu'il m'ait été donné de lire.

Legardinier voue un culte à la mièvrerie. Il en fait l'apothéose avec ce bouquin. Je m'interroge alors sur la place grandissante qu'occupe la niaiserie dans notre société livresque et dans les esprits... le bonhomme se voit même adapter un de ces romans au cinéma. Oui, vous avez bien lu! Complètement cramé!

Thomas, médecin , vit dans un village déshérité en Inde. Là depuis des années il soigne la population tout en partageant leur vie. Il apprend qu'il a une fille en France qui a donc aujourd'hui 20 ans. Jusqu'ici le roman est intéressant. Puis il accepte un poste sans rapport avec ses qualification en France pour ce rapprocher de cette enfant. Là ça devient complétement farfelu, il la suit et veille sur elle en cachette.
Bon je n'ai pas accroché à cette histoire invraisemblable qui n'a pas non plus d'intérêt concernant la psychologie des personnages ou autres.
J'ai terminé la lecture en diagonale pour connaître le happy-end prévisible.

Cet auteur ne m'aura pas déçue encore une fois. Une histoire touchante qui nous embarque à un travers les chapitres. Une bonne lecture, sans prise de tête, sous un plaid en hiver ! Les personnages sont attachants, même les secondaires. Et je trouve que la vie de ceux-ci pourrait être tout à fait réelle, ce qui les rend vrai ne serait-ce que pendant la lecture...

Très déçue.
Roman non crédible, peu réaliste.
Sans grand intérêt.

J'avais choisi ce roman, me souvenant des autres lu de M. Legardinier avec enthousiasme.

Malheureusement, même si l'histoire est touchante, j'ai été déçue... pour moi ça trainait en longueur et je perdais patience au fils des pages... néanmoins j'ai tenue jusqu'au bout.

Il s'agit indéniablement de mon roman préféré de Gilles Legardinier, loin devant les autres, et malgré le fait que je les ai tous beaucoup aimés !

Ce que j'aime particulièrement chez cet auteur, c'est son habilité à jongler avec tout genres de personnages principaux. Souvent, un auteur trouve du confort à reprendre le même type de personnages, même sexe, même âge, parfois même contexte social... chez Gilles Legardinier, on atterri rarement deux fois au même endroit, et ça rend l'ensemble des lectures qu'il nous propose tellement plus rafraîchissant. Ici, nous nous retrouvons donc avec Thomas, un homme plus si jeune mais encore loin d'être vieux, médecin humanitaire dans un petit village en Inde, avant de rentrer en France pour opérer dans une maison de retraite. Thomas est un personnage plus réservé que ce à quoi nous avions l'habitude jusqu'ici, mais il est de loin le plus touchant, je me suis sentie même bien plus proche de lui que d'autres personnages féminins du même auteur.

Globalement, j'ai aimé tous les personnages que j'ai été amenée à rencontrer dans cette lecture. Les petits pensionnaires de la maison de retraite, Pauline et son fils, Emma, Romain... Parfois ils n'ont l'air de rien comme ça, mais c'est grâce à eux que la lecture est aussi agréable, entre traits d'humour et situations cocasses, il y a toujours de l'originalité, de la simplicité dans l'amusement du quotidien de tout ce petit monde. Et puis comment ne pas s'attacher à cet incroyable gang de retraités ?

Le coeur du roman se construit autour de Thomas et Emma, le père et la fille, dans un étrange ballet qui m'a laissée sceptique au départ, avant de me conquérir au fil des pages. Ils entretiennent une relation complexe, dont on a uniquement le point de vue de Thomas, bouleversé par cette découverte et essayant de faire de son mieux pour apparaître dans la vie de cet enfant qu'il n'a jamais connue. Au final, j'ai trouvé l'intrigue autour d'eux véritablement délicate et subtile. Je me suis laissée surprendre par la tournure étrange de leur relation, par la douceur de Thomas, son altruisme, son courage, sa force pour ne pas laisser ses émotions et son bien-être passer avant celui de sa fille.

Enfin, il y a souvent dans les romans de Gilles Legardinier, une idée forte qui tient l'histoire et qui se laisse envelopper de tous les autres éléments qui permettent d'en faire une comédie tellement agréable à lire. Ici, l'auteur (qui nous l'explique aussi dans les remerciements) a voulu transmettre cette idée simple et forte autour de l'amour : aimer, c'est avoir quelqu'un pour qui trembler. Aimer vraiment, c'est d'avoir peur pour l'autre avant soi. Thomas était un homme entièrement détaché, mais le jour où il rencontre Emma, il a pour la première fois quelqu'un pour qui trembler, quelqu'un pour qui il se fait plus de soucis que pour lui-même, qui a plus d'importance que sa propre vie à ses yeux. Dans le roman cette idée se traduit donc principalement à travers la relation père-fille (ce qui me touche forcément en plein coeur comme je suis très attachée à mon Papa) mais on peut la retrouver autour de divers autres personnages, comme par exemple Michael et son chien... C'est une chose à laquelle je n'avais jamais pensé de cette manière-ci avant, mais je trouve ça d'une infini douceur, et ça me touche en plein coeur, parce que moi aussi j'ai quelqu'un pour qui trembler.
Lien : https://www.lesplaisirsdesmo..

De la tendresse toujours et encore, pas du sirop, tout en délicatesse, toujours un régal
:)