AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,95

sur 226 notes
Il y a des livres que l'on termine des larmes sur les joues et que l'on referme avec le coeur rempli d'émotions . Celui ci en fait parti . Et pourtant pour moi c'était mal parti ! Dès le début je n'ai pas réussi à m'accrocher à l'histoire . Trop de personnages, des allers retours incessants dans l'histoire,des redits … Je ne me repérais pas et je l'ai abandonné quelques jours …Heureusement que j'ai lu les messages sur mon groupe de lecture qui encourageaient à continuer . Passer un quart du récit effectivement tout s'enchaîne s'imbrique et prend sens . Et là la magie opère ! C'est une fresque à travers le grand ouest à la découverte des destins de femmes aussi ordinaires qu'exceptionnelles. J'ai adoré ! Et cette fin … un moment suspendu … malgré la dureté des épreuves relatées au fil des pages il y a beaucoup d'amour dans ce livre qui est résolument féministe . Je vous le conseille . Je n'oublierai pas Garret et ses amies : mes chères, votre histoire est bien arrivée jusqu'à moi .
Commenter  J’apprécie          30
Melissa Lenhardt, historienne et romancière, nous propose un roman d'aventures, écrit sous forme d'extraits de journaux intimes, de retranscriptions d'interview, d'extraits de livres et de coupures de journaux, inspiré de faits réels.

Une histoire de femmes indépendantes, dans un Colorado encore sauvage, qui, pour survivre, doivent lutter contre le pouvoir des hommes.

Toutes ces femmes portent des cicatrices, visibles ou non. Elles se soutiennent et forment une famille.

Elles décident de créer le gang Parker et dévalisent des banques.
Commenter  J’apprécie          30
Je peux dire que ce livre m'a littéralement transportée dans l'Ouest américain. Je faisais partie du gang Parker, je montais à cheval, j'étais une femme hors-la-loi et j'ai adoré ça. Ça c'est en théorie car en pratique aurais-eu autant de courage ? Rien n'est moins sûr

Après la mort de son mari, Margaret Parker décide de continuer à s'occuper de son ranch. A ses côtés ses amies qu'elle considère comme sa famille. Mais des femmes seules, cela attire les convoitises, les jalousies. Dépossédées de leurs biens, les seules alternatives qui s'offrent à elles, le mariage ou la prostitution. Margaret va en décider autrement... le gang Parker est né.

Au delà d'une histoire de vengeance ou de revanche, on suit la vie de ces femmes de manière nouvelle, on parle souvent des pionniers, des chercheurs d'or et rarement des femmes qui les accompagnaient et sans lesquelles l'aventure n'aurait pas été la même.

À travers le récit d'une des membres du gang (une ancienne esclave) et les journaux de Margaret et de Claire, ce livre se lit comme si on regardait un bon vieux western à ceci près que les héros sont des femmes et ça change tout.

Ce récit d'aventures est tiré de faits réels et nous ouvre un univers méconnu, celui des femmes dans l'ouest américain au 19e siècle. Véritable épopée, ce livre m'a happée, j'ai quitté avec regret ces femmes aux caractères bien trempés et si courageuses
Commenter  J’apprécie          30
"Les femmes d'Heresy Ranch"... voici qui semblait prometteur! Enfin un roman dédié aux femmes, en 1870, ces grandes oubliées du genre Western, un témoignage sur leurs conditions de vie ou plutôt de survie et les maltraitances qu'elles subissaient.
Cela aurait pu m'enthousiasmer, oui, si Melissa Lenhart ne s'était pas soumise scrupuleusement à un cahier des charges strictement woke, frisant même la caricature: le seul homme correct de l'histoire, ne pouvant être en fait que... (je vous laisse deviner!)
Dommage: grosse déception.
Commenter  J’apprécie          30
Pour ce roman, on change d'ambiance, de décor, on part pour le Far West dans l'Ouest Américain.
Pour le coup, pas question d'homme, mais bien de cinq femmes hors la loi, (des robins des bois dans la ruée vers l'or).
L'autrice qui est historienne, nous embarque dans le gang Parker, dirigé par Margaret Duchesse Parker (dit Garet). Joan et Stella, Jehu et Henriette Lee (dit Hattie), sont le reste de tribu peu commune. C'est sur cette base historique tiré de faits réels que Mélissa Lenhardt nous narrera les aventures, le courage, la détermination, cette envie de vivre de ce gang lors du commun.
Une vraie belle découverte pour ma part, on sort des sentiers communs, tels que ces grands hors la loi qu'étaient Billy le Kid, Jessie James, etc...
Là, place aux femmes et leur réalité dans ce monde aide sur tous les plans.
Un vrai plaisir ce roman, je le conseille !
Lien : https://labiblidevilene.wixs..
Commenter  J’apprécie          30
Ce roman convoque une page fameuse de l'histoire américaine, en mettant en scène un véritable récit de western dans le Colorado du début du 19ième siècle.
Ce texte original présente des femmes fortes, muées en justicières, spoliées par des hommes de pouvoir.
Scènes d'action, holdups, fuites éperdues, violences dues à l'alcool, ostracisme ordinaire, abus de pouvoir, attaques de diligence, amitiés et trahisons sur fond de logique de gang, aucun ingrédient ne manque pour happer le lecteur et l'entraîner au coeur du far West.
La construction du roman est assez complexe avec une multiplicité de points de vue et de supports à la narration. le lecteur navigue (quelquefois à vue) entre le récit de l'ancienne esclave Hattie, qu'elle expose à une journaliste, le journal de l'héroïne principale Margaret et enfin le témoignage de Grâce, qui assiste aux actions d'éclat du gang Parker. le tout est ponctué d'articles de presse de l'époque, de retranscriptions d'interviews, de notes journalistiques et d'extraits de textes divers.
Ce fameux gang, dont les traces ont été effacées par le temps, est composée de femmes qui s'attaquent aux possessions de Connolly, riche propriétaire terrien local, sans foi ni loi.
Suite à l'accaparation indue de la ferme de Margaret au décès de son époux, celle-ci cherche à se venger. Cependant cette société régie par des hommes autoritaires et misogynes nie leur existence et leurs faits de gloire. Plutôt que reconnaître avoir été dépouillés et ridiculisés par de « faibles » femmes, les vols sont attribués à un gang d'hommes qui sévit aussi dans la région.
Les personnages sont des personnalités très incarnées mais le point de vue de Melissa LENHARDT reste très manichéen : les hommes sont de méchants oppresseurs et les femmes toutes spoliées et ignorées. le texte est également prétexte à évoquer de nombreuses thématiques actuelles mais rebattues, comme les inégalités entre les hommes et les femmes, les violences faites aux femmes, leurs droits, le racisme envers les noirs aux Etats-Unis…
Malgré des longueurs et les retours en arrière qui nuisent à la fluidité de lecture, cette grande épopée permet de découvrir des pans méconnus de l'histoire américaine récente.
Un grand merci aux Editions Pocket et Babelio pour l'envoi, grâce à l'opération Masse Critique, de cet ouvrage dépaysant à souhait !
Commenter  J’apprécie          30
*livre lu dans le cadre d'une opération Masse Critique*

Tout commence dans l'Ouest ... du temps des Cowboys, des grands ranchs, des shérifs et des Western...
Margaret (qui se fait appeler Garet) est veuve, et assoiffée de vengeance contre (tous?) les hommes : en effet, son mari à peine enterré, son voisin le plus proche lui a proposé une alliance, et dans un mariage et dans un pacte pour la gestion de leurs terres.
Elle refuse et son univers patiemment ordonné s'écroule : le ranch et les chevaux qui vont avec sont "confisqués" par l'armée, évidemment de mèche avec son terrible voisin...
Sans le sou, elle se retrouve avec sa bande, et ils se mettent à organiser des hold-up.
Seulement, une femme qui fait la loi à cette époque, et non, ce n'est pas bien vu !
Que va t-il advenir de Garet ? et des ses ami(e)s ? --> Lisez le livre 🙂
------
En toute honnêteté, je suis FAN de western.
Au ciné ou en bouquin, l'univers me passionne : j'imagine directement les grandes chevauchées, les combats dans la ville déserte, les petites et grosses vengeances à plus ou moins long terme, les drames qui peuvent découler de ses combats, des ces holdup , de ses vengeances.
Et là, malheureusement, je n'ai rien retrouvé de cet univers.

1e cause, le style de narration : nous sommes au milieu de "journaux intimes", de témoignages, d'extrait d'articles de presse, qui alourdissent l'action et qui finalement la fige sur place.

2e cause, en fait d'action, il n'y en a pas beaucoup : beaucoup de bavardages, beaucoup (trop) de personnages qui apparaissent, sans trop d'intérêt pour l'histoire, et on s'y perd dans tous ces noms.
En outre, point de combat de rue, mais beaucoup de recherche sur le ou la prétendu(e) espion(ne) qui se serait introduit dans le camp de Garet, mais peut être et on ne sait pas, et qui c'est, et encore une lettre de l'espion...
Même chose ici, l'action se fige, et je ne parle pas des stratégies pour monter des hold up qui durent, qui durent ...

3e cause, le parti pris de l'auteure sur le féminisme : je trouve ça super bien qu'on puisse mettre en valeur ces femmes qui luttent pour leur survie et leur honneur ... mais on tombe ici dans le pathos ! La veuve à qui on pris son ranch, ses chevaux, malade de surcroît ... détestée par tous les hommes de son entourage alors qu'elle redistribue l'argent de ses hold-up aux habitants de la ville... ça me laisse perplexe. le monde est malgré tout bien moins manichéen que décrit par l'auteure, et franchement tant mieux.

Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas du tout accroché à ces femmes de Heresy Ranch.
Mais peut-être que vous, vous allez adorer ! à vous de tester ;-)
Commenter  J’apprécie          30
Je remercie chaleureusement Babelio de m'avoir proposé Les femmes d'Heresy Ranch de Melissa Lenhardt en service presse. Ne suivant plus l'actualité des gros éditeurs, je serais sans doute passé à côté de ce roman historique à la saveur féministe. Un récit qui se base sur une histoire vraie, une histoire effacée par les historiens et enterrée par les films hollywoodiens qui insèrent dans les esprits des clichés et préjugés.

« Emily Butler, c'est votre vrai nom ?

— Aussi vrai que nécessaire.

— Votre gang a un nom ?

— Nous sommes une légende, vous vous rappelez ? »

En 1877, Colorado, un gang de femmes s'attaque à une diligence qui transporte l'argent de Connolly. Grace Trumbull, écrivaine en quête d'aventures s'y trouve. Impressionnée, elle demande à les suivre pour coucher sur le papier leur histoire, car personne n'y croit.

Pour une fois, je ne m'étale pas sur le résumé. Je pense que ces quelques lignes suffisent amplement à vous transmettre l'intérêt du roman. On y suit Margaret Parker (alias Garet), Henrietta Lee (Hattie LaCour), Stella et Joan qui au détour de leurs malheurs (le mot est faible pour décrire ce qu'elles ont vécu) se sont croisées et ont décidé de vivre comme des hors-la-loi. Tout est parti d'une injustice : du vol (n'ayons pas peur de le nommer ainsi) du Ranch de Garet par le Colonel Connolly lorsqu'elle perd son mari. Or, Garet est une gestionnaire sans égal. Elle séduit les chevaux sauvages et les dresse avec amabilité. C'est d'ailleurs elle qui contrôlait le ranch. Mais voilà, elle possède le plus gros défaut de la terre d'après la société humaine dans laquelle elle vit : c'est une femme et tous les hommes savent qu'une femme ne peut s'en sortir seule. Enfin pas tous, mais peu d'entre eux osent le clamer haut et fort.

« Une minute, ma belle. Je ne vais pas pouvoir continuer si vous vous obstinez à répéter que ceci n'est pas possible et que cela est incroyable. On n'est qu'au début de l'histoire. Bon sang, pas étonnant que les histoires de femmes restent toujours ignorées de tous. Tout ce qui sort de l'ordinaire est taxé d'être des inventions ou le fruit d'une trop grande imagination. Comme s'il ne venait jamais à l'idée de personne que les femmes puissent être aussi capables que les hommes, plus douées même, dans bien des situations, parce qu'on n'a pas à tenir notre rang en tant qu'homme, avec tout ce que ça implique. »

Ayant refusé l'aide de son voisin qui ne lui proposait pas de collaboration équitable, mais un mariage, elle se retrouve sans le sou aux portes de l'hiver. Aucun banquier n'a les couilles de lui prêter de l'argent en outrepassant les injonctions du colonel ! Par survivance et vengeance, elle braque Les Rocheuses et le vole à son tour. C'est le début du gang Parker dont les exploits à la Robin des bois : elles distribuent le butin aux gens qui vivent dans un trou perdu.

« Mais nan, ce sera perdu et oublié, comme tant d'autres choses. Oublié ou transformé. Parce que ce sont les hommes blancs qui écrivent l'Histoire, ma fille. Ils ne se montreront jamais autrement que comme des héros. Allons… Vous savez très bien que j'ai raison. Vous voulez la vérité, je vous la donne, Grace Williams. »

Ce roman est basé sur des faits réels mis en lumière par la doctoresse en histoire Stéphanie Bailey qui relate en préface et en interview, comment elle a découvert ce gang féminin et sa démarche pour retrouver les quelques sources disponibles. Ces traces tangibles et en même temps peu nombreuses qui ont permis d'étayer Les femmes d'Heresy Ranch. Melissa Lenhardt a choisi une structure et un type de narration ingénieux. Elle mélange des extraits de journaux intimes, des témoignages de la WPA (Work Projects Administration) et des articles. Vous l'aurez deviné, ce sont les mêmes sources que Stéphanie Bailey. le travail de l'écrivaine pour donner vie à ce passé oublié est savamment dosé si bien qu'on croit plus au récit qu'aux articles des journaux rédigés par des hommes, dans une société patriarcale et qui sont manipulés par les riches propriétaires.

Ce n'est pas seulement une envie de ma part de vouloir croire en l'histoire de ces femmes. Cette impression, cet ancrage dans mon esprit provient de la vraisemblance des personnages et de l'atmosphère de réalité que la plume de Mélissa Lenhardt dépeint.

Au lieu de plonger dans une aventure avec des hold-up extraordinaires des fusillades chorégraphiées au mouvement près, l'autrice nous offre une entrée dans le quotidien de ces femmes. Un quotidien doux et cruel à la fois, où la société ne les épargne pas, sans pour autant tomber dans le mélodrame. Tout comme Grasse on découvre peu à peu leurs passés, leurs blessures, leurs forces comme leurs faiblesses, au point de s'attacher à elles. J'ai été émue de lors des derniers chapitres de devoir les quitter, si bien que la partie intitulée La famille va au-delà du sang a pris tout son sens. J'ai eu l'impression de quitter des amies, des proches. Je voulais continuer à vivre auprès d'elles jusqu'à la fin de leur jour, même si le roman n'a pas besoin d'exploiter cette partie de leur vie.

Mon émotion témoigne de la densité de ces personnes que Mélissa Lenhardt a réussi à ressusciter le temps de compter leur histoire. Ce qui m'a le plus frappé est l'égalité de leur relation. Quand on parle de Western et de gang, on a tout de suite l'image d'une bande avec un chef. Or, Heresy Ranch possède plutôt une gestion sur l'égalité. Même si Garet pourrait être considérée comme la tête du gang, on remarque vite qu'Hattie marche à ses côtés. Lorsque l'orgueil de l'une manque de les mettre dans la mouise, l'autre la remet sur le bon chemin.

Margaret Parker est une femme ouverte d'esprit qui a du répondant. D'origine anglaise, elle est arrivée au Colorado lors de sa lune de miel. Son mari, Thomas, et elle sont tombés amoureux de la région. Surtout Garet en raison de son amour pour les chevaux qu'elle dresse avec expérience. Dès que des femmes en détresse approchent de la maison, elle les accueille avec bienveillance, sans les questionner. Elle leur tend la main alors qu'elle affronte ses propres soucis seule.

C'est ainsi qu'elle a rencontré sa meilleure amie, Henrietta Lee qui s'extirpe d'une horrible situation grâce à son courage et à sa volonté. Fidèle, elle possède un coeur en or sous la carapace qu'elle a érigé à cause de son statut de femme noire. Malgré sa dureté, son autorité et son franc-parler, les gens qui la côtoient finissent par tomber sous son charme. Sa capacité à trouver des solutions et à les mettre en pratique s'avère précieuse.

À elles deux, elles forment un duo grandiose et soudé même si les désaccords (l'arrivée de Grace, par exemple) surviennent dans leurs relations. On a l'impression que rien ne peut les arrêter lorsqu'elles agissent ensemble. J'ai adoré leurs interactions sans fard, pures et parfois tendues. Désireuses de garder leur liberté, elles dénoncent les abus masculins, la violence dont ils ont recours, car ils se sentent faibles, impuissants. Cela donne de nombreuses punchlines qui ont rempli mon téléphone de photographie.

« — Qu'est-ce que vous faites à Timberline, Garet ? Vous avez des ennuis avec la loi ?

— Comment avez-vous deviné ?

— Vous avez l'air de quelqu'un qui attire les ennuis.

— Ah oui ?

— Quelque chose dans vos yeux. J'imagine que votre mari a du mal à vous mettre au pas.

— Il n'y a jamais eu jusqu'à présent d'homme capable de me mettre au pas, comme vous dites si élégamment.

— Ça me plairait d'essayer, pour sûr.

— Surveillez vos paroles, a fait Luke.

— Je ne voulais pas marcher sur vos plates-bandes, shérif.

— Je ne suis les plates-bandes de personne. Vous feriez mieux de vous en souvenir. »

À côté des thèmes féministes comme l'émancipation des femmes et la reconnaissance de leurs exploits dans l'histoire, l'autrice n'oublie pas de peindre le contexte, sans verser dans la tragédie, de la condition des gens de couleurs. En la personne d'Henrietta, elle met en avant la différence de traitement juste parce qu'elle est noire. L'esclavage y est aussi abordé. Les Chinois et métisses apparaissent dans des rôles habituels des westerns : serviteurs ou prostituées avec leurs lots de malheurs et de désirs.

En bref, j'ai adoré Les femmes d'Heresy Ranch, car il renferme tout ce que j'aime bien qu'il se déroule dans une époque (la ruée vers l'Ouest) qui est loin d'être ma préférée. le livre est écrit de manière intelligente et vraisemblable. Ce roman historique remet les pendules à l'heure sans verser dans la grandiloquence et le fantasque hollywoodien. Il nous plonge dans ce combat d'idées où les pistolets ne sont pas les seuls à porter des coups. Il est humain et à la fois cruel dans ce qu'il dépeint.
Lien : https://uneloupiotedanslanui..
Commenter  J’apprécie          30
Colorado, 1873.
Alors que Margaret a toujours su gérer son Ranch, à la mort de son époux elle se voit spoliée de tous ses biens. Dans l'Ouest, les seules options pour une femme seule sont le mariage ou la prostitution. Mais Margaret et les femmes qui sont sa famille de coeur ne voient pas les choses ainsi. Elles choisissent de devenir hors la loi.

Tirée de faits réels, cette histoire incroyable met les femmes à l'honneur à une époque où leur vie valait souvent moins que celle d'un cheval, où leurs seuls droits étaient de se taire et de servir.

On a tous vu des westerns avec plein de cowboys, d'hommes de valeur, intrépides, courageux. Les femmes font presque uniquement partie du décor, la récompense du vainqueur. Dans les faits, c'était moins que ça encore. Considérées comme incapable d'intelligence ou de réflexion, elles n'étaient là que pour obéir aux hommes et les servir.
Ce roman parle des débuts du féminisme, où les femmes cherchent, demandent, prennent leur émancipation. le clan Parker agit efficacement et veut prouver qu'elles sont capables des mêmes "exploits" que la gent masculine. C'est aussi le début des sufragistes qui demandent le droit de vote.
Chaque personnage féminin montre une grande ouverture d'esprit. Heureusement quelques hommes ont un beau rôle aussi, mais ils ne sont pas en grand nombre.
Quelle période effrayante !

"Les femmes d'Heresy Ranch" est un roman qui se dévore. On s'attache très rapidement à Gareth et Hattie, les principales héroïnes. Elles sont courageuses et généreuses.
La construction du récit à trois voix, agrémenté de quelques articles de presse, donne un suspens supplémentaire à l'intrigue.
Le tout est rythmé, sans temps mort, dans des paysages magnifiques.

Ce roman ferait un excellent film !
Commenter  J’apprécie          30
Un roman extrêmement contemporain qui se déroule dans l'Ouest Américain, au Colorado de 1873 à 1877.
Ce roman relate les histoires de femmes libres, solidaires, combatives, dignes, positives, heureuses, aimantes, attachantes.
Tout y est pour donner à ce roman, la contemporanéité.

Pour moi, ce roman est une très belle découverte (par hasard....) de la fin de 2021. Et j'espère que cette jeune auteure américaine aura de nouveau l'occasion de se faire traduire en france car ce roman n'est pas son 1er !
Commenter  J’apprécie          30



Lecteurs (870) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3216 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}