AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,8

sur 4124 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Décembre 1999, Beauval, au coeur d'une région couverte de forêts. Un village plutôt paisible, dirigé par monsieur Weiser, maire et propriétaire de l'usine de jouets en bois, aujourd'hui menacée. Antoine, 12 ans, vit avec sa maman, un peu rigide, ses parents ayant divorcé il y a quelques années. Son père installé en Allemagne, le jeune garçon ne le voit presque plus. Il se sent un peu isolé des autres enfants de son âge. Un sentiment qui s'accroît le jour où ceux-ci ne portent guère plus d'intérêt à la cabane qu'ils construisaient ensemble dans le bois de Saint Eustache mais plutôt à la PlayStation de Kévin. Ulysse, le chien de monsieur Desmedt, le voisin, occupe dorénavant une place centrale. C'est avec lui dans les pattes qu'Antoine s'attelle à la construction d'une nouvelle cabane, cette fois haut perchée. Mais, Ulysse se fait renverser par une voiture, monsieur le refroidit d'un coup de fusil et fourre le corps du chien dans un sac plastique. Antoine, qui a tout vu, est sous le choc et se réfugie dans les bois où il détruit sa cabane. Lorsque Rémi, le fils Desmedt, 6 ans, s'approche de lui, le jeune garçon, fou de rage et déprimé, fait passer sa colère sur lui. Un mauvais coup sur la tête et Antoine ne peut se rendre qu'à cette évidence: il vient de le tuer. À coups d'efforts, il cache le corps dans une grande fente noire, sous le tronc massif d'un hêtre. De retour chez lui, il attend, tremblant de peur, qu'on vienne le chercher...

Comment vivre avec un tel poids ? Celui d'avoir tué, par accès de colère, un petit garçon, alors qu'on est soi même à l'orée de l'adolescence. Comment regarder en face la terrible réalité ? Pierre Lemaître nous plonge en plein coeur de ce drame et l'on suit Antoine à 3 époques de sa vie: en 1999, 2011 et 2015. L'on ressent ses émotions, l'on devine son désarroi et ses peurs. L'auteur traite de sujets très intéressants à savoir la culpabilité, la notion de justice ou encore la conséquence de nos actes. Ce roman haletant de bout en bout, qui plus est dans une ambiance de village plutôt pesante et tendue, dépeint avec subtilité ce drame humain, drame d'autant plus tragique que la mort était involontaire. Des personnages fouillés, parfois complexes ou cyniques, une fin inattendue, une écriture enlevée et précise... Un roman noir abouti et passionnant...
Commenter  J’apprécie          2247
Génial Pierre Lemaître ! Cette fois encore, j'ai été prise, emportée, secouée par l'histoire racontée.

Je me suis retrouvée, haletante, le coeur serré, tout au long de ce" triptyque" dramatique.En effet trois époques se succèdent: 1999, 2011, 2015...Le point commun ( ternaire aussi ! ) : d'abord, une petite ville provinciale, Beauval, comme il en existe partout en France, ensuite la disparition d'un enfant de six ans, Rémi Desmedt, et surtout le personnage d' Antoine Courtin, au centre du drame qui s'est joué.

Et c'est là le trait de génie de l'auteur: on s'attache immédiatement et durablement à cet adolescent de 12 ans, un peu solitaire et secret, qui vit avec sa mère ,son père vivant loin d'eux,et que l'on découvre dès le début du livre, en 1999. Pour ne plus le quitter...

Pierre Lemaître nous fait entrer dans les pensées, l'intériorité d'Antoine avec une habileté et une finesse confondantes.Il rend avec beaucoup de justesse son désarroi, sa paranoïa, ses contradictions, sa complexité.Quelle empathie j'ai éprouvée pour lui ! Quelle tristesse !

Et on assiste aussi aux ravages de la rumeur, au déchaînement de la délation et de la méchanceté, au sein d'une petite ville, où chacun s'épie et se soupçonne.

Evidemment, on ne peut en dire plus, pour ne pas donner d'indications trop explicites, mais je conseille vraiment ce livre original, déroutant, où l'auteur confirme encore son talent. Après l'univers policier puis celui du roman populaire de qualité, le revoilà avec un roman psychologique intense, noir, qui réserve des surprises jusqu'à la fin.Une fin qui donne un éclairage différent sur l'histoire.

Merci, Pierre Lemaître, pour ce moment fort en émotions et en plaisir.
Commenter  J’apprécie          17512
Pierre Lemaître nous entraîne dans la vie d'Antoine.
Antoine a 12 ans et commet un geste irréparable. Accident, certes... mais meurtre quand même...
Antoine devra dorénavant vivre avec ce secret. D'ailleurs, ce secret restera-t-il secret ? Est-ce vraiment un secret ? Doit-il avouer, se rendre à la police ? le temps passe...
Mais comment vivre sereinement avec une mort sur la conscience ?
Ce roman est un cumul de questionnement. Les questionnements du narrateur, mais au-delà les questionnements du lecteur.
Antoine est un enfant, puis un adulte, pour lequel je n'ai rien ressenti, ou alors mes sentiments sont tous entremêlés. Pitié, compréhension, incompréhension... Qu'aurais-je fais à sa place de petit garçon de 12 ans ?
C'est là qu'intervient tout le talent de l'auteur. Pas de jugement. Juste une exposition de la vie d'Antoine après cet évènement. Ses peurs, ses angoisses, sa vie qui continue un peu à l'encontre de ce qu'il veut, de ce qui aurait pu être... Antoine ne maîtrise pas ses actes, il ne maîtrise pas sa vie...
L'écriture est addictive. Les pages se tournent vite, les unes après les autres ; tout comme la vie d'Antoine qui continue. Comment vivre avec un tel poids sur la conscience ?
Commenter  J’apprécie          811
C'est avec un regard neuf que j'entame ce « Trois Jours et une vie ». Je sais d'ors et déjà que Pierre Lemaitre a écrit son chef d'oeuvre avec « Au-revoir là-haut ». On ne se remet jamais tout à fait d'un livre aussi fort, j'en garde encore les images en moi. Partant donc de ce principe pour ce premier livre post-Goncourt, je me laisse ainsi guider vers Beauval, petite bourgade jurassienne, sombre histoire d'un meurtre non élucidé. Loin de la grande fresque historique, je plonge dans un petit roman oppressant et intime. J'imagine dans les cuisines l'odeur d'un poulet au vin jaune, alors que la tempête fouette le bois de Saint-Eustache. La scierie est en difficulté financière, les emplois menacés, et généralement quand on est né à Beauval, on reste généralement à Beauval. Vieil adage du terroir qui montre bien la difficulté à tourner le dos complètement à ce coin perdu où tout le monde se connait, où les petits potins dans le troquet font office de vérités, où le petit Rémi a disparu un après-midi de 1999 après avoir fait une partie de la route avec son père vers la scierie.

En fait, à Beauval, c'est le calme avant la tempête, c'est l'encéphalogramme plat tout au long de l'année, même pour le petit Rémi. Surtout pour lui, d'ailleurs. Et puis il y a Antoine, qui doute, qui a peur, qui n'oublie pas. Telle une épée de Damoclès pointée au-dessus de son coeur, il s'attend à ce qu'on lui enfonce un pieu dans le poitrail. Comme une libération. de sa souffrance et de ses péchés. Car à Beauval, on croit plus ou moins à Dieu, on va à la messe certains dimanches, prendre un petit verre de vin blanc avant, et pis une Suze-Cassis après… Moi, je n'aime pas la Suze avec ou sans cassis alors, je commande un Pastis.

La tempête efface presque tout – souviens-toi de ces maisons emportés de ces arbres déracinés -, surtout les traces, mais elle redouble surtout les peurs ; avant que le mort ne s'oublie, il peut remonter à la surface. Et de là, la crainte d'être rattrapé par la loi. Celle des hommes, celle de la justice, celle de la rumeur. Dans une contrée aussi reculée que Beauval, la rumeur est ce qui se propage le mieux, plus véloce que la fibre qui n'y a pas encore ses accès.

Plus qu'une lecture oppressante ou prenante, ce court roman est une atmosphère avant tout, et un questionnement sur ses actes – manqués ou pas. Vivre avec son passé, aussi lourd soit-il, survivre avec ses actes non prémédités. Mais jusqu'à quand. Un jour, la vérité devra sortir de ce bois. Ou pas…
Lien : http://memoiresdebison.blogs..
Commenter  J’apprécie          767
Beauval, « une ville étriquée où chacun est observé par celui qui l'observe, dans laquelle l'opinion d'autrui est un poids écrasant. » Boisée, elle est probablement située dans le nord-est de la France. Son maire est le propriétaire de l'usine de jouets en bois, longtemps pivot de l'économie locale, aujourd'hui en déclin.
Nous sommes en décembre 1999. Antoine, douze ans, est fils unique. Elevé par une mère divorcée, il ne voit plus son père. Il se sent encore plus isolé lorsque déferle l'engouement pour la Play-Station. Ses copains y passent désormais leurs journées, pas lui, « sa mère a des principes ». C'est donc seul qu'il continue à aménager la cabane qu'ils avaient construite à plusieurs dans les bois. La mort du chien des voisins, auquel il s'était attaché (pas question d'en avoir un chez lui, là encore « sa mère a des principes ») le bouleverse et lui fait perdre les pédales, jusqu'à un geste malheureux qui le poursuivra toute sa vie - s'il y survit...

Récit intense et sombre .
Je ne connaissais Pierre Lemaitre que dans le registre 'polar'. Ce roman peut être considéré comme un thriller psychologique - angoisse, suspense, noirceur. J'ai beaucoup aimé les réflexions qu'il suscite sur la rumeur, les comportements humains face aux drames lorsqu'ils frappent tout près, mais pas trop quand même :
« Même si tous agissaient pour une bonne cause, il y avait dans l'air quelque chose de conquérant et vindicatif, l'énergie vertueuse que l'on trouve souvent à l'origine des lynchages et des ratonnades. »

Deux bémols cependant.
Bien qu'il m'ait surprise, je n'ai pas aimé le dernier rebondissement, trop souvent rencontré dans d'autres romans.
Par ailleurs, il m'a semblé déceler une certaine condescendance à l'égard de la province, alors que j'apprécie a contrario le respect et l'affection que portent à leurs personnages 'ruraux' des auteurs comme Serge Joncour ou Franck Bouysse.

Quoi qu'il en soit, une très bonne lecture qui est venue à point nommé après 'Et le silence sera ta peine' (Elodie Geffray) et 'L'affaire Jennifer Jones' (Anne Cassidy), où sont développées des thématiques communes.
Commenter  J’apprécie          693
Après "Le serpent majuscule" lu récemment et qui m'avait fait découvrir l'auteur, je découvre aujourd'hui "Trois jours et une vie", bien plus noir et beaucoup moins caustique.

Je ne raconterai pas grand-chose du synopsis, pour éviter de divulgâcher dès les premiers chapitres. le récit est découpé en trois parties dans lesquelles on suit d'abord Antoine en 1999 à l'âge de 12 ans, puis en 2011 et enfin en 2015. Son existence et sa vie seront marquées par deux événements tragiques qui se sont produits à quelques jours d'intervalle : la disparition de son petit voisin Rémi et les deux tempêtes Lothar et Martin, en fin d'année 1999.

Les événements se déroulent à Beauval, petite commune dans laquelle tout le monde connaît plus ou moins tout le monde, où tout le monde connaît tout plus ou moins sur tout le monde. C'est beaucoup de qu'en dira-t-on, de ragots et de rumeurs. C'est dans ce contexte que l'auteur pose son histoire, et c'est plutôt réussi puisqu'on perçoit l'importance des apparences tout du long.

Là où il excelle également, c'est pour implanter l'ambiance générale. D'angoissante dans la première partie, on perçoit toute la tension, les peurs et l'appréhension d'Antoine. À l'âge adulte, l'ambiance est davantage maîtrisée par l'attente et l'anticipation d'abord, par la résignation ensuite, mais toujours aussi tendue. C'est cette ambiance qui fait, pour moi, toute la force de ce roman.

Quant au personnage principal, Antoine, l'auteur n'en a pas négligé l'aspect psychologique. Ce n'est pourtant pas narré à la première personne, mais il nous transmet savamment tous ses ressentis et ses raisonnements. Malgré les faits, je me suis attachée au garçon de 12 ans, beaucoup moins après mais il n'en est pas moins intrigant. Les personnages secondaires, bien que beaucoup moins creusés, s'imposent tout de même.

L'intrigue, elle, est très sombre, nous coupe en deux. Je ne peux en dire plus sans prendre le risque d'en dire trop. Je n'irai donc pas plus loin, je rajouterai juste que la révélation au tout dernier chapitre, en plus d'être assez surprenante, est également la bienvenue, puisque l'auteur revient enfin sur un objet dont je me demandais depuis le début ce qu'il avait bien pu advenir.

Au même titre que "Le serpent majuscule", l'auteur a réussi une nouvelle fois, grâce à "Trois jours et une vie", à me faire passer un agréable moment de lecture, bien qu'il fut bien plus sombre et oppressant.
Commenter  J’apprécie          657
Après le « Goncourt » pour « Au revoir là-haut », le nouveau Pierre Lemaitre était forcément attendu. Et je dois dire que sa manière de traiter un fait divers (la disparition d'un enfant) par le regard et les sentiments du meurtrier est bien vu. Peur, culpabilité, reniement, mensonge, Lemaitre fait passer son personnage par bien des émotions contradictoires. Situé dans un petite ville ou tout le monde connait tout le monde, les tensions apparaissent, les rancoeurs refont surface. L'interprétation des paroles, les regards, les silences tout est sujet à questionnement pour le jeune Antoine, ses crises d'effroi, ses réflexions paranoïaques alimentent avec justesse l'intrigue. La tension monte d'autant que les éléments naturels se mêlent à l'angoisse déjà diffuse.
C'est drôlement bien mené, un poil amoral, même si le portrait de la province et donc de ses habitants sont un peu poussés à l'extrème.
Difficile de lâcher ce polar malin jusqu'à sa chute finale.
Commenter  J’apprécie          640
Trois jours et une vie, ou comment la mort d'un chien peut bouleverser les existences...
Pas n'importe quel chien, pas n'importe quelle mort. le chien Ulysse, qui appartient à Monsieur Desmedt, est le meilleur ami d'Antoine, douze ans. Antoine est un gamin solitaire, déprimé, un peu la tête de turc de ses potes. Il vit seul avec sa mère, un brin psychorigide, depuis que son père les a laissés tomber. le seul être qui lui apporte un peu de réconfort, c'est donc Ulysse.
Alors quand Ulysse, à quelques jours de la Noël 1999, est renversé par une voiture et que son maître l'achève d'un coup de carabine, Antoine est à la fois désespéré et hors de lui. Il se réfugie dans sa cabane au fond des bois de St-Eustache. C'est là que Rémi, six ans, le fils de Monsieur Desmedt, le rejoint, comme souvent, pour jouer avec ce grand frère improvisé. Mais ce jour-là, Antoine est en état de choc, en colère, et sa rage explose, faisant de Rémi sa victime. Quand Antoine réalise ce qu'il a fait, il est catastrophé, terrifié. Il rentre chez lui et se tait. A chaque minute il s'attend à ce que les gendarmes viennent l'arrêter.
L'année 1999 s'achève avec la tempête Lothar, qui dévaste la région et le bois de St-Eustache. La tempête dans la tête d'Antoine se déchaînera bien plus longtemps, puisqu'on le retrouve en 2011 et en 2015, aux prises avec son destin et ses choix.

Pierre Lemaître nous fait entrer dans la tête d'Antoine et nous fait ressentir sa terreur, son désarroi, sa culpabilité, son anxiété, ses crises de panique. Portrait psychologique d'un meurtrier malgré lui, ce roman dépeint aussi l'atmosphère du village de Beauval, le conformisme, l'étroitesse d'esprit, le poids du qu'en-dira-t-on qui y règnent en maîtres et qui étouffent les habitants. Rumeurs, méchanceté, bassesses, la plupart de ceux-ci sont peu reluisants, ne s'embarrassant guère de générosité ou de bienveillance, sauf sous couvert d'hypocrisie et d'intérêt calculé.
Un très bon roman noir, captivant et amoral.
Lien : https://voyagesaufildespages..
Commenter  J’apprécie          620
Je n'écrirai pas un long commentaire car je risquerais d'en dire trop.
C'est l'histoire d'Antoine , un jeune garçon de douze ans qui commet un acte irréparable autour du village de Beauval, un région oú la forêt s'impose......
L'auteur a l'art et la manière, efficace, de nous immerger au coeur de ce drame.
L'on suit Antoine à plusieurs époques de sa vie, en 1999, lors de la grande tempête, en 2011 et en 2015.
Nous ressentons et plongeons dans son désarroi , ses peurs, sa panique parfois, la notion de responsabilité, de culpabilité, une angoisse latente portée à son paroxysme et des sentiments exacerbés qui l'accompagneront des années durant ......
Comment assumer la conséquence de ses actes ?
Comment vivre normalement après cette tragédie au sein d'un village oú tout le monde se connaît, se juge et s'épie à chaque instant , où la suspicion règne ?où les apparences tiennent lieu de jugement arbitraire, où les ragots fleurissent ?
Sinon à fuir?
Une ambiance étriquée, tendue, poissante et pesante parfaitement rendue, avec subtilité et efficacité.
La peinture des personnages est remarquablement fouillée.
Un roman psychologique, haletant, noir, intense, troublant qui réserve des surprises jusqu'au final, une chute surprenante.
Lu d'une traite , pourtant , j'ai peu l'habitude de ce genre .
Merci à l'auteur aperçu à La Grande Librairie dont je n'ai lu que : "Au revoir là-haut ".
Merci à Marilyn, mon amie de la Médiathéque qui me l'avait réservé avec sa gentillesse habituelle.

Commenter  J’apprécie          560
L'histoire débute le 23 décembre 1999 et se déroule dans le petit village de Beauval. Antoine a douze ans et aime se promener dans la forêt de Saint-Eustache où il s'est construit, en secret, une cabane perchée dans un arbre. Son voisin monsieur Desmedt, le père du petit Rémi, a tué d'un coup de fusil en pleine tête son chien blessé et cela sous les yeux d'Antoine qui en demeure très perturbé. Lorsque Rémi le suit jusqu'à sa cabane secrète, Antoine retourne sa rage contre lui. le village est en émoi, des battues sont organisées, Rémi a disparu. L'auteur raconte la vie d'Antoine et des habitants du village jusqu'en 2015.
Une histoire, un fait divers, raconté de façon magistrale par Pierre Lemaitre ; d'un tel réalisme que j'en étais impressionnée. Sa qualité d'écriture que j'avais déjà appréciée dans Au revoir là-haut m'incite à découvrir ses autres romans.
Commenter  J’apprécie          562




Lecteurs (8566) Voir plus



Quiz Voir plus

Alex de Pierre Lemaitre : l'avez-vous lu ?

Le personnage principal est :

une femme
un homme

8 questions
668 lecteurs ont répondu
Thème : Alex de Pierre LemaitreCréer un quiz sur ce livre

{* *}