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3,8

sur 4161 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lu quelques jours après Miroir de nos peines, je n'y ai pas retrouvé la même verve, le même humour.
La première étape est un peu lente. le jeune Antoine ne sait pas comment il va échapper à son destin.
La seconde étape nous renvoie aux amours de jeunesse qui peuvent nous jouer bien des tours, à brûle pourpoint.
Dans la 3ème étape, Antoine vit la vie qu'il n'avait pas vraiment souhaitée et le dénouement survient, surprenant certes, mais le lecteur aurait eu du mal à s'en douter avec les informations distillées et n'y trouve pas le plaisir de résoudre une énigme bien montée.
Cela reste bien écrit et je n'ai pas eu à faire d'effort pour aller au bout, ni n'hésiterai à rouvrir un nouveau Lemaitre, mais je trouve tout de même moins d'apport dans celui-ci que dans ses oeuvres précédentes.

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Beauval est l'archétype de la bourgade ordinaire de province, un lieu où les évolutions sont lentes et les changements progressifs, où l'on se fiance encore, où l'on fait en toutes choses et circonstances ce qui doit être fait parce que c'est ce que tout le monde fait, où l'on s'arc-boute sur la fabrication de jouets en bois désuets quand chaque enfant rêve d'une console vidéo, où la rumeur forge ou détruit une réputation, où les secrets sont soigneusement gardés, où l'on peut, le cas échéant, abattre au fusil un chien blessé, sans avis vétérinaire.


Rien n'aurait sans doute jamais changé sans Pierre Lemaitre qui en fait le théâtre de son roman et dynamite l'apparente tranquillité de la communauté repliée sur elle-même. Deux événements d'une portée considérable et chronologiquement très proches, se produisent fin 1999. Un garçonnet de six ans disparaît sans laisser de traces. Quelques jours plus tard, Lothar, tempête d'une rarissime violence dévaste la région comme une grande partie de la France. Antoine, adolescent de douze ans devient l'acteur principal d'une tragédie.


J'ai particulièrement apprécié l'écriture épurée de Pierre Lemaitre, nette et sans bavures. Ses mots justes et simples restituent des émotions complexes dans toutes leurs nuances et ambivalences, ainsi que l'atmosphère pesante de cette bourgade sur laquelle plane l'ombre d'un danger imminent. Inversant les codes habituels, l'auteur n'invite pas ses lecteurs à découvrir un assassin qu'il nomme dès les premières pages mais à partager ses hésitations, ses peurs, ses doutes, ses questionnements, en le rendant d'emblée follement attachant. On tremble avec lui en attendant le moment où le passé le rattrapera – si tel est le cas - et l'on peut compter, quelle que soit l'issue, sur l'auteur pour inventer un épilogue inimaginable.
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Bien aimé ce livre hyper original, je ne pensais pas être aussi séduite par cette lecture sachant qu'on sait tout de suite qui est l'assassin. Mais l'intérêt de ce livre est plus loin que juste savoir qui est l'assassin.
Décembre 1999 un petit garçon a disparu. C'est Rémi qui a été tué par son copain Antoine. Je ne spoil pas c'est sur la 4 ème de couverture ! Comment vivre avec un tel poids ? C'est justement ce que va nous faire découvrir l'auteur.
On va suivre Antoine dans 3 périodes de sa vie, en 1999, 2011 et 2015. C'est là que l'on ressent ses peines, sa culpabilité et son désarroi.
La fin est juste incroyable et Pierre Lemaitre est encore pour moi une valeur sûre.
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1999, un enfant disparaît… Rémi Desmedt, 6 ans se volatilise, on ne le retrouvera jamais… les policiers, les habitants se mobilisent pendant des jours, fouillent forêts et chemins, mais rien…
Antoine, 12 ans, est voisin de la famille de Rémi. C'est un adolescent solitaire. Il a pour compagnon le chien des voisins, Ulysse. Ce dernier va être renversé par une voiture et le père de Rémi l'achèvera d'une balle. Cet événement traumatique va entraîner une suite de passages à l'acte avec lesquels Antoine va devoir vivre…
J'aime beaucoup cet auteur et je ne suis pas déçue avec ce roman.
Il nous plonge au coeur des sentiments de peur, de culpabilité, de remords et d'irresponsabilité d'un jeune garçon… et de ceux qui savent et qui se taisent…
L'écriture est fluide et addictive. L'auteur sème des indices tout au long du roman. Saurez vous les repérer?
J'ai adoré la révélation finale.
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Je porte Pierre Lemaitre dans mon coeur de lectrice et ce n'est pas près de s'arrêter.
Il manie excellemment bien son récit de sorte à faire sombrer ses personnages et le lecteur dans les noirceurs de la nature humaine. L'histoire m'a surprise puis m'a plu. J'ai aimé les personnages, je les ai trouvés vrais. Je déplore toutefois quelques longueurs dans la première partie.
Sinon, ce bouquin était une excellente lecture dont je ne sors pas indemne. Je penserai à Antoine pendant encore quelques jours…
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Pierre Lemaître: une signature gage de très grande qualité, mais qui oblige à en dire le moins possible. Alors pour ce livre, on est plutôt dans le roman noir (très noir d'ailleurs) et, comme tous les Lemaître, il est à dévorer sans retenue.
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Un excellent roman de Pierre Lemaitre. J'ai adoré cette histoire avec une intrigue et un suspens bien menés et une chute imprévisible. L'écriture fluide rend cette lecture agréable et addictive. Les sentiments sont bien retranscrits et l'analyse des personnages est parfaite. Pour moi Pierre Lemaitre est un grand écrivain et sais nous passionner avec ses livres
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Je lis peu de romans noirs français. J'en apprécie pas vraiment l'écriture pas plus que les intrigues. A quelques exceptions près…

J'ai voulu tenter un Pierre Lemaitre. Sans doute n'ai-je pas commencé par le bon. Après réflexion (et lecture!) je me dis que j'aurais dû lire Au revoir là-haut, pour lequel il a remporté le Goncourt tout de même, ou Alex dont j'ai entendu le plus grand bien.

Bref, me voici donc à Beauval avec le petit Antoine, un préadolescent, à une période charnière de son existence. Celui-ci vivait une vie paisible, accompagné de sa mère et entouré de ses camarades, jusqu'à ce qu'un événement tragique vienne perturber le cours tranquille de cette petite ville et de ses habitants. le quartier va alors connaitre des heures sombres. Tout comme le petit Antoine.

Tout le long de l'histoire, la lourde épée de Damoclès planera sur la tête du jeune homme, prête à s'abattre. Sa vie ne sera plus jamais comme avant. Il faut dire, qu'elle est si fragile cette vie, qu'en une fraction de seconde, tout peut s'effondrer. S'en suivra une succession de choix et de décisions qui dictera l'avenir du jeune garçon, puis du jeune homme qu'il deviendra.

Une histoire qui prendra toute sa dimension tragique à la fin. Un dénouement qui amène à réflexion et qui je dois dire m'a permis d'avoir un avis plus positif sur l'ensemble du roman que, jusqu'ici, j'avais trouvé assez banal.

Je n'ai pas ressenti d'étincelles particulières. Ce fut un moment de lecture, en somme, agréable, réhaussé par cette révélation finale.
Lien : https://labibliothequedeceli..
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Le livre est divisé en trois parties : 1999 Antoine a 12 ans ; 2011 Antoine a 24 ans, 2015 Antoine a 28 ans.
Dans le petit village de Beauval il y a Antoine et ses amis d'école, une fabrique de jouets en bois grosse pourvoyeuse d'emplois à une certaine époque. Monsieur Weiser en est le patron, monsieur Mouchotte en est le contre maître qui a été licencié pour raison de réduction de personnel. Emilie est la fille de monsieur Mouchotte et amie de voisinage d'Antoine. Il y a monsieur Desmedt, son épouse, leur fils Rémi 6 ans et leurs chien Ulysse. Il y a Théo le fils de monsieur Weiser, un cancre, dernier de classe, mais le caïd de la bande de copains. Il y a madame Courtin, la mère d'Antoine qui travaille chez monsieur Kowalski, dit avoir des horaires dingues, un travail éprouvant et souvent être mal payé et en retard.

1999
C'est la fête de Noël. Kévin de la bande de copains a reçu une PlayStation et joue sur son cadeau avec ses camarades d'école. Madame Courtin n'est pas trop partisante de ces mercredis sofa abrutissants, selon elle et le lui interdit. Alors Antoine se tourne vers son amie Emilie et la construction de sa cabane dans le bois de Saint-Eustache. Il l'invite à flirté sur la plateforme de se cabane réalisée à trois mètres de haut, mais Emilie boude cette proposition en s'en va, ce qui affecte Antoine et le replonge dans sa solitude. Il retourna ensuite à sa cabane avec le chien Ulysse son compagnon anti solitude. Mais un jour Ulysse se fit renversé par une voiture et vu son état monsieur Desmedt préféra le tuer avec sa carabine. Il le plaça ensuite dans un sac en plastique. Pour Antoine, dans le triangle infernal, père absent, mère rigide, copains éloignés, le chien Ulysse occupait une place centrale. Antoine était très triste d'avoir perdu son compagnon Ulysse. Rémi avait l'habitude de rejoindre Antoine à sa cabane. le voyant, Antoine lui dit : Pourquoi ton père a-t-il fait cela ? Mais Rémi ne le comprenait pas car il ne savait pas que son chien était mort. La chien avait l'habitude de fuguer et les parents disait régulièrement à Rémi que le chien était en balade. Antoine très contrarier par la mort d'Ulysse entra en fureur saisi un bâton et malheureusement le coup porté à la tempe fut fatal, Rémi était mort. Antoine ne savait que faire. Mille questions lui traversaient l'esprit. le dire à la police, jamais sa mère ne supportera d'être la maman d'un assassin. Pour lui la meilleure solution était de laisser tomber le corps dans un trou au pied duquel il y avait un hêtre déraciné.

Les parents du petit Rémi s'inquiétaient de ne pas voir leur fils revenir Une battue fut organisée dans le bois de Saint-Eustache et environ. Neuf groupes de huit bénévoles encadrés par un gendarme et un pompier constituait l'effectif de chercheurs. Antoine n'était pas accepté pour la battue car il fallait être majeur. La battue n'a rien apporté. Alors les gendarmes interrogèrent Antoine et d'autres. Kowalski fut arrêté car sa camionnette avait été vue sur la route de Saint Eustache, ce qui perturba considérablement madame Courtin.
― Tu ne l'a jamais aimé dit, Antoine, qu'est-ce que ça peut te faire ?

Antoine désespérer prends à la salle de bains des médicaments qu'il avale pour en finir. Il vomi, se sent très mal. Sa mère appelle le docteur Dieulafoy et tout est mis sur le compte d'une intoxication alimentaire.

Il va y avoir une très violente tempête sur Beauval, tes toits seront arrachés des arbres déracinés des maisons inondées, des contenus mobiliers emportés par les eaux. le maire réunis les gens de bonnes volontés pour aider les sinistrés et bien entendu dans ces circonstances le projet de toutes battues pour retrouver Rémi est suspendu.
Antoine n'eut plus qu'une idée en tête : quitter Beauval et ne plus jamais y revenir

2011
Antoine avait évoqué le désir de s'engager à l'issue de ses études dans l'action humanitaire à quoi Laura sa compagne clinicienne avait songé, elle aussi. Antoine avait la conviction que ce meurtre le rattraperait et ruinerait sa vie. Il encourait une peine de prison de trente ans, diminuée de moitié parce qu'il était mineur au moment des faits. L'information judiciaire n'avait jamais été officiellement clôturée, Antoine ne pouvait même pas espérer une prescription. Madame Courtin ne connaissait pas l'existence de Laura C'était de la part d'Antoine un secret mystérieux, irrationnel.

A l'hôtel de ville, Antoine pu lire l'annonce de la construction du parc Saint-Eustache. Les travaux de déblaiement commenceraient en septembre. L'annonce des travaux à Saint-Eustache présageait une catastrophe dont il était difficile de savoir quand et comment elle surviendrait. On allait retrouver le corps de Rémi. L'enquête serait rouverte. On procèderait de nouveau aux interrogatoires. Il figurait parmi les dernières personnes à avoir vu l'enfant vivant. Il serait convoqué. La piste se concentrerait sur la ville, les habitants, sur les proches, les voisins et, inévitablement, la piste conduirait à lui. Antoine n'avait ni la carrure, ni le tempérament d'un homme capable de vivre une cavale à l'étranger. Il se résolut à rester, à attendre, et il sombra dans une résignation morose et tourmentée.

Antoine reçu la visite d'Emilie et apprend qu'elle est enceinte de leur liaison amoureuse. Depuis lors treize semaines s'étaient écoulées, l'avortement légal était maintenant impossible. Tout devenait limpide. Elle avait attendu la fin du délai légal pour venir le trouver !

Traversant la rue, la mère d'Antoine fut fauchée par une voiture et hospitalisée dans le coma. A l'occasion de cet évènement, Antoine eut le sentiment que sa vie pouvait être ruinée en quelques secondes. Dans la chambre d'hospitalisation, il rencontra le docteur Dieulafoy. Rappelant le passé, le docteur Dieulafoy dit à Antoine : « Si je t'avais hospitalisé, les choses se seraient passées autrement, tu comprends … . » C'était vrai. Si Antoine avait été hospitalisé pour une tentative de suicide, une enquête aurait été ouverte, on l'aurait interrogé, il aurait avoué le meurtre de Rémi, c'en aurait été fini pour lui, c'est de cela que le docteur l'avait protégé. Vu l'état de la maman, Antoine est appelé à chercher des papiers la concernant à Beauval. Sa crainte est de rencontrer Emilie … . Les jours passe et la maman reprend conscience et sort de l'hôpital.

Le corps de Rémi fut retrouvé lors des travaux du parc de Saint-Eustache. La police a également trouvé un cheveu, probablement celui du meurtrier. Un test génétique est effectué, l'ADN est déterminé, le sien sans doute, mais il n'avait jamais été fiché et, tant qu'il ne le serait pas, le risque d'être convaincu du meurtre de Rémi Desmedt était à peu près nul.

Coup de sonnette à la porte. Antoine ouvre. C'était monsieur Mouchotte qu'il fait entrer. Il s'adresse à Antoine en ces termes : « Je vais vous faire un procès et vous contraindre à un prélèvement génétique qui prouvera, de manière indiscutable, que vous êtes le père de l'enfant que porte ma fille Emilie ! Si Antoine devait épousé Emilie son projet d'humanitaire serait mis en péril. Que vaudrait son dossier s'il allait devenir père ?

Antoine réfléchi et imagine un juge qui lui dit : « Si vous êtes sûr de ne pas être le père de l'enfant, pourquoi refuseriez-vous de vous soumettre au test ADN ?

Le juge s'interrogerait certainement sur cet homme qui refusant un test génétique au moment où l'on venait de trouver l'ADN de l'assassin de Rémi Desmedt. Dans ces circonstances, le juge pourrait contraindre Antoine au test génétique. Que deviendrait sa mère si le village apprenait qu'Antoine est le père de l'enfant que porte Emilie et qu'il refuse de l'épouser. Elle serait la mère d'un homme lâche, incapable de faire face à ses responsabilités, à ses obligations. Antoine est invité par sa mère à prendre le train. Sans doute que la fuite, elle seule peut le sauver dans ces projets et aspirations. Sa maman va dormir. Antoine rumine, fait les cent pas dans sa chambre. Au matin, Antoine admet sa défaite.

2011
Rien à dire, le voile ne sera pas découvert complètement, laissons du suspens.

Analyse et commentaires.
Nous sommes en présence d'un polar d'un style autre que ceux d'Agatha Christie. Dans ces derniers, une enquête est menée pour trouver le coupable. Ici le lecteur le connaît dès le début. La population de Beauval ne le connait pas à quelques exceptions près. Qui ? Que va-t-il advenir d'Antoine ?

C'est le deuxième roman que je lis de cet auteur et ce ne sont pas des coups de coeur. J'ai donc lu le livre après avoir vu l'adaptation cinématographique. J'ai préféré le film. Oui, je sais d'habitude c'est le contraire enfin, c'est mon opinion !

Antoine, condamné, en quelques sortes à être solitaire par circonstance, avec des parents séparé, un père absent, une mère pas toujours facile à vivre, j'ai pensé qu'Antoine naturellement et malgré tout devait se confier à sa mère car quel poids, a-t-il dû porter durant des années. A défaut de pouvoir compter sur sa maman, il ne pouvait même pas compter sur ces amis d'écoles. Cette histoire n'est peut-être pas entièrement réaliste, surtout pour un enfant de douze ans, mais cela, à chacun d'en juger. Je comprends qu'Antoine ait pu fort s'attacher au chien. Emilie est la femme fatale qu'il ne voulait pas épouser, l'égarement d'un moment auprès d'une allumeuse.

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Décembre 1999, Antoine, un enfant d'une douzaine d'années vit dans le petit village de Beauval dans une région couverte de forêts. Responsable de la mort accidentelle d'un petit garçon, dont il a caché le corps, il va devoir tenter de vivre avec cette culpabilité dans la crainte perpétuelle d'être identifié

« Trois jours et une vie » est un roman oppressant, mais dans le bon sens du terme, si tant est qu'il existe ! Il nous immerge totalement dans la tête d'Antoine et nous fait bien ressentir les différentes émotions qui peuvent l'animer. Plus que la culpabilité ou la peur d'être démasqué, c'est l'incertitude et l'attente qui le mine et qui irradie à travers toutes les pages du livre. Cette impression que quoi qu'il arrive, que ce soit le lendemain ou plusieurs semaines après, sa vie est inéluctablement condamnée. Et quoi qu'il fasse, et là-dessus, Pierre Lemaitre parvient à nous surprendre à plusieurs reprises pendant l'intrigue, Antoine ne semble pas voir échapper à Beauval, et par là-même à son destin. Un roman très noir, non dénué d'une touche d'humour dans la même teinte, notamment dans les descriptions du microcosme beauvalien et les portraits assez hauts en couleurs de ses différents habitants.
Lien : https://mangeurdelivres.word..
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