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4,22

sur 4968 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
En cette année 1948, malgré leur réussite à la tête de leur prospère savonnerie à Beyrouth, Louis et Angèle Pelletier accusent le coup. A l'évidence, aucun de leurs quatre enfants ne reprendra jamais le flambeau, et il leur faut se résigner à les voir, l'un après l'autre, quitter le Liban pour « le Grand Monde ». Si deux de leurs fils et leur fille ont choisi de tenter leur chance à Paris, le dernier s'est mis en tête de retrouver à Saigon le légionnaire dont il est passionnément épris, et qui a cessé de donner de ses nouvelles alors qu'il est maintenant engagé aux côtés de l'armée française dans la guerre contre le Viêt-minh…


Comme il l'explique en fin d'ouvrage, l'auteur a butiné une myriade de sources pour composer ce foisonnant feuilleton qui doit se prolonger sur deux autres tomes. Agrémentant le fruit de cette promenade documentaire d'une bonne dose d'imagination, il entame une saga familiale animée d'un si puissant souffle romanesque qu'il parvient à en faire oublier, voire à rendre amusants, ses aspects les plus improbables. Car, certes, toutes ces péripéties font beaucoup pour une seule famille. Et, lorsque, entre autres surprises et rebondissements, s'entrecroisent les aventures du benjamin Etienne, inspirées de celles du vrai correspondant de guerre qui, en 1950, s'intéressa à l'affaire des piastres en Indochine ; les circonstances qui placent François, le cadet journaliste, à la tête de scoops détonants ; le terrible secret qui fait de l'aîné Jean et de sa redoutable épouse Geneviève de bien peu recommandables compères : l'on finit par déborder du roman historique pour verser dans un exercice de dextérité non dénué d'humour, comme le confirment les clins d'oeil de l'auteur à ses précédents livres ou à ceux de Simenon.


C'est donc avec un incontestable plaisir que l'on se laisse emporter par cette lecture fluide et facile, en compagnie de personnages réellement attachants ou carrément détestables, mais toujours bien campés, et surtout que l'on s'immerge dans son alternance d'atmosphères aussi vivides les unes que les autres. Qu'il s'agisse, d'une part, de l'incertitude du Paris d'après-guerre, entre pénuries et rationnement, opportunités lucratives pas très nettes, manifestations ouvrières et violente répression policière, mais aussi difficultés d'indépendance de la presse comme des femmes, ou, d'autre part, de la décadence d'une Saigon encerclée par une guérilla de décolonisation d'une violence inouïe, mais qui ne démord pas de ses juteux trafics construits sur la corruption et la concussion, et tant pis s'ils financent en même temps le Viêt-minh, le tableau n'est dans l'ensemble guère réjouissant, ni glorieux, le crime s'épanouissant en toute impunité d'un côté de ce monde comme de l'autre.


Jouant avec aisance et humour de tous les genres, Pierre Lemaitre enchevêtre roman historique, saga familiale et intrigue criminelle pour le plus grand plaisir de ses lecteurs. Il nous livre, à n'en pas douter, un nouveau grand succès populaire, dont beaucoup attendront la suite avec curiosité. N'a-t-il pas déroulé quelques fils narratifs qui ne demandent qu'à être tirés plus avant ? En attendant, ceux qui souhaitent conforter leurs impressions sur les troublants conflits d'intérêts économiques et financiers à l'oeuvre pendant la guerre d'Indochine pourront se plonger dans l'édifiant Une sortie honorable d'Eric Vuillard.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Pas de surprise, Pierre Lemaitre, en vrai maestro, connaît sa partition : l'époque (les 30 glorieuses) est narrée avec précision , les personnages sont hauts en couleurs (on adore les détester), il y a la guerre (toujours), des meurtres, une escroquerie, quelques trahisons et de l'amour. Beaucoup d'amour. Ce roman est un véritable condensé des passions humaines par l'entremise d'une famille, les Pelletier père et mère et de leurs 4 enfants : Jean, François, Étienne et Hélène. C'est dépaysant (on voyage de Beyrouth à Paris en passant par Saïgon), virevoltant, addictif. On y rencontre « ….un lanceur d'alerte, une adolescente égarée, deux processions, Bouddha et Confucius, un journaliste ambitieux, une mort tragique, le chat Joseph, une épouse impossible, un sale trafic, une actrice incognito, une descente aux enfers, cet imbécile de Doueiri… »
Et quelques délicieux rebondissements 😉
Bref, comme toujours avec ce conteur de talent, l'histoire a un vrai souffle romanesque. Un roman dévoré en 2 petites soirées 😀
A lire bien évidemment !
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le roman se situe en 1948, les autres années suivront dans les prochains tomes.
Louis Pelletier dirige une savonnerie prospère à Beyrouth avec sa femme Angèle.
Il espère bien que son fils aîné, Jean, reprendra l'entreprise.
Celui-ci est effacé, ne connaît pas son personnage. Quand il le révèlera, ce ne sera pas joli, joli.
Étienne part à Saïgon avec son compagnon Raymond qui s'enrôle dans la guerre d'Indochine avec toutes les cruautés que cela comporte et l'auteur ne ménage pas ses descriptions insupportables parfois. Pendant ce temps, Étienne devient agent des monnaies. Il recherche son ami Raymond. À Saïgon, le roman nous fait entrer dans les fumeries d'opium, dans une salle de jeux appelée "Le grand monde", dans des trafics de monnaies, des corruptions...
François Pelletier, parti à Paris pour étudier à l'École normale supérieure, bifurque et devient journaliste.
Sa soeur Hélène Le rejoint pour vivre à Paris.
Jean y aboutira également et révèlera hélas sa vraie nature.
Rebondissements, corruptions, meurtres, guerre...on retrouve un peu l'ambiance du roman "Au revoir là-haut" ,mais dans un autre contexte historique. Ce roman avait été une véritable découverte pour moi.
Les personnages qui gravitent autour de la vie des enfants Pelletier ajoutent beaucoup de piment au récit.
Pierre Lemaître a l'art de décrire les scènes caricaturalement, crûment, avec les mots magnifiquement choisis.
Le suspense est créé à la fin et on a ainsi envie de continuer l'aventure.
Un roman fort, très différent du ronron dans lequel je me promène habituellement, vite lu car très vivant.
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Je me réjouissais de lire le premier tome de cette nouvelle trilogie de l'auteur, et même si la note et le plaisir de lecture restent élevés, j'ai cependant éprouvé une petite déception.
Peut-être en ai-je lu trop de critiques dithyrambiques, peut -être le souvenir des deux premiers tomes de sa précédente trilogie est trop présent encore dans mon esprit.

Comme vous le savez sans doute déjà, soit par une des nombreuses critiques, soit par la publicité qui en a été faite, ce livre nous raconte quelques moisde l'année 1948 dans l'histoire de la famille Pelletier, à l'heure où les enfants quittent tous le nid familial.
Jean, l'ainé, qui vivote à Paris, auprès d'une femme insupportable, après avoir échoué à prendre la direction de l'usine familiale à Beyrouth
François, à Paris aussi, soi-disant pour faire l'ENS, mais qui cherche à percer dans le journalisme
Étienne, parti en Indochine rejoindre L'amour de sa vie, Raymond, soldat dans la légion
Et enfin Hélène, qui ne supporte plus la vie seule avec ses parents et part pour Paris où elle espère que ses frères vont l'accueillir.
Tout ce petit monde va vivre de multiples aventures, les rebondissements s'enchainent et l'auteur nous entraine à la suite de ses personnages dans un tourbillon magnifiquement raconté.

J'ai particulièrement aimé la partie qui se passe en Indochine, et Étienne reste mon personnage préféré dans les enfants. La description de Saïgon et de l'ambiance qui y règne sont criantes de vérité, j'ai ressenti la moiteur du climat, j'ai pris l'apéritif dans ces vieux hôtels qui sentent la fin d'une époque, j'ai été tentée de participer moi aussi à ce trafic, qui enrichit les français d'Indochine au dépens de la France, j'ai craint de succomber à la tentation de l'opium pour survivre dans cette atmosphère oppressante. La meilleure partie du roman et le personnage le plus attachant à mon avis.

Alors pourquoi ce petit bémol, et cette étoile en moins, c'est un sentiment diffus, difficile à expliquer, Peut-être l'accumulation d'évènements en quelques mois, peut-etre le caractère de ces enfants qui me semblent tous terriblement égoïstes, peut-etre le caractère trop caricatural de Jean, prodigieux raté, sans une seule qualité pour le sauver. Un peu de tout cela sans doute.

Mais il reste un roman que l'on dévore en quelques heures, une écriture nerveuse, des décors bien plantés, et ce jubilatoire clin d'oeil final, pour les lecteurs de la trilogie précédente.

Je lirai surement la suite, et je l'attends avec impatience, quoiqu'il en soit.
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Pierre Lemaître possède indubitablement deux qualités.
Il maîtrise l'art feuilletonnesque, et il a une imagination très fertile.

C'est très utile, quand on se lance comme lui dans une future tétralogie.
Avec « le grand monde » il réussit à nous brosser le portrait d'une drôle de famille française au sortir de la deuxième guerre.

Il y a les parents – sur qui on ne dira rien pour ne pas divulgacher la surprise de fin de roman.
Il y a Jean, le fils aîné, dit Bouboule, dont on pourrait dire qu'il est un « looser » si cet anglicisme n'était pas anachronique par rapport à l'année 1948 au cours de laquelle se déroule notre histoire. Bouboule, à qui rien ne réussit, a aussi de curieuses manières de se détendre lorsqu'il ressent trop de pression.
Il est aussi doté d'une épouse dénommée Geneviève qui cumule tous les défauts possibles et imaginables : c'est une véritable teigne, qui adore torturer son mari, faire du chantage à sa belle-famille, et dénoncer son employeur en l'accusant de détournement de biens appartenant à des Juifs – un régal de femme.

Il y a François, qui annonce à ses parents qu'il va mener de brillantes études à Paris, mais qui ne rêve que rotatives et ambiance de conférence de rédaction – il sera journaliste rubrique faits divers... et justement il sera bien servi.

Il y a Etienne qui est amoureux de Raymond, parti servir la France en Indochine, et qui va partir lui aussi en direction de Saigon pour y retrouver l'homme de sa vie, mais celui-ci vient de passer l'arme à gauche d'une manière bien peu agréable – et pour Etienne tout va aller de travers dans cette colonie française.

Il y a enfin Hélène, la petite dernière qui voudrait être beaucoup plus vieille que son âge, qui est en colère contre tous – peut-être sauf contre Etienne – et qui va elle aussi frôler la catastrophe.
La famille Pelletier est donc une drôle de famille dans cette période dite des « Trente Glorieuses » qui ne l'est pas vraiment en 1948.

Et puis il y a encore toute une galerie de personnages secondaires, tous plus truculents les uns que les autres.

Mais le plaisir est assuré : Pierre Lemaître est aux commandes de ce Grand monde et le plaisir est toujours aussi addictif. Très bien documenté (il suffit de lire les pages de sa « dette de reconnaissance » pour en prendre conscience) et toujours aussi habile à maintenir le suspense, l'auteur de « Cadres noirs » manie parfaitement la plume feuilletonnesque.

Lu pour ma part le temps d'un week-end, je confirme le talent, l'humour, et la verve dont fait preuve un Pierre Lemaître décidément très en forme.
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Voilà bien un livre vers qui je ne serais pas allé naturellement s'il n'avait figuré dans la sélection du Prix RTL-Lire que je termine ces jours-ci. Je m'en serais remis. Mais pour autant et sans révolutionner le genre, force est d'avouer que le Grand monde de Pierre Lemaitre est un roman bien troussé, démarré sans enthousiasme mais terminé avec davantage d'entrain.

Comme il excelle à le faire et après le succès partiellement goncourisé de sa précédente trilogie, Lemaitre nous embarque à nouveau dans une grande saga familiale au coeur des Trente Glorieuses. La Seconde Guerre est terminée et la France redémarre et revit, mais les conflits ne sont pas finis puisqu'en Indochine, le canon gronde.

Installée à Beyrouth, la famille Pelletier a toutes les caractéristiques de la famille française bourgeoise de l'après-guerre : notables argentés aux principes bien établis, Etienne, Jean et François les trois fils sont promis à de beaux destins tandis qu'Hélène, la petite dernière fera sans doute un beau mariage, un jour. Comme un chien dans un jeu de quilles, Lemaitre va faire voler en éclat cette respectabilité de façade.

Car de Beyrouth à Paris et Saïgon, les masques vont tomber, un par un, dans cette famille où tout le monde joue un rôle et où le paraître a longtemps primé sur l'être. Dans un tourbillon romanesque et une trame polardesque bien maitrisée, la famille va exploser avant de se recomposer dans l'adversité.

Mais Lemaitre va plus loin, distillant au fil des pages quelques messages politiques bien sentis sur l'inutilité de la présence coloniale française, la corruption d'une certaine administration de l'époque et même les violences policières dans une scène que l'on dirait sortie de l'actualité la plus récente.

Et puis, certaines scènes sont particulièrement fortes et visuelles, comme celles du Journal du soir où plane l'esprit du grand Lazareff ; ou celle de la procession indochinoise de l'église Siêu Linh menée par son pape autoproclamé et envoyé de l'âme suprême ; ou encore celle de la grande manifestation ouvrière parisienne.

Vous l'aurez compris, mon sentiment sur ce livre a évolué au fil de ma lecture et le Grand monde a assurément toutes les qualités attendues d'un bon roman, rythmé, divertissant, dépaysant et digressant juste ce qu'il faut. Et ça, par les temps qui courent, c'est déjà beaucoup !
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Virevoltant, drôle, vibrionnant, ironique, passionnant, voilà le dernier Lemaître ! L'auteur reprend ses bonnes vieilles recettes et nous embarque dans une saga familiale trépidante qu'on ne lâche pas jusqu'à la dernière page.

Les Pelletier, parents et quatre enfants, dont on va suivre les aventures de Paris à Beyrouth en passant par Saigon. Lemaître a toujours l'art de camper des personnages truculents et marquants. Pour celui-ci, mention spéciale à l'affreuse Geneviève, épouse de l'aîné, et à l'inénarrable Diem, qui m'auront bien fait rire.

Comme à l'accoutumée, l'auteur déroule son histoire avec une toile de fond historique bien documentée. Ici, le trafic des piastres en Indochine dont profitera le Viet Minh. Mais aussi des manifestations parisiennes violemment réprimées (rien n'a changé), la crise du logement après-guerre et un journal qui se nourrit d'histoires sordides.

Au passage, un grand clin d'oeil à son roman le plus connu et un final qui nous fait trépigner. Clairement, l'auteur s'amuse et nous aussi. C'est brillant et jubilatoire.

Je ne peux donc que me joindre au concert de louanges des critiques et des lecteurs et attendre la suite en tapant du pied !!!
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Quand on a rendez vous avec le grand monde,
on se hâte de retrouver cette lecture.
Lemaitre a une imagination débordante,
il en abuse parfois, et, on lui pardonne!..
C'est un talentueux feuilletoniste ,
qui sait rythmer ces folles aventures.
Pas de temps creux, il vous entraîne
de Beyrouth à Saigon et Paris
comme aucun voyagiste
n'oserait vous le proposer.
Il n'hésite pas non plus
à zigouiller ses personnages,
Étienne et ses deux amants seront
massacrés de façon inoubliable..
Les retournements de situation
fleurissent tout du long du récit.
C'est un régal et une surprise
jusqu'à la dernière ligne..
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C'est une grande fresque familiale qui nous emmène de Beyrouth à Paris puis à Saigon dans la période des trente glorieuses
La famille Pelletier, Louis et Angèle ont une savonnerie à Beyrouth. Les Pelletier ont immigré au Liban pour d'obscures raisons. Ils ont quatre enfants, Jean dit bouboule l'aîné, un incapable, qui était destiné à reprendre l'entreprise familiale mais qui a essuyé échec sur échec dans ses initiatives. Il épouse l'ignoble Geneviève et part vivoter à Paris.. Jean est un être renfermé, refoulé qui se défoule d'une drôle de façon.... Geneviève est manipulatrice, calculatrice, détestable.
Étienne, lui part en Indochine, à la recherche de son amant, un légionnaire, Raymond, qui a disparu pendant le conflit
François, le 3ème fils, part pour Paris, sous prétexte de faire normale sup où il ne mettra pas les pieds, en vérité il veut faire du journalisme.
Hélène, la petite dernière de dix huit ans, est assez désabusée de sa vie, et va fuguer pour rejoindre ses frères à Paris
Pierre Lemaitre nous promène dans le Paris de l'après guerre puis dans les rues odorantes et animées de Saigon.
Il dresse une galerie de portraits tres réussis, en particulier, celui de Geneviève et de Loan, les plus aboutis et les plus truculents.
En plus de la saga, une affaire de traffic d'argent entre l'Indochine et la France et l'assassinat d'une actrice en plein Paris vont mettre un peu de piment et de ressort dans ce récit sans temps mort.
J'ai passé un excellent moment avec ce roman. L'auteur peut être comparé à un Alexandre Dumas des temps modernes, pour sa façon de nous embarquer dans son histoire tragi comique, la virtuosité de sa plume et sa verve truculente nous enchante.
Vivement la suite.
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Après l'immense succès de sa trilogie de l'entre-deux guerres Au revoir là-haut/Couleurs de l'incendie/Miroir de nos peines, je me demandais ce que Pierre Lemaitre pourrait bien inventer d'autre qui captiverait encore - et peut-être davantage - ses lecteurs et s'il n'avait pas vécu l'apogée de sa création littéraire quand on sait qu'un succès foudroyant est souvent soumis au risque que ceux qui criaient au génie, s'ennuient et soient blasés.
Et bien, reconnaissons que Pierre Lemaitre a décidément beaucoup de talent et d'imagination et qu'il a de nouveau trempé sa plume dans l'encrier du succès en poursuivant avec bonheur le genre qui lui va si bien, celui du roman feuillonnesque, social, historique et sociologique.
Toujours malicieux et cultivé, hyper documenté, il nous offre avec le Grand monde le début d'une saga familiale et historique captivante et divertissante allant de la fin de la guerre d'Indochine au début des Trente Glorieuses, de Beyrouth à Saïgon en passant par Paris.
Alors, il y a de tout, et c'est bien, des truands, des meurtres, de l'amour, du suspens, de l'exotisme, de la cruauté et de la cupidité, de l'humour et des dialogues succulents, des aphorismes savoureux, des références historiques et littéraires, des clins d'oeil à des personnages actuels, des protagonistes pas forcément tous sympathiques (Geneviève, on aime la détester !).
Vivement la suite !
Et si Pierre Lemaitre continue dans sa lancée, j'ai hâte de voir comment il va nous raconter Mai 68 et le grand Charles, Giscard et les diamants de Bokassa, Mitterrand et ses secrets, etc. !
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